Minho a eu une vie plutôt normal, enfin autant que possible, je vais vous expliquer. Nathan Williams est le père biologique de Minho et le seul des deux parents encore en vie. Depuis qu'il est petit, le jeune garçon à toujours penser que sa mère était morte en le mettant au monde, enfin c'est ce que son père lui a toujours dit.

Malgré le fait qu'il n'a jamais eu de figure maternelle, le petit garçon n'a jamais manqué de rien. Bien que son père soit rarement présent à cause de son métier de pompier, celui-ci a toujours était là pour lui dans les moments importants; son premier jour à l'école primaire. Son stage de football américain, quand il a ensuite perdu sa première dent. Son entré au collège. Quand il a découvert qu'il était dyslexique. Lors de son premier coup de cœur, sa première rupture.Son 1er match de Football Américain.

Certains des événements de la vie de Minho montre à quel point il n'est pas comme tout le monde, sans même qu'il le sache. Le mieux, c'est que vous veniez avec moi pour que je vous montre.

FLASH BACK : Cours d'histoire, 14 ans

Le jeune homme détester l'histoire, comme la plupart des élèves. Mais ce qui déranger Minho ce n'était pas le court en lui même, mais le professeur qui faisait le cours. Un vieux monsieur presque chauve qui ne manquait pas de l'interroger pendant les cours les plus difficiles. Aujourd'hui ils étudiaient le grec antique. Sujet dans lequel le jeune homme était complètement perdu. Les dieux et tous ça, ce n'était pas vraiment son truc. Il était quasiment sur le point de s'endormir quand il entendit un bruit sourd s'abattre juste devant lui. C'était le professeur Smith, qui venait de faire tomber lourdement son gros livre d'histoire sur sa table, un sourire déplaisant aux lèvres.

-Puisque vous dormez pendant mon cours monsieur Williams, j'imagine que vous savez lire cette phrase.

Le jeune homme détourna son regard de son professeur pour se tourner vers le tableau. Une phrase d'une autre langue y était inscrite et pourtant, presque automatiquement les lettres se mirent à trembler et à bouger, pour former une autre phrase dans une langue qu'il connaissait parfaitement. La phrase passa donc de "Ceterum censeo Carthaginem esse delendam" à "En outre, je pense que Carthage est à détruire."

FIN DU FLASH BACK

Totalement paniquer, il garda la bouche fermer et récolta un zéro. Le jeune homme avait l'impression d'être complètement fou. Qui pouvait voir des mots bouger ? Personne, hors mis les barges ! Pour le rassurer, son père avait pris rendez vous chez un spécialiste qui lui a diagnostiquait une dyslexie, rassurant par la même occasion le jeune homme.


FLASH BACK : Foret National, 16 ans


C'était les vacances, enfin ! Les vacances d'été c'était la période préféré pour tous écoliers mais particulièrement pour Minho. Car tous les étés, lui et son père partait camper dans la foret National, près d'une énorme chute d'eau où il aller se baigner. Cette année, ils partaient avec quelques amis et collègues de la même caserne de son père.

Leur campement était déjà installé depuis plusieurs heures, ils avaient même déjà mangé. Pour le moment, tout le monde était installé autour de leur feu de camp. C'est basique et peut être un peu stupide, mais chacun leur tour, ils raconteraient des histoires pour effrayer les autres. Loin de se faire peur, ils partaient plus en fou rire qu'en tremblement, mais c'était le genre de soirée que Minho aimer passer.

Ce fut au tour de Patrick, un jeune sapeur pompier, plutôt costaud, de raconter son histoire.

-Un jour on m'a raconté qu'une jeune femme hantée le vieux manoir près du vieux cinéma. Celui qui a brûler il y a une dizaine d'années. "A l'époque c'était les Geremia qui habitait dans ce manoir. Il était dans la famille depuis des centaines d'années. Mais des gens disparaissaient où était retrouver mort d'en d'horrible circonstance. Il fut longtemps abandonné, les héritiers ne voulant habiter dans ce manoir, au risque d'être porter disparut où même tuer. Il fut donc vendu aux enchères dans les années 60. C'est un certain monsieur Smith qui racheta la vieille bâtisse. D'après ce qu'on raconter sur le vieux Smith, c'était un homme qui aimer beaucoup les femmes. Et il n'aimer pas beaucoup qu'on lui dise non. Il fit des travaux pour la rénover, et au bout d'un an, une fois les travaux fini, il put enfin s'y installer".

Le bois crépiter juste devant eux, alors que tous les regards étaient porté sur Patrick. Au même moment, Minho entendit une branche craquer. Il se retourna pour regarder devant lu, mais ne vit rien à part le noir qui entourer les arbres. Il se dit que c'était sans doute une biche et se concentra de nouveau sur l'adulte qui continuer son histoire, concentrer lui même sur les flammes qui dansait devant lui.

-"Il y passa une dizaine d'années sans que rien ne se passe. Les gens abandonnées donc l'idée que cette maison était hanté. Les rumeurs circuler comme quoi les descendants de Geremia n'avait tous simplement plus de sous. Seulement, ils avaient tord. Un soir d'hiver, Smith était poser devant son imposante cheminé, quand il entendit une fois de femme. Il se retourna et juste là, devant lui, se trouver une magnifique femme. Des cheveux marrons balayant ses joues creuses, descendant jusqu'au milieu de sa robe d'un blanc incroyable. La seconde d'après, il se retrouva embrasser par la même jeune femme. Sans même savoir qui elle était, d'où elle venait, il lui rendit son baiser. Comment pouvait-il résister ? Ce n'était qu'une homme après tous. Sauf que quand elle se recula, son visage avait changer en une vision d'horreur, et le vieux Smith se retrouva privé d'air, il pouvait sentie ses entrailles se serrer, comme si quelqu'un les emprisonner de ses mains. Il fixait le fantôme de la jeune femme devant lui, pétrifier de terreur alors qu'il se sentait mourir." Quand la police est arrivé le lendemain, alerter par une voisine, le corps de Smith était allonger sur le sol, baignant dans son propre sang, les boyaux à l'air et sur le grand mur, juste au dessus était inscrite avec son sang "Il l'avait mérité"

Au même moment, Minho entendit une deuxième fois une branche craquer. Sur qu'il n'avait pas rêver, il se retourna imiter par les trois autres adultes. Sortie de nulle part, une jeune femme à la chevelure brune, les pieds nue, s'avançait vers eux. Minho ce leva effrayer par ce qu'il voyait et se recula. Elle avait le teint étrangement pâle mais en même temps, elle était d'une beauté étonnante. Elle tendit le bras et agita les doigts vers Minho pour lui faire signe d'avancer.

-Avance vers moi, fils de la sagesse

Ensorceler par la beauté de la jeune inconnue qui semblait ne voir que lui, Minho s'avança vers elle. Mais à peine eut il fait un pas, que les bras de son père l'encerclèrent pour le garder contre lui.

-Ne t'approche pas d'elle Minho, elle n'est pas ce que tu crois.

Comme pour lui donner raison, la créature de rêve ce transforma en cauchemar, une véritable créature d'horreur. Une vision de mort. Horrifier par ce changement soudain, Le jeune homme sortit de sa transe et recula, trébuchant sur son père et l'entrainant avec lui dans sa chute.

- DONNER MOI LE DEM-DIEUX !

Avant même que l'adolescent et le temps de comprendre le sens des paroles, il se sentait entrainer à travers bois, les trois autres hommes derrière eux, courant entre les arbres pour sauver leur vie et échapper à l'esprit qui les suivait, bien plus rapide qu'une ombre. Un cri horrible raisonna dans la nuit, l'un d'entre eux s'était fait attraper. Terroriser, Minho ne cesser de courir de plus en plus vite, jusqu'à déboucher sur une route, aveugler par deux puissant phares, manquant de peu de se faire écraser.

FIN DU FLASH BACK

Sans même le savoir, Minho venait de faire la rencontre de EMPOUSES, un spectre capable de prendre la forme de ses souhaits, dévorant les hommes.


FLASH BACK : 1er match de Football Américain , 16 ans.

Aujourd'hui était un jour important pour Minho. Aujourd'hui avait lieu son premier match de football. Il était présentement assis dans les vestiaires avec ses amis, un peu stressé, en train d'écouter le discours du coach. Il était quand même anxieux, son père serait là aujourd'hui et il ne voulait pas perdre ! Il voulait montrer à son père qu'il n'était pas seulement bon qu'aux entrainements. Un dernier mot, une dernière parole, un cri de guerre et les voilà lancé sur le terrain.

Alors qu'il courait vers le milieu du terrain, Minho entendait les gradins complets hurler pour les encourager. Du coin de l'œil il remarqua son père siffler, en haut des gradins avant de les applaudir. Il souffla un bon coup et se concentra sur le ballon ovale devant eux. Il entendit à peine le quateurback énoncer les chiffres, qu'à peine deux secondes plus tard, tout le monde se rentrer dedans alors que le ballon avait volé loin devant, le match était lancé.

Cela faisait presque un quart d'heure qu'ils avaient commencé et Minho n'avait pas réussit à marquer le moindre but et cela l'énervait. Il balança presque son casque alors que l'arbitre siffler une pause. Il vit son père s'avancer devant lui, avant de l'attraper par les épaules. Il leva la tête et fixa son père dans les yeux.

-Minho tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Le Foot est un sport de force mais aussi et avant tout de tactique. Concentre toi sur tes manœuvres, la taille de ton adversaire ne compte pas. Ils ont tous des points faibles qu'ils fassent deux mètres de haut et 110 kilos ou qu'ils soient plus petits que toi.

Le jeune homme hocha la tête et laissa son père repartir avant de rejoindre les autres. Il devait se concentrer. Le défaut de Minho c'était que quand il n'y arrivait pas, il s'énervait. Et forcément plus il s'énervait, moins il y arrivait. Son père avait raison, il devait se concentrer et observer.

Il reparti sur le terrain après un second cri de guerre et se concentra sur ses adversaires en face de lui. Une fois le ballon lancer, il s'avança avec les autres pour protéger le ballon qui finalement passa aux mains adverses. Il se concentra sur l'armoire à glace qui faisait le double de sa taille qui avait récupéré le ballon. Aussitôt, les cris diminuèrent jusqu'à devenir un bruissement d'abeille, les joueurs semblaient ralentir, et des petites taches rouges se positionnèrent sur plusieurs parties du corps de son adversaire. Sans réfléchir plus, Minho sorti de ses réflexions, automatiquement les bruits sont revenus et le match à repris sa vitesse normal alors que le jeune homme foncer sur son adversaire, buter son épaule droite contre son épaule gauche. Aussitôt, son adversaire poussa un cri et lâcha le ballon que Minho récupéra avant de sprinter jusqu'au but, évitant de justesse des assaillants grâce à ses coéquipiers et marqua enfin un but.

Tout le reste du match se passa ainsi. Il suffisait à Minho de s'arrêter, de se concentrer sur quelqu'un pour un trouver ses faiblesses grâce aux petites lumières rouges. Mais tous cela était impossible. Minho se disait que c'était juste à cause des chocs qu'il avait pris durant le match.

FIN DU FLASH BACK

Le lendemain au lycée, pendant un court de science particulièrement ennuyant, Minho se concentra de nouveau, comme la veille sur son professeur. Une nouvelle fois, les voix baisser jusqu'à devenir un bourdonnement et des points rouges apparaissait, mais cette fois sur tout le monde. Le jeune homme avait beau regarder partout dans la classe, chaque personne avait au moins un point rouge. Une nouvelle fois il mettait cela sur les effets des nombreux chocs et s'en servit uniquement durant les matchs.


Peut de temps après ce match, les choses on commençait à s'aggraver. Son père était de moins en moins présent, parce qu'il avait de plus en plus de "missions" avec les pompiers, mais autre chose avait fait basculer. Une femme. Son père avait enfin réussi à oublier sa mère, à en faire le deuil, et Minho trouver ça bien, mais il ne s'attendait pas à ce qu'il en trouve une autre aussi rapidement et qu'il la ramène dans la vie de son fis. Kenzie, une grande brune à l'air timide et aimable. Mais malgré cela, le jeune homme avait du mal à l'accepter. Son père à toujours était la seule personne dans sa vie, en dehors de ses amis, et maintenant, il passé le plus clair de son temps entre elle et son boulot. Le changement avait était tellement soudain.

Le soir de son dix-septième anniversaire, Minho était de sortie avec ses amis pour fêter cela. Son père l'avait accepté, puisque lui même, était de sortie avec Kenzi. Encore une fois, son père avait annulé leur soirée d'anniversaire tout le temps pour passer du temps avec sa copine. Enervé contre son père, il a profité de sa fête en amis pour boire. Peut être un peu trop d'ailleurs.


FLASH BACK, rue du Bronx, 17 ans

Complètement stone, Minho venait de laisser ses amis pour rentrer chez lui. Le froid régner encore en cette nuit du premier jour de mars. Habiller seulement d'une veste en jean, il marcher aussi vite que son état le lui permettait pour rentrer rapidement au chaud et se mettre dans son lit, avant que sa tête ne lui semble trop lourde. Il avait presque l'impression que ses yeux se fermer tous seul alors que ses jambes avaient la fâcheuse tendance à marcher de travers.

Il semblait tellement épuiser, qu'il ne faisait même plus attention aux bruits de la rue. Ni au gens qui brailler, dans le même état que lui. Ni les filles habiller trop court. Ni aux voitures qui roulaient beaucoup plus vite. Il reprit conscience de la réalité quand quelqu'un se gara trop près du trottoir et donc trop près de lui, le faisait trébucher de peur. Il n'eu même pas le temps de comprendre ce qui se passer qu'il se sentie tirer par le bras pour qu'on le remette sur ses pieds avant qu'on ne le jette dans la fameuse voiture qui a failli l'écraser.

Il avait à peine le temps s'installer correctement, que déjà il entendait le moteur de l'imposante voiture gronder, avant que celle ci ne s'élance de nouveau dans la circulation. Essayant de mettre de l'ordre dans son esprit, il comprit que la personne qui avait failli l'écraser n'était autre que son père.

-Comment tu as su que j'étais là ? Ecoute, ce n'était qu'un ou deux...

-Je m'en fiche Minho, il est temps que tu partes.

Le jeune homme était sonné il, ne comprenait pas trop ce qui se passer. Oui, il avait peut etre un peu trop bu. Oui, ses notes avaient un peu baiser et il était désagréable avec son père et sa petite-amie, mais de là à le mettre à la porte ? Il fixait son père en fronçant les sourcils, alors que les lumières de lampadaires lui agresser les yeux.

-Pourquoi ? Tu me fous à la porte pour deux ou trois conneries ?!

Honnêtement, le jeune adolescent avait du mal à bien réfléchir, tellement l'alcool lui embrumer l'esprit . Malgré tout, quand il fixait son père mais celui-ci n'avait pas l'air furieux... Plutôt inquiet.

-Papa, qu'est-ce qui se passe ?

Celui-ci ne semblait pas avoir envie de répondre puisqu'il garder son regard fixer sur la route, les doigts crispaient sur le volant, la mâchoire serrer, alors que son fils le fixait, de plus en plus inquiet à son tour.

-Papa ?!

-Tu te souviens, je t'ai toujours dit que tu étais quelqu'un de spécial, que tu aurais un grand avenir devant toi ? Tu te souviens aussi que je t'ai dit que ta mère était morte à ta naissance ? C'était faux. Tu es bien quelqu'un de spécial, mais ta mère est bien vivante. Ta mère s'appelle Athéna, c'est une déesse de l'olympe. Je sais que je vais te paraître complètement cinglé, mais on n'a pas le temps de discuter fils. Certaines.. Personnes, cherchent les gens comme toi. Je t'ai gardé trop longtemps avec moi, il est temps que tu rejoignes les autres jeunes comme toi. J'ai voulu ignorer les événements de cette année et des autres, en pensant que ce n'était que du hasard mais j'avais tort. Tu es en danger si tu restes à la maison.

La soirée avec ses amis lui sembler bien loin maintenant qu'il était enfermé dans ce 4x4 avec son père qui rouler beaucoup plus vite que la vitesse autorisé. Oui, effectivement, Minho penser que son père avait pété un câble. Avait-il bu lui aussi ? Est-ce que Kenzie aller bien ?

-Papa, je crois effectivement que tu ne va pas bien. Tu veux bien garer la voiture.

Mais son père fit celui qui n'entendait rien en secouant simplement la tête négativement. Minho s'apprêter à ouvrir de nouveau la bouche pour faire résonner son père quand il sentit la voiture se soulever et quitter la route. La peur au ventre, Minho étouffa un crie, heureux d'avoir sa ceinture qui le retenait. Que-ce passer t il ?? Le regard fixer sur le pare-brise, il voyait de plus en plus la route s'éloigner au fur et à mesure où ils montaient. Il sentit la pression de la main de son père sur son bras, le forçant à tourner son regard vers lui. Lui aussi semblait paniquer, mais en même temps tellement calme.

-MINHO IL FAUT QUE TU TE DETACHES ET QUE TU SORTES DE LA !

Tout cela était de la folie ! Mais il hocha quand même rapidement la tête avant de se détacher, s'écrasant lourdement sur l'énorme vitre, qui se brisa quand son père toma dessus également, les faisant tomber de plusieurs mètres. Minho étouffa un cri quand il sentit sa cheville se tordre suite à sa chute. Il se redressa et remarqua une énorme masse se découper entre la route et le ciel. Presque comme...Un géant.. Par réflex, Minho recula, avant de se tourner vers la gauche pour y voir son père, bouger faiblement sur le sol. Il se remit sur ses genoux et avança rapidement jusqu'à lui avant de ce lever, tant bien que mal, guider par l'adrénaline, et hissa le bras de son père sur ses épaules avant de courir, comme il le peut, vers un fossé.

Cacher dans leur fossé, Minho pu enfin s'occuper de son père qui sembler vraiment pas en bonne santé. Il était conscient, mais à peine. En regardant de plus près, le jeune homme remarqua une fine traîner de sang sur le cou de son père. Il avait dû tomber la tête contre le sol pendant leur chute.

-Papa ? Tu es blessé, faut que je te sorte de là.

Mais son paternel ne semblait pas d'accord, puisqu'il secoua faiblement la tête, avant de fixer son fils, un faible sourire aux lèvres.

-J'ai toujours été très fière de toi, Minho. N'oublie pas que tu resteras toujours mon fils. Maintenant il faut que tu y ailles. Tu vois la foret de l'autre côté de la route ? Tu dois la traverser, tu trouveras le portail du camp des sangs-mêlés. Tu dois aller là-bas, tu seras en sécurité une fois dans le camp.

Cette fois, ce fut au tour de Minho de secouer la tête. Son père divaguait, il n'y avait aucun camp, juste un truc énorme qui venait de balancer leur voiture comme si c'était un simple mouchoir. Mais son père, bien que faible sembler buter sur ce qu'il disait.

--Je m'en sortirait, vas-y fils ! Vas-y.

Le jeune homme n'avait vraiment pas envie de laisser son père seul et encore moins avec l'énorme bête qui se trouver pas loin. Mais il se sentit pousser vers l'extérieur, encourager par les hochements de tête de son père. Minho se jeta sur son père pour le prendre dans ses bras, avant de se jeter hors du fossé et de courir le plus vite possible vers la forêt. Aussitôt il entendit comme un rugissement, avant d'entendre les arbres craquer derrière lui, comme s'ils tombaient tous, un par un. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Minho n'avait jamais couru aussi vite. Sa gorge lui brûler et son cœur battait tellement vite dans sa poitrine qu'il avait presque l'impression qu'il aller lui briser les cotes alors que sa cheville lui faisait tellement mal qu'il en trébucher, les larmes aux yeux. Enfin il la vit, cette arche, où les écritures grecques ce mire à bouger pour y inscrire "camp des sangs-mêlés."

C'est seulement une fois qu'il eut passer l'arche qu'il tomba au sol, incapable de supporter plus longtemps la douleur causer par sa cheville brisée. Quand il se retourna et il vit une masse, aussi grande qu'une montagne tambourinait contre un mur invisible qui former des ondes, comme un champ de force. Tellement stupéfiait par ce qu'il voyait et espérant que son père a profité de sa diversion pour s'en aller, il ne remarqua pas un groupe de jeunes de son âge s'attrouper autour de lui pour le ramener à l'intérieur du camp, vers l'infirmerie.

FIN DU FLASH BACK

Ce fut la dernière fois qu'il vit son père. Il ne savait même pas s'il était en vie, où s'il avait réussi à s'échapper. Il est resté quelque heure à l'infirmerie, avant qu'on ne lui donne des béquilles. Sérieusement ? Ce n'était sans doute pas la meilleure arrivée au camp, mais c'était la seule solution pour que sa cheville s'en remette, déjà qu'elle avait subi des dégâts à cause de sa course, pas besoin d'en rajouter. C'est peut etre un demi-dieux mais il ne guérit pas comme SuperMan

FLASH BACK : Camp des sangs-mêlés, 17 ans.

Cela faisait maintenant 6 mois que Minho était au camp. Sa cheville c'était réparé et il commençait à se sentir comme chez lui. Les entraînements étaient rudes, mais il ne s'en sortait pas si mal. Après tous, sa mère est quand même la déesse de la stratégie guerrière. Non, ce qui était le plus dur pour le jeune homme c'était de ne pas savoir ce qui se passer dans l'autre monde. Le monde des gens normaux. Est-ce que son père aller bien ? Où est-ce que d'autres monstres le mettaient en danger pour essayer de l'attraper, lui ? Présentement allonger dans son bungalow, avec tous les autres pratiquement endormit, il ne cessait de penser à son paternel, en espérant que rien de mal ne lui soit arrivé. Cela faisait une heure déjà que son cerveau s'agiter, un d'un coup, il se sentait tirer en arrière, comme happer dans son sommeille.

La seconde d'après, il n'était plus dans son bungalow, mais bel et bien dans une maison. La pièce était sombre mais le vaisseau du claire de lune éclairer suffisamment le visage de l'homme endormit en face de lui. Minho fronça les sourcils et dû avancer d'un pas avant de reconnaître la personne.

-Papa ?

Aussitôt, il se sentie à nouveau tirer vers l'arrière et ce réveilla dans son bungalow. Mais pas comme si vous sortiez d'un rêve, non plus tôt comme si on lui sortait la tête de l'eau. Comme s'il n'avait pas pu respirer pendant plusieurs minutes. Mais cela devait obligatoirement être un rêve, comment pourrait il se transporter d'un coup en espace d'une seconde d'un endroit à un autre ? Se disant qu'il devait simplement avoir piqué des choux il se retourna et s'endormit.

FIN DU FLASH BACK

Ce soir là fut la première fois où Minho projeta son esprit hors de son corps. Mais pour le jeune sang-mêlées, fraichement débarquer dans son monde, c'était impossible. Il est un demi-dieux, certes, mais cela relevait un peu trop de la science fiction.


FLASH BACK : Camp des sang-mêlés, 17 ans, deux semaines plus tard.

Ca avait recommencer. C'était déjà la troisième fois. La troisième fois que cette sensation d'être tiré vers l'arrière, d'être happé dans le noir l'avait surpris. La deuxième fois il s'était retrouvé au milieu de la foret national, là où ils étaient tombés sur le fantôme. Autant dire qu'il n'était pas vraiment rassuré ! Et la troisième, c'était il y a une heure seulement, c'était bien la première fois que cela lui arrivait en plein jour. Pendant le jeu de l'étendard. Minho savait où se trouvait le drapeau des casques rouges, il ne cessait de penser à cet endroit en ce disant qu'il devait y arriver rapidement, tous en faisant tomber ses adversaires pour se défendre de leurs coups d'épées, quand d'un coup, il se sentait immerger, reculer. Et quand il se retrouva enfin à lui même, il était pratiquement à l'autre bout du camp, près du drapeau bleu.

A chaque fois ça n'avait duré que quelques secondes, mais c'était bien arrivé, puisque quand Minho à reprit conscience pendant le jeu, un de ses collègue casque rouge n'avait cesser de hurler son prénom alors qu'il était poster devant lui, comme s'il semblait le protéger. Quand ils ont fini le jeu, son ami était venu le voir, inquiet et énerver en lui demandant pourquoi il c'était endormi au milieu du jeu. Participer aux jeux du camp et vous verrez qu'il est strictement impossible, même à quelqu'un d'épuiser, de s'endormir pendant un jeu. Ne sachant que faire d'autre, il s'est dirigé vers le bungalow de Chiron, espérant que le centaure aurait des réponses.

-Tu dis que c'est comme si on t'immergeait dans de l'eau ? On te tirerait de ton corps, pour arriver ailleurs ?

Dit comme ça, ça paraissait complètement stupide, mais Minho ne savait comment l'expliquer autrement. C'est une sensation très particulière, et il n'arrivait pas à trouver d'autre mot pour expliquer cela.

-Je sais que ça peut paraître dingue, mais c'est comme si je sortais de mon corps. Ca dure quelques secondes et après je reviens à moi.

Alors que Minho sembler désespérer de trouver une réponse, Chiron s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule.

-Je ne pense pas que tu sois fou, Minho. Je pense que tu fais de la projection astrale.

Le jeune homme connaissait bien les deux mots mais il avait du mal à les mettre ensemble et à trouver une définition qui pourrait l'aider. Voyant que le jeune demi-dieux était un peu perdu, le centaure ce mit à rire avant de lui expliquer.

-La projection astrale est un don très difficile à contrôler pour plusieurs raisons. La première c'est que, quand tu te projettes, c'est ton esprit, qui sort de ton corps pour aller à l'endroit où tu souhaites. Cependant, ton esprit est relié à ton corps, c'est un peu comme un élastique. Plus tu tires, plus l'élastique risque de claquer et de revenir. Ton esprit n'est pas censé se détacher, ce qui fait que quand tu te projettes hors de lui, ton corps rappelle ton esprit afin qu'il revienne à sa place. C'est une attraction très forte, dur à combattre. La seconde c'est que, comme je viens de le dire la projection astrale fait que c'est ton esprit qui devient actif. Cela dit, l'esprit n'est pas quelque chose de solide, à la base. Il te faudra donc, là aussi, redoubler d'effort, d'entrainement et de concentration pour pouvoir solidifier certaine partie de ton esprit, afin de toucher ce que tu souhaites.

Plus le jeune homme écouter plus Chiron, plus il se sentait incapable de contrôler ce don. Cela semblait très difficile à faire. Voir même quasiment impossible. Les quelques projections qu'il avait faits n'était pas contrôlé, mais elles étaient déjà très dures, alors il ne se voyait pas essayer d'en déclencher une et resté plusieurs minutes au même endroit.

-C'est impossible à faire ! Il me faudra des années pour arriver à un tel résultat.

Minho était presque décidé de laisser ce don de coter. Comment pourrait il y arrivait ? Déjà ça lui sembler hors du commun de pouvoir sortir son esprit de son corps, mais alors le rendre solide, cela relevait de l'impossible.

-C'est comme un muscle, Minho. Plus tu t'entraîneras, plus tu y arriveras. Tu n'y arriveras pas du jour au lendemain, ce sera long, c'est sûr, mais c'est un don très utile.

FIN DU FLASH BACK


Minho n'imaginait pas à quel point il avait raison. Cela fait presque 2 ans qu'il essaye de contrôler ce don. Au jour d'aujourd'hui, il arrive à se déplacer comme il le souhaite, mais dans un champs limité, à peu près à 1km et pendant un lapes de temps plutôt limiter. Il ne sait toujours pas comment il a fait pour aller aussi loin que chez lui, lors de sa première projection incontrôlé. L'étape solide n'est pas encore une réussite, c'est toujours en phase d'apprentissage.