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[LIBRE: si un non-blocard passe par là ;)] On fait parfois de mauvaises rencontres.

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MessageJeu 1 Jan - 17:42

ON FAIT PARFOIS DE MAUVAISES RENCONTRES.


"Putain mais quand-est-ce qu'ils me lâcheront ?!" Ridicule. Ridicule c'est le seul mot qui me vient à l'esprit lorsque je me rends compte que je viens de dire ça à voix haute.
Mais bon, c'est la fatigue qui commence à me gagner, à force de courir je perds ma lucidité. Enfin bref. Réellement quand-est-ce que ces malades me lâcheront les bask' ?! Ça va bientôt faire plus d'une heure que j'essaye de leur échapper !!!
J'étais là-bas, en dehors de cette ville complètement détruite que je ne connais pas. Seule. Je marchais, j'avais soif, et je m'étais dis: "Tiens, va bien y avoir un peu d'eau potable, un robinet ou je ne sais quoi qui pourrait me rafraîchir !". La chaleur avait fais disparaître toute trace d'hydratation dans mon corps. A force, je ne ressentais même plus les gouttes de sueur couler et perler sur mon front.
Qui croit que j'exagère sérieusement ? Mais non je suis véridique ! Ou alors totalement folle... Donc j'ai couru ? Bah oui attendez c'était bien sur la meilleure chose à faire ! Qu'est-ce que Fascina Sangster est intelligente ! Je veux un Oscar ! J'ai réellement envie de me donner une sacrée baffe... Si je n'avais pas couru j'aurai eu plus de force maintenant ! Enfin bref.

Donc j'arrivais à la ville, je me suis engouffrée dans un petit immeuble qui me paraissait vide. Je m'avançais. Après trois pièce visitées, je découvrais avec stupeur une quatrième pièce qui me donnait envie de partir en courant. Quatre hommes et deux femmes étalés par terre. Leurs vêtements étaient à moitié arrachés, en lambeaux, leurs visages étaient eux-mêmes déchirés, abîmés, des morceaux d'épiderme totalement décomposés. Je pensai à voix haute: "Les pauv'gens ! Ils ont dut souffrir...". Je m'assis, à peine une minute même pas. Je les regardais. J'essayais de trouver ce qui aurait put leur faire ça, le spectacle était immonde et une odeur nauséabonde dégageait de leurs multiples entailles. Cependant je vis plusieurs sacs dans un coin, il y en avait exactement six. Juste à côté de la femme la plus mal-en-point du groupe. Je leurs dis, sans espérance d'obtenir une réponse: "Désolé les gars, mais vous n'en avez moins besoin que moi, du moins plus maintenant." Je me baissais, commençais à fouiller les sacs. Je vis une bouteille d'eau étonnamment fraîche, je la pris et la but d'une traite car j'en avais vu une autre, je l'aurai donc conservée pour plus tard.
Tout à coup, une main m'attrapa la cheville, et elle serra. Elle serra si fort que j'avais l'impression que mon pied allait se détacher du reste de ma jambe. Je poussai un cri ridicule tandis que toute la bande se réveilla en sursaut, près à se jeter sur moi. La main me lâcha, la femme se releva. J'avais peur, je l'avoue, et je reculai contre le mur, affolée. Les quatre hommes et les deux femmes sortirent tour à tour de leurs poches des pieux, des lames, tout ce qui était en leur possession et qui pouvait me faire du mal. Je les regardais, espérant que mon visage et ma stupeur pouvaient attiser leur pitié et me laisser saine et sauve.

Un des gars, le plus grand, me cria: "Alors, ma petite, qu'est-ce que tu espérais trouver dans nos jolis sacs ? A manger ? A boire ?..."
Il continuait de parler, moi je ne l'écoutais pas, j'étais trop concentrée à regarder son moignon qui lui servait de main gauche et ses multiples blessures qui ornaient son corps en entier. Le second homme avait un œil en moins et il bavait. Le troisième avait des cheveux et une barbe blanche qui se fondaient à hauteur de son nombril, son œil gauche vacillait seul de gauche à droite tandis que son droit me fixait avec agressivité. Le quatrième avait la jambe droite tranchée en plein milieu de la cuisse. La partie manquante était remplacée par un objet, ressemblant étrangement à une batte de base-ball. Cependant, le raccommodage lui permettait de tenir debout et de marcher. Je ne savais pas si ça lui permettait aussi de courir. La femme qui m'avait tenue la cheville avais les cheveux coupés n'importe comment et une énorme cicatrice béante qui lui partait de l’œil gauche jusqu'en dessous de l'oreille droite en passant par le nez. La dernière avait du pu qui lui sortait des narines, des lèvres, des oreilles et du front; ses yeux semblaient gris.

Mais la lame d'une machette qui frôlait mon cou me ramena à la réalité et me réveilla de l'affreuse contemplation que je faisais. Je paniquais, je donnai un coup de pied dans l'entre-jambe du salopard qui tenait l'arme, je sautai par la fenêtre et je couru de toutes mes forces. Je ne voulais pas me retourner, croyant que je ralentirai. A chaque rue je changeais d'orientation, pensant les semer quand tout à coup je me retrouvai juste derrière eux.
Je vis des escaliers, menant à une sorte de souterrain et je l'ai pris. Je glissai sur une marche et m'étalai sur le sol en laissant échapper un petit cris qui a sans doute ramené ceux qui me pourchassaient à mes talons. Les jambes à mon cou, je cours encore. À chaque fois que je passe près d'une lampe, je la défonce pour qu'ils ne voient plus où je suis. J'entends leurs pas, lourds, leurs rires et leurs cris. Comme quoi, la jambe de l'autre taré ne l'empêche pas de courir. Je remarque une petite salle obscure, je m'y engouffre et j'attends. Je me retiens de respirer, en espérant que mon souffle ne va pas sortir d'un coup.

Tout à coup je les entends, ils se disputent j'ai l'impression... Mais oui ! Ils se disputent ! J'entends des cris, des bruits sourds sur le sol qui font échos avec les gouttes d'eaux qui s'infiltrent du plafond. Je m'approchent, ils sont morts.
Mais cette fois réellement mort car je vérifie malgré le noir et ma vue non exacte leur poitrine qui ne se soulève plus. Je retourne dans la petite pièce, à taton.
Wahou... je... je n'ai rien fais en fait... et... et ils sont morts ?! C'est trop facile... Je m’assoie, la fatigue commence à m'emporter sérieusement...
Je m'endors.
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MessageMer 7 Jan - 17:11


Wakey wakey boys and girls

Le temps passait lentement. Effroyablement lentement. Du haut de son fauteuil déchiré et laissant de la mousse s'échapper, Lysias s'ennuyait. Il bricolait un gadget et surveillait les écrans de temps à autre. C'était la sixième heure d'affilée qu'il était là et rien ne se passait. La ville était calme dans son grand secteur, à croire que l'animation était présente ailleurs. Il consulta sa montre, le petit objet lui indiqua les cinq heures de l'après-midi, il calcula qu'il lui restait encore quatre heures de surveillance acharnée.
Sur son bureau était posée une tasse de thé froid à moitié vide, il souleva la tasse et déposa sous la coupole un minuscule objet dont, de la distance oeil-coupole, on ne pouvait apercevoir les contours. Il reposa la tasse dessus et celle-ci s'illumina d'un bleu foncé délavé. Lysias sourit d'un rictus mélancolique et prit le gadget qu'il bricolait un instant plus tôt pour le serrer entre ses deux mains. Un déclic se fit entendre. Il le mit dans son sac. Il infligea ce même traitement à trois autres prototypes et les rangea à leur tour dans son sac. Il avait travaillé pendant des jours sur ce nouveau type d'appareil, espérant qu'il sera maintenant en état de fonctionner. Il soupira, se cala confortablement sur sa chaise le dos bien contre le dossier et laissa le temps s'écouler à l'observation de sa tasse bleutée.
Le jeune homme était comme hypnotisé par la lumière. Il l'avait fixé ainsi, divaguant pendant un temps dont il avait perdu la notion. Il ne pensait à rien, il se contentait de se perdre dans les ondes bleues, ça lui était réconfortant, il ne saurait expliquer pourquoi. Il fut sorti de ses songes par du mouvement sur une des caméras qui irritait son œil dans le coin de celui-ci. Il ne voulait d'abord pas bouger, il était bien ainsi et il était sûr qu'il lui restait encore pas mal de temps à subir. Il n'eut cependant pas le choix de revenir à la réalité lorsque le mouvement se répartit sur les caméras voisines. C'était dynamique. Du grabuge dans les rues ? Lysias tourna la tête et vit un groupe de personnes courir-pour ne pas dire se traîner-après quelque chose. Mais quoi ? Il vérifia les rues suivantes à l'aide des caméras et tomba finalement sur l'origine de l'engouement : une fille. Elle venait d'entrer dans un souterrain. Du peu qu'il avait pu en voir, elle semblait mal en point aussi moralement que littéralement parlant. Sur la caméra de gauche, il vit le groupe qui s'apprêtait à rejoindre la rue de la fille. Lysias se leva de sa chaise, pris son manteau et quitta la pièce.

Il avait une montre, une drôle de montre, au poignet. Il la souleva pour voir le cadran et s'aperçut que le groupe de personnes avait atteint le passage où la fille s'était engouffrée quelques temps plus tôt. Sur le cadran de la montre s'affichaient plusieurs petits cadres reflétant différents endroits du secteur. Le jeune homme porta la main à l'écran, tactile, et les cadres disparurent. Deux minutes plus tard, il s'engouffrait sous terre à son tour. C'était une chance que ce n'était pas loin de son poste de travail, dont le changement devrait se faire bientôt. Ce n'était pas plus mal de changer de secteur régulièrement, on s'ennuyait assez vite à ce genre de poste, ne manquerait plus qu'il faille rester au même endroit définitivement.
Là-dessous, il faisait sombre. Lysias sortit des lunettes à vision nocturne de son sac qu'il mettait parfois en sortant du poste le soir car la nuit tombée, les lampadaires ne marchant pas toujours correctement, il était difficile de se diriger. Il s'était créé des lentilles infrarouge pour ce genre d'occasion mais il n'avait pas le temps de les mettre. Il avança d'un pas neutre, se souciant guère de ce qu'il pourrait arriver et, entendant un groupe d'individu avancer bruyamment, il sortit de son sac l'un des trois objets qu'il y avait mis quelques temps plus tôt, rejoignit le groupe, tira sur l'objet et le lança au centre de la cohue. Une vague de brume envahit la pièce et, quelques minutes plus tard, les corps mouvants s'étaient immobilisés au sol, raides. La brume avait désormais disparue. Lysias ne se soucia pas d'eux, ni de la maladie qui les rongeaient et qui pourrait l'atteindre aussi s'il s'approchait trop près, et remis ses lunettes dans son sac. Ses yeux s'étaient assez habitués à la faible lumière à présent et il y voyait suffisamment. Il s'apprêtait à faire marche arrière, satisfait du fonctionnement de son nouveau jouet, quand quelqu'un fit irruption dans la pièce. Il n'eut pas besoin de se retourner pour deviner de qui il s'agissait. La fille.
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MessageDim 11 Jan - 15:29

Histoire


Ce que je considérais comme un sommeil ne dura qu'à peine quelques minutes. C'était plutôt une sorte d'évanouissement, causé par les changements de sentiments: la peur, la panique, le stress, et enfin le soulagement.
Je viens de me réveiller et j'entends des bruits... quelque peu inquiétants. De bruits de pas, et je me demande qui peut bien en être l'auteur. J'ai peur... La sorte de dispute que j'ai entendu... Il doit surement y avoir un "vainqueur" ? C'est peut-être un de ces fondus... Ils se nomment comme ça à ce que j'ai compris. J'imagine que c'est un de ces tarés qui me traque... A ce qu'il parait, quand leur stade de folie est élevée, ils sont près à dévorer les autres.
Il y a du bruit dans la salle où j'avais laissé le groupe de malade... Je m'approche.
Toute manière je n'ai que ça à faire, et rien d'autre vu ma situation. J'ai simplement un pied-de-biche pour me défendre mais puisqu'il est tout seul, un coup bien placé dans la nuque et il s’effondre en deux temps trois mouvements ! Je tiens donc mon arme fermement et je m'avance.
Je sors de la pièce dans laquelle je me trouvait et je vais dans le couloir, en direction du bruit. J'ai une bonne audition, et dans le noir complet qui me fait face c'est la seule chose qui me permet de me repérer. "Aiiiiiie !" je pousse un petit cri, je viens de marcher sur un bout de vert d'une lampe éclatée et ça a transpercé ma semelle. Je pose ma main contre le mur, en appui, et je retire délicatement le fragment de ma chaussure en laissant échapper de nouveau un soupir.
Je continue d'avancer, d'abord en boitant puis ensuite en remarchant normalement. Tout en tenant mon pied-de-biche le plus fermement possible, je le sors de mon sac et je me met à le tenir à deux mains, je le brandit devant moi. "Plok !" une goutte me tombe dessus, sur mon front, depuis le plafond. C'est bizarre tout de même une telle humidité dans un monde dévasté par la chaleur. Mais l'eau qui vient de m'atterrir dessus est chaude... Je l'essuie avec mon avant bras, tout en tenant mon arme et je continue ma marche.
Je crois -en me souvenant bien- que je dois tourner à gauche et ensuite, je serrai à ma destination. Malgré le peu de luminosité, je perçoit la fin du couloir dans lequel je suis, et le début d'un autre à ma gauche. Je suppose que c'est celui-ci qu'il faut prendre. Je vois une légère lumière provenant justement de ce couloir et je me souviens qu'il restait une lampe dont la lumière vacillait. Je vois une ombre immobile. Je continue de m'approcher et cette fois j'arrive en face de la pièce.
A présent je vois la silhouette de la personne qui faisait du bruit, et autour de lui j'aperçoit les six salopards de tout à l'heure. C'est donc lui qui les a tué ? Je laisse échapper un léger soupir de soulagement et je crois qu'il l'a ressentis car il ne bouge plus. En effet, jusque là je l'avais vu ranger quelque chose dans son sac, à ce que j'avais vu c'était des lunettes ?
Il porte une veste plutôt longue, qui lui descend au niveau des cuisses. Il semble "propre", on aurait dit qu'il sortait tout juste d'un travail ou je ne sais quoi, qu'il n'avait pas été atteint par les atrocités de l’extérieur. Je m'avance, et je pose la pointe de mon pied-de-biche sur son épaule. Je tremble un peu, mais j'essaye de rester le plus stable possible, pour garder un minimum de crédibilité. Je tapote donc son épaule avec mon arme puis je recule, toujours en la brandissant. Je recule pour le laisser se retourner, et peut-être s'expliquer. Face à moi il sera peut-être plus difficile à désamorcer mais je lui laisse une chance...
Il ne me veut peut-être pas de mal ?
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MessageMar 27 Jan - 18:19


Wakey wakey boys and girls


Lysias sentit une pression sur son épaule. Il ne réagit pas tout de suite, observant les corps éparpillés çà et là. Il examina la situation et, finissant par laisser tomber, se retourna pour faire face à la fille. Elle s'était reculée, le craignait-elle ? Le jeune homme inspirait-il la crainte chez les autres ? Il s'égara quelques instants sur ce sujet, se rappelant qu'il venait de s'en prendre à tout un groupe de personnes. Non, pas des personnes. Elles avaient perdu ce titre il y avait déjà longtemps, non ? Ou le cannibalisme et la folie étaient-ils devenus normal pour un être humain ? De toute façon, il ne les avait pas tué. C'est ce qu'il se mit aussitôt à penser pour éviter de dériver sur des sujets douloureux. Les éviter, c'était tout ce qu'il pouvait faire. Au moins il était sûr ainsi de ne pas se laisser à la peine. Et surtout, aux regrets. Il observa la jeune fille un moment, sans rien dire, comme s'il ne pensait pas. Il se tenait juste là, en face d'elle, et ne paraissait pas prêt à esquisser un seul geste. Pourtant, il finit par bouger brusquement, comme une marionnette qui après une longue pause verrait son marionnettiste la mettre en scène à nouveau, et jeta des petits regards tout autour en animant ses bras d'une façon aussi étrange que dynamique. Il finit par se gratter la tête et reporta de nouveau son attention sur la fille.

- On ferait mieux de ne pas rester là.

Il se passa la main droite dans les cheveux puis se dirigea vers un couloir. Il réapparut quelques secondes plus tard, passant la tête par l'entrée du boyau terreux et lançant un signe de tête à la jeune fille toujours présente.

- Tu ferais mieux de partir avant qu'ils ne se réveillent, lâcha-t-il.

Il disparut à nouveau. Il ne prêta pas plus attention à la fille, il savait qu'elle le suivrait si sa curiosité la démangeait. Elle voudrait sûrement savoir comment il a fait pour se débarrasser de tout un groupe de déments et il ne lui expliquerait peut-être pas tout, cela dépend de la confiance qu'il mettra en elle et si elle ne veut pas savoir mais souhaite juste le remercier de son aide alors il se contentera d'accepter ses remerciements et lui souhaitera la bonne journée. Ou alors, elle ne le remerciera pas, ne le suivra pas et alors ce ne sera pas si grave car, au fond, la sauver n'était qu'un bonus au test de son petit joujou et il se fichait sûrement un peu des résultats sociaux que ses gadgets pouvaient lui apporter. Cependant, il est vrai qu'il était toujours un peu curieux d'en savoir plus sur les personnes qu'il rencontrait. Il n'aimait pas être en compagnie de quelqu'un car il savait que ça ne pourrait jamais bien finir, les personnes l'entourant finissant toujours par être blessé et il refuse de sauver quelqu'un pour lui ternir son existence. Mais il est vrai que les personnes saines d'esprit se font de plus en plus rare de nos jours et connaître quelques détails de l'existence d'autrui n'est pas si mal, on apprend souvent de drôles de choses et parfois même des choses étonnantes qui peuvent s'avérer utiles pour la suite de son aventure personnelle. D'ailleurs, comment cette petite fille avait-elle fait pour survivre dans ce monde jusque là ? Autant Lysias était en vie par miracle, idiot qu'il était à se jeter toujours dans les pires situations, mais elle ? Jouait-elle sur la discrétion ? Sur la force ? Ou comptait-elle – à moins qu'elle n'en ait plutôt la chance – sur quelqu'un pour la sauver à chaque fois qu'elle avait des soucis? Ce qui était sûr, c'est qu'il était compliqué pour quiconque de vivre dans le monde actuel. Et Lysias, qui était habitué à se débrouiller tout seul depuis plus longtemps que l'apocalypse, se demandait toujours comment faisaient les autres pour vivre. Pourquoi cette fille, par exemple, aurait réussi à survivre et pas Jessica ? Alors qu'il était avec elle ? Et qu'il aurait pu la sauver, elle et toute la famille qui l'avait accueilli. Ou pas d'ailleurs. Mais il aimait se torturer à penser qu'il aurait pu sauver le monde et en faire un meilleur endroit.
Il était désormais dehors. Il se tenait debout, laissant la lumière illuminer une faible partie de son visage et attendait la fille. Il espérait que sa curiosité la pousse à le rejoindre. Il voulait savoir. Il sourit. Il n'avait pas sauver le monde mais il l'avait sauvé elle, c'était toujours ça. Il voulait s'assurer qu'elle allait bien, à vivre dans ce monde. Parce que pour lui ce n'était pas le cas, il n'avait jamais été bien. Peut-être cette fille si jeune pouvait l'aider à comprendre la notion de vie, la survie n'étant pas son fort. En échange, Lysias pourrait l'aider à améliorer ses notions de survie, elle en avait tant besoin.
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MessageMar 17 Fév - 18:46

Un remerciement légitime


Il ne m'inspire aucune crainte. Loin de là. Mais plutôt une sorte d'admiration, une admiration et une confiance instantanée que je ne saurai expliquer. Il a un visage remplie de douceur, mais en même temps un soupçon de douleur dont je ne saurai trouver la provenance. Peut être ses yeux...
En tout cas, son visage ne me donne aucune indication sur son âge. Ce qui est sur c'est qu'il a dépassé la trentaine. Ensuite... Je n'en sais rien... C'est compliqué. Mais si il est vraiment âgé -ce qui m'étonnerai- il a une brillance dans le regard, une brillance qui laisse transparaître une sorte de jeunesse...
Qu'est-ce qui me prend ? Pourquoi je l'examine comme ça ? Peut-être car nous sommes plantés l'un en face de l'autre, sans bouger ni dire de mots.
Soudain l'homme commence à bouger les bras, sans aucune action au préalable qui aurait put justifier cet élan inattendu. Il regarde tout autour de lui, se gratte la tête et enfin me dit:
- On ferait mieux de ne pas rester là.
Il se repasse encore une fois la main dans les cheveux et  commence à partir. Je reste plantée toujours au même endroit, toujours sous le choc, toujours submergée par une émotion démesurée, qui n'a pas lieu d'être. Ça m'énerve d'être ainsi ! Je déteste être prise au dépourvu.
Cependant il y a quelque chose qui m'énerve encore plus -oui, je suis de nature énervée, les événements en sont la cause-...
Je ne veux pas qu'il m’abandonne... Je n'avais vu personne jusque là, personne en qui j'aura put avoir un minimum de confiance. Et cet homme, cet homme qui vient de me sauver... Je ne saurai dire pourquoi mais je veux rester avec lui. Non pas pour une protection, non, je peux toujours me débrouiller seule, à mes risques et périls, mais juste avoir une compagnie. Il a l'air d'avoir beaucoup à m'apprendre et... je suis prête à l'écouter, à m'instruire auprès de lui, à le respecter. Non pas que je ne respecte personne, je suis un minimum polie, mais quand je n'aime pas une personne, elle le sait, je le lui fais savoir. Quant à lui, je l'aime bien. Ce total inconnu provoque en moi une certaine sympathie que j'aimerai lui transmettre.
Je ne le voyais plus jusqu'ici, il avait déjà disparu derrière le couloir, mais sa tête tout à coup réapparais à l'entrée du boyau. Il me dis, d'un signe de tête:
- Tu ferais mieux de partir avant qu'ils ne se réveillent.
J'espère que cette phrase est une invitation à le suivre, car il repars déjà et je suis bien trop curieuse pour un rester là. Je ne veux pas être collante avec lui, juste en apprendre un minimum.
Il a déjà disparu, je pense vers la sortie. J'entends encore ses bruits de pas. Je regarde une dernière fois ceux qui m'avaient attaqué quelques temps plus tôt. Je ne referai plus la même erreur: croire aux corps morts ! Quelle naïveté... Je crois que c'est la plus grande erreur que j'ai faîte ces derniers temps.
J'ai tellement de questions à poser à mon sauveur... Comment a t-il fait pour les neutraliser ? Que fait-il dans la vie ? Que connais t-il sur la braise ? En est-il atteint ? Accepterait-il que je reste avec lui ?
J'espère qu'il répondra à ces questions sans que je ne les lui demande...
Mais en tout cas, ce que je dois faire avant tout c'est le remercier, le remercier de m'avoir sauver, et si je vois en lui un certain ennui, une envie de se débarrasser de moi je disparaîtrai. Pourquoi causer du soucis à une personne pareil ? Il n'a pas besoin d'un fardeau tel que moi en plus de l'atrocité de la vie extérieure.
Je me guide grâce à ses bruits qu'il fait en marchant, et j'atteints un couloir baigné de la lumière du soleil. J'en suis totalement réjouie !
Je chuchote: "Enfin !". Moi seule peux l'entendre, et me dire que j'ai pus dire un mot, sans avoir de difficulté telle que me faire attaquer ou autre me rassure et me remplie de joie.
Je le vois à la sortie, je me met à trottiner jusqu'à lui. Il a un visage souriant, illuminé, et rassurant.
Je me rapproche, me tiens à a droite, lui esquisse un sourire en me cachant un peu les yeux du soleil qui m'éblouie et lui dit d'un ton franc: "Merci, merci beaucoup."
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MessageMar 19 Mai - 20:46

[LIBRE: si un non-blocard passe par là ;)] On fait parfois de mauvaises rencontres. 75e9b610
Une violente confrontation

feat Wendy Gryns & Fascina Sangster



Spoiler:
J'escaladais un immeuble. J'avais besoin d'avoir une vue ensemble de la ville pour évaluer la situation. D'abord parce que ça me permettait de repérer l'endroit où se trouvaient les crétins qui y habitaient et ensuite parce que ça me donnait l'agréable sensation d'être au-dessus de tout ça. J'inspectais les environs. Une bande d'infectés trainait sur ma gauche. Les branches des arbres me bouchaient une partie de la vue sur ma droite. A cause de la brume, je ne remarquai d'abord pas une petite silhouette qui courait à toute allure à travers la ville. Ce n'est qu'en plissant les yeux que je compris qu'elle était poursuivie. Vu sa taille elle était plutôt petite. Ses poursuivants quant à eux avaient une drôle de démarche comme s'ils boitaient. Pourtant, ils étaient tout de même rapides. Mon sang ne fit qu'un tour. Je ne cherchai même pas à déterminer qui était le fautif, je n'en avais rien à faire. Tout ce que je comprenais, c'est que des lâches prenaient en chasse une jeune adolescente à plusieurs contre une.
Je me mis à descendre. je sautai sur le rebord d'une fenêtre. La pierre s'effrita sous mes pieds. Je m'accrochai à la barre fixait au-dessus de moi. Je tapotai avec mon pied pour trouver un appui. J'entrepris la descente en utilisant la même méthode tout du long. A un mètre cinquante au-dessus du sol. Je repris mon équilibre en fléchissant les jambes. Je mis à peine quelques foulées à rejoindre le groupe. Ils avaient une apparence horrible, des blessures partout et des paries du corps en moins. Je ne pourrais pas me battre contre eux tous en même temps alors je choisis une tactique différente. Je me glissai derrière le groupe et tirai sur le col du dernier mec de la file. Les autres ne le remarquèrent ainsi pas. Je plaquai ma main sur sa bouche et glissai mon couteau sous sa gorge en lui murmurant dans l'oreille:
-tu fais un bruit, t'es mort.
Je sentis ses dents se refermer sur ma main. Il m'avait mordu! Cet patate m'avait mordu! J'enfonçais le couteau sans aucune pitié. L'homme s'écroula, raide mort. Je continuai ainsi en passant à la femme qui était avant-dernière. Ils finirent par le remarquer. Trois hommes m'entourèrent. Je n'en avais vu que deux. Celui que je n'avais pas encore s'approcha derrière moi. Il glissa son bras sous ma gorge. Je fus plus rapide que lui et lui tordis le bras pour l'obliger à se mettre à genoux. Les deux derniers hommes se précipitèrent pour me bloquer. Je tombais à la renverse. Mon couteau m'échappa. Je bondis pour le récupérer avant l'homme à qui j'avais tordu le bras. Je serrais le couteau dans ma main à m'en faire mal, décidée à ne pas lâcher. Celui-ci fusa dans l'air et atteignit mon opposant en face de moi. Blessé, il prit la fuite. Les deux autres n'abandonnèrent pas. Ils étaient plus forts que moi mais j'étais plus rapide. J'exploitais cette avantage et avant qu'ils n'aient pu réagir, j'achevais les agresseurs de la jeune fille. Ils tombèrent à la renverse et je me relevais avec une blessure au front et plusieurs bleues mais vivante. C'était l'essentiel.
Je rejoignis le bâtiment où j'avais aperçu la fille se réfugier. Elle dormait, je sortis sur la pointe des pieds. Les hommes avaient des sacs. Je pris un paquet de biscuits secs et mordis dans le premier. Je compris alors que ce n'est pas de ça dont j'avais besoin. J'avais besoin d'eau, d'eau fraîche. J'en trouvais une bouteille dans le sac de la femme. l'eau avait tiédi à cause de la chaleur mais qu'importe? J'hésitais un peu avant de boire. Techniquement parlant, cette eau appartenait à la jeune fille qui l'avait trouvée. Je craquais et bus tout de même deux gorgées qui apaisèrent ma gorge en feu. La chaleur était étouffante, des gouttes de sueur perlaient sur mon front. Je faisais demi-tour pour partir quand j'entendis un bruit de froissements venant de derrière moi. S'était-elle réveillée?

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