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BARELY NEWBIE [Abandonné]

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MessageMer 26 Nov - 21:45

Cela faisait trois heures que j’étais debout. Je comptais les bocaux et les réserves qu’on avait à l’infirmerie. Je déteste faire ça. Il faisait chaud en plus, ça en devenait étouffant, je sentais un petit peu de sueur sur mon front, je m’essuyai disgracieusement avec mon haut, heureusement pour moi, il n’y avait personne aux alentours. J’eut bientôt fini ma corvée, et c’est sous une chaleur épouvantable que je m’affalai sur une chaise près d’ici. Je n’étais pas derrière l’infirmerie, juste dans un petit coin. Ca m’allait, mais ma journée n’était pas finie, je devais retourner soigner tous ces nains qui se font mal aussi souvent qu’ils respirent. Je sorti de mon petit coin, alla me poster vers un des lits, où il y avait un jeune garçon, avec une égratignure au bras. Je le regardais, les sourcils levés, il aurait fallu deux minutes à son bras pour qu’il guérrissent, pourquoi était-il venu me déranger ?

- Attends t’es sérieux là ? Lui demandai-je sur un ton surpris.

Le jeune garçon ne dit rien, il baissa la tête, il tenta de s’en aller, mais je le rassis de force, puis alla chercher ce qu’il fallait pour lui faire un bandage, à quelques pas du lit où il se trouvait. Je revins vers lui, je me dépechai d’en finir avec ce gnôme, regardai autour de moi.

Mon regard se posa sur une des nombreuses medjacks. Oulà, on dirait qu’elle est nouvelle, elle vient de mettre de la crème de cicatrisation sur la jambe de cette fille, alors qu’elle a seulement une allergie. Je pouffai de rire, doucement dans mon coin, heureusement que ce n’était pas dangereux. J’enroulais le reste de bandage autour de mes doigts, scrutant la scène discrètement, à quelque mètre de la medjack débutante. Elle m’avait entendu rire, elle s’était retournée, mais elle continuait à étaler sa crème minutieusement.
C’est deux patients plus tard que ça c’est aggravé, qu’un coureur, une infection au cou, vint se poster devant elle. Je l’observait du coin de l’œil, j’esperai qu’elle fasse ce qu’il fallait. Cette fille avait des compétences, ça c’est sûr, mais même moi j’ai eu besoin d’aide au début. Elle se dépatouillait avec les bandages, les ficelles, mais elle s’emmêlait les pinceaux, elle savait que je la regardais. Le coureur devant elle ne savait pas comment réagir…

- Ne bouges pas ! Lui dis-je avant qu’il ne se lève pour aller voir un autre medjack, plus expérimenté.

Je m’approchai, croisant les bras et l’observant. En lui mettant la pression, serait-elle meilleure ?
Mais rien n’y faisait, elle se mélangeait les pinceaux. Elle se retourna vers moi, ses yeux brillants me regardant impatiemment.

- Bon, tu vas m’aider oui ou non ?
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MessageVen 28 Nov - 22:32

BARELY NEWBIE
Lennon ∞ Mahree


La nuit avait été longue et dépourvue d’un repos qui aurait pourtant été salvateur. La jeune femme avait trouvé un endroit où se blottir confortablement près d’un blocard apparemment silencieux. Apparemment, puisque peu à peu des ronflements dignes d’un groupe de tambourin s’étaient élevés en brisant par la même le silence de la nuit. Perturbée, la jeune femme en lâcha un soupir de désapprobation en veillant toutefois à ne pas le tirer du sommeil. Mahree songea alors à  sa propre naïveté : pourquoi personne n’avait daigné venir dormir à côté de lui alors que le coin qu’il avait choisi était si confortable ? Un coin où l’herbe était si moelleuse, tout près du ruisseau dont le clapotis régulier de l’eau  bercerait n’importe qui ? La réponse semblait être formulée clairement par le vrombissement nasal de son voisin. Encore un manque de connaissance du à son arrivée récente au Bloc : en effet, ce garçon ronflait si fort qu’il devait être fuit comme la peste le soir venu. Malgré la gêne que cela occasionnait, Mahree décida de s’entêter et de lutter pour faire un vide auditif qui lui permettrait de tomber dans les bras de Morphée. Ses mains s’aplatirent sur ses oreilles afin de créer un mur d’insonorisation. Elle s’entêta encore pendant une grosses demie heure au bout de laquelle elle poussa un gémissement enragé et frappa des poings contre le sol. Pour autant, ça ne réveilla pas son voisin qui continuait de se balader joyeusement dans le pays des rêves.

Elle s’était alors levée, prête à trouver n’importe quel coin à partir du moment où elle était le plus loin possible du ronfleur. Demain, comme tous les jours, elle devrait aller à l’infirmerie pour s’occuper des blocards. Elle commençait tout juste à s’habituer au rythme… Elle avait donc besoin de sommeil. Pour Mahree, c’était primordial, tout comme prendre tous ses repas. Sans ça, elle pouvait devenir irascible et mal lunée. C’était bien parti pour l’être. Elle eut du mal à trouver un coin un peu tranquille. Le Bloc était tellement plein que certains dormaient dehors. Cela ne la dérangeait pas d’ailleurs, à partir du moment où elle parvenait à s’installer confortablement et que la pluie ne venait pas à sa rencontre.

Aujourd’hui, toutes les conditions étaient remplies pour dormir confortablement dehors, sauf l’emplacement. Au final, elle se dirigea vers un groupe de cinq filles emmitouflées dans leurs duvets, les unes bien à côté des autres. Au moins, rien ne venait perturber le silence alentour. C’était déjà un bien. Mais le sol n’était pas idéal du tout, plein de petits cailloux. Mahree soupira et abandonna. Elle n’allait pas encore perdre du temps à trouver un coin. Désemparée, elle se blottit à côté d’une blonde aux cheveux courts qu’elle ne connaissait que de vue et ferma les paupières. Elle prit plus d’une heure pour finalement trouver le sommeil.

-Réveille-toi, c’est l’heure du petit-déjeuner.

La blonde avait posé une main délicate sur l’épaule de Mahree pour la réveiller en douceur. Mais la simple évocation du « petit-déjeuner » avait suffi à la tirer de son état léthargique. Reconnaissante mais les yeux encore un peu collés, elle la remercia et se rendit quelques minutes plus tard à table. Ce repas lui redonna un peu le sourire. Ou du moins, elle était de moins mauvaise humeur que quelques minutes plus tôt, ce qui suffisait à la remotiver. Pour autant, la fatigue était encore présente et elle luttait contre l’envie de retourner dans son sac de couchage. Elle avait une classe à présent et elle devait s’y tenir. Coûte que coûte car les blessés n’attendraient pas eux. Elle se leva donc de table, jetant un œil nostalgique sur son assiette vide et s’obligea à se mettre en condition de Medjack. Mais elle devait bien se l’avouer ce matin, elle était partie ailleurs, très loin de l’infirmerie.

La jeune Medjack ne perdit pas de temps pour se rendre vers l’infirmerie. Elle savait que souvent, ils manquaient de soignants. Ce n’était donc as le moment d’arriver en retard. Une fois arrivée, elle constata que déjà, la salle était pleine de gens qui attendaient qu’on daigne s’occuper d’eux. Mahree se fit la réflexion que les Créateurs devaient adorer voir le spectacle de leur propre cruauté tous les jours. La plupart de ces gens ne se seraient jamais blessés dans un environnement moins hostile. S’il n’y avait pas tous ces entraînements, toutes ces courses dans le Labyrinthe, toutes ces manipulations d’objets dangereux, s’il n’avait jamais eu tout ça, ces adolescents, ces enfants et jeunes adultes n’auraient jamais eu à se soucier de savoir s’ils survivraient le lendemain. S’il y avait une porte de sortie à leur cauchemar.  Puis, comme dans un élan de lucidité, Mahree comprit qu’elle faisait partie de ces jeunes. Elle aussi, elle était un rat dans une cage. Soupirante, elle se mit donc au travail avec une boule au ventre.

La matinée était passée très vite, mais il restait à Mahree encore quelques heures avant d’aller dévorer son repas de midi. Le rythme était soutenu, à tel point que la jeune femme avait l’impression  de faire une séance de fitness. Elle savait qu’elle ne devait pas se déconcentrer, car une fois cela fait elle avait tendance à perdre tout sens du discernement et à se mélanger les pinceaux. Ce n’était pas le moment de faire ça vu qu’elle était encore en phase d’apprentissage. Elle avait tendance à hésiter parfois sur certains cas et prenait quelques minutes avant de se diriger vers une solution en particulier. Mais elle ne prenait jamais ces décisions pour en finir, elle savait que ces soins pouvaient influencer l’état du blocard concerné.  Elle ne voulait pas causer plus de douleur que celle qu’elle pouvait déjà voir dans les yeux des autres au quotidien. Les patients qu’elle avait vu défiler ce matin n’étaient pas trop graves. Elle avait la sensation de s’en être plutôt bien sorti mis à part le fait qu’elle avait sincèrement butté sur un de ses cas. Peu certaine et incapable de décider entre deux choix elle avait demandé validation auprès d’une jeune Medjack qui ne devait pas avoir plus de quatorze ans. Contente d’avoir l’aval d’un Medjack, Mahree avait pu finir en toute tranquillité. Mais elle ne pouvait pas le nier, elle se sentait toujours mal de demander de l’aide car cela signifiait qu’on ne pouvait pas encore avoir confiance en elle. De toute évidence, sa mauvaise nuit avait influencé son comportement du jour.

Pendant qu’elle pensait à ça, elle soignait une blocarde. Elle avait l’esprit un peu ailleurs et le rire qui naquit derrière elle la tira de ses pensées. Elle se retourna pour planter son regard dans celui d’une Medjack blonde. Elle riait, mais ça tirait bien plus de la moquerie que d’autre chose pour Mahree. Cette dernière était intriguée. Pourquoi agissait-elle de cette manière ? Mahree voyait bien qu’elle était le sujet de ses gloussements. La jeune Medjack se fit la réflexion qu’au lieu de rire comme une bossue, elle devrait mieux de lui expliquer la raison de sa réaction. En détournant les eux d’elle, Mahree regarda sa patiente. Etait-ce à cause d’elle que la blonde venait de rire ? Parce que Mahree n’avait pas été capable de bien la soigner ? Fixant des yeux la crème qui recouvrait la jambe de la blocarde, elle fouilla dans ses pensées pour savoir si elle s’était trompée. Elle comprit lorsqu’elle constata qu’elle tenait dans sa main un flacon de BepanthenCica au lieu d’un tube de diphenhydramine autrement appelée Benadryl. Unn soupir accompagne la vilaine sensation d’avoir bel et bien merdé. Tout en jetant un œil à la Medjack blonde qui était en fait retournée à ses petites affaires, Mahree passa un linge humide sur la jambe de la blocarde afin d’en retirer la crème qu’elle avait pourtant minutieusement étalée. Tout en lui lançant un regard rassurant à sa patiente, Mahree étala à présent le bon onguent. Elle s’en voulut d’avoir fait n’importe quoi, d’avoir eu la tête ailleurs, car sans le rire de cette Medjack sa patiente blocarde serait sans aucun doute repartie sans avoir été bien traitée. De plus, Mahree venait de faire du gaspillage et autant dire qu’au Bloc le gaspillage était vu d’un mauvais œil. Elle termina son application de la crème et s retourna vers la blocarde qui ne semblait rien comprendre :

-Voilà.  Ton allergie a déclenché une affection cutanée. Je dois t’appliquer cette crème trois fois par jour. Viens me voir le matin, le midi et le soir. Ça ne prendra pas plus d’une minute. Je pourrais vérifier l’évolution et on agira en conséquence. Et viens après avoir pris ta douche, que la crème puisse agir le plus longtemps possible.

Elle fit un sourire à la blocarde qui sembla un peu rassurée. Pour autant, même si elle savait qu’elle avait fait le bon diagnostic, elle s’en voulait. Elle ne devait penser qu’au travail lorsqu’elle était à l’infirmerie, pas au reste. Mahree termina ses soins et fit signe à la blocarde qu’elle pouvait sortir. Une fois seule, elle posa les mains sur le rebord de la table de consultation face à elle et soupira. Elle devait se reprendre, elle n’était peut-être qu’en phase d’apprentissage mais toutes les erreurs n’en étaient pas pour autant pardonnable. Elle se redressa donc et s’occupa de son prochain patient. Cela se fit sans aucun souci, même un enfant de dix ans aurait réussi à traiter ce genre de cas. Il suffisait juste d’avoir le matériel approprié. Deux minutes plus tard le blocard en question repartit et un autre s’approcha d’elle. Il avait une plaie qui semblait être infectée au cou. Mahree s’approcha, lui demanda de s’asseoir sur la table afin qu’elle puisse voir de près cette vilaine blessure. Les sourcils froncés, elle détailla le cou du jeune homme. A la base, la plaie semblait être une assez superficielle à la base. Mais quand une plaie était infectée comme ça, la cicatrisation risquait de n’en être que plus compliquée. Mahree soupira car elle avait la sensation étrange que ce Coureur avait négligé sa blessure en n’allant pas voir les Medjacks. Elle voyait bien qu’outre l’infection la plaie était encore sale. Le garçon la regardait régulièrement et Mahree était obligée de lui attraper le menton pour qu’il daigner redresser sa tête. Il était agaçant. Puis, elle arrêta de regarder la blessure et commença à réfléchir, cherchant dans sa mémoire le chapitre sur les infections. Plus le droit à l’erreur à présent, elle préférait prendre son temps et réfléchir. D’un geste nerveux, elle tripatouilla un bandage tout en continuant de se remémorer que faire, jusqu’à ce qu’elle entende des pas arriver de derrière elle. Lentement, elle tourna son visage vers la blonde qui s’était moquée d’elle un peu plus tôt. Mahree la regarda en soutenant son regard lorsqu’elle entendit le coureur s’impatienter à haute voix. Avec un rictus, Mahree se tourna vers lui et lui dit d’une voix égale :

-Au lieu de t’impatienter, la prochaine fois que tu te blesses évite d’attendre que ta plaie s’infecte pour venir te faire soigner.

Mahree était de mauvaise humeur. Elle se retrouvait là, en position délicate entre la fille qui s’était foutu d’elle sans même avoir daigné lui expliquer ce qu’elle avait mal fait et le coureur qui commençait à l’énervée à balancer son pied d’avant en arrière. Pourtant, elle était quand même contente que la Medjack soit là. Au moins elle pourrait être certaine de son diagnostic.

-De toute évidence, notre ami ici présent a préféré se faire son propre diagnostic au lieu de venir ici. Il a donc considéré que ce n’était pas grave et a préféré attendre que la plaie guérisse d’elle-même.

Elle reprit son souffle et continua de regarder la Medjack. Elle savait que ce qu’elle allait dire était la bonne façon de procéder.

-Je vais donc déjà lui retirer ces petits cailloux et autres saletés avant de traiter l’infection.

Mahree regardait la blonde et se souvenait de son petit rire. Elle trouvait cela déplacé. Au lieu de daigner venir lui expliquer le fond des choses elle avait préféré se moquer d’elle. Mahree avait conscience qu’elle avait beaucoup à apprendre ici, mais pour autant elle avait pensé qu’on ne la rabaisserait pas comme ça. Elle avait une certaine rancœur qu’elle décida de mettre de côté pour le bien de son patient. De toute manière, elle se chargerait de lui faire comprendre ce qu’elle ressentait plus tard. Le patient avant les états d’âme. Elle se rapprocha de la Medjack et lui dit assez bas pour que le coureur n’entende pas :

-Après avoir fait ça je rince la plaie, je la nettoie doucement au savon, puis je la tamponne avec du désinfectant. Ensuite je passe au traitement de l’infection. Je n’oublie rien n’est-ce pas ? Rien qui ne permette de se marrer ?

Mahree avait lancé cette dernière réplique avec la rancoeur qu'elle avait eu envers la Medjack. Se foutre d'elle ne l'aiderait pas à évoluer. Mais depuis qu’elle était ici, c’était la première fois que la jeune femme s’occupait d’une infection. En général, les gens s’inquiétaient bien avant que le coureur de voir leur plaie suinter. Elle continuait de la regarder, attendant une réaction. Elle ne dirait pas non à de l’aide car elle avait bien conscience de n’être pas grand-chose en tant que Medjack pour le moment. Celle en face d’elle était sans aucun doute bien plus expérimentée que ne pouvait l’être Mahree. Elle attendait sa réponse, espérant qu’elle n’était pas sur le mauvais chemin. Mais elle savait aussi qu’elle avait tendance à prendre trop de temps pour vérifier ses propres diagnostics. C’était un coup à prendre avec le temps, et Mahree se jura de travailler là-dessus à l’avenir.
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