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How it hurts? [PV Clare Brett] [ABANDONNÉ]

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MessageMer 15 Oct - 20:34

Certains comptent avec précision depuis combien de temps ils sont ici. Personnellement, je sais simplement que je suis là depuis dix mois, et rien que ça, c'est à s'en taper la tête contre les murs. Je ne vois pas pourquoi compter exactement combien de jour nous passons dans cet endroit, parce que de toute façon, rien que de savoir en gros, ça paraît une éternité. Mais bon, d'un côté, comme je suis ici depuis un petit moment je suis parfaitement habituée à cet endroit, au bloc.

Je secoue la tête, c'est pas franchement le moment de penser à ça. Comme le soir tombe, je ne vais bientôt plus avoir à m'occuper de la cheville foulée de machin ou du poignet tout bêtement endoloris de bidule. Les Coureurs et les Trappeur vont bientôt rentrer, et il arrive qu'ils aient besoin de passer par ce que j'appelle « Notre repère » ( « notre » parce que j'en fais partie ), ou plus communément : L’infirmerie. C'est ça, mon job, si on peut dire. Je suis Medjack, je soigne les bobos de tout le monde comme je le peux, moi et les autres Medjack.

Comme il n'est pas encore tout à fait l'heure, je décide de sortir prendre l'air. Je m'assois tranquillement sur l'herbe en traînant dans ma main la blouse que je vais devoir mettre pour m'occuper des Blocards. Parfois, il faut avoir le cœur bien accroché lorsqu'on rafistole quelqu'un, lors de ces dix dernier mois, j'ai pu constater que le mien tenait bon. Tant mieux. La vue du sang n'est pas ce que je préfère, mais je n'en suis pas à vomir sur les blessés, je fais ce que j'ai à faire.

Je tripote une mèche de mes cheveux, qui ont une couleur blond pâle. Ils m'ont toujours intriguée, pas pour le blond clair, mais pour les deux mèches rosies qui s'y cachent. Je suis arrivée ici avec ces deux mèches, elles ont un peu décoloré, mais elles semblent vouloir rester encore blotties parmi mes cheveux.
Me voilà entrain de penser cheveux, je touche le fond on dirait.

Je commence à me lasser d'attendre, non pas que j'espère les voir tous rentrer vite et tout ensanglantés, mais au moins qu'ils rentrent et si il n'y à pas de blessés, tant mieux, et puis au moins, je serais fixée. Mais c'est à ce moment là que j’aperçois les premier Coureurs et Trappeurs qui sortent du labyrinthe. Je me redresse et scrute le petit groupe, rien d'anormal … rien d'anormal avant qu'une fille ne sorte en se tenant la jambe. Elle se fait aider, du moins c'est ce que j'ai cru voir parce qu'il ne m'en à pas fallu plus pour galoper dans sa direction. Je courrai à toute allure, peut être pas aussi vite que ces chers Coureurs, mais mon sprint n'était pas mauvais. J'arrivai donc vite auprès d'elle et me proposa pour l'aider à marcher, ce que je fis sans attendre sa réponse.
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MessageJeu 16 Oct - 15:14

Ce matin même, je suis partie dans le Labyrinthe, comme d’habitude après tout, puis ça reste ce qui me plaît le plus à faire dans tout le Bloc. Je suis mon Coureur dans le dédalle de couloirs sans fin, je coupe une liane que je jette à terre pour retrouver notre chemin après, au cas où. Nous allons vite, assez vite pour que je fasse un dérapage à chaque tournant, ce qui est assez fréquent tout de même. Mon Coureur me laisse passer devant à un nouveau tournant et je prends l’un de mes couteaux en main, l’ayant sorti de son étui à ma ceinture un peu avant. Mon rythme cardiaque s’accélère rapidement alors que mes pas résonnent contre les hauts murs.

Soudain, mon pieds s’accroche à quelque chose me projettent un peu plus loin, me faisant atterrir sur mon genou droit. Je sens quelque chose craquer à l’endroit  de l’impact, j’espère que c’est le sol mais ma douleur m’indique que non. J’essaye de me relever mais c’est comme si de l’électricité me traverse toute la jambe, me faisant retomber. Je me relève à l’aide du lierre et de la force de mes bras.

- Il faut rentrer au Bloc. Souffle mon Coureur.
- Même pas en rêve ! C’est pas l’heure de rentrer !
- T’es pas en état de marcher.

Sans que je puisse répondre, il me porte comme une mariée et part en courant, en direction du Bloc. Le trajet dure quelques heures avant qu’on s’arrête devant la porte Nord, il me repose mais garde sa main sur ma taille pendant que je reste accrochée à son épaule. On rentre difficilement dans le Bloc, ma main toujours sur ma jambe et boitant un peu. Au final, on est rentrés en même temps que les autres. Une Medjack se précipite sur moi et me permet de m’appuyer sur elle, laissant mon cher Coureur aller à la salle des plans.

Elle m’emmène à l’infirmerie pendant que je bougonne contre mon genou. Elle me force à m’assoir sur un des lits alors que je grogne.
« Je me suis juste prit un petit coup dans le genou, rien à affoler un charcuteur ! »
Je me mords les joues en regardant la petite Medjack qui me faisait face. Oups, j’aurais peut-être dû me taire !
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MessageJeu 16 Oct - 16:35

À la manière dont elle doit s'appuyer sur moi, et à sa façon de boiter, je suis quasiment certaine que ce n'est pas juste une petite égratignure qui lui marque la jambe, mais ça ne me semble pas non plus éminemment catastrophique. Mais au moins, elle m'a laissée l'aider à marcher, même si je vois bien que, si elle le pouvait, elle serait partie en courant le plus vite et le plus loin possible. Je n'en doute pas, j'ai assez souvent cette impression. Allez savoir pourquoi. Pendant que nous marchons ( enfin, que je marche et qu'elle boitille ) je lève les yeux vers elle, je suis plus petite qu'elle, il n'y à pas de doute là dessus, je la regarde bougonner pendant trois petites secondes avant de recommencer à regarder devant moi, il ne manquerait plus que je me casse aussi la figure.

Nous arrivons à l'infirmerie, je la fait s'asseoir en lui disant de ne pas bouger, et puis de toute façon, elle n'ira pas bien loin, puis je commence à enfiler ma blouse blanche, parce qu'il faut bien que je la mette, soyons professionnels. Je suis encore entrain de passer mon deuxième bras dans ma manche qu'elle m'affirme n'avoir prit qu'un petit coup, jusque là, c'est plus ou moins le discours habituel, mais elle conclut en disant que ça n'avait pas à affoler un « charcuteur » aussitôt, je compris que c'était moi, le charcuteur en ce moment. Même si je me disais que je ne devait pas le prendre bien, je me prenais à trouver qu'il y avait au moins quelqu'un pour faire dans l'originalité. Mais je choisi de froncer les sourcils.



« C'est ce qu'ils disent tous. »




Fis-je en parlant de son pseudo-petit-bobo. Puis, je m'approcha d'elle, me mis en position accroupie, l'air très sérieuse et examina son genou en appuyant doucement dessus, pour ne pas trop lui faire mal, mais il fallait quand même cibler la douleur, alors je lui demanda si ça lui faisait mal à cet endroit là.

Je me détourna et alla fouiller dans le matériel médical, en mettant de côté ce dont j'aurais besoin pour venir en aide à la Blocarde ici présente. Je pivota sur mes pieds pour me retrouver de nouveau face à elle, et annonça, l'air grave :



« C'est pas rien, tu sais, je pense qu'on va devoir amputer. Je vais devoir te « charcuter » la jambe. »



J'eus la satisfaction d'avoir été plus ou moins convaincante, mais pour accentuer ceci, je désigna un petit couteau qui nous servait en réalité simplement à couper des bandages.  J'attendis sa réaction, qui ne se fit pas attendre, avant d'enfin arborer un petit sourire.


« Non, non bien sûr que non. Mais je te préviens, je pense que ce que tu as n'est pas joli à voir, je vais m'occuper de ça. Mais je pense que tu va devoir me tenir compagnie, que tu le veuille ou non. »



Parce qu'il me semblait logique de ne pas la laisser se balader partout avec un énorme hématome ( j'étais sûre que c'était ça qui lui recouvrait la jambe ). Je pris les objets médicaux que j'avais mit de côté, et retourna auprès d'elle, il lui fallait au moins un bandage.
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MessageVen 17 Oct - 11:43

Je la regarde sortir le matériel médical nécessaire, elle sort une aiguille et je recule un peu plus sur le lit. Qu’elle n’approche pas ce truc de moi ! Elle m’affirme qu’on dit tous ça, en fronçant les sourcils, et je pense qu’elle parle du « petit coup ». Il n’empêche que j’ai mal mais j’aime pas qu’on s’occupe de moi, je suis une grande fille après tout !
Elle s’approche de mon genou pour s’amuser à appuyer dessus, en me demandant si ça fait mal. L’envie de lui hurler que oui, et que je ressens comme de l’électricité dans toute la jambe, est forte mais je parviens à me taire et juste acquiescer en me mordant la joue.

«  C’est pas rien, tu sais, je pense qu’on va devoir amputer. Je vais devoir te « charcuter » la jambe »

J’entrouvre la bouche, indignée mais surtout effrayée, alors qu’elle me montre un couteau sur la table. Mes yeux s’écarquillent alors que je regarde ma jambe. Va-t-on vraiment devoir ? J’espère que non ! C’est moins pratique de courir avec qu’une jambe valide… Un sourire apparaît sur son visage alors que mon cœur n’en peut plus de battre si vite, aime-t-elle couper les jambes ?

Elle me rassure en me disant qu’en fait il faudrait juste que je reste en place, car c’est pas joli à voir et qu’elle va devoir s’occuper de moi. Un petit soupir de soulagement s’échappe de mes lèvres, mes mains se posent de chaque côté de mon postérieur pour me maintenir assise pendant que la petite Medjack s’occupe de mon pauvre petit genou abimé.

« Tant que tu n’approche pas cette… arme trop près de ma jambe, ça me va »

Un petit sourire étire faiblement mes lèvres pendant que la jeune fille prend les bandages sur la table. Je me souviens de quand j’ai fais Medjack, pendant une semaine pas plus, et ça m’allait de n’avoir fait que les petites coupures de machin, les petites plaques rouges de truc. Je n’aurais pas pu faire plus.

«  Je pense que Medjack est un sacré boulot quand même… Vous m’impressionnez beaucoup ! En journée s’occuper des petites blessures des gens et le soir s’occuper des Coureurs et des Trappeurs qui n’ont pas eu beaucoup de chance… Je vous admire franchement ! »

Un grand sourire illumine mon visage pendant que je cherche dans ma mémoire si je connais son prénom, mais ça ne me reviens pas… Peut-être que je la connais, peut-être pas, en tout cas c’est elle qui a couru vers moi pour m’aider, m’enfin j’aurais pas pu courir vers elle pour qu’elle m’aide, sachant que je peux pas faire trois pas toute seule. Je regarde sa blouse mais aucun nom n’est dessus, ou alors je ne le vois pas d’où je suis …

« Comment t’appelles-tu ? »

Un petit sourire coupable aux lèvres, je la regarde avec beaucoup de sympathie dans le regard. Cette fille je l’aime bien, pas parce qu’elle s’occupe de mon genou, mais bien pour ce que je ressens d’elle.
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MessageDim 19 Oct - 7:49

Le médecin qui coupe bras et jambes quand ça lui chante, c'est pas moi. Quel intérêt ? Il y a suffisamment de façon de mourir dans le coin, c'est pas pour rendre tout les blocards invalides. Mais je ne lui ai pas dit ça pour lui faire peur, je suis assez contente d'ailleurs, parce qu'elle aurait très bien put s’énerver, mais elle ne l'a pas fait. Heureusement, parce qu'elle et moi, on va sûrement passer un petit moment ici, alors si on ne pouvait pas dire un mot sans se contredire tout de suite, je ne sais pas comment j'aurais réagi. Mal, évidement.
Soulagée lorsque je lui annonce qu'elle va pouvoir garder sa jambe, elle me laisse m'occuper de son genou. Elle me dit que, tant que je n'approche pas le couteau trop près de sa jambe, ça lui irais. Je souris.

« Ça doit pouvoir se faire sans. »

Puis je vais récupérer les bandages et le petit couteau, pour m'aider à les couper, les bandages, pas ses jambes. Puis je retourne auprès de ma blessée, me penche vers elle encore une fois, lorsqu'elle me dit :

«  Je pense que Medjack est un sacré boulot quand même… Vous m’impressionnez beaucoup ! En journée s’occuper des petites blessures des gens et le soir s’occuper des Coureurs et des Trappeurs qui n’ont pas eu beaucoup de chance… Je vous admire franchement ! »

Au début, je reste muette pendant un instant, c'est pas souvent qu'on passe du statut de charcucteur à ça ! On ne m'a jamais vraiment dis ça, pas aussi explicitement, simplement des remerciement pour mon travail bien accomplit. Parce que pour certains, être médecin ici est à la portée de tout le monde, c'est vrai, mais au début, presque n'importe quel job est à la portée de tout le monde.

« Euh... Merci ! Mais, toi, tu es Trappeur pas vrai ? ( elle aurait put être Coureur ) Moi aussi avant je voulais aller dans le Labyrinthe, et puis, c'est vous tous que les autres admirent, pas nous. Mais merci ! »

Nous sourions toutes les deux, la soirée n'allait pas être si longue en fin de compte. Je baisse les yeux, pour continuer de lui bander et d'appliquer une sorte de crème ou plutôt de pâte ( je sais très bien ce que c'est, mais la texture est assez difficile à décrire ) qui aidera le bandage à tenir, mais aussi participera à réparer son genou abîmé. Avec ça, sa jambe ira bientôt mieux, mais pas maintenant, pas ce soir.
Elle me demanda alors comment je m'appelle, avec un air coupable, auquel je répond avec le même sourire, parce que je ne connais pas son nom à elle, même si je pense l'avoir aperçue une ou deux fois, normal, vu que je guette souvent les coureurs et les trappeurs, lorsque je dois m'en charger.

« Lyra, et toi ? »

J'écoute sa réponse, tout en restant concentrée sur le bandage, que je ne dois pas rater. Je l'enroule de façon méthodique, sans trop serrer, manquerait plus que je lui coupe la circulation sanguine, vraiment. J'avais enfin fini de nouer le bandage, je me redressa et rangea tout ce qui ne me servirais plus, puis alla m'asseoir à côté d'elle.

« Je pense pas t'avoir beaucoup vue, tu es ici depuis longtemps ? »

L'éternelle question des blocards. Je sais, mais j'aime bien savoir depuis combien de temps les gens sont là, parce que des fois, je me rend compte que je ne l'ai ai pas vus, alors qu'il sont là depuis autant de temps que moi. Et puis, je décida que je
l'aimai bien, cette fille.
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MessageDim 19 Oct - 15:34

Je la regarde étaler une pate/crème, sur mon genou alors qu’elle me remercie pour être si admirative, me disant qu’au Bloc on admire plus les Coureurs et les Trappeurs que les autres, ce que je trouve absolument débile, ce que je me retiens pas de dire.

« C’est le truc le plus stupide de tout ce Labyrinthe ! On est tous à admirer ! Sans les Medjacks on aurait beaucoup de soucis et de perte auprès des Coureurs et des Trappeurs. Sans les Sarcleurs on aurait de sacré perte concernant le nombre de Blocards. Sans la Milice, on deviendrait tous fou, à essayer de s’entretuer à chaque désaccord. Sans les Coffreurs, on perdrait toute humanité et tout respect envers les morts, pensant qu’après tout ils sont juste morts. Alors que nous, Trappeurs et Coureurs, on court sans fin dans un Labyrinthe sans sortie, où les murs changent chaque nuit et où des monstres ignobles se baladent. Je crois qu’on est les plus fous… »

Elle m’écoute tout en étalant bien la crème partout. Elle me dit ensuite qu’elle s’appelle Lyra, me demandant à son tour quel est mon prénom.

« Clare, enfin c’est celui dont je me suis souvenu à mon réveil dans la boîte… »

Je la regarde enrouler soigneusement mon genou brillant dans son bandage, coupé avec « l’arme » qui me terrifiais tant. Elle se relève, range ses instruments de torture, et vient s’assoir à côté de moi, qui agite mes orteils dans ma chaussures, pour m’assurer que je les sens encore. Elle me regarde quelques secondes avant de me demander quand est-ce que je suis arrivée.

«  Je dirais environs trois mois, mais j’ai un peu perdue la notion du temps depuis… Et toi, ça fait longtemps ? Peut-être que je t’ai déjà vu, étant donné que j’ai fais Medjack pendant une semaine. »

Gardant mon habituel sourire aux lèvres, je me recule pour m’appuyer sur le mur en bois. Je sais que ça énerve certaines personnes parce que je souris toujours, même si je suis coincée dans un Labyrinthe horrible, grouillant de créatures diverses et variées. Mais moi, ça me va.
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MessageDim 19 Oct - 16:13

Elle me fait un petit récapitulatif de qui sert à quoi après que je lui ai dit que les autres admirent plutôt les Coureurs et Trappeurs, ce à quoi je répond sans me détacher du bandage :
« Je n'ai pas dis que c'était ce que je pensais, on est tous utiles ici, chacun à notre manière. »


Je ne suis pas celle qui ira penser que machin ou bidule est inutile, sauf si je le surprend entrain de glander, ce que je déteste. Oui, on peut être fatigué parfois, vouloir prendre un pose alors que ça n'est pas le moment, mais bordel ! On est dans un labyrinthe, c'est ni le moment ni l'endroit de faire des caprices. Bon, je suis assez mal placée, étant donné que je me réveille parfois trop tard, mais sauf lorsque je n'ai plus rien à faire, moi je reste.
Mon interlocutrice m'apprend qu'elle s'appelle Clare, étrange comme prénom, mais joli, je trouve. Elle précise que c'est celui dont elle s'est souvenue, c'est pareil pour moi, c'est la même chose pour nous tous. Je ne vois pas trop pourquoi, si on ne se rappelle de rien, nos prénoms restent. C'est insensé. Rien n'a de réel sens ici.
Puis elle me répond qu'elle, elle est là depuis environs trois mois.

« Je sais ce que c'est, j'ai aussi plus ou moins perdu la notion du temps, mais je sais que je suis là depuis dix mois, à peu près. Maintenant que tu m'en parle, c'est possible, mais tu sais, je vois pas mal de nouveau défiler … Quoique, je pense que je me souvient, mais comme on ne s'était pas parlée ça m'échappe un peu. »


Elle sourit, j'aime bien la voir sourire en fait, parce qu'il y en a qui tirent toujours une gueule de dix pieds de long, et franchement, je ne supporte plus ça ( autant, ceux qui sont tristes parce qu'ils viennent d'arriver et tout et tout je comprend, j'aimerais bien les aider ). Je veux bien croire que c'est horrible ce qui nous arrive, mais au moins on est pas dans l'anarchie, on s'entend plutôt bien, on s'occupe avec notre job et au final, tout va bien. Au départ, je n'y croyait pas, à cette nouvelle vie qu'on me promettait, je me planquait, tout le temps, une seconde d’inattention et pouf, j'avais disparut. J'étais assez fière de moi en fait, je trouvait des cachettes géniales. Bref. Donc, si c'est pour que tout le monde boude dans son coin, autant tous dormir dans le labyrinthe et comme ça, ce sera fini une bonne fois pour toutes. Seulement voilà, il y à des gens comme elle, c'est important, de sourire, sinon ça serait la dépression collective.
J'ai donc appris que je suis là depuis plus longtemps qu'elle.

« Dis, tu as quel âge ? Enfin, tu pense que tu en a combien ? Un peu plus de seize ans ou un truc comme ça, non ? »


Non, parce qu'il me semble évident, qu'elle et moi on à pas exactement le même âge.
C'est aussi une question qu'on pose pas mal, mais en même temps, on s'aide à évaluer notre âge, parce que ça non plus on ne s'en souvient pas. Je sais, je pose trop de question, la fermer ? Je connais pas.
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MessageLun 20 Oct - 18:10

Mon sourire toujours ornant mon visage, elle me pose une question qui me laisse réfléchir quelques instants jusqu’à ce  que j’hausse les épaules en lui répondant d’une voix joyeuse :

« Je dirais entre environs seize et dix-neuf ans, enfin surtout d’après Jude… »

J’aime pas vraiment me regarder dans un miroir, je fais très bien sans ! Mon regard se repose sur son visage si jeune et mon sourire étire encore plus mes lèvres.

«  Et toi, tu pense avoir quel âge ? »

Ce serait triste, d’être super jeune et d’être coincé dans un tel univers, surtout si c’est pendant longtemps… Ne jamais  réellement comprendre ce qui se passe autour de toi, pourquoi tu en es là et surtout, pourquoi toi. Alors qu’adolescente, la plupart de nous avons déjà compris que ce n’est pas personnel et qu’on est tous dans le même bateau. Un bateau à destination inconnue mais bon, qu’importe.

«  Tu crois que c’est vrai ce qu’on dit sur l’extérieur, sur la Braise tout ça ? Moi j’espère pas, sinon je reste au Bloc. C’est sûr ! »

Je regarde le mur en face de nous, je soupire en tripotant un bout de mon t-shirt trop serré pour que je me sente réellement à l’aise. Si Jude me voyais, il me taquinerait sans doute sur ce t-shirt trop court qui dévoile un peu trop ma poitrine et mon ventre. Et voilà que seule avec une Medjack, je pense à mon idiot de meilleur ami. Au bas de mon petit débardeur, je remarque une tache de sang s’étaler sur tout mon côté droit. Le sang semble fraie et ça m’étonne ne rien avoir sentie, surtout si c’était quand je suis tombée, me réduisant un genou en poudre.

Je relève mon haut et découvre une pierre joliment plantée dans ma chaire, juste sous mes cotes. Un tremblement secoue mes membres alors que mes doigts viennent effleurer la matière rugueuse. Comment ça se fait ? Je ne l’ai même pas vu !

«  Eh Lili, tu pense que tu peux faire quelque chose contre ça ? »

Un petit rire inquiet sort de mes lèvres alors que je me retourne vers la petite blonde. Ma lèvre tremble pendant que je cherche quelque chose dans mon sac. Je ne trouve pas ce que je cherche et je pousse un petit soupir triste.
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MessageMar 21 Oct - 23:42

« Jude ? »


Répétais-je en pensant au Medjack que je connaissait.
Puis je me tourna en me déplaçant sur le petit lit pour bien la regarder. Je lui répond en souriant ( c'est contagieux ces machins là ) :

« Mouais, il à pas tors. »


En effet, la fourchette apparemment donnée par Jude me semblait assez juste, même si dix-neuf ans ça me semblais un peu beaucoup. Mais bon, on va pas chipoter, on à pas que ça à faire ici. Elle me demande alors quel âge je pense avoir. Ah, bonne question. Mais je sais bien que je suis jeune, au vu de la tête que j'ai, la plupart des Blocards sont plus vieux que moi, j'ai l'impression. En plus, je suis arrivée il y à un petit moment, mais en même temps je fais partie des plus jeunes … ça me fais bizarre.

« Pour certains, j'suis qu'une gamine, mais sinon je parierais entre quatorze et … aller, seize ans pour me remonter le moral ! »


C'est pas que je suis triste d'être plus jeune, mais parfois il y a cette sensation d'être mise à l'écart '' Tu verra quand tu sera grande'', je trouve ça injuste. Mais, en fait, ça me plais plutôt bien, d'être petite, sauf lorsqu'on me le dit, ou quand ça m'empêche de faire ceci ou cela. Comme attraper le pot de la dernière étagère.
Puis Clare me parle de la Braise, en me demandant si j'y crois, et si je préférerais rester ici ou partir vers la maladie.

« Je sais pas … je ne sais même pas si j'y crois, c'est difficile de l'imaginer en même temps, non ? Mais si un jour un Coureur trouve une porte de sortie … j'irais. Je veux voir moi-même ce qu'il y à en dehors de ce foutu labyrinthe. »
Là, nous sommes en contradiction, mais ça ne me semble pas grave, tout les Blocards changent d'avis à ce sujet. Elle n'est pas là depuis très très longtemps, c'est assez normal de voir les choses comme ça. Et puis, qui nous dit que tout ça tiendra toujours ? Vu tout ce qui se passe, tout pourrait bien s'écrouler d'un coup, sans qu'on y comprenne rien du tout. Et puis, quitte à mourir, autant le faire dehors, j'ai pas trop envie de pourrir ici. Même si je trouve que tout va bien, je me plais pas mal, la vie va bien. Je ne vais pas me plaindre.
Je suis sortie de mes pensées par Clare, qui me demande si je peux faire quelque chose conte ça … ça quoi ? Je regarde ce qu'elle me montre et découvre une pierre, une petite pierre plantée dans sa chair, le cailloux est entouré d'une fleur de sang.
« Bouge pas, t'avais rien sentit ? Et moi, rien vu ! »


Elle cherche quelque chose, mais elle ne semble pas le trouver, je retourne chercher du matériel en lui demandant ce qu'elle cherchait. Je trouve du coton et du désinfectant, et encore, l'incontournable bandage. Vite, je retourne près d'elle et la prévient que je vais devoir retirer le cailloux.
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MessageJeu 23 Oct - 21:33

« Tu n’as rien sentie ? Et moi rien vue ! »

La douleur que me procure la petite pierre, de la taille de ma paume tout de même, m’arrache une grimace peu habituelle sur mon visage. Dans mon souffle je murmure à Lyra :

« Je pense être tombée dessus en même temps que de m’éclater un genou, ce qui, on va se le dire, est moins pratique pour marcher. Il n’empêche que je m’en suis pas rendue compte à cause de mon genou en poussière… »

J’essaye de retrouver ce que je cherche, en ramenant mon sac à côté de moi, jusqu’à ce que la petite Medjack me demande ce que je cherche avec tant de conviction. Je m’arrête, faisant retomber ma main sur ma cuisse, je ricane avant de lui souffler :

« Tu vas rire, je suis peut-être plus fragile et enfantine que les plus jeunes du Bloc. C’est la deuxième fonction de l’objet que je cherche qui est importante… Je cherche… Un pull qui appartenait à Jude. C’est bête je sais mais c’est la seule chose qui me calme quand je panique. Peut-être parce que Jude est le seul à pouvoir me détendre réellement. »

Je baisse la tête et une larme roule rapidement sur ma joue alors que ma main tremble de façon incontrôlable, agrippée à mon vieux sac. Elle revient avec du coton, du désinfectant et des bandages, m’annonçant qu’elle va devoir retirer la pierre. J’espère bien !

« Tant que c’est fait vite et…. En fait, vite ça me suffit. »

Un faible soupir s’arrache de ma gorge, me tête toujours baissée, les yeux fixés sur mes pieds immobiles, je me rends soudainement compte que mes mains ne veulent pas s’arrêter de trembler comme des démentes. Je plonge mes deux mains dans mon sac et mes doigts caresse un tissu spécial, se referment ensuite sur cette matière douce et rugueuse à la fois. Je le ramène à mon nez et respire à plein nez le parfum de mon idiot de « grand-frère », laissant couler toutes mes petites larmes dans le tissu. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu avec Jude. Il me manque énormément, c’est fou…

« D-d-d-désolée de me laisser aller comme ça, ça ne me ressemble pas vraiment… »

Un petit sourire triste apparait sur mon visage quand les phalanges deviennent blanche à force de serrer le pauvre pull gris.
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MessageJeu 23 Oct - 23:43

Clare me murmura qu'elle s'était sûrement enfoncé la petite pierre en même temps que de s'être défoncée le genou. C'était probable. Mais il fallait que je retire ce petit caillou avant que la plaie ne s'infecte. Puis elle me dévoile l'objet qu'elle cherche et son utilité.
Je lui offre un sourire compatissant, mais je ne ris pas. On à tous un objet qui nous aide, qui nous calme et nous détend dans les moments douloureux ou difficiles. Pour certaines personnes c'est un collier, en pendentif, une bague ou une peluche, mais pour d'autres, comme Clare, ça peut être un pull par exemple qui appartient à une personne qu'on aime beaucoup. Je suis peut être bizarre de voir ça comme ça, mais moi je trouve ça normal. Je réalise aussi qu'elle ne fait pas que connaître le Medjack, mais ils semblent êtres très amis tout les deux, tant mieux pour eux. Dans un endroit comme celui-ci, on à besoin d'amis, et des personnes sur lesquelles on peut compter. J'en ai aussi, heureusement, sinon je serais probablement suicidaire, vu que je suis là depuis dix mois … dix mois enfermée au milieu d'un labyrinthe, comment ne pas vouloir se jeter du haut de la tour de guet si on ne parle à personne ? Mais de toute façon, comme on est tous cloîtrés au bloc, on à intérêt à se parler un minimum.

Je reviens vers elle, avec tout mon attirail, elle me précise que ça serait bien que ça soit vite retiré, pas de problème. J'espère juste que la pierre n'est pas trop difforme, parce que sinon ça risque de coincer.

« Bon, alors je sais que tu t'en doutes, mais je te le dis : ça risque de faire mal. »


Mais je ne le fais pas tout de suite, je prépare déjà le coton, pour pouvoir ensuite l'appliquer plus rapidement. Non, parce qu'elle à l'air sacrément bien plantée la petite pierre, et que plus vite la plaie sera désinfectée, mieux ce sera.
« D-d-d-désolée de me laisser aller comme ça, ça ne me ressemble pas vraiment … »

Je la vois serrer le pull, et lui adresse de nouveau un sourire.

« Ça arrive à tout le monde, surtout ici. »

J'aurais voulu la rassurer encore …. Mais je retourne vite à mon coton, que j'ai enfin finit d'imbiber correctement. Je la prévient que je vais retirer le cailloux maintenant, et pose ma main gauche sur son épaule, juste au dessus de la pierre et saisi cette dernière du bout de mes doigts. Je soupire et sans plus hésiter, je tire d'un coup sec, sans ciller. La pierre et sortie … Wow, ça à dû faire mal vu la taille de l'objet.
Aussitôt, j'applique le coton en la prévenant que ça va piquer.
Et je crois bien que ça pique.
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MessageLun 27 Oct - 11:17

How it hurts ?


Clare & Lyra





Elle m’adresse un léger sourire avant de me dire :

« Ça arrive à tout le monde, surtout ici. »

Elle me regarde encore pendant quelques secondes avant de retourner au caillou, son coton complètement et correctement imbibé. Elle pose ma main sur mon épaule, en me prévenant qu’elle va retirer la pierre. Qu’elle retire d’un coup sec, restant impassible, écarquillant juste les yeux en voyant la taille de la pierre.

« Nom d’un chien ! »

La douleur me traverse tout le thorax, me faisant respirer rapidement, juste avant qu’elle plaque le coton dessus. Je me mords les joues pour ne pas hurler de douleur quand le désinfectant entre en contact avec ma chaire fraiche. Je retiens les larmes qui me brulent les yeux en reniflant doucement, par la même occasion. Bordel ! Ça fait super mal ! Ça plairait sans doute à Jude.

A cette pensée un petit ricanement sort de mes lèvres et quelques larmes coulent de nouveau en direction du pull, avec une vitesse de … larme sur une joue ? Lyra m’applique une sorte de crème/ pate, autours de la plaie, sur mon dos et mon thorax. Je crois que c’est la même qu’elle a étalée sur mon genou auparavant, et elle entoure mon torse, jusqu’à sous la poitrine, dans un long bandage, d’un blanc immaculé. Pour l’instant.

Elle se relève et se poste devant moi pour observer la qualité de son travail fourni. J’en profite pour reposer le pull gris à côté de moi et aussi pour effacer toute trace de larmes sur mes joues roses.

«  Viens là toi ! »

Je l’attrape dans mes bras, lui entourant les épaules avec mes petits bras maigrichons, et je pose ma tête sur la sienne en souriant. Je l’écarte de moi et je plante mon regard gris dans le sien et je lui pince doucement les joues en souriant de toutes mes dents.



Dernière édition par Clare Brett le Mer 29 Oct - 17:35, édité 1 fois
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MessageLun 27 Oct - 23:31

«  Nom d'un chien ! »

Tu m'étonnes, ça devait faire très, mais alors très mal, et ça ne s'arrangea pas lorsque je plaqua le petit coton sur la plaie. Clare resta forte, son visage était crispé de douleur et moi je ne pouvais rien faire de plus. Je ré-applique le mélange ( bizarre, je vous l'accorde ) et enroule de nouveau un bandage. Pauvre Clare, c'est pas vraiment son jour. Le genou déglingué et une pierre enfoncée profondément … quelque chose me dit que Jude aurait été particulièrement content de s'occuper d'elle. Manque de pot, c'est moi qui suis là.


Je me recule pour voir à quoi ressemble cet enroulage artistique. Mouais, ça peut aller, le tout c'est qu'elle s'en remette rapidement, faut qu'elle puisse courir, alors au diable l'esthétique. Je remarque aussi que quelques larmes ou coulé sur les joues de la jeune fille amochée qui me fait face, mais elle les efface rapidement. Puis tout à coup, elle lâche un « Viens là toi ! », puis tout se passe tellement vite que j'ai du mal à comprendre. Toujours est-il que je me retrouve avec ses deux mains entrain de  pincer gentiment mes petites joues. Elle sourit, et je lui répond aussi d'un sourire, mais je porte doucement mes mains à mes joues, je n'aime pas trop ça, même si je sais qu'elle ne le fait pas pour se moquer de moi. Mon sourire s'agrandit, pour lui montrer que je ne cherche pas à la repousser. Parce que ça n'est pas mon intention. En fait, j'aurais bien envie de la serrer dans mes bras pour le lui montrer, sauf que je risquerais de lui faire mal en tirant sur ses bandages.



« T'inquiètes, ça ira vite mieux, promis ! Mais … t'es sûre que t'as pas d'autres cailloux cachés, hein ? »



Lançais-je ironiquement, puisque ni elle ni moi n'avions été fichue de remarquer la petite pierre, moi qui suis considérée comme plutôt observatrice … va falloir me remettre à jour, imaginez que ça se produise plus souvent ? Ça serait pas terrible. Ça ferait mauvais effet sur mon CV, si j'en avais un.
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MessageDim 2 Nov - 19:22

How it hurts?


Lyra & Clare





Alors que mes doigts s’amusent à étirer les petites joues roses de Lyra, elle ramène ses mains vers mes doigts fins, tout en gardant le petit sourire trop mignon que fais un enfant qui ne veut pas te vexer, de quoi faire craquer tout les cœurs, le mien en premier !
Elle esquisse un mouvement vers moi, qu’elle retient rapidement avant même que ses doigts ne me frôlent. Elle a peur de me faire mal ou bien ? Je survie au Labyrinthe tous les jours, alors ce n’est pas un trou sous mes cotes qui m’arrêtera !

« T'inquiètes, ça ira vite mieux, promis ! Mais … t'es sûre que t'as pas d'autres cailloux cachés, hein ? »

Un rire franche sort de mes lèvres et résonne contre les murs de la pièce, faisant presque sursauter la mignonne petite blonde qui me fait face. A la suite de sa question, je me regarde de tous les côtés pour voir une infime blessure, et je ne vois rien d’autre , et je ne vais pas m’en plaindre, sinon ça fait trop de discussion avec mon Judie. Je regarde Lyra qui à l’air pensive, je me demande à quoi elle pense avant de claquer des doigts devant son petit nez.

« Eh ben Lyly, reste avec moi ! T’en vas pas ! » Ris-je. « Au fait, ne récolte jamais mon sang ou quelconque truc qui vient du Labyrinthe si je ne te le demande pas. Je ne veux pas être la fournisseuse de Jude ! »

Un sourire narquois tranche mes lèvres pendant qu’un soupir les traverse. Je croise doucement les jambes, veillant à ne pas me défoncer de nouveau le genou, parce qu’il faut dire que je suis très douée ! Tout en regardant la blonde, je joue avec un morceau de corde qui entoure mon poignet.



Dernière édition par Clare Brett le Lun 10 Nov - 0:04, édité 1 fois
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MessageMer 5 Nov - 0:25

Le rire de Clare rebondit contre les murs de l’infirmerie, et moi, c'est limite si j'ai pas sursauté. Elle continue de rire, c'est un rire franc, pas un faux-rire qu'on fait simplement pour faire croire à une personne que ce qu'il dit est drôle ou que sa blague et réussie, non, elle, elle rit pour de vrai.
Je ne peux m'empêcher de sourire. Puis elle vérifie tout de même si elle n'a pas d'autres blessures.
C'est dingue, je connais tout les tocards de vue, mais je n'ai pas parlé à plus de la moitié d'entre eux. Alors qu'on vit tous cloîtrés au même endroit. Et puis soudain, comme ce soir pour moi et la Trappeuse, un blocard entre dans notre vie plus qu'il n'en faisait partie avant. Alors que jamais on ne s'était adressé la parole, ou très peu. Et puis, comme je suis Medjack, je vois pas mal de monde défiler, ça ne veux pas dire que je les connais tous, mais je me rappelle quand même de pas mal de prénoms, même si les autres ne savent pas pas forcément le mien.
Un claquement de doigts me sort des mes pensées.
« Eh ben Lyly, reste avec moi ! T’en vas pas ! »


Je lâche un nouveau sourire ( c'est possible d'être en panne de ces machins là ? Sinon, je vais avoir un problème ), puis Clare continue.
" Au fait, ne récolte jamais mon sang ou quelconque truc qui vient du Labyrinthe si je ne te le demande pas. Je ne veux pas être la fournisseuse de Jude ! »

« Juré ! »


Répondis-je en riant, parce que j'avais souvent vu Jude entrain de remplir un tube à essais de sang on de je ne sais quelle substance dégoûtante. Le Medjack le plus rassurant au monde. Je me demande ce que ça doit faire de se faire soigner par Jude, enfin, surtout lorsqu'on ne le connais pas, pare que moi à la limite je suis plus ou moins habituée ( ça ne veut pas dire que ça ne m'énerve pas ). Je n'arrive pas à me représenter la scène, tant pis.
Clare croise ses jambes (  lentement, pour ne rien se casser d'autre ) et tripote un bout de corde à son poignet. J'ai cru comprendre qu'on est pas mal à avoir ce genre de truc ici. Je parle d'une petite corde ou d'un morceau de tissus au poignet. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne suis pas très bien placée pour dire ça, puisque j'ai moi aussi un truc comme ça ( ça ressemble plus à plusieurs cordelettes abîmées nouées ensembles, pour ne pas dire ça ne ressemble à rien ), mais la manche de ma blouse recouvre mon bras.
Je demande à Clare si elle à toujours mal, puis un peu après, pour briser le silence je demande alors que ma curiosité prend le dessus :
« C'est comment, dans le Labyrinthe ? »


Finalement, plus j'y repensais, plus je me dis que j'aurais aimer moi aussi courir là dedans, quitte à mourir, c'est pas très grave, je ne serais pas la plus grande perte du bloc après tout. Je ne suis qu'une tocarde parmi tant d'autres. Je tiens juste à préciser que je ne suis pas … suicidaire, en tout cas je ne pense pas, simplement je préférerais mourir si cela pouvait garder quelqu'un en vie.
Je me rend compte que j'avais eu le regard complètement vide pendant un instant, que j'avais les sourcils froncés et que je ne regardais nulle part. Alors pour changer un peu, je souris et écouta Clare.
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MessageLun 10 Nov - 0:06

How it hurts?


Lyra & Clare





Elle me jure de ne jamais rien récolter venant de moi, contre mon insu. Enfin un Medjack de confiance et pas trop malade mental ! Tout en tripotant la petite corde à mon poignet, je bats nerveusement du pied droit, qui tapote contre l’armature du vieux lit en bois. Je sais pas pourquoi je suis nerveuse, ça m’arrive parfois. J’aime pas. Ça m’énerve. Tout d’un coup, Lyra coupe le silence pour me demander si j’ai mal, et je réponds naturellement que j’ai autant mal qu’une personne morte, le tout accompagné d’un sourire narquois, dont je ne me départie jamais en réalité.

« C'est comment, dans le Labyrinthe ? »

Je jette un regard et un sourire en coin à la petite blonde, qui commence à froncer les sourcils, ses yeux se perdant dans le vague, devenant ainsi vitreux. Je balance la tête de droite à gauche, en même temps que marmonnant une chanson que je n’arrive pas à nommer. Malheureusement, on va dire. Elle revient à elle et me regarde en souriant, m’insistant à faire ma phrase habituel sur le Labyrinthe.

« Je vais pas te mentir. C’est froid, sombre, grand oppressant, tout simplement terrifiant rien que par l’atmosphère. Et tu as l’habituel impression que c’est complètement vide, mais que tous les Créateurs te regard. On a pas le droit à beaucoup de pause, et les seules qu’on a sont courtes, juste quelques minutes pour boire et grignoter une pomme. Et certains idiots de Trappeurs oublient de remballer leur piège, me laissant tomber grâce à ça, tel un magnifique étron. »

J’aime parler du Laby, quand il y a quelque chose d’intéressant à dire, c’est mieux. J’aime entendre les autres parler de la vie au Bloc, ça à l’air tellement plus calme et tranquille. Mais j’ai une préférence pour écouter les beaux jeunes hommes plaindre, c’est tellement plus… Passionnant.

« Sinon Lyly, t’as un petit ami ? Demandai-je en souriant, haussant un sourcil suggestif. Parce qu’on va dire que t’es plutôt mignonne comme tocarde !  Puis tu pense quoi de mon Judie ? … euh… de Jude, simplement, pardon… »



Dernière édition par Clare Brett le Sam 15 Nov - 19:40, édité 1 fois
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MessageMer 12 Nov - 17:50

Lorsqu'elle commence à me raconter, je ferme les yeux. Froid, sombre, oppressant, terrifiant. Ce sont les adjectifs qu'elle utilise, et je ne doute pas qu'ils qu'ils soient vrais, mais le labyrinthe, je n'y ai jamais foutu les pieds ( c'est pourtant pas faute d'avoir essayé ) et c'est limite si il me fascine. Clare me raconte comment on à l'impression que les Créateurs nous regardent là dedans, plus intensément que dans le bloc, puis elle me parle de leurs pauses. Rares, courtes, si il n'y en avait pas, on aurait plus de coureurs ni de trappeurs depuis longtemps. Pour finir, elle dit que certains idiots oublient leurs pièges, c'est manifestement pour ça qu'elle est tombée.
J'ouvre mes yeux.
Comme toute notre vie tourne autour du labyrinthe, on voit pas mal de coureurs ou de trappeur qui racontent à leurs amis ce qui s'y passe. Je ne me lasse jamais d'écouter ces histoires. Même si elle sont toujours parsemées des mêmes adjectif terrifiants. En réalité, je ne sais pas vraiment si le labyrinthe me fascine, parce que je le déteste, aussi. Je le hais. Si l'endroit où nous sommes est une prison, eh ben, c'est qu'ils sont imaginatifs pour avoir l'idée de nous priver de la sortie par un labyrinthe. Sacrément tordus, ces Créateurs. Mais je ne pense pas que nous sommes dans une prison, pourquoi pas un asile ? Non. En tout cas, c'est pas un camp de vacances.
Je reporte mon attention sur Clare, lorsqu'elle me dit :

« Sinon Lyly, t'as un petit ami ? Parce qu'on va dire que t'es  plutôt mignonne comme tocarde ! Puis tu pense quoi de mon Judie ? … euh … de Jude, simplement, pardon … »

Autant dire que je m'étais pas attendue à ça. Je sentit mes pommettes rosir un instant, puis j’affiche un sourire.

« Non, fis-je en souriant … Ce que je pense de Jude ? Attends, toi tu penses quoi de ton Judie ? »

J’imite son haussement d'un sourcil ainsi que le sourire assortit.
Retourner les questions des autres s'était toujours révélé un bon stratagème pour les éviter, sauf que jusqu'ici, je n'avait jamais eu d'aussi bonne occasion de retourner la question.

Il y avait quelque chose que j'aimais bien, ici. Les blocards étaient aussi des tocards, au début, quand vous arrivez et que vous ne comprenez rien, vous pensez qu'on vous insulte lorsqu'on vous appelle tocard, mais au final, on appelle même nos amis ainsi. Le jargon du bloc est assez spécial, et c'est amusant de voir les nouveaux essayer de l'employer. Un bleu qui vous appelle tocard, vous sentez tout de suite qu'il n'est pas habitué à le faire, vous le grillez instantanément sans problème. Et hop, la crédibilité retombe pour le nouveau.
Mais là n'est pas la question en ce moment, j'attends avec un petit sourire la réponse de Clare.
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MessageSam 15 Nov - 19:41

How it hurts?


Lyra & Clare





Après avoir ma question quelque peu gênante, je vois ses petites joue ronde rosir quelques secondes, puis elle affiche un grand sourire avant de me répondre un « non », puis de me retourner la question par rapport à Judie. Zut ! Brutalement mes joues deviennent d’un rouge flamboyant pendant que je toussote, détournant le regard.

Je la vois imiter mon haussement de sourcils ainsi que le sourire narquois qui va avec. Elle est intelligente c’te gamine, elle est même peut-être trop intelligente. Je me mords la lèvre du bas avant de commencer :

« Jude c’est comme mon frère, il est un peu fou et pas très politiquement correcte en tant que Medjack, mais au moins c’est un bon Medjack. S’il m’arrive quoique ce soit dans le Labyrinthe, que je sois morte ou gravement blessée j’aimerais plus que tout que l’on m’apporte auprès de Jude. Ou de toi évidemment. Après, comme on est vraiment proche c’est normal que j’ai un fort sentiment pour lui, vu qu’on est un peu comme frère et sœur. T’en pense quoi ? Tu pense que ce sentiment c’est quoi ? »

Après cette tirade, je me rends compte que ma gorge s’est extrêmement asséchée avec que quelques mots, donc je bois une gorgée d’eau dans ma gourde encore à moitié pleine, ce qui est plutôt rare avec moi. Je lance un petit regard en coin vers Lyly pendant qu’elle me parle. D’une petite voix je lui demande comment c’est la vie de Medjack au quotidien, avoir de nombreux et différents malades, certains en faisant des caisses pour rien et d’autre qui ne bronche même pas quand c’est un truc grave.

Je pense personnellement me trouver dans la seconde catégorie de personne, voir entre les deux plutôt. A la fin de son monologue, un petit silence calme plane au-dessus de nous, jusqu’à ce que je m’insurge, en hurlant :

« Eh ! Mais t’as même pas répondue à ma question de tout à l’heure, sur Jude ! Je veux savoir moi ! »

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