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PV Lyra - flash-back ~ La rencontre. [ABANDONNÉ]

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MessageJeu 23 Oct - 21:54


flash-back } 7 mois auparavant, 5 jours après mon arrivée au bloc

Elise n'était arrivée au block que cinq jours auparavant, tout cela restait encore nouveau pour elle et l'on pouvait sans nul doute affirmer qu'elle n'était pas sereine dans cet environnement ce qui restait parfaitement compréhensible. Hurlement déchirant des griffeurs la nuit, déjà un cas de piqure depuis son arrivée. Elle n'avait jamais vu chose pareille, le malheureux avait été abandonné à son triste sort et jeté au labyrinthe à la tombé de la nuit, soit condamné à mort. Même si la jeune fille avait comprit que ce geste restait nécessaire et qu’aucune autre option ne s’offrait aux blocards, elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver cela révoltant et infiniment triste.

Depuis sont arrivé la seule chose revenue à la mémoire de la demoiselle était son nom : Elise Garner. Ca lui était apparu tel une révélation, en plein milieu de sa douche, elle l’avait crié, avec euphorie, tout le monde avait eu l’air de bonne humeur à cet annonce, c’était presque à se demander pourquoi, mais c’était plaisant. On lui avait fait gravé son nom sur les portes massives, imposante de cette prison, à l’aide d’un poignard. A ce moment Garner fut partagé entre le bonheur, sentiment d’appartenance à cette communauté et cette sensation oppressante qui écrasait la poitrine à la vue des ancien blocards rayé du tableau, disparus et morts.

Il y avait des personnes vraiment très sympathiques ici, d’autres, brute insupportables et autoritaires, mais la société des prisonniers apportés par la boîte tournait bien. Elise avait discuté ici et là, aidé un peu partout mais c’était révélé utile à l’infirmerie surtout, étant catastrophe ambulante aux travails de la terre et potable à la cuisine. Elle ne s’était pas fait vraiment d’amis, ils étaient tous plus ou moins à côté, elle restait avec des personnes aimables, qui étaient sympa mais elle restait la nouvelle, un peu exclu de ce petit monde déjà soudé.

A l’heure du dîner, elle se retrouva sur le bord de la table, avec deux filles qui l’ayant invité, ne l’incluaient en rien à leurs conversations qu’elle peinait à suivre. Les deux adolescentes parlaient en langage codé, à l’aide de regard, sourire, et d’anecdotes qui ne lui parlaient en rien. La nouvelle regarda autours d’elle, comme si elle venait d’entrée dans une pièce inconnue, depuis cinq jours qu’elle fréquentait ces lieux il lui restait malgré tout étranger, les quatre grandes tables de blocards et celle des matons, grouillants de monde et de bruit. On aurait presque pus oublier le cadre dramatique de la situation. Elle mastiquait en silence en jetant des petits coups d’œil ici et là, tel un lièvre aux aguets, un agneau perdu, une étrangère dans un nouveau bahut.


Dernière édition par Elise Garner le Ven 24 Oct - 13:09, édité 1 fois
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MessageJeu 23 Oct - 23:46

Il y à peu de temps, moins d'une semaine il me semble, on à entendu l'alarme. Ce qui ne signifiait qu'une chose : Un nouveau … ou une nouvelle, bref. Je m'étais dépêchée, tout comme les autres, d'accourir auprès de la boite pour guetter son ouverture et voir la frimousse du nouvel arrivant. De la nouvelle arrivante dans ce cas là.
J'étais ensuite retournée à mon travail, normal, c'est pas parce qu'une nouvelle débarquait que nous devions déserter nos postes. Mais tout le monde était assez heureux d'avoir une nouvelle tête parmi nous, même si c'est pas terrible de se dire qu'elle est à présent officiellement coincée ici. Bienvenue dans mon monde ! Dans notre monde. Mais l'un des moment que je préfère, oui je sais c'est bizarre à dire, c'est le moment ou le nouveau se rappelle de son nom. Parce que c'est la première fois qu'il ( ou elle, du coup ) est content, qu'il se souvient. Lorsque moi je suis arrivée, je me souviens que j'étais encore une fois cachée, on me cherchait, mais personne ne me retrouvait, puis je me suis souvenue, et là, j'avais bondi de ma cachette et avais littéralement pété un câble. Alors quand j'ai entendu les autres raconter que la nouvelle s’appelait Elise, j'ai été comme eux : Super heureuse pour elle.

Puis l’engouement produit par son arrivée s'était atténué, elle avait gravé son nom, rejoins les Medjack, mais elle n'était pas encore totalement intégrée, même si elle n'était plus autant le centre de l'attention. Tout avait reprit son cours normal à présent, et moi je continuais à m'occuper des blocards abîmés. Brûlures, égratignures, migraines, il y en avait pour tout les goûts. Soigner les gens … j'étais assez douée pour ça, même si mon premier chois avait été de faire partie de ceux qui sillonnent le labyrinthe. Mais, de devoir trouver la sortie de ce dédale infernal, c'est beaucoup trop de responsabilités. D'accord, soigner les hémorragies, c'est pas rien non plus, mais c'est pas du tout la même chose, eux, ils doivent nous faire sortir de là, moi, je dois rabibocher les blocards.

Voilà, cela faisait cinq jour que l'alarme avait retenti. Je me dirigea vers le réfectoire,  puisque qu'il était l'heure de manger, c'était enfin la pause du midi. Arrivée sur place, je me rend compte que je suis légèrement en retard, mais les autres ne sont visiblement là que depuis quelques minutes. Je me sert à manger et me tourne vers les tables, il faut bien que je trouve où manger. Alors que je commence à me dire qu'il va falloir que je mange par terre, je remarque qu'au bout de l'une des tables il y à une place de libre, en face d'une fille qui ne me dit pas grand chose ( je veux dire que je ne la reconnais pas vraiment ), accompagnée de deux filles qui parlent entre elles. Je décide d'aller m'asseoir là-bas, et si ça craint, je me dépêcherais. C'est donc d'un pas assuré que je rejoins le bout de table, je m’installe tranquillement et regarde la personne qui me fait face, en lâchant un petit "salut" amical.
« C'est toi qui est arrivée l'autre jour ? »

Demandais-je en souriant.
« Elise, c'est ça ? Je m'appelle Lyra, j'suis Medjack aussi. »
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MessageVen 24 Oct - 13:57

J'avalais avec appétit le repas qui nous était donné. Il n'avait rien d'exceptionnel, restait un peu fade, mais la nourriture était une chose précieuse ici, chacun se donnait du mal pour éviter la famine et faire en sorte que tout les blocards soit logé à la même enseigne, en privilégiant toute fois les coureurs qui avait besoin d'énergie ainsi que les malades qui avaient besoins de forces pour guérir. Ce qui était en soit, parfaitement normal. Je prenais un plaisir à chaque bouchée de ce poisson plein d’arrêtes qui avaient bien failli m’étouffer une vingtaine de fois et de ces patates et poireau, un délice pour ceux qui n’aimaient pas les légumes. Les deux jeunes filles d’à côté poursuivaient leurs piaillements, se fichant d’un gamin qui c’était frapper le pied en voulant planter un piquer en bois pour caller un pied de tomate. Je trouvais ça cruel et immorale de rire de la douleur et du malheur des autres, alors que j’avais vu hier même cet enfant de treize ans en pleur à l’infirmerie. Est-ce que je me fichais de son nez casser à cette blondasse décolorée ? Je ne savais pas comment elle s’était fait cela, peut-être l’avait-elle elle-même oubliée, mais la bosse difforme sur son pif démontrait cette évidence. J’avais bien envi de lui dire de se la fermer, mais de toute évidence ce n’était pas une bonne idée. De quoi aurait l’air la nouvelle à se la ramener comme ça alors que ces deux copines en plus super bien roulées il faillait l’avouer, avaient toléré sa présence quant-elle était seule… Et peut-être leurs moqueries n’étaient-elles pas vraiment méchantes, elles avaient peut-être seulement un humour mal placer, comme moi, même si en général je ne riais pas quand quelqu’un se casser accidentellement un doigt de pied… J’aurais pus me déplacer, mais pour aller manger où ? Le réfectoire était surchargé, tous se serraient comme des sardines sur les larges bancs de bois. L’autre option était de se grouiller de manger. Voilà, c’est ce qu’elle ferait. Ce grouiller de finir sont assiette et sortir prendre l’air ce détendre avec la douce musique, les belles paroles, les doux chants des griffeurs… Mais j’avais commencé à devenir plus rationnelle : Les griffeurs ne venaient pas dans le bloc, les portes étaient closes. Et ça même si j’avais tendance à imaginer des scénarios catastrophent. En fait le seul endroit ou je me sentais mal à l’aise ici, je veux dire, ou l’angoisse me prenait, c’était les bois… pourquoi ? Je ne sais pas probablement parce que qu’il y faisait plus noir la nuit, que l’on pouvait s’y cacher facilement ? Un psycotages comme un autre sans doute.
Là une jeune fille se planta devant moi, elle devait avait avoir environ quinze ans, blonde, cheveux en bataille avec des mèches rose, un côté original et sauvageons. Je l’avais déjà vue, la blondinette aux yeux bleus, à l’infirmerie, c’était une Medjeck également, depuis même plus longtemps que moi vu que j’étais la dernière arrivée par l’intermédiaire de la boîte. Elle afficha un grand sourire sur son joli visage puis me dit d’un air amical :

« - C’est toi qui est arrivé l’autre jour, c’est ça ?

- Exact, affirmais-je en lui rendant l’esquisse d’un sourire aimable, chaleureux et légèrement timide, tout en hochant la tête.

- Elise c’est ça ? Je m’appelle Lyra, j’suis Medjeck aussi.

- Encore Exact, je me disais bien t’avoir déjà vu à l’infirmerie, t’es là depuis combien de temps toi ? »

Dis-je, désireuse d’engager une vrai conversation et curieuse de mieux connaitre cet environnement, les précisions que j’avais reçus jusque ici n’était jamais suffisante, même si je savais qu’il n’y avait pas grand-chose de plus à dire. Mais bon à supposer, comme dans toute communauté, on devait bien trouver des ragots, des façons de vivre, des « trucs » de survis, comme au lycée. Parce que en fait même si je ne me souviens de rien en se qui concerne ma vie, on oublis pas les généralités. Par exemple nous ne savons rien de nos parents, mais nous connaissons le terme, nous n’avons aucune idée de notre vie à l’école, mais nous connaissons ce terme et les principes de celle-ci. En gros c’est purement ce que l’on peut appeler un lavage de cerveau. C'était franchement frustrant.

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MessageVen 24 Oct - 16:37

Il y à des tomates cerises plein mon assiette, c'est que j'aime bien les tomates. Je regarde la fille lorsqu'elle confirme mes paroles, à savoir qu'elle est la nouvelle. Je me rend compte qu'elle semble relativement détendue, pour une nouvelle qui n'est là que depuis cinq jours en tout cas. Comme quoi, certains acceptent mieux la situation que d'autres. Je l'enviais presque.
Toujours en souriant, je lui demanda si elle s’appelait bien Elise, puis lui donna mon nom et ma « fonction » ici.
« Encore Exact, je me disais bien t'avoir déjà vue à l'infirmerie, t'es là depuis combien de temps, toi ? »



J’avale une une tomate cerise, puis je lui répond :

« Je dirai à peu près trois mois … oui, ça doit être ça. Trois mois. »



Je m'en remet un peu à mon assiette, parce que j'ai faim et que les tomates m'appellent à l’unisson. Mais je prend tout de même le temps de détailler la nouvelle Medjack, Elise. Elle est sans aucun doute plus âgée que moi, très jolie, de beaux yeux et des cheveux d'une couleur que je trouve particulièrement sympa, et pourtant je ne suis pas du genre à parler cheveux et mise en beauté. Son sourire est timide, ce qui témoigne de son arrivée récente parmi nous.
« C'est pas trop dur ? Tu sais, j'en connais, et j'en fais partie, qui on trouvé leur place bien moins rapidement que toi. »


Eh ouais, moi, j'étais la nouvelle qu'on perdait parce qu'elle se cachait tout le temps et qu'on ne la retrouvait jamais à moins qu'elle ne sorte de sa cachette. J'avais même passé toute une journée dans l'une de mes cachettes, toute la journée sans manger, mais je m'en fichais. En y repensant, c'est vrai que je ne leur ai pas rendu la tache facile. Mais bon, personne ne me fera croire que lorsqu'on arrive ici on à pas envie de se cacher, c'est juste que moi, je l'ai fait pour de vrai.
Je jette un coup d’œil vers les deux filles, tellement absorbées par leur conversation qu'elles ne m'ont pas remarqué. Ma tête pivote ensuite vers l'entrée du réfectoire, à chaque fois que je regarde dans cette direction, je ne peux m'empêcher de me rappeler la première fois que j'ai mis les pieds ici, je m'était cassée la figure et m'étais étalée au sol. Entrée fracassante. Heureusement que certains on préféré venir m'aider que de rire encore plus fort que les autres, merci les gars.
Je me retourne vers Elise et lui sourit.
« On te l'a sans doute déjà dit une petite cinquantaine de fois mais bon : Bienvenue au bloc, Elise ! »



Fis-je en étendant mes bras pour désigner la salle remplie à craquer de blocards.
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MessageSam 25 Oct - 22:47

Lyra, me répondit qu’elle était au block depuis trois mois, soit beaucoup plus longtemps que moi. Elle était jeune, enfin, deux ans de moins que moi, et pourtant, elle affichait une certaines maturité dans son expression, ses gestes ainsi que sa façon de parler. En même temps, il semblerait que la vie dans le bloc force ses habitants à grandir plus vite, même les plus jeunes était investis à la tâche et comprenait l’importance de l’ordre ainsi que la gravité de la situation.

« C'est pas trop dur ? Tu sais, j'en connais, et j'en fais partie, qui on trouvé leur place bien moins rapidement que toi. »

La remarque que ma nouvelle interlocutrice me fit vraiment très plaisir car il est vrai que je m’étais sentit un peu seule ces derniers jours et totalement perdue. Mais elle avait raison, j’avais déjà de la chance d’être prise en charge par quelques ancien qui semblait se soucier de mon sort et je tenais assez bien le choc de la perte de mémoire même si cela me remuait certainement. J’avais des facilité pour encaisser les coups dur et m’en remettre, pas que je m’en souvienne, mais c’étais plus une certitude, je me connaissais, sans trop savoir d’où me venais cette connaissance sur une personne dont j’ignorai tout excepter le nom : moi. Disons que c’étais déjà ça, que c’était un minimum. Je lui réponds avec un sourire sympathique et un rire plus nerveux que d’amusement :

«  Disons que j’encaisse en silence, ce n’est pas comme si on avait le choix… »

La discussion se poursuivit, elle me souhaita bienvenue au block comme tant d’autre avant elle, mais en le tournant de manière légèrement plaisantine, ironique, que j’appréciais particulièrement, et qui me parut tellement plus authentique que certaine, je sentais que cette fille là, je l’aimerai bien, elle avait la bouille et des manières aimables. Je lui répondis sur le même ton jovial et décalée, une bonne humeur et une réaction de joie qui ne fus même pas forcé, pas coincée ou timide pour la première fois depuis mon arrivée dans ce trou :

« Effectivement, mais merci quand même, débitais-je avec un regard complice, je m’étais jurer d’étranglé le prochain qui me souhaiterai une belle vie dans ce trou, mais comme je te trouve presque aussi cool que moi je vais faire une exception ! Je lui glissais plus doucement pour être sûre, je déconne, hein, parce que des fois mon humour est mal pris, je préfère être sûr, je peux presque être méchante des fois… mais ce n’est pas sérieux hein. »

Je le disais par précaution mais j’avais le sentiment qu’elle pigerait, instinct féminin sans doute. Elle avait vraiment l’air sympa et je me réjouissais déjà à l’idée d’avoir une véritable amie, quelqu’un à qui parlait, j’en avais vraiment besoin tellement j’étais paumée, angoissé et seule. Déconner avec quelqu’un qui me comprenne et qui soit dans le même délire, ce serait le bonheur, histoire d’évacuer un peu.
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MessageDim 26 Oct - 23:26

Elle me répondit qu'elle encaissait en silence. Malgré sa timidité, je vois bien qu'elle est forte, ici on doit tous le devenir tôt où tard. J'aurais tellement aimé avoir réagit à tout ça comme elle, sauf que je suis passée pour la pire des tocardes, même si j'avais au moins le mérite d'être douée à cache-cache. Mais, en même temps, ma réaction est logique, la sienne l'est aussi, sauf qu'on ne peut pas savoir pourquoi on réagit comme ça, vu qu'on ne se souvient plus de nous-même. C'est carrément frustrant d'ailleurs. Pourquoi nos nom ? Pourquoi seulement nos nom ? C'est un vrai casse-tête cette histoire, vraiment, à s'en frapper la tête contre les murs et contre le sol. Mais on fini plus ou  moins à s'habituer, même si ça ne va pas vraiment en s'arrangeant.
« C'est vrai, on à pas le choix, n'empêche, certains pètent un câble, d'autres on presque l'air de s'en ficher … »


Je remarqua ensuite que je ne me situais dans aucune de ces catégories, qui n'en étaient pas, puisque nous avons tous notre propre réaction face aux événements. Ce qui est tout à fait normal.
Lorsque je lui souhaita ( d'une manière assez différente des autres, j'imagine ) bienvenue aux bloc, elle me répondit avec un regard complice, qui me plaisait bien :
« Effectivement, mais merci quand même, je m’étais jurer d’étranglé le prochain qui me souhaiterai une belle vie dans ce trou, mais comme je te trouve presque aussi cool que moi je vais faire une exception ! Je déconne, hein, parce que des fois mon humour est mal pris, je préfère être sûr, je peux presque être méchante des fois… mais ce n’est pas sérieux hein. » 


J’eus un sourire amusé, puis fis semblant d'éponger une sueur inexistante sur mon front.
« Ouf ! Eh bien, heureuse de ne pas être morte ! »


Quelques uns des blocards s'étaient tournés vers moi lorsque j'avais étendu mes bras pour souhaiter le bienvenue à Elise, je remarqua qu'ils me regardaient comme si j'étais tarée. Mais ils se détournèrent. Je trouvais que Elise, elle était sympa … très sympa, et en plus, j'avais l'impression qu'on allait bien s'entendre. Ce simple fait me faisais sourire, c'était tellement bon d'avoir des amis ici, alors qu'on est coincés comme des rats, on à tous besoin de quelqu'un sur qui on peut compter, et plusieurs personnes c'est encore mieux. Plus on est de fous, plus on rit.
Mon attention fut soudain attirée par les deux filles d'à côté, qui paillaient de plus en plus fort. Elles parlaient tellement vite que je ne comprenais rien à ce qu'elles se racontaient. Je me pencha un peu en avant, mis ma main à côté de ma bouche comme si j'allais confier un secret puis demanda en chuchotant à Elise :
« Tu comprends ce qu'elles disent, toi ? »


Non pas que ça m’intéressais, mais je voulais savoir si j'étais la seule à ne rien piger à leur jacassement. Elles respirent au moins entre deux phrases ?
J’espérais aussi que les filles ne m'aient pas entendue.
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MessageSam 15 Nov - 16:03




« Ouf ! Eh bien, heureuse de ne pas être morte ! »

Elle avait fait une mimique théâtrale par dessus le marcher. Je souris, amusé, les lèvres tirées jusqu'aux oreilles. La jeune fille avait sérieusement l'air sympa, pas une blâmée ou une chieuse tout le temps à se plaindre et à parler de boulot. Elle ne prenait pas cet air hypocrites, compatissant et niai ou supérieur qu'arborait la plupart des blocards plus ancien. Je leurs aurais volontiers encastré la tête dans un mur, le tout accompagner d'un rire sadique. Puis la gamine se pencha vers moi, enfin gamine, elle n'a que deux en de moins que moi aussi qu'en on y réfléchi je suis également toujours un gosse. Dans la théorie. Dans la pratique disons qu'on a était de toutes façons arrachés à l'enfance, à l'adolescente et à ses beaux jours d'insouciante en atterrissant ici. Je levais mon postérieur du large banc en bois humide pour mieux l’entendre. Elle mit sa main devant sa bouche et chuchota à mon intention :

« Tu comprends ce qu'elles disent, toi ? »

Je secoue la tête à droite à gauche pour signe de négation avec un sourire débile et faussement mesquin :

« Nan, d'ailleurs tu serais arrivée de minutes plus tard je crois que je serais partie en courant. Elles me donnent la migraine, ça n'arrête pas depuis qu'on a quitté le boulot. Elles ont un de ces débit de parole ! Je m'étoufferais elles s'en rendraient pas compte et continuerai des mecs hyper sexy qu'elles se sont fait l'autre soir. Franchement c'est la seule chose que j'ai pigé à leurs délires et franchement, je m'en serais bien passé, surtout des D.é.t.a.iiillles. Pour le coup elles étaient explicite. »

Je me rassis et enfourna une fourchetée de la masse fileuse gris-vert qu’on appelait poireau. Il ne faisait pas envie comme ça et la texture n’était pas fameuse mais le gout n’était pas si désagréable, même pas mauvais du tout. Il avait même plus de goût que les patates. Le poisson lui était délicieux, franchement. Le seul truc qui crucifiait un peu le plaisir c’était ces putain d’arrête que l’on retrouvait à chaque bouchée. Fourbes et douloureuses pour ma bouche et ma gorge. D’ailleurs tiens ! Encore une ! Je la retire discrètement du bout des doigts avec une moue agacée. Arghf.


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