Date d'inscription : 17/01/2015 Age : 33 Messages : 100 Points : 86 Localisation : Dans mon QG Emploi : Gérant d'une entreprise .... non légale
 | | Jeu 19 Mar - 20:37 | |
Le piège
Aujourd'hui était un jour assez spécial pour Adam. Contrairement à son habitude, il ressentait une sorte d'exitation. Il était, dans la mesure du possible, heureux, et donc actif. Mais pourquoi donc ? Cela faisait déjà quelques jours qu'il entendait les rumeurs, qui écoutait les discussions autours de lui, mais cette fois c'était sûr, car il avait lui-même prit connaissance des faits. Une échappée massive de fondus se rapprochaient, en direction de Denver. Une opportunité pareille, il était incapable de la laisser passer. Il fallait renflouer les stocks, créer plus de bliss. Il y avait de l'argent à se faire, et il n'hésiterais pas une seule seconde. En règle générale, il n'avait jamais été trop attiré par l'argent, mais c'était tout ce qui lui restait maintenant. Bien sûr, une fois son heure venue, il ne l'emporterais pas dans sa tombe, mais en attendant, il avait de quoi mener une existence partiellement épanouie, et tout ça arrivait parfois à lui faire oublier son plus grand malheur, celui qui le rongeait jour après jour.
En tout cas, en ce moment précis, il ne se laissait pas aller au désespoir, et le besoin était satisfait. Pour créer son bliss, il lui fallait des matière premières. Il avait des réserves, mais ses fournisseurs étaient en retards, et il voulait absolument parer à toute éventualité et finir une ou deux fournées en avance, au cas où. Il avait récu l'information du départ des fondus il y avait maintenant pas mal de jours. Il fallait qu'il soit prêt. Mais où trouver ce dont il avait besoin ? Il avait ses adresses, ses planques, mais les lieux encore rentables aujourd'hui était clairement les pharmacies désaffectées, les anciens hôpitaux et les laboratoires à l'abandon. En repérage dans les plus loin tréfonds de la ville il y a peu, il avait découvert un hôpital qu'il n'avait encore jamais fouillé, et qui était potentiellement pleins de ressource. Ressources qui, aux yeux du monde, seraient inutiles, mais qui se révéleraient extrêmement précieuses une fois entre ses mains.
Le voilà donc partis en repérage pour savoir quelle quantité il pourrait tirer de cet endroit, si tout cela valait la peine d'un déplacement en masse ou non. Bien entendu, sur lui il avait une quantité importante de son précieux. Il ne pouvait pas sortir sans, au cas où une furieuse crise de manque le prenait -Comme cette fois dans la rue ... -. C'était une matinée, il lui fallut bien deux bonnes heures pour s'y rendre à pieds, car il ne voulait pas attirer l'attention en utilisant un autre moyen de transport et de plus, même si il avait de l'argent, il n'allait pas gaspiller du carburant pour un trajet aussi simple. Le trajet lui prit une bonne partie de la matinée. En même temps rien d'étonnant à cela, il n'était pas du genre rapide, ni sportif. Il était maigre, même. Fatigué mais a destination, il n'avait rien perdu de son envie d'exploration. Il y avait quand même quelques parcelles de lui restés intacte, comme sa curiosité.
Il entra par une porte défoncée dans un vaste hall, puis fit un petit tour sur lui-même. Il lui fallait aller à des endroits stratégique, les anciennes reserves, les pharmacie des hôpitaux, les urgences et aux abords des blocs opératoire par exemple. Il trouverait surement quelque chose. Il commenca par faire un repérage du rez de chaussé. Après avoir fourré quelques bandages dans sa poche, il s'avanca vers le premier étage, où il dénicha des reserves de morphine dans une petite pièce. La porte tenait parfaitement debout et avait l'air solide, mais le mur a coté avait été défoncé, ce qui avait créé un parfait passage pour lui. Il y en avait peu, et il nota l'endroit pour revenir plus tard. Il les cacha soigneusement sous des draps, puis continua son inspection lorsqu'il entendit un fracas qui le glaça. Etait-ce dedans ou dehors ? Surement à l’extérieur, ou une lampe tombée par du vent. Il fallait continuer l'inspection. Les escaliers, les chambres, les lits, le placo à terre et les vitres brisées, pour l'instant il restait bredouille.
Puis il arriva face a une petite pièce, proche d'un ancien bloc, il y entra les yeux rivé sur le contenus, et ferma la porte. La pièce elle était intacte, et l’intérieur regorgeait de produit adéquats. C'était parfait ! Exactement ce qu'il cherchait ! Il s'adossa contre un mur, le sourire aux lèvres, l'expédition valait le coup, il pourrait renflouer ses matière premières et pallier aux retards de ses fournisseurs. Il lui faudrait revenir avec des bras, lui-même ne pouvant pas porter grand-chose, et la quantité était trop importante. Il voulu donc vérifié exactement l'emplacement de ses biens, mais la porte refusait de s'ouvrir. Et bien ? La clanche était bloquée ou ... la porte était simplement verrouillée de l’intérieur. Evidemment.
Il appela à l'aide, du plus fort qu'il put. Il utilisa ses maigre forces contre les murs, encore solide, et la porte. La clanche. Il retourna tout dans l'espoir de trouver quelque chose qui abattrait le mur, mais rien. Ni objet utile, ni clé. Il s'assit contre une poutre en fer, qui soutenait la structure, et soupira. Il était si stupide ! Jamais une telle chose n'aurait dû arriver s'il avait encore toute sa tête ! Il était d'un naturel prudent et réfléchis ! Maintenant il n'en restait rien, il ne faisait plus attention ! Il se détestait.
Après ses nombreux appels de voix qui avaient probablement dû être entendus uniquement par les âmes mortes dans ces lieux, il se dit qu'au final, une petite dose ne serait pas de refus.
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