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† The End of the World † ft. Isaac Welligton (Flashback Intrigue Intérieure 2) (TERMINE)

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Olive Byers


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MessageSam 26 Mai - 13:11


 
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La révolution gronde parmis les blocards. Il suffirait d’une étincelle pour la voir s’insurger avec une grande violence. Sans grande surprise, certains faisaient la sourde oreille face aux chuchotements indiscrets et rumeurs que les blocards divulguaient en une excitation coupable. Et qui est le fou dans cette histoire ? Le neutre ou l’impliqué ? Le tiran. Ironiquement le principal instigateur de cette colère sourde. Jonas. Tant à dire. Le créateur du Bloc en quelque sorte. Nos règles, cet endroit. L’on pourrait dire que dû à mon poste, Jonas m’a sous sa coupe. Il est vrai que ma position délicate dans cette affaire n’arrangeait pas les choses. Où allait donc cette rage muette ? Allait-elle donc exploser ou se contenir ?

Je balance mes pieds dans le vide tandis que je me tiens à l’écorce brune de l’arbre. La journée fut chaude, le soir est doux. L’air empeste. C’est cette haine et cette révolte. C’est ces cris qui se préparent à surgir dans la nuit noir. C’est cette voix qui me pousse à les en empêcher. Mais c’est mon coeur qui impose cette barrière contre la violence. Je ne comprends pas ces quelques autres miliciens sous le joug d’un tueur. Une fille est morte. une enfant est morte. Je dois assurer la protection, non pas la condamnation. Ma gorge est sèche. Mon ventre est noué. Je suis impuissante contre cette injustice. Le mal est fait. Et la révolte est en marche. “A mort Jonas” que j’entends déjà scander au plus profond de mon être. Et puissent les pleurs de nos victimes guérir nos coeurs abîmés. Est-ce la liberté que nous condamnons à présent ? Ou est-ce pour cette même liberté que nous nous battons ? Et je suis le fou dans ce jeu d’échec. Et je fais l’ignorante face aux problèmes qui nous tiraillent. Je reste passive, ni pour cette violence démesurée que font preuve mes confrères, ni de cette révolte qui nous causera notre perte.

Qui y a-t-il ailleurs ? Car il y a forcément un ailleurs, par delà les lourdes portes abritant les plus grosses frayeurs des blocards. S’il y a un ailleurs, est-ce que l’humain faute comme nous le faisons si bien en ces lieux ? Et est-ce que la brise apporte elle aussi son lot de problèmes, porte par son vent la haine et la colère ? Craint-on là-bas aussi d’être affaibli par ce combat vain ? Une liberté nouvelle ? La fin de l’injustice. Je repense sans cesse à mon amie jadis précieuse. J’en pleure encore et je maudis les responsables de cette mort injuste. Mais l’abandon d’un chef n’est-il pas une erreur ?

Je m’adosse contre le brun de l’arbre tandis que je contemple inlassablement le soleil couchant au travers des feuilles. Qu’il est bon de se délecter d’un autre évènements qu’une révolte grandissante. La beauté du mielleux ciel m'impressionne une fois de plus par ses attraits paisibles. J’en viens presque à m'assoupir tant ce don m’adoucit la pensée. Je me perds, paupières closes dans l’immensité du monde animal tandis que je perçois les moindres bruissements d’insectes aux alentours. Un doux sourire vient chatouiller le coin de mes lèvres. La beauté du Bloc. Peu de personne s’y attarde réellement, tout spécialement ces temps-ci. Je m’attriste parfois, sur le sort de ces pauvres adolescents qui semblent si désespérés. Qui y a-t-il donc de si effrayant au sein de cette plaine verte ? Des murs. Et derrière ! L’inconnu.

Est-ce la peur qui nous pousse aujourd’hui à penser autrement ? A avancer vers l’inévitable ? Comme ces jeunes gens qui courent chaque jour au sein du labyrinthe ? Sapristi salsafi on dirait 101 dalmatiens rôtis comme des grenouilles ! A courir comme des fous comme si le feu leur brûlait l’arrière ! Comme j’aimerais hurler en cet instant pour prévenir cette jeune fille aux boucles d’or. Comme j’aimerais hurler pour lui dire de courir plus vite ! Qu’elle se fasse rôtir à son tour pour s’en sortir ! Mais non. Elle ne peut plus courir. Non pas qu’elle n’a plus de jambes. Non, elle n’a plus rien. Je n’ai plus rien. Seulement cette révolte qui gronde et qui fait trembler la terre, cette révolte qui nous met sur les nerfs tant elle est proche. Tant elle brûle à son tour. Et bientôt nous serons cendres avec cette dernière. Vulgaires lambeaux de cramoisis flottant dans l’air parmis les braises.

Et ce jeune coureur qui vient à ma rencontre ? Brûlera-t-il lui aussi ? Se consumera-t-il avec ses idées ? Coureur ? Trappeur ? Coureur je dirais. Il paraît plus fin qu’un trappeur. Comment s’appelle-t-il ? J’ai son nom sur le bout de langue. Arthur peut-être ? Bien trop commun. Il ne m’a pas l'air serein. Il est pressé. Attitude de coureur sans aucun doute. Mais cela me donne l’impression qu’il a besoin de quelque chose. Une révolte peut-être. Une révolte sûrement. Une révolte sans aucun doute. Isaac ? Isaac. Je ne le connais pas vraiment. Je ne lui ai pas souvent parler. Seulement aperçu quelques fois avec une autre coureuse, Allya.

Il est grand, plutôt impressionnant. Pas étonnant que celui-ci fait parti de la résistance. N’allons pas croire que cette révolte est restée sourde, bien au contraire, si une milicienne comme moi est au courant, l’entier Bloc doit bien l’être aussi. Personne n’est étranger au licenciement injuste de Milo, ni à l’initiative de Clare de regrouper des résistants. Je ne sais pas, je ne pense pas que d’autres miliciens sont au courant de ces tentatives. Avant tous ces évènements, j’étais considérée comme la plus douce des miliciennes, non pas que je m’en vantais, seulement je trouvais toujours des solutions plus pacifiques que mes congénères. Les temps ont changé. On ne sait plus qui croire ni qui écouter. Les esprits sont corrompus. Les miliciens sont sous la coupe de Jonas.

Je suis neutre. Les plus avisés le savent. Isaac également ?

 
 


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Isaac Welligton


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MessageDim 10 Juin - 15:34

Isaac
&
Olive
The end of the World
Dictature. Voilà ce que le bloc était devenu depuis la montée de cet affreux Jonas. Tout les blocards étaient divisés et le jeune homme n’aimait guère ça. Des petits chiens chiens, des rebelles et puis les pires aux yeux d’Isaac : les neutres. Ceux-là, il ne les comprendrait pas. Ils étaient lâches et ne faisaient rien du tout. Des passifs. Lui était un battant et rien au monde ne le ferait changer d’avis. Un jour ou l’autre, l’heure viendrait de renverser le tyran, il en était certain, mais pour ça, il fallait se préparer, réunir le plus de gens possibles tout en leur faisant confiance pour ne pas se trahir. Mais s’il y avait bien une chose qui lui tapait sur les nerfs était d’observer tout ceux qui ne voulait pas se mouiller. Des mauviettes ! Et ces derniers méritaient une bonne leçon ! Il fallait leur tirer les bretelles afin de leur faire comprendre que s’ils ne s’engageaient pas, le monde n’allait pas avancer, mais périr.

Isaac avait toujours été un orateur hors pair. Il n’était pas timide et avait une grande gueule. Il n’hésitait pas à mettre les choses au clair et à scander haut et fort ce qu’il pensait. Un Jonas qui les voulait à sa merci n’allait pas modifier ses habitudes, au contraire, il avait même l’impression que cela les avaient renforcés et c’était pour la bonne cause. Cela faisait maintenant plusieurs jours que le grand blond avait fait du repérage. Qui marchait avec le tyran, qui ne marchait pas et qui se pissait dessus. Aujourd’hui, il devait justement s’occuper de ce dernier groupe et récolter tout ce qu’il pouvait d’eux. Les convaincre, mais tout le monde savait qu’Isaac était meilleur à les persuader. Il savait parfaitement par qui il allait commencer. La milicienne. Olivia. Ou plutôt Olive oui ! Comme les petites boules noires ou vertes que l’on découpait délicatement en rondelles sur une planche de bois pour servir à l’apéritif avec un bon vin rouge français de type Bourgogne ou encore Languedoc-Roussillon.

Assez de traîner et de rêvasser au sujet de bons petits plats ! Isaac, qui avait passé une bonne heure à s’entraîner dans la zone d’entraînement, n’avait pas encore pris la peine de ranger son épée, son bébé, qu’il portait fièrement à la ceinture. Il avait toujours aussi sa dague dans une de ses chaussures ou une de ses manchettes, toujours prêt à attaquer par surprise. Par ce temps où la rébellion commençait à gronder tel un tonnerre qui ne cessait d’avancer et d’approcher, le grand blond avait décidé de ne pas s’en séparer. Bien sûr, les miliciens lui avaient déjà fait maintes fois reposer son épée là où elle avait sa place, mais ils n’avaient pas grillé sa dague.

Ce fut donc d’un pas pressé, la tête haute et d’un air bien déterminé que le grand blond se mit à marcher vers la petite blonde trop innocente. Cet adjectif autrefois parfait, était le plus gros des reproches qu’un rebelle pouvait faire à quelqu’un. La plupart des miliciens étaient occupés à lécher les bottes de Jonas, mais celle-ci, il pouvait la ramener dans leur camp, d’une manière ou d’une autre. Par les bons mots, le drame, l’occasion d’un futur destructeur si elle ne voulait pas l’entendre, la faire culpabiliser, ou encore la séduire. Quoi de mieux que des caresses, de mots enjoliveurs et une bonne petite partie de jambes en l’air pour conclure le tout ! Le blond aimait bien ça et il en était tout à fait bien capable, surtout que la milicienne était son goût. Des menottes, d’autres petits jouets et le tour était joué ! Enfin arrivé à sa hauteur, le jeune homme la regarda avec un petit sourire. Il allait la jouer naturelle.

- Salut. Olive, n’est-ce-pas ? , demanda le jeune homme avec sa voix grave et son accent chantant. Une petite balade pour discuter te dirait-il ?

À vrai dire, il n’allait pas vraiment lui laisser le choix. S’il désirait une discussion avec elle, il l’aurait coûte que coûte. Isaac ne repartait jamais sans son butin.

- À part que tu sois en ronde. Tu peux t’occuper de moi si tu veux, je suis sage, devant tes yeux, fit-il en lui faisant un petit clin d’œil malin. Dis-moi, ça ne t’embête pas de passer tes journées à te dire que tu pourrais avoir un rôle moins craignos qu’une petite Suisse qui au final ne fait rien avancer ?, continua Isaac avec ce petit sourire agaçant à vouloir le baffer.

Il soupira alors. Tout était de la comédie évidemment, parfaitement calculée, et il se prenait au jeu. Il adorait ça même.

- Oh oui.. le monde va malheureusement très mal.. et s’il y a l’espoir de le faire aller mieux ce pauvre monde, ce n’est sûrement pas avec l’aide de gens qui se pissent dessus comme des chiens chiens ou des gens qui les regardent faire..tu ne crois pas ?
, demanda t-il de sa voix lente, grave et posée.

Il ne mettait aucune méchanceté dans son ton qui était même très doux, très « attentionné ».

- Je m’inquiète pour toi darling. L'ennui.., bailla t-il alors à fond dans son jeu.

« Darling ». Petit surnom que le British avait pris pour habitude de donner à la gente féminine et la chose n’était pas un secret, mais juste un fait dont tout le monde avait l’habitude. Ce n’était même plus perçu comme de la drague à proprement parler, mas simplement une manière pour le British de s’exprimer.

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Dernière édition par Isaac Welligton le Mer 13 Juin - 23:47, édité 1 fois
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MessageDim 10 Juin - 19:53


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Soupçons fondés sur le fait que ma personne est la cause du déplacement du coureur, celui-ci se poste juste en dessous de mon piédestal. Par politesse, je descends précautionneusement de l’arbre pour lui faire face. Sachant pertinemment que ce n’est guère une visite de courtoisie, je me prépare à l’écouter sérieusement. Nous savons tous les deux le sujet de cette petite mise en scène. Je me balance doucement d’avant en arrière en fixant la terre logée sur le dessus de mes chaussures. Il se montre courtois, si attentionné que cela frise l’hypocrisie. Je ne tire jamais de conclusion hâtive d’une personne, cependant, ce Isaac ne m’inspire guère confiance. Je ne laisse malgré tout rien paraître.

Je ne cesse de porter des coups d’oeil à l’arme que le jeune homme porte. Ce doit être son ton bien trop mielleux qui me laisse de marbre. Je le laisse terminer son petit numéro, voulant connaître plus en détails la raison de sa présence. Il me conte alors combien le monde ne tourne pas rond en ce moment. J'acquiesce la tête, sans pour autant approuver. Son petit discours est bien préparé. Cependant je ne suis pas bête. Malgré mes allures d’altruiste, j’ai une volonté. Je tilte légèrement lorsqu’il me donne ce surnom. “Darling”. Je me dis qu’il doit avoir du succès auprès de la gente féminine. Je me mets à marcher d’un pas léger. De loin, l’on pourrait penser à une balade nocturne entre deux amis.

- Tu devrais me remettre ton arme.

Je lui souris doucement.

- J’aimerais empêcher une bataille avant l’heure, si tu vois où je veux en venir.

Cette phrase sonne légèrement ironique vu les temps qui nous déciment le moral. Ma mine s’est assombrie. Je n’ai jamais préconisé la violence et l’on me proposait en cet instant de prendre part à un combat suicidaire ? Non pas que la maîtrise de la lutte m’est inconnue, mais je pense toujours, et même en ce moment, que la violence ne résoudra en rien la situation. Je suis également consciente que mon poste au sein de la milice doit bien arranger le jeune homme. Au coeur du problème comme l’on pourrait dire autour de nous. J’esquisse un petit sourire et me tourne vers mon interlocuteur.

- Je ne suis pas pour la violence, lui dis-je de ma voix enfantine.

Je me montre à mon tour très douce, non docile comme il aimerait. Je connais déjà ma réponse derrière toute cette mascarade. Il n’a pas besoin de se montrer si attentionné. Après tout, il sympathise avec l’ennemi n’est-ce pas ?

- Tu ne devrais pas trainer avec moi tu sais. Tu serais mal vu par tes compagnons.

Je deviens soudainement plus attristée. Le temps où la milice était une offre de protection semble maintenant bien ironique, révolue à première vue. Tant nous craigne après ces évènements fâcheux. Il est vrai que le sentiment de liberté manque à tout le monde, moi comprise, mais cette révolution ne semble pourtant pas le meilleur choix, non ? J’ai l’air d’une enfant indécise. Voilà pourquoi je préfère me retrancher du côté des indécis, des neutres qui assistent sans prendre part. Des soldats déchus en quelque sorte, des étoiles éteintes. Comme l’impression que nous avions donné notre dernier combat contre l’oppression et que nous espérons alors un monde meilleur.

- Je sais que vous perdez espoir mais Jonas n’a pas toujours été ainsi ...

Si l’on ne pouvait stopper cette révolte, pouvait-on stopper un homme et ces idéaux ? La raison. Peut-on raisonner homme pareil ? Je me sens en cet instant si impuissante et pourtant, je suis là. Je suis moi. Et je refuse de prendre part à une violence qui n’a lieu d’être. Je soupire. L’heure est grave et pourtant tout semble si beau autour de nous. On entend toujours les insectes qui chantent à la belle étoile, attendant l’aube pour s’éveiller au beau matin. On foule toujours cette terre parsemée d’hautes herbes qui nous chatouillent les mollets. Il n’y a pas d’autres endroits où je voudrais être en cet instant. Il faut juste prendre un nouveau départ, acquis dans la joie et le sourire. Cependant, il semble que l’humain ne soit guère conçu pour cet acte.

Je refuse de perdre cet endroit, même s’il inspire la peur à plus d’un. Je ne veux cependant pas être emprisonnée au sein d’une guerre. Je défendrais ma vie, celle des blocards également. Nous sommes une famille tous ensembles. Les deux camps doivent s’entendrent. Ceux qui revendiquent la liberté et ceux qui prônent l’ordre. Je joins mes mains derrière mon dos et plonge mon regard dans celui du jeune homme. Moi aussi j’y gagne s’il rejoins ma cause. Une cause plus pacifique que les méthodes qu’ils comptent employer. Car nous sommes las. Las du combat. Fatigués.

- Tu prends de gros risques en venant me quérir. Je pourrais très bien avertir Jonas de tes intentions, Isaac. Vous essayez de courir après quelque chose qui vous est hors de porté. Je sais que tu penses à bien, mais ne m’en veux pas de fuir ce poison qu’est la violence, je marque une légère pause, toujours aussi douce avant de reprendre à voix basse, ce n’est pas un choix très judicieux que de “s’inquiéter” d’une milicienne.

Je reprends ces mots, tout en appuyant sur le fait de s’inquiéter. N’est-ce donc pas mon rôle d’effectuer cette tâche ? Compte-il me faire souffler dans le cor de guerre ? Je fixe les yeux bleus du jeune homme, espérant sûrement y voir une petite lueur d’espoir pour notre avenir. La brise se lève une nouvelle fois. Nous caresse doucement la peau puis continue sa quête de liberté un peu plus loin pour laisser l’accent anglais du jeune homme s’exprimer.



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Isaac Welligton


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MessageSam 16 Juin - 16:23

Isaac
&
Olive
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Petite mascarade de la part du jeune homme. Il en avait toujours eu l’habitude après tout, mais ce qu’il s’apprêtait à entendre de la bouche de la jeune femme n’allait pas lui plaire et allait sans doute le faire flipper. Pas préparé à ce genre de propos qui pour lui n’avaient pas l’air de ressembler à de la neutralité. Se pouvait-il qu’il soit arrivé trop tard ? Se pouvait-il que la milicienne soit finalement tombée dans les bras du Diable en personne ?

Lorsqu’il était arrivé face à elle, il avait vu les yeux de la blonde descendre sur son arme. Avait-il fait exprès de la garder sur lui par pure provocation ? Cela se pouvait oui.. tout comme il pouvait simplement avoir « oublié » de la ranger dans la cabane des coureurs près de ses habits. Il avait alors levé un sourcil en entendant la phrase fatidique « tu devrais me remettre ton arme ». Et puis quoi encore ? Le jeune Anglais lui sourit alors, comme s'ils savaient aussi bien l’un que l’autre que ce n’était qu’un petit jeu, juste pour sauver les apparences.

- Probablement, répondit-il avec le même sourire et cette voix grave mystérieuse sans vraiment lui donner.

Il pouvait facilement se rendre à la cabane des coureurs pour la remettre. Le tour était joué en quelques minutes, pas de quoi fouetter un chat franchement. Il avait apprécié qu’elle ne l’interrompe pas, elle l’avait écouté tout le long, en se posant sans doute plein de questions sur son attitude peu commune. Il agissait à la Isaac tout simplement. « Empêcher une bagarre avant l’heure » . Le jeune homme ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire discret.

- C’est sûr. Reste à savoir qui la lancera, fit-il sans aucun filtre en faisant clairement allusion au fait que Jonas en était capable.

De toute manière, c’était ce qu’il faisait non ? Chercher la merde en maltraitant tous les blocards ? Alors bon, s’il y en avait bien un de violent, c’était lui. Mais elle aussi savait bien manier l’ironie, ils allaient probablement bien s’entendre. Il ignorait royalement son visage assombri, il ne savait pas à quoi elle pensait. Que voulait-elle ? Elle ne semblait pas pencher en leur faveur, mais il avait comme l’impression que ce tyran de Jonas l’avait bel et bien embobiné elle aussi. Quel gâchis.. Il crut qu’il allait mourir de rire lorsqu’elle lui annonça ce dont il avait cherché à savoir. Une milicienne contre la violence.

- Tiens donc.

Trop doux. Trop innocent. Trop louche tout ça. La suite n’arrangea rien. Elle lui faisait savoir qu’il était dangereux de trainer avec elle, car ses « compagnons n’aimeraient pas ».

- Je suis un grand garçon et mes compagnons comme tu dis sont plus.. ouverts disons.. Et toi donc ? Ton très cher boss n’apprécierait franchement pas de te trouver en ma précieuse compagnie, je me trompe ?, n’hésita pas le grand blond.

Un boss très fermé d'esprit ouais. Pour qui le prenait-elle au juste cette idiote ? La goutte d’eau déborda du vase, confirmant ses pires craintes. Elle prenait la défense du tyran en avançant qu’il n’avait pas toujours été comme ça.

- Oui bien sûr, ça suffit largement à pardonner toute la violence dont il use
, répondit Isaac en insistant clairement sur le mot « violence » que la jeune milicienne « disait » de pas « vouloir ».

Et voilà qu’elle continuait la bourge en le menaçant d’aller chercher Jonas. Allait-elle vraiment le faire ? Non.

- Ah oui ? Ca finirait probablement en bain de sang, vision très plaisante pour une fille qui dit « ne pas aimer la violence ».

Quelle ironie ! Il n’avait pas pu s’empêcher de sourire en répondant. Ses idées de rébellion selon elle ne serviraient à rien et elle désirait fuir. C’était facile pour elle qui était milicienne, elle n’avait pas à s’inquiéter comme elle le disait si bien.

- Qu’est-ce que la vie sans risques ? Une vie corrompue et remplie d’injustice, de dictature et de violence ? C’est ça ton idéal ? Oh parce que si on reste ici à se tourner les pouces, et bien du bain de sang tu vas en voir. Tu vas pouvoir te régaler, mais j’imagine qu’au fond t’aimes ça. Une vie au bloc où l’oppression et la maltraitance règne. Un monde de soumis. Oh oui, c’est bien plus facile quand le pouvoir est de ton côté. Tu ne veux pas te salir les mains ? Mais tu les as déjà sales en parlant comme ça. Ceux qui ne font rien approuvent la dictature.

Direct ? Trop direct ? Si ses paroles s’étaient avérées très franches, Isaac avait gardé ce calme incroyable avec toujours cette voix chantante, comme s’il se réjouissait de la connerie des gens. Pas à un seul moment, il avait haussé le ton et voilà ce qui était déroutant avec lui. La plupart des gens auraient préféré le voir crier, hurler sa rage, mais cette dernière, il la contenait pour des moments plus précieux. Ici, il n’était même plus sûr qu’elle en vaille la peine. Elle l’avait déçue au final, ne pensant pas qu’elle en arriverait là dans ses propos.

- Au final, je me suis peut-être trompé sur toi, sur l’être juste que j’ai cru voir en toi, continua le coureur en haussant les épaules comme si la tragédie qui venait d’apparaître ne lui faisait ni chaud ni froid.

La culpabilité. Le sens du devoir humain. Voilà sur quelles cordes sensibles le coureur venait de jouer. Les gens y étaient toujours réceptifs. Il le savait et il s’en amusait clairement.

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MessageMer 20 Juin - 18:56


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Piquer au vif par ses propos, je sens la culpabilité emplir mon être. Pourquoi ne comprend-il pas ce que j’essaye de lui expliquer ? Ne voit-il pas ce danger qui nous guette ? Il se montre dur, ce qui me touche en plein coeur. Le jeune homme ne semble guère avec compris mes intentions et mes idéaux. Je ne soutiens certes, guère les actes de Jonas qui s’apparente à une dictature, mais je veux à tout prix éviter le bain de sang. Particulièrement vexée qu’il me compare aux autres miliciens, je baisse la tête. J’en viens presque à penser que ce Isaac prône cette violence qu’il clame tant. N’a-t-il donc aucune pitié ?

Ces paroles sont franches, bien trop direct pour moi. Je me sens inutile tout d’un coup, incomprise. Je sais pertinemment qu’il essaye de me faire changer d’avis, de me faire basculer à sa cause qui n’est ni bonne ni mauvaise. Il assombrit de plus belle ma mine à la suite de ses propos, me donnant un rôle qui n’est pas le mien. Du côté du pouvoir ? Je secoue la tête, attristée. Il a vu juste et ses mots me font mal tant ce qu’il avance a une part de vérité. Malgré tout ce que je peux bien dire pour ma défense, je serais éternellement considérée comme le chiot de Jonas, qu’un soldat sous le joug du dictateur. Campée sur mes positions, je ne cède cependant pas à la tentative du jeune homme de me faire perdre mes moyens. Evidemment, je me sens quelque peu désemparé certes, mes pensées tournent dans ma tête. Comment puis-je lui faire voir la vérité si alarmante ? Les poings ne sont pas la solution. Inenvisageable.

J’ai comme froid soudainement. Je plisse légèrement les yeux.

- Si je suis aussi corrompue que ce que tu avances, je m’empresserai de courir avertir Jonas de cette … désobéissance ? Je ne sais même plus comment l’on peut appeler ça maintenant … Isaac, tu n’es pas idiot, n’essaye pas de me prouver le contraire. Ceux qui ne font rien sont indécis, ne les blâme pas s’ils veulent éviter le combat. Personne ne veut être responsable d’une bataille et encore moins de blessés.

Je semble calme et pourtant je ne cesse de trébucher sur mes propres mots. Il dit qu’il se trompe à mon sujet, cependant, je ne renvois que mon image. Je n’essaye pas de prétendre être une autre à l’instar de certains qui se sont subitement rallié à Jonas. Cavalerie à part comme je l’avais toujours fait, avec des convictions profondes sur une paix durable. Ce qu’il fallait, c’était réfléchir. Parler assurément, le gros problème étant la surdité de Jonas. Il est vrai que le déloger de son bureau relevait en ce moment du pur miracle. Mais quelle allait être la solution ? Surdité qui se pointe aux moindres problèmes, malgré nos clameurs et la haine qui est semée à travers le Bloc. Comme j’aimerai qu’il donne signe de vie, et non signe de mort. Car sa dictature nous apparaît à tous comme un supplice. Emprisonnés dans cette vaste geôle.

- Isaac … Crois-tu réellement que “ce pouvoir” dont tu me parles m’avantage vraiment ? Je ne sais pas si tu te rends compte, mais maintenant je suis considérée comme un monstre, on me considère comme certains de mes camarades. Et je n’ai guère envie de ressembler à la fausse image qu’on m'attribue.

La confiance des blocards envolées, une des choses les plus précieuses à mes yeux. Toute la milice était alors mise dans le même bâteau. Et je ne veux guère que l’on me compare à certains. A commencer par Pearl, qui elle, n’hésite pas à torturer qui bon lui semble. Même ses propres collègues sont terrorisés, pour dire. Je ne suis pourtant pas peureuse, juste contre la violence inutile. Je suis bien une des seules miliciennes à ne pas porter mon arme. Parmis les problèmes que j’ai rencontré, je n’ai jamais eu besoin d’utiliser la force. La manière douce, les paroles et la raison ont toujours fonctionné.

J’ai en tête de faire face aux conflits par la force, seulement en dernier recours. La proposition du jeune homme est belle en soit, pacifique pour une cause qui l’est plus encore. Cependant, c’est l’envers du décor qui m’attriste. Jonas également avait des choses à vendre. Son système était organisé, dur mais il marchait à son rythme. Néanmoins, je le sais intelligent, et son comportement me déboussole. Un vrai chef sait prendre soin de son peuple. Et nous sommes cette communauté. Je ne sais guère où me placer, partagée entre le tueur et le leader. Comment un seul homme peut-être les deux à la fois ?

La brise revient accompagner mes pensées. C’est en ces instants que je me sens rassurée. Que je me dis que nous n’avons pas encore tout perdu. En ces moments que le Bloc m’assure qu’il n’a pas encore coulé. Et si seulement les temps qui court pouvaient être aussi doux que l’air. Plus pur. Mais les nuits sont sans grâce, ponctuée de nos cauchemars provoqués par un démon qui rôde. Il nous faut reprendre les rênes, nos droits et nos valeurs. C’est un endroit si paisible. Et la jeunesse de notre communauté se doit de préserver dans les valeurs de la liberté et de la justice correcte cette paix que nous avions jadis obtenue.

- Tu n’es pas obligé de te battre, tu n’es pas obligé d’opter pour la violence, ni pour la guerre Isaac. Il faut trouver une solution, durable, parler à Jonas et le raisonner. Seulement, je ne peux pas mener cette action seule.

Et je relève ma tête, droit dans tes yeux.






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MessageSam 23 Juin - 20:15

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La culpabilité. Voilà ce qu’Isaac désirait provoquer tandis qu’il s’entretenait avec une milicienne qui plus les secondes passaient et plus sa cause semblait dégringoler au fond d’un étang. La raison de la jeune femme était en train de lui échapper tel du sable coulant d’un sablier. Les grains se déversaient dans le fond et ils étaient irrécupérables jusqu’à ce qu’une personne ne prenne la force de retourner de nouveau la chose pour obtenir de nouveau le même résultat, un échec. À la comparaison, Isaac avait bien noté que la blonde avait penché la tête, signe de honte et de gêne. Si elle n’avait rien à se rapprocher, elle n’aurait certainement pas eu ce réflexe. Il avait donc touché juste et cela n’était pas spécialement une bonne nouvelle..

Son caractère trop direct semblait la mettre mal à l’aise, chose dont il avait spécialement l’habitude, alors il s’en fichait. Les gens n’avaient qu’à être moins coincés. Les traits d’Olive quelques instants plus libérés, s’étaient assombris, chose qui s’accordait malheureusement très bien avec l’ambiance actuelle du bloc. Isaac n’avait aucun filtre et il n’hésitait pas à lui dire ce qu’il pensait alors lorsqu’il parlait de pouvoir et de ne pas se salir les mains, il pensait tout ça à cent pour-cent, mais avait comme espoir que la jeune femme se mette à lui dire que non. Mais parviendrait-il à la croire si c’était le cas ? Il n’eut pas à se poser la question, car déjà, la malheureuse secoua la tête pour confirmer ses dires. Et bien.. elle était encore plus soumise que ce qu’il ne pensait. Aucune force de caractère et ce n’était certainement pas ce genre de femme qui attirait le charmant coureur. Il avait besoin de vie, de contrariété et de caractère, pas d’une petite marionnette. Si la coquille était vide à l’intérieur, il prenait beaucoup moins de plaisir.

Ce qui était bien déroutant était qu’elle ne cherchait pour le moment pas à se défendre. Elle se contentait de se laisser écraser, et s’il aurait pu s’en réjouir pour un tout autre sujet, ce n’était pas le cas. L’heure était bien trop grave et il se rendait compte que certaines personnes ici ne faisaient pas l’effort de réfléchir par elles-mêmes. Elle se laissait guider dans une foule de moutons tous aussi stupides les uns que les autres sans même se demander si c’était normal. L’être humain quand il n’était pas cruel était feignéant. Il en avait la preuve ici. L’envie de non-violence n’était au fond qu’une excuse pour elle, elle n’avait juste pas les coquilles pour s’opposer à une vie qu’elle n’aimait pourtant pas. Elle attendait que les autres le fassent pour elle.

Elle se mit enfin à s’exprimer et il l’écouta en prenant sur lui pour ne pas l’interrompre tellement tout ce qu’elle disait déclenchait une espèce de réaction chimique dans son corps : l’envie de répondre de suite avant que les mots ne lui échappent. Une désobéissance, disait-elle. Puis des gens indécis ne désirant pas prendre part dans le combat.

- Une dictature à vie qui ne cesse d’augmenter en violence est TOUJOURS MIEUX qu’une juste révolution pour la liberté et la démocratie ! Mais bien sûr ! On aura tout entendu. Combien d’autres blessés auront nous si nous n’arrêtons pas ce cirque ?

Bien plus, c’était clair.

- Et nous ne voulons pas tuer Jonas et ces chiots, nous voulons juste rétablir un système juste pour tout le monde. Il faut arrêter d’être mélodramatique et de s’imaginer des choses sanglantes.

Les chiots n’entendaient donc que ce qu’ils redoutaient pour leur petite peau de misérables ! Il était déçu et alors qu’elle lui demandait s’il pensait vraiment que ce pouvoir l’avantageait, il se mit à croiser les bras avant de la regarder sévèrement. La pauvre petite se sentait considérée comme un monstre.

- Tu ne fais rien pour prouver le contraire, en même temps si ? À part rester dans l’ombre, mais dans la lumière de Jonas, il ne faut pas aller se plaindre et aller pleurer après.

Il aurait voulu être plus sympathique avec elle, ils auraient pu avoir une meilleure conversation, mais pas en ces temps-ci malheureusement.. Cette fausse image dont elle parlait était assez étrange, car en ne faisant rien, elle avançait cette idée qu’il fallait rester avec la dictature de Jonas. « Tant pis! » quoi ! Super !

- Alors bon. Parler, s’expliquer avec quelqu’un qui a un cerveau de pierre ne mène à rien. Ne crois-tu pas que l’on a essayé ?

Ils n’étaient pas idiots non plus par Merlin ! Elle parlait comme s’ils étaient d’énormes brutes qui voulaient mettre le bloc à sang par pur bonheur ! Ils n’étaient pas non plus des meurtriers, ils n’allaient certainement pas se rabaisser à Jonas. Leur donner une juste leçon sans tuer. Pourtant, ce n’était pas ce qu’Olive pensait d’eux. Trouver une solution durable. Ne pas se battre.

- Quelle est donc ta solution miracle et idéale très chère alors ? Je suis tout ouïe. Et ne me sors pas « négocier » ou « parler » , on a déjà essayé et tu le sais autant que nous.

Il avait bien hâte de savoir ce que la magicienne allait lui tirer de son chapeau à double fond. La solution ne tarda pas à arriver et le « parler » était de retour.

- Le pour parler ! Évidemment. Écouter, mais Jonas n’applique pas une seule seconde la règle.

Isaac avait marché vers l’étang, car il appréciait le reflet de l’eau en pleine nuit. Le bruit de l’eau lui était aussi agréable et cela avait tendance à l’apaiser.

- On ne veut rien de mal. Désirer le calme de cet étang pour les blocards est-il un crime ? Il te faudrait revoir la définition du mot violence, car il y a plusieurs degrés. La pression n’est pas égale à violence. Dommage que je n’ai pas de dictionnaire ici, tu en aurais certainement bien besoin si tu veux mon avis, fit-il d’une voix grave.

Libre, voilà ce qu’il désirait plus que tout.

- Maintenant, libre à toi, mais c’est soit la dictature ou soit la démocratie, pas un entre deux tout flou, et la démocratie n’est pas quelque chose qui tombe du ciel, elle s’acquiert.

Il la fixait aussi avec intensité tandis qu’elle avait enfin relevé les yeux vers lui.

- Ce regard que tu as à présent. Il est pourtant digne. Tu ne peux pas attendre que les autres fassent le travail à ta place, nos droits s’obtiennent tous ensemble, pas tout seul. Car ensemble, nous sommes plus forts, et par plus fort, je n’entends pas spécialement la force physique, mais la force morale et la force du soutien.

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En cet instant, j’inspire, lentement face à cette déferlante de mots qui s'abat sur moi. Cependant je ne renie guère mes convictions et fronce les sourcils au devant de ses propos.

- Tu as le droit de m’en vouloir autant que tu le souhaites pour ne pas me ranger de ton côté, Isaac. Mais ne me colle pas sur le dos des idéaux dont je ne suis pas partisante. Je ne suis ni pour la cause de Jonas, mais ni pour la vengeance. C’est pour la liberté et la justice que je suis dans la milice. Je ne te blâme si tu as envie de me détester pour mes choix, soit. Mais ce genre de causes finissent rarement bien Isaac.

Et je ne le sais que trop bien. Mon regard déjà bien assombri par les temps se renferme sur lui même. La situation semble bien similaire à mon vécu. Jonas n’a également rien fait pour punir les monstres qui ont entraîné mon amie dans le labyrinthe, derrière les affreuses portes bien trop terrifiantes. Et comme j’avais crié, pesté, tonné contre les coupables, réclamant sans cesse justice à leur acte irréparable. Mais Jonas n’avait pas levé le petit doigt. Je ne sais que trop bien que la parole en elle-même n’a plus aucune valeur, et pourtant, je ne peux me résigner. Il doit y avoir un moyen, un chemin à prendre, un nouveau sentier inexploré. C’est avec une certaine peine dans le regard mais également une détermination que je regarde Isaac dans les yeux.

- Je sais que les temps sont graves. Ce n’est pas une nouvelle. Et je sais également que tes intentions de sont pas mauvaises car elles sont nobles. C’est la liberté que je prône et non la guerre. Mais si vous intervenez, c’est cette milice corrompue et Jonas qui vous nuiront. Et je doute que cela se termine avec une bonne leçon pour tous. Certes il faut agir rapidement et au plus vite pour que la situation n’empire pas, mais si vous n’y arrivez pas avec les mots, comment allez-vous procéder ? C’est aussi simple que ça Isaac. Un jour ou l’autre l’un d’entre nous finira blessé. C’est certain et on ne peut pas y échapper. Tu ne veux pas de bain de sang et je pense que tout le monde veut échapper à ce choix également mais Jonas lui, ne se gênera pas. Tu as bien vu ce qu’il a fait Isaac.

Nous avions marché tous deux jusqu’à l’étang à présent et celui reflète les lueurs diaphanes de la lune. Si douce, elle brille cependant en une lumière coupable, s’accordant à merveille à mes traits. En effet, je me sens triste, mélancolique, coupable. Est-ce ma faute si je n’ai pas su stopper mes congénères face à cette série d'événements plus fâcheux les uns que les autres ? Néanmoins, me battre contre eux n’est pas une conception, quand bien même ceux-ci ont les idées corrompues sous les ordres de Jonas, je m’engage à ne pas les heurter. Qui serais-je si j’en venais aux mains contre eux ? Aussi pathétique que la situation. Et malgré les dires au Bloc, je tiens plus que tout au monde à la sécurité des personnes enfermées dans celui-ci.

- Je me suis jurée de protéger les blocards, pas de les détruire. Je ne suis pas pour les actes de Jonas, qui sont bien trop démesurés. Mais allez à leur rencontre est synonyme de notre perte. Tu es bien conscient que la milice ne recule devant rien et que leurs méthodes sont … radicales.

Et cela me répugne. Je repense à Pearl en ces moments. Et je frissonne. Qu’avons-nous fait pour en arriver là ? Je me penche vers le sol pour ramasser un galet qui s’y trouve là. Puis, au même instant que la lumière touche le dessus de l’eau, je lance ce dernier pour faire quelques ricochets et vient soupirer. Dire que des enfants se rallient à Jonas, participent à cette violence et cette haine. Des innocents qui se font corrompre ainsi par une cause qu’ils comprennent à peine. Ces idées ne devraient en aucun cas avoir l’audace de germer dans leur esprit. Je m’assoie au bord de l’étang et relève la tête vers le coureur. Écoute ma voix je t'en prie.



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Isaac Welligton


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MessageVen 13 Juil - 21:17

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Pour la liberté et pour la justice disait-elle. C’était bel et bien des paroles de milicien ça, sauf que lorsqu’il n’y en avait plus, ces derniers étaient incapables de s’en rendre compte ! Ces choses-là n’existaient même plus dans le bloc. Elle parlait d’idéaux dont elle n’était pas partisante et pourtant, elle donnait les raisons de son entrée dans la milice. Elle se contredisait encore une fois si bien que le grand blond avait un mal fou à la suivre.

- Je suis aussi pour la liberté et la justice, Olive, affirma Isaac. Ce sont devenus des idéaux pour la simple et bonne raison que Jonas nous les a retiré. L’homme est toujours en quête de ce qu’il n’a plus.

Ce genre de choses se terminaient rarement bien.. Par là, elle évoquait la violence.

- Ça se termina en bien pire si l’on ne fait rien et tu le sais aussi bien que moi. Vous êtes déjà tous corrompus.

Il suffisait d’un claquement de doigt pour que le prochain mort surgisse au bloc. Bien sûr, les gens attendaient ça pour se bouger les fesses et Olive faisait partie de cette catégorie qui attendait que plus grave arrive avant de se rendre réellement compte du bordel dans lequel ils étaient ! Olive lui faisait ensuite comprendre que s’ils intervenaient ce serait eux et Jonas qui les arrêteraient. Evidemment. Ils en viendraient à la force de toute manière. Elle reconnaissait aussi qu’ils étaient bel et bien corrompus et la chose le fit sourire. Tout cela était tellement ironique bon sang !

- Donc agir pour contrer les bonnes intentions si Jonas te le demande tu feras, mais agir pour le bien avec nous tu ne feras pas. Tu as déjà choisi ton camp Byers.

Il avait compris et cette fille était encore plus vide qu’il ne l’avait pensé. Aucun courage. Un chien-chien quoi. Quand elle avançait que les mots ne fonctionneraient pas et qu’ils en viendraient à la violence, le fait était sans doute inévitable. Un bain de sang. Et un bain de rage dans son corps. La colère montait en lui. Garder son calme n’était plus une tâche aussi aisée que ça face à un flot de tel absurdités.

- Bon écoutes. Les négociations ça ne marche pas, alors il n’y a qu’en l’arrêtant concrètement que ça fera quelque chose car si PERSONNE ne bouge ses fesses, il le fera avant nous, c’est inévitable ! Alors tu préfères quoi ? Que Jonas gagne en nous réduisant en miettes officiellement où qu’il soit jugé pour ses crimes avec la liberté rétablie ?! Il y a des situations où l’attaque est la seule option que tu le veuilles ou non.

Protéger les blocards et non pas les détruire. De jolis mots, mais qui sonnaient terriblement faux dans sa bouche.

- Eux iront à notre rencontre et ne se gêneront pas pour nous détruire. Il n’y aura plus rien à protéger, au contraire, de la torture des blocards avec vos méthodes de masochistes. C’est simple. Soit on agit pour y mettre fin et on se redresse, soit c’est lui et tout est fini. Maintenant, si tu penses toujours que on peut l’éviter, tu vois tout faux car Jonas n’arrêtera pas, il nous aurait écouté pendant nos négociations. Alors bon maintenant si tu restes sur le même avis, je te souhaite bien du courage parce que c’est certainement pas avec des gens comme toi qu’on va protéger les blocards comme tu dis. Ils seront détruits avant d’avoir eu le temps de dire « liberté ».

Il en avait assez de cette conversation qu’il n’avait même plus envie de mener. Elle était à total sens unique avec cette fille. Elle ne comprenait rien à ce qu’il lui disait depuis tout à l’heure.

- Attendre que quelqu’un d’autre meurt pour se rendre compte qu’il faut mettre un terme à tout ça. Ça m’écoeure. Y a eu trop d’injustice. Les mots ne marchent pas. Et bien on ne va pas laisser Jonas contrôler une minute de plus le bloc, trancha le blond qui continuait de marcher au bord du lac.

Olive ne lui avouerait jamais, il sentait bien que cette conversation était un échec. Au moins.. il aurait essayé, mais il n’avait pas toute sa vie à perdre avec une personne qui ne comprenait rien sur rien.

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MessageMer 12 Sep - 15:04


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Décidément, ce Isaac ne comprend rien à rien et cela commence légèrement à m’agacer. Pourtant, ce n’est pas bien compliqué à concevoir que je ne veux prendre part aux actes des deux camps ? Le jeune homme m’accuse une fois de plus, me prêtant des intentions que je n’ai moi-même jamais imaginé. Je ne marcherai ni aux côtés de Jonas, ni aux côtés des révolutionnaires. Mais ça, le coureur ne veut pas l’entendre. Il reste campé sur ses positions, me donnant une image faussée de ma personne. Beaucoup de personne se range du sentier des neutres et ce, sans suivre la cadence du commun, je me rangerai avec eux également. Le jeune homme me parle ainsi d’attaque. Je croise les bras, voyant que la conversation converge à un seul but depuis tout à l’heure : une bataille. Non, je ne suis pas rassurée. Non, je ne veux pas de bain de sang. Mais ce coureur confirme alors ce que je crains et me conforte dans ce que je pense. Le combat est inévitable. Il dit qu’il prône autant la paix que moi et pourtant, en venir aux mains lui semble logique.

Chez une personne, le courage ne vient guère de sa capacité à se battre physiquement, mais de son intelligence à ne pas tomber dans la violence du conflit. C’est bien pour cette raison-ci que mes méthodes fonctionnaient pour la plupart du temps. Car j’opte pour la résolution du conflit et ce, par la parole. Il est vrai que cette dernière ne peut aider en ces moments, cependant, il nous faut trouver une solution autre que le dernier ultimatum. Ne pas se battre n’est pas une question de lâcheté, mais une question de réticence, il n’est pas de conception de s’entretuer. En ces instants, les règles du Bloc semble bien lointaines. Envolées presque. Et pourtant ces dernières semblaient si durables ! C’est ce même Bloc, cet endroit effrayant qui est pourtant notre chez nous à présent, que j’essaye en vain de protéger. Je marche sur tes pavés, je foule ta terre, je plonge dans tes rivières. Je ris sur ta colline, je danse près de tes murs et je te protège. Le Bloc est ma seule préoccupation. Pourquoi donc ce Isaac ne veut-il pas en prendre conscience ?

- Apparemment tu ne comprends pas que certaines personnes ne veulent pas se battre contre d’autres.

Oui, Isaac n’a pas l’air de comprendre. C’est plutôt logique à le voir. Grand, gros bras, le genre de jeune à foncer dans le tas sans prendre de gants. N’a-t-il donc pas compris qu’il faut se montrer un tant soit peu diplomate ? Qu’un révolution vienne, que le sang vienne. Bien sûr, et puis quoi d’autre ?

- Est-il aussi dur pour toi de concevoir que l’on ne peut appartenir à aucuns camps ? Il me semble que oui. J’en suis désolée.

Je penche ma tête en arrière pour le regarder dans les yeux.

- Tu sais, je n’ai rien contre toi Isaac. Je n’affirme pas que mes convictions sont les plus justes mais c’est celle que j’accepte le mieux. Je pense qu’on devrait tous les deux prendre des chemins différents tu ne penses pas ?

En d’autres circonstances, nous aurions sûrement pu nous entendre davantage. Mais les événements nous l’interdisent pour le moment. Finalement nous sommes plutôt similaire. Des idées arrêtées et une volonté en béton armé. Les deux se ressemblent beaucoup mais il y avait seulement une petite chose différente. Toute petite et pourtant qui les empêchent tous deux de se comprendre. Une cause.

J'ai essayé, mais je n’ai pas toute ma vie à perdre avec une personne qui ne comprend rien sur rien.




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