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The worst ones always live. (Iris & Adam)

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MessageMar 3 Mar - 22:28




La tête enturbannée dans un drap, j'avais perdu mon chapeau avec lequel j'étais partie... Mes jambes... Jusqu'où parviendraient-elles à me porter ? Je n'en avais aucune idée franchement... Mon sac sur le dos, mes ressources s'ammenuisaient. J'évitais bien sûr les hordes de fondus. Mais il n'en restait pas moins que j'étais une proie facile... Trop facile, et ça m'énervais de passer pour une pouliche toute faible. J'étais celle qui avait mis le feu à un garage dans le seul but de me débarrasser de ces monstres. J'avais par contre appris, depuis l'entreprise de ce voyage idiot que les personnes atteintes de la braises n'étaient pas toutes comme ça... Comme ce mal ne me touchais pas... Je préférais m'en tenir éloignée pour qu'on ne découvre pas mon lourd secret. J'arrivais finalement à une ville. Mes poumons étaient en feu. En fait... J'avais l'impression d'avaler du feu depuis tout à l'heure, au moins... Pourrais-je me reconvertir en cracheuse de flamme ? Je détachais un de mes bidons d'eau de mon sac, et l'ouvris pour le porter à ma bouche. L'eau était tiède, même chaude, pourtant... Elle paraissait incroyablement rafraichissante dans mon gosier. Il me fallait refaire des provisions... Mais où les trouver dans cette ville dévastée ? Et comment me protéger ? L'air était un peu moins chaud ici. Je retirais donc précautionneusement mon turban de fortune, exposant mon crâne à demi tondu et tatoué. Mon corps entier avait servit de palette, mais ça... On ne le savait qu'en m'épluchant. Des boucles et autres fantaisies décoraient mes oreilles. Seule fantaisie que je me permettais, même dans la vie de tous les jours. Peut être qu'en rentrant je me percerais enfin la langue ? Ou pas... J'en aurais eu tellement pleins les pattes, que j'aurais pris une semaine sabbatique. Je déambulais tel une âme en peine. Solitaire. Le bruit de mes pas résonnaient atrocement fort à mes oreilles... Et si j'étais seule dans une rue principale... ça voulait dire que j'étais une cible idéale. Il fallait réfléchir un peu... ça ne faisait de mal à personne. Même à moi. Je rentrais donc dans une grande structure encore debout. Peut être trouverais-je de quoi me réapprovisionner. J'avais l'impression d'être une petite fille effrayée par un croque mitaine invisible dont la menace planait. Je rentrais dans ce qui devait être un hôtel, à en juger par la porte tournante dont les fenêtres avaient été cassées... Et l'enseigne, du moins... Le peu qu'il restait. Un rictus sarcastique s'étira sur mon visage. Au moins,ce truc tenait debout. J'entrais donc à l'intérieur. Il était temps d'explorer. Espérons seulement que cela ne se passe pas comme la dernière fois. Le hall était spacieux. Il restait la table du réceptionniste, qui était encore en place, parce que vissée au mur. Il en était de même pour les casiers qui devaient, un jour, contenir les clefs. Mais le foutoir partout était impressionnant. Je voyais quelque chose brillant au sol, attirant mon regard. Une clé justement, sous des débris de verre. Je l'empochais sans un mot. Avant de me diriger vers l'étage. Les sièges étaient soit manquant, soit totalement éventré, mais c'était de loin l'un des trucs les plus luxueux que j'ai pus trouvé. Le papier peint décrépit était en lambeau, à demi arraché au mur, ou alors totalement absent. Petiote, j'avais un ami qui aimait ce genre de films d'horreurs... Et c'était toujours la blonde qui se faisait bouffer en premier. Enfin...Dans ces films, la blonde était débile. Et pas vraiment débrouillarde... Pouvait-on me mettre dans le même panier ? Non... j'étais pas une assistée, j'étais pas un de ces sales moutons. Moi j'étais une guerrière, une battante. J'avais donné ma première dérouillée à 15 ans, pour ne plus subir les moqueries. J'avais modifié mon corps, pour faire peur, pour intimider, et pour montrer direct, que je frappais avant de palabrer. Mon pantalon à motif écossais troué de partout et tâché de toutes les façons possible... Ma ceinture cloutée, et mes rangers... J'eus une illumination. Je détachais ma ceinture. Et la gardais en main. Bon... Peut être que je me retrouverais cul nu devant un quelconque agresseur. Mais au moins... Je pourrais le fouetter non ? On se serait cru dans un mauvais film porno de domination... Je rougis violemment rien que d'y penser. Et pénétrait dans la première chambre que je trouvais ouverte. La 112... Le papier peint avait du être bleu roi à une époque. Désormais il était... Vert morve ? Et la moquette, n'en parlons pas. Beige avait toujours été un mauvais choix. Je continuais ma petite inspection un instant, avant de me figer devant cet homme. La ceinture dans les mains, je m'apprêtais à donner un coup. Mais quelque chose me stoppa dans mon élan. J'avais toujours eu une excellente mémoire... Je pouvais me souvenir la date à laquelle j'avais vu tel ou tel personne et ce qu'il m'avait dit. Ce gars là... Avec quelques années de moins... Je clignais des yeux, laissant tomber ma seule arme qui me semblais incroyablement inutile... Cet homme, avec lui affluait un pan de ma jeunesse, un pan heureux, pour une fois. Il avait été mon modèle, un leader, un mec que j'admirais, sans non plus le crier sur les toits...

« A... Adam ?! »


Je restais droite comme un I mon sac aussi gros que moi sur mes frêles épaules.
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Membre
Adam Van Strüss


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MessageJeu 12 Mar - 20:43

L'ennuis



La fournée avait été achevée avec succès hier, les ingrédients n'étaient pas manquant, et la distribution était en court, l'argent rentrerait bientôt. Que faire maintenant ? Quelle question, il le savait très bien. Il ne fallait pas perdre de temps, une minute de gagner, c'était une minute de gagner sur cette maladie. Pour un remède, il donnerais tout ce qu'il a. Il aimait trop la vie, il aimait trop avoir toute possession de ses moyens, et chaque jour qui passait, même sans encombres, lui paraissait encore plus insupportable. Sous emprise du produit, il oublia ce à quoi il était en train de penser, et sombra dans ses rêves. Il était éveillé, et il en avait encore, au cas où. Il décida alors, de manière soudaine, sous une impulsion et sans vraiment comprendre le pourquoi du comment, d'aller se balader. Si sa conscience avait raisonnée un tant soi peu au sein de son crâne, il serait resté enfermé, histoire de ne pas se retrouver dans une aire de jeux desafécté comme la derniere fois. Mais là, c'était le vide intersidéral, il ne savait même pas si il ressentait encore quelque chose, au niveau de ses sens. Les capteurs de sa peau ne répondait plus, et ses yeux affichaient une expression vide. Cependant, c'était l'effet recherché, et il était bien, très heureux même. Peu importait les conséquences. Ses pas le faisait déambuler à nouveau, pas trop loin, dans les rues et ruelles de Chicago, il ne sentait pas la chaleur, et il ne réfléchissait plus, fort heureusement. (La raison pour laquelle il sombrait, d'ailleurs )
Il pénétra à l’intérieur d'un bâtiment non loin de là, pourquoi ? Aucune idée. Peut-être que quelque part, la chaleur étouffait ? Mais rien n'était moins incertain.
D'ailleurs, il ne savait pas ce qu'était ce bâtiment, mais il fut heureux de chercher de quoi l'occuper lorsqu'il y pénétra. La pièce était défoncée, rien de plus normale, et la table de réception était encore à sa place. Dans un coin il vit quelque fauteils defoncé, et une table basse. Il s'en approcha, car son oeil était attiré par des coupes vide. Il en prit deux dans ses mains, et les fit tourner entre ses doigts, délicatement. Il decida, sans aucune raison, de les garder, puis il alla voir le comptoire de plus prêt. Là était posé une clé. Il décida donc de la prendre aussi. Il mit la clé dans l'un des verre, et s'assit au milieu de la pièce evidée, il posa ses trouvailles à terre, devant l'entrée. Pendant une demie heure, il tentait de lancer la piece d'un verre à l'autre, jusqu'au moment où l'un deux finit par se briser.  Il regarda longtemps la coupes explosée, se leva, et monta pour continuer de perdre du temps, tout en en gagnant, d'une certaine manière.

Il pénétra dans la premiere pièce qu'il vit, qui avait dû être une chambre à un moment ou à un autre. Il prit appui sur la commode défoncée et s'assit, avant de se dire que le lit serait plus confortable pour un somme.  Voulais-t-il vraiment dormir ? De toute façon, là, il n'avait plus envie de rien. Cela faisait un bon moment que la drogue faisait effet maintenant, elle se dissipait, il le sentait, mais il en avait encore pour un certain moment encore. L'effet durait, et c'était une chose qu'il aimait vraiment avec ça.
Il se posa sur le lit, dans le but de ne rien faire, d'attendre, afin de repousser encore plus l'échéance de la peur, qui reviendrait lui ronger les entrailles bien assez tôt, accompagné de son intelligence, de son pessimisme et de son besoin. Il avait trouvé dans la salle précédente une boule de papier froissé, qu'il lancait par reflexe et rattrapait de la même main. Loin de là, loin, il entendait des pas s'approcher, des pas monter ces mêmes marches que lui avait monté juste auparavant, et la même porte s'ouvrir. Il entrouvrit les yeux, désireux de savoir qui il avait face à lui. S'il y avait eu du danger, il n'en aurait même pas eu conscience, et le reflexe de se proteger et de fuir était pour l'instant un concept bien plus qu'abstrait.

Mais il entendit son nom, le sien. Peu de gens le connaissait, il en fût surpris. Même lui avait tendance à l'oublier, il n'y pensait jamais. Il releva la tête, et vit un ceinture tomber à terre -le pantalon suivrait-il ? - Mais en face de lui, il n'y avait qu'une femme, au crâne rasé, au visage fatigué, et au corps tatoué. Il chercha un vague souvenir d'elle, mais non, il n'en trouva aucun. Non, elle ne lui disait rien du tout, cependant, elle avait l'air de le connaitre, lui. Avait-il envie de répondre ? Oui. Le pouvait-il ? Oui certainement. Mais comprendrait-il le sens des phrases qui sortiraient de la bouche de la fille ? Hm, pas certain.

< Ouai c'est moi, qu'est ce que tu veux ?

Il se laissa retomber sur le lit, les yeux vers le plafond et reprit le jeu en cours. Il n'avait pas songé à demander qui elle était. Au final, peu importait, son nom ne lui dirait rien.

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MessageLun 29 Juin - 10:52



< Ouai c'est moi, qu'est ce que tu veux ? 

Hm la question qui traversa mon crâne était « me reconnaissait t-il ? » Ce que je doutais un peu... La deuxième était « qu'est-ce que je devais lui dire ? » Est-ce que je devais repartir ? Non... Je ne partirais pas. J'arquais un fin sourcil. Avant de fixer mon regard sur lui. Il était sans doute malade comme tant d'autres. Mais il y avait autre chose que je connaissais bien. Le bliss. Ouep il était malade, mais assez riche pour se payer de quoi ralentir la maladie, mais à quel prix ? Je m'adossais au mur, m'y appuyant de tout mon poids, croisant les bras, et les jambes dans une position décontracté. J'avais peur certes, mais je n'étais plus seule, de cette manière, la peur s'atténuait, elle devenait moins vivace, moins forte. Je finis par lui répondre.

« Moi ? Ho rien, je voulais seulement savoir si tu te souvenais de moi. Ça remonte à pas mal de temps, la dernière fois c'était sur un autre continent, et avec une autre langue. »

Tout se bousculait dans mon cerveau. Des souvenirs que la petite gamine brimée avait sut chérire. Que mon petit cœur devenu de glace avait réussit à conserver. J'avais foutus des dérouillés, un nombre incalculable, mais ces souvenirs heureux étaient restés. Bon on était une bande de jeunes qui faisaient des conneries, et j'admirais très secrètement le lascar qui se trouvait maintenant dans la même pièce que moi. Nous avions fait les 400 coups ensembles. Puis j'étais partie, direction l'Amérique, pays empoisonné, où les petites cheerleaders s'amusaient à me pousser dans les escaliers ou voler mes affaires lorsque je prenais une douche après le cour de sport. Elles étaient belles, inhumaines, froides, violentes. J'ai décidé de prendre leur froideur et leur violence, mais de me détacher totalement de leur beauté parfaite. Impeccable. On avait l'impression d'avoir affaire à des robots. C'est pour cette raison qu'encore aujourd'hui, j'arborais un style Punkisé, et carrément unique. Certains diront que, de cette façon je ne trouverais sans doute jamais homme à aimer. Mais... Aimer quelqu'un, c'est craindre de le perdre pour de bon à cause de cette foutue maladie, parce que tout le monde est en sursit. A part les immunisés, mais du coup, nous n'étions rien d'autre que des pourritures détestés. On nous méprisaient, on nous détestaient. Je croisais à nouveau le regard de mon interlocuteur, moi j'avais extrêmement changé, mais lui était encore reconnaissable. C'était sans doute parce que pour lui, j'étais une gamine un peu insignifiante, mais qu'il était tout mon univers lorsque j'étais plus jeune. Je me mis à parler dans ma langue maternelle, il la comprendrait surement ?

«  Alors... Comme ça on oublie ses acolytes ? C'était quoi la devise ? Une connerie du genre ruse, fourberie & ingéniosité ? »


En fait on ne jouait pas des bras. Nous étions bien trop malins pour faire des choses comme ça et nous faire pincer comme une brande d'abrutis. Nous étions différents. Plus malins, plus vicieux, et surtout, beaucoup plus efficace que les autres. J'avais gardé un moment contact avec des amis de là bas lorsque j'avais débarqué avec mes gros sabots d'étrangère aux states. Tout ça avait finit par se dégrader, ça avait changé, c'était... Moins fun, moins enfantin. Evidemment, les membres grandissait, et d'un groupe de gosse farceur, c'était devenu quelque chose de plus malsain, mais c'est toujours comme ça. Et je n'étais pas prête de me laisser démonter.

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