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What's wrong with you ? [Oerst Hartley]

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MessageVen 17 Oct - 22:06

Une semaine. Une semaine que son monde se résumait à l'espace entre les quatre murs du labyrinthe. Une semaine à chercher de se souvenir de qui elle était, avant d'abandonner en se disant que ça n'avait de toute manière plus d'importance maintenant. Ici, ils étaient tous logés à la même enseigne. Des blocards. Eva n'aimait pas trop ce mot, même si elle s'y était fait, à force de l'entendre sans arrêt. Tout comme la vie au Bloc. Toutes les journées étaient chronométrées, que ce soit pour l'heure de se lever, de manger, de s’entraîner ou même de se doucher. Mais il fallait bien ça pour réussir à faire cohabiter des dizaines d'adolescents. Certains à peine sortis de la puberté. La rouquine avait de la peine pour eux. De la peine aussi pour les blocards les plus anciens, aux traits émaciés et fatigués. Comme s'ils avaient vu des choses qu'ils ne recommanderaient à personne. Comme s'il n'y avait plus d'espoir, juste l'envie tenace et féroce de s'en sortir.

Elle s'était promis de rester positive, quoiqu'il arrive. De toute manière ce n'était pas dans sa nature de se morfondre, ou simplement de se renfermer. La coureuse savait bien qu'il y aurait des moments plus difficiles que d'autres, mais aussi qu'il ne servait à rien de les attendre et de les redouter. Comment vivre si on avait peur de s'attacher ? Peur de mourir d'une minute à l'autre dans le labyrinthe, dévoré par les monstres immondes qu'on lui avait décrit ? Comment rire, si on restait accroché à l'image d'un ami parti trop tôt ? S'il n'y avait plus d'espoir, autant tout laisser tomber. Pourquoi se battre pour une vie meilleure en dehors du labyrinthe s'il fallait risquer l'instant présent, sachant qu'il n'y avait aucune garantie qu'ils s'en sortent ? Ce n'était pas dans sa philosophie. Alors Eva riait, partageait sa joie de vivre avec les autres blocards. Notamment les jeunes arrivés, comme elle. Tous les anciens leur rabâchaient les dangers, les règles, mais personne n'était là pour les rassurer, leur apporter un peu de réconfort.

Aussi la rousse s'était mise en devoir de faire le bout-en-train pour remonter le moral à ses collègues, déjà déprimés par la vie au Bloc. Après une dure journée de labeur, et d'entraînement pour elle, ils étaient allés se doucher en suivant les horaires, avant de tous se retrouver à table, pour manger dans la bonne humeur. Une fois le repas fini, ils s'étaient installés dans un coin du hall, en demi-cercle, tandis que chacun racontait sa journée, se plaignait un peu, faisait des blagues. Et Eva n'était pas en reste, allant jusqu'à se moquer gentiment des mâtons (sauf du sien bien sûr) pour faire rire ses camarades, qui en avaient bien besoin.

"T'as vu la matonne des sarcleuses ? C'est une toute petite fille, elle est trop mignonne."

"Je me suis encore fait réprimandée par la milice pour être arrivé en retard.. Ils m'ont dit que si ça continuait j'irais faire un tour au gnouf. T'imagines ? Brr."

"T'inquiètes pas, il paraît que la chef de la milice est rousse, s'ils t'arrêtent tu me préviens et je pourrais toujours essayer de me faire passer pour elle."

Ils rirent, parce que tous savaient qu'Eva ne plaisantait pas. En à peine une semaine elle avait déjà réussi à faire un bon nombre de conneries, qui lui avaient d'ailleurs valu quelques réprimandes, notamment lorsqu'elle s'était fait prendre par Dmitri et Bryce. Mais rien de sérieux, et le jeu en valait toujours la chandelle, surtout si c'était pour aider un de ses amis. Ils enchaînèrent ensuite, parlant de tout et de rien, avant que quelqu'un ne se mette à évoquer sa perte de mémoire, et sa crainte que ça ne revienne jamais. S'ensuivit un silence un peu pesant et mélancolique, ou chacun pensa dans son coin qu'ils étaient bloqués là à jamais. Une jeune fille, qui devait avoir une douzaine d'années commença à avoir les larmes aux yeux, désespérée par l'ampleur de la tâche qui les attendait.

"Vous en faites pas, on finira bien par trouver la sortie. Pourquoi on nous aurait mis là sinon ? C'est juste une énigme à résoudre. Et au pire, la nourriture est pas si mal."

Eva fit un clin d'oeil à la jeune fille, qui lui sourit timidement. Elle pensait vraiment ce qu'elle disait, sauf sur la nourriture. Non pas que ce ne soit pas bon, mais juste lassant de manger toujours la même chose. Et dire qu'elle disait ça au bout d'une semaine à peine.. Ça promettait. Les discussions repartirent, sur un ton plus léger, avant que quelqu'un ne les interrompe brusquement.
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MessageSam 18 Oct - 18:22



   

   


Ce que pensent les hommes.
Eva & Oerst

   
Fin de journée. Comme toutes les autres, elle avait été éreintante et comme tous les soirs, après s'être rendu dans la salle des cartes, Oerst était allé voir s'il restait à dîner pour lui. Avant cela, il avait un peu traîné dans le bloc, errant ça et là sans vraiment savoir pourquoi. Ce soir là, il n'était pas tellement d'humeur. Il ne fallait pas l'embêter ni faire de conneries car il risquerait de partir au quart de tour. Cela faisait longtemps qu'il était là. Il ne s'en plaignait pas, comme tous il vivait sans souvenirs, sachant que ce qu'il recommençait tous les jours ne mènerait sûrement à rien depuis le temps que cela servait. Mai il continuait, inlassablement, car on ne faiblit pas, on n'arrête pas une tâche en cours, et que ce n'est pas son genre d'abandonner.

Pour ce qui est des relations avec les autres, Oerst ne savait plus trop que penser en ce moment. Il avait juste envie de cogner sur tout le monde, de leur dire de sortir de sa vie, de ne pas le faire chier, de le laisser courir le jour et dormir la nuit. Après tout, il n'avait jamais demandé son reste, n'avait jamais cherché les embrouilles, alors pourquoi est ce que les gens venaient l'emmerder à longueur de temps. Comme si le fait de discuter avec lui allait le sortir de son ennui et de son envie de se taire.

Arya. Qu'est ce qu'elle lui manquait... C'était vraiment la seule personne dans ce labyrinthe qui en valait la peine. Elle était si... belle, si forte... Tout en elle représentait son envie de découvrir la sortie. Et ils s'étaient promis de la trouver ensemble. Mais maintenant qu'ils ne pouvaient plus être ensemble, Oerst avait abandonné son idée de trouver la sortie. Parce que sans elle, sans pouvoir tenir cette promesse qu'il avait faite, le labyrinthe et sa clef ne représentaient plus rien. C'était juste une routine comme les autres, s'occuper la journée et éviter les cauchemars la nuit, surtout ne pas rester coincés la nuit. Surtout ne pas se retrouver comme elle. Quoi que... Ils seraient à nouveau réunis. L'image du cadavre de son amie apparue dans son esprit. Le visage lacéré, le corps en lambeau. Non, il ne voulait pas mourir de la sorte.

C'est sur cette image et avec une tête d'enterrement, qu'Oerst entra dans le hall après le dîner. Il jeta un coup d'oeil à l'ensemble de la salle et ne vit aucune visage familier. Tant mieux, ce soir il ne voulait pas parler. Tout ce qu'il voulait c'était... se défouler. Passer ses nerfs sur quelqu'un. Il s'assit donc dans un coin et regarda les autres blocards. Il posa son regard perçant sur un groupe de jeunes blocards. Parmi eux se trouvait la bleue. Facile à reconnaître avec sa chevelure de feu. Il les écouta en silence.

"T'inquiètes pas, il paraît que la chef de la milice est rousse, s'ils t'arrêtent tu me préviens et je pourrais toujours essayer de me faire passer pour elle."

Oerst leva les yeux au ciel. Mais bien sûr. Cette petite commençait à l'échauffer. Elle se la raclait carrément là. Sept misérables jours qu'elle était là et quoi ? Elle voulait se faire passer pour un des mâtons. Elle n'en avait pas la carrure, pas la classe, rien du tout. Oerst continua d'observer ces jeunes gens.

"Vous en faites pas, on finira bien par trouver la sortie. Pourquoi on nous aurait mis là sinon ? C'est juste une énigme à résoudre. Et au pire, la nourriture est pas si mal." 

Cette fois s'en était trop. Oerst se leva et alla vers eux. Il s'approcha et tapa du poingt sur la table pour montrer qu'il était là et qu'il voulait parler. il les toisa tous un à un de son regard d'acier, les sourcils froncés.

"-Dégagez ! Tous ! Sauf toi la bleue."

Dit il en pointant la rousse du doigt. Les autres déguerpirent devant le ton imposant du vieux coureur, Il regarda ladite rousse et s'assit en face d'elle, la fixant d'un air énervé.

"- Ecoute moi bien ma petite. Ici t'es pas la reine. Tu déconnes pas en disant que tu peux te faire passer pour Juliet sinon je t'envoies au gnouf, par le biais de la milice. Ensuite tu ne connais rien ici. Le labyrinthe ce n'est pas "juste une énigme" okay. Sinon les autres l'aurait déjà trouvé. C'est plus que ça. Arrête de te surestimer. Tu n'es rien ici. Pas plus que moi, pas plus que quiconque, alors ne parle pas de ce que tu ne connais pas."

Il la fixa sans faillir, content que sa rage s'échappe enfin.
   
   

B.DAVIS sur Bazzart.

   


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MessageSam 18 Oct - 22:13

Lui tournant le dos, Eva ne vit qu'au dernier moment le poing s'abattre sur la table, violemment. Elle sursauta avant d'ouvrir la bouche pour protester. Mais le blocard ne lui en laissa pas le temps. D'une voix sèche et sans appel, il congédia les autres, qui partirent sans demander leur reste. Seule restait la rousse, qui n'avait pas encore émis le moindre son, trop surprise pour réagir. Mais elle se reprit vite, et le défia du regard tandis qu'il s'asseyait à côté d'elle. Elle ne fit pas mine de reculer, réticente pourtant à cette soudaine proximité avec ce qui semblait être un ancien de mauvaise humeur. De très mauvaise humeur même. Malheureusement pour lui, s'il cherchait une victime sur laquelle crier dessus, il était mal tombé. Eva avait non seulement du caractère, mais également ce qui pourrait s'apparenter à un brin d'inconscience, puisqu'elle n'hésitait pas à se dresser contre les blocards plus anciens voire les mâtons si la situation était particulièrement injuste. Et là, c'était le cas. Il l'agressait verbalement ? Elle lui répondrait par de la provocation.

"Si tu voulais me parler en privé il suffisait de le demander. Et c'est Eva, pas la bleue."

Nul doute que ça ne l'énerverait que d'avantages. Mais que pouvait-il lui faire ? L'engueuler encore plus ? La frapper ? L'expédier au gnouf ? Rien de tout ça ne l'atteindrait vraiment (même si le fait de devoir resté enfermée dans une pièce des heures durant la rendrait sûrement folle, elle qui ne supportait pas l'inaction). Seulement il n'en avait pas fini, et se mit à la sermonner durement. Au fur et à mesure de ses accusations, la rousse fit les yeux ronds, outrée. Non mais pour qui il se prenait celui-là ? Elle n'avait rien fait de mal, juste tentée de rassurer ses camarades qui avaient du mal à se faire à la vie au Bloc. Et ce n'était pas un vieux grincheux qui lui ferait penser qu'elle était dans le mal. Elle respira un instant pour se calmer, avant de repartir à l'assaut. D'abord régler le problème avec Juliet, surtout s'il devait avoir des liens avec la milice. Elle fit exprès de soupirer bruyamment, pour montrer à quel point elle était excédée par son comportement.

"C'est de l'humour okay ? Je sais bien que la seule chose qu'on a en commun c'est notre couleur de cheveux. .. Et je suis pas petite !"

Si si, c'était vrai. Un mètre soixante dix et quelques, c'était même plutôt grand pour une fille. Il allait finir par la vexer. Certes, quel intérêt de s'attarder sur ce mini détail me diriez-vous ? Aucun. Sauf peut-être de le déstabiliser un peu en changeant brusquement de sujet. Pour le reste, elle savait pertinemment qu'il avait raison, et qu'il s'agissait juste d'un quiproquo. Seulement à l'agresser comme ça, elle n'avait pas envie de fléchir sans rien dire. Elle ne lui avait rien demandé. Il fallait qu'elle reste calme, sinon ça allait finir par sérieusement s'envenimer.

"Peut-être que je ne connais pas grand chose, mais toi tu ne comprends rien. La seule différence c'est que pour moi c'est remédiable facilement. " Et toc. Bon okay, elle cherchait franchement les ennuis là. Mais c'était de sa faute, non ?

"Aussi ce n'est pas étonnant, tu interrompes une conversation qui ne te concerne pas et ne t'intéresses sans doute pas plus. Oui ce n'est pas juste une 'simple énigme', sinon on serait déjà sortis d'ici depuis longtemps. Tu veux la jouer comme le vieux de la vieille qui a tout vu et tout vécu, okay pas de problème. Seulement, tu crois que les 'bleus' comme tu les appelles ont envie d'entendre ça ? C'est bien beau de leur inculquer la survie, mais il ne faut pas oublier non plus l'espoir. Certains ont si peur qu'ils passent la nuit à pleurer. Savoir que le labyrinthe est insolvable va-t-il les aider à mieux dormir ? A mieux effectuer leurs tâches quotidiennes ? Non. Alors qu'est-ce que tu proposes comme solution Monsieur l'ancien ?"

Provocante, enflammée. Le caractère de la rousse se mariait à merveille avec la couleur flamboyante de sa chevelure. C'était une femme de conviction, d'espoir et d'optimisme. Et personne ne pourrait le lui enlever. C'était du moins ce qu'elle s'était promise à elle-même. A défaut d'avoir des souvenirs, un passé ou même un avenir, elle resterait fidèle à elle-même jusqu'au bout. Même si elle devait faire des heures supplémentaires au gnouf pour ça. Pendant tout son discours, elle avait ancré ses prunelles bleu marines dans les yeux plein de rage de l'homme qui lui faisait face, bien décidé à ne pas céder d'un pouce. Histoire de marquer le coup, elle s’avança un peu, jusqu'à n'avoir plus que quelques dizaines de centimètres séparant leurs deux têtes, et lança :

"Si tu veux passer tes nerfs, trouve-toi quelqu'un d'autres."

Elle lui sourit de manière malicieuse, poussant la provocation à son comble, avant de reculer brusquement pour remettre une distance raisonnable entre eux deux. Elle lui tourna à demi le dos, comme pour signifier que la discussion était terminée. En vérité, elle était extrêmement curieuse de savoir comment il allait réagir. Il ne semblait pas être du genre à laisser passer la moindre bévue, alors qu'allait-il faire en la voyant le narguer ouvertement ?
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MessageVen 21 Nov - 21:43



 

 


Ce que pensent les hommes.
Eva & Oerst

 
La jeune énergumène fixait le blocard. Oerst s'était assis, ne s'attendant manifestement pas à ce que la jeune fille se taise et se laisse faire. Vu ce qu'elle avait la prétention de dire sur le bloc, sur tout ce qu'elle ne connaissait pas et avec la légèreté qu'elle utilisait, cette rousse avait tout l'air d'une  rebelle qui aime tenir tête aux plus vieux. Malheureusement pour elle, Oerst était de très mauvaise humeur et il détestait lorsque les gens lui répondaient. Elle ouvrit la bouche pour parler et le garçon écouta attentivement le son de sa voix, brisant le silence s'étant installé entre les deux personnes :

"Si tu voulais me parler en privé il suffisait de le demander. Et c'est Eva, pas la bleue."

Et c'est exactement ce que le brun avait fait. Il venait juste de demander à tous les autres de partir, juste pour qu'elle reste, donc il avait demandé. C'était plus un ordre certes, mais le résultat était le même. Eva. Prénom dont le garçon ne connaissait pas les origines. Mais elle restait une bleue, et ce sera toujours la bleue pour le moment. Du moins aux yeux d'Oersted. Ce qu'Oerst lui reprochait c'était de faire la fanfaronne, de clamer haut et fort sûrement ce qu'elle ne pensait pas. Mais ici on ne dit que ce que l'on pense, on ne parle que lorsqu'il le faut. Et faire des blagues de mauvais goût était mal placé.

"- C'est de l'humour okay ? Je sais bien que la seule chose qu'on a en commun c'est notre couleur de cheveux. .. Et je suis pas petite !"

Et bah c'est pas drôle ! Oui il savait qu'elle ne le pensait pas réellement ce qu'elle disait mais même. Petite. Ce n'était certainement pas affectif, plutôt péjoratif même. En plus, assise elle n'avait pas l'air petite. Elle devait faire dix ou quinze centimètres de moins que le garçon. Il fixa sa chevelure orangée. Ah les roux. Il y en avait pas mal au bloc. Oerst aimait bien cette couleur flamboyante qui ressortait, c'était comme une chaleur dans cet endroit un peu monotone.


"Peut-être que je ne connais pas grand chose, mais toi tu ne comprends rien. La seule différence c'est que pour moi c'est remédiable facilement. Aussi ce n'est pas étonnant, tu interrompes une conversation qui ne te concerne pas et ne t'intéresses sans doute pas plus. Oui ce n'est pas juste une 'simple énigme', sinon on serait déjà sortis d'ici depuis longtemps. Tu veux la jouer comme le vieux de la vieille qui a tout vu et tout vécu, okay pas de problème. Seulement, tu crois que les 'bleus' comme tu les appelles ont envie d'entendre ça ? C'est bien beau de leur inculquer la survie, mais il ne faut pas oublier non plus l'espoir. Certains ont si peur qu'ils passent la nuit à pleurer. Savoir que le labyrinthe est insolvable va-t-il les aider à mieux dormir ? A mieux effectuer leurs tâches quotidiennes ? Non. Alors qu'est-ce que tu proposes comme solution Monsieur l'ancien ?"

Il la regarda les sourcils froncés. Il n'y comprenait rien ? Et elle était en train de dire qu'elle pouvait apprendre mais pas lui ! Pour qui elle se prenait de le rabaisser comme ça. Si cette conversation l'intéressait. Parce que cette jeune fille se prenait pour on ne sait qui et elle pensait pouvoir le rabaisser comme ça ! Faire celle qui arriverait et changerait tout. Non. Elle ne changera rien. Ce n'est pas sa grande tête et ses belles paroles de réconfort qui vont tout changer. Oerst grinça des dents. Il ne la jouait pas comme celui qui avait tout vécu puisqu'il n'était pas là depuis aussi longtemps que les autres. Mais des choses dans le labyrinthe il en avait sûrement plus vécu que cette bleue qui pensait être supérieure. Qu'est ce qu'il propose comme solution... strictement rien. Il obéit à ses mâtons, fait son travail sans rien demander et se tait. C'est tout ce qu'il fait, ne veut gêner personne. Si un de ses supérieurs lui demande son avis, alors il s'empressera de le donner. Mais jamais il ne sera là le premier à crier sur tous les toits ce qu'il pense, ce n'est pas son caractère. La jeune fille approcha son visage de celui du garçon :

"Si tu veux passer tes nerfs, trouve-toi quelqu'un d'autres."

Le garçon plissa les yeux. Mais bien sûr. Mais bien sûr. Il allait passer ses nerfs sur quelqu'un d'autre et puis quoi encore. La jeune fille rebascula en arrière et lui tourna le dos à moitié. Le garçon le prit comme une provocation. Il resta assis là où il était et sans bouger il se contenta de répondre.

"- Et tu penses que parce que je suis là depuis plus longtemps je suis sensé avoir réponse à tout ? Les nouveaux n'ont pas besoin qu'on leur donne de faux espoirs. Les idylles ce n'est pas pour nous. Nous sommes dans un monde où chacun doit bien comprendre ce qui se passe pour nous. C'est une question de vie ou de mort okay !"

Il resta appuyé contre sa chaise et la regarda avec défi.

 
   

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