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[TERMINE] ╚ I've been or I've gone ╝[Ft. Jared]

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Alessandro Fiorentino


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MessageLun 23 Mar - 17:18



I've been

or

I've gone




Un pied devant l'autre. Calmement. Simplement. Bruyamment. Le talon claquant sur le sol de béton. Matériau pouvant se trouver partout dans la ville. La route. Les habitats maintenant en ruines. Les buildings. Tous délabrés et pitoyables quand on se souvient de leurs grandeur d’antan. Avant les éruptions solaires, la Braise et les fondus.

Hélène marchait un pied devant l'autre. Que se soit au sens figuré ou sens propre. Elle avançait à ce moment très droitement. Et en même temps, c'était pour quelque chose d'important qu'elle se retrouvait dans la ville en ruine. C'était un pas. Un pas vers la réussite. Ou du moins un élément pouvant l'apporter. Ensuite, elle lèverais son pied de cet endroit pour aller le poser autre part et ainsi pouvoir faire un autre pas. A la fin du chemin, ce sera la réussite qui se tiendra là. Malheureusement le chemin est caché, brouillait par un monde de dangers. Par un monde de désolation. Par un monde à sauver. Et par un monde proche de la disparition.

Cette ville était une des plus dangereuses, des plus infectées. Malgré ce détail, Hélène n'avait pas changé ses habitudes et par ce qu'on aurait pu voir comme de la pur ignorance, elle faisait claquer ses talons contre le sol. Produisant un écho parcourant sans doute toute sinon une grande partie de la ville. Certains fous avaient souhaité s'en prendre à la jeune femme pas très discrète. Ils avaient fini avec un objet sphérique et métallique dans le crâne. De ce fait, il n'était pas étonnant que des yeux suivent du regard la brune. Se dissuadant d'aller à son approche. S'étant aperçu des manifestes conséquences.

D'après le règlement, une seule arme à feu était autorisée en territoire non sain. Cependant Hélène n'aimait pas se plier aux règles. Vous comprendrez donc pourquoi c'était deux armes qu'elle portait. Deux pistolets lourds. Noirs. Une noirceur reflétant les visages des morts avalés par l'enfer. Si seulement l'enfer existait. Si c'était le cas, ces morts auraient dut se sentir beaucoup mieux là bas. Cet endroit était affreux. Répugnant. Repoussant. Digne d'aucune vie saine.

Hélène entendit un bruit de pas derrière elle. De ses réflexes entraînés, elle se retourna, souhaitant attraper l'arme cachée dans le revers de sa veste. Cependant elle n'y était plus. Elle avait du tomber il y a quelques mètres, dans la seule partie de la route où quelques brins de végétations avaient percés le macadam.

Sentant l'autre toujours dans son autre poche, elle l'attrapa. Elle se dirigea à l'angle de rue où elle avait entendu les pas. La rue d'où elle venait. Elle se colla au mur et passa la tête.

- Un avertissement.

C'est ce que annonça Hélène à la personne qui se trouvait là. L'arme ne devait pas se trouver loin. Elle n'arrivait pas à l'apercevoir. Elle se sentit alors satisfaite d'en avoir pris une autre en supplément. Prudence est mère de Sûreté comme on dit.

©Hélène
 


Dernière édition par Hélène Mary Lopez le Mer 15 Avr - 11:05, édité 2 fois
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MessageMar 24 Mar - 11:19


 

 
❝Jared x Hélène

 
   ♡ Méfiance.



Je marchais, toujours en quête de nourriture dans cette pauvre ville de Chicago. Je m'étais habitué à ses rues et ses paysages tout morbides mais s'il y avait bien une chose à laquelle jamais je me ferais c'était bien ces gens. Tant d'inconnus qui pouvaient surgir et vous bondir dessus sans avoir rien demandé ! Je devais toujours rester sur mes gardes. Alors que je m'enfonçais dans les rues où il n'y avait personne, j'hésitais à m'asseoir et à écrire dans mon journal. Néanmoins, je m'abstins, ce n'était sûrement pas le moment pour se laisser divaguer. J'avais beau être de plus en plus familier avec les lieux, je ne devais pas me laisser distraire par mon imprudence qui pourrait se révéler fatale. J'aurais tant aimé rencontrer des survivants et passer des bons moments avec eux, partager cette joie de ne pas encore s'être fait prendre par la maladie, mais désormais c'était trop tard. Tout était fini pour moi, plus jamais je ne pourrais envisager cela à moins de faire semblant ce qui n'était pas très cohérent. Ils ne mettraient pas long feu à le découvrir. Moi-même je le lisais aisément dans leur yeux. Le désespoir, la peur et la folie. Très difficile à dissimuler et très facile à deviner.

Je portai ma main à ma ceinture. Oui, c'était bon, je ne me l'étais pas fait dérober, j'avais toujours mon couteau de combat, ma seule arme pour le moment. Parfait et tant mieux. J'avais faim et je me mis soudainement à rêver aux tartines grillées de ma mère quand j'étais petit ou encore les petits croissants français qu'elle rapportait parfois. Un grand sourire s'illuminait alors sur mon visage, faisant alors pendant quelques instants le petit garçon le plus heureux d'Angleterre. Que de souvenirs. Je m'efforçai de me concentrer seulement sur les bons qui étaient si peu nombreux. Ne pas penser au reste, ne pas penser au reste. Mais en disant cela, j'échouais toujours. Mon père ne cessait encore aujourd'hui d’apparaître dans mes songes. Il me faisait si peur.

Si l'on aurait pu dresser un visage quelconque de mes peurs les plus profondes, j'étais certain que celle-ci serait bien dedans à me hanter encore plus. Tant de douleurs de et tant de haine. M'être réfugié en Amérique m'avait apporté ma liberté mais, jamais totalement dans mon esprit. Cela m'avait marqué à jamais. La révolte s'empara de moi. Comment pouvait-on oser infliger cela à son fils, à sa famille bordel ?

Je continuai ma route et soudainement je faillis me prendre le pied dans quelque chose de dur et de lourd. Je me penchai et y reconnu un pistolet. Oh bordel, c'était un rêve ? Je n'osais pas tout de suite le prendre dans mes mains. Déjà, je n'étais pas un américain, je n'étais pas un foufou de ce genre d'armes et de plus je me méfiais. Quelqu'un qui laissait son flingue ici, ce n'était pas très normal. Le mien, on me l'avait dérobé pendant que je dormais mais, là c'était différent. Mais la curiosité l'emporta. Je le pris et le rangeai à ma ceinture. Une arme de plus. Je regardai si la sécurité était désactivée. Il ne s'agissait pas de se planter une balle dans les pieds, ce serait trop con. Si je m'en plantais une, ce serait volontairement et dans la tête. Il était bien désactivé. Je poursuivis ma route, presque arrivé à des maisons. Mais, alors que je m'apprêtais à prendre une autre route pour emprunter un raccourci je vis une personne de dos qui se retourna aussitôt vers moi, alertée par mes pas, le pistolet à la main. Le même que je dégainai aussitôt avant même qu'elle est eu le temps de crier :

- Un avertissement.

Je me remerciai intérieurement d'avoir été aussi rapide qu'elle. La jeune femme qui me faisait face n'avait pas l'air du genre à se laisser faire. Tant mieux, moi non plus. Avec assurance, même si j'étais à l'intérieur pas très rassuré d'être menacé par ces choses-là de pistolet, j'imitai son geste et sortis d'une voix puissance.

- Tu tires, je tire.

'' Tu tires, je tire'' ? J'avais dit une menace ? Bon sang mais, ce n'était pas ce que j'avais voulu dire ! Négocier, parler, demander qui c'était d'abord avant de menacer !

- T'es qui ?, rajoutai-je pas très aimablement très méfiant.

J'y allais pas à pas. Toujours le pistolet tendu, je m'avançai vers elle. Je testai. Pour le moment je n'avais fait seulement qu'un seul pas. Je remarquai comment elle était habillée. Ses vêtements étaient bien trop propres pour être ceux d'une personne en cavale. Étrange. Le pistolet que je tenais entre mes mains était-il à elle ? Seule la suite me le dirait.


 
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MessageMar 24 Mar - 19:16



I've been

or

I've gone




C'était un jeune homme. Assez grand. De taille normale dira-ton. Il était du coin apparemment. Ses vêtements étaient sales et le tissus les composant abîmés. Il n'avait pas une grande carrure non plus. Le peu de muscles qui le constituait se trouvait sans doute dans sa tête. La Braise était encore peu présente chez lui, il avait eu un réflexe rapide en voyant Hélène pointer l'arme vers lui, il en avait fait de même. De ce fait, les deux se retrouvaient face à face. Chacun pointant une arme en direction de l'autre. La même arme qui plus est.

Après « l'avertissement » d'Hélène, un silence s'était installé. Il avait laissé place à la voix de celui qui faisait face à la créatrice, sûre d'elle.

- Tu tires, je tire.

- Ça me va.

Au moins, ceci avait le mérite d'être clair. Hélène aurait dit la même chose. Cependant, elle n'aimait pas parler avec des gens qu'elle allait sans doute tuer. Elle était donc habituée à l'attitude de ce genre de personnes. Ce qui la surpris fut que presque dès qu'il eu fini sa phrase, la dureté disparut de son visage. Comme si il venait de se rendre compte de se qu'il venait de dire. Tenant peut-être à se rendre plus clair ou alors à ce qui aurait pu se définir comme relaxer l'atmosphère, il demanda cette fois ci moins confiant :

- T'es qui ?

Il avançait. Petit pas par petit pas, il se rapprochait d'Hélène. Elle n'avait pas aimé sa deuxième prise de parole. Elle n'aimait pas se faire tutoyer par des inconnus. Et elle aimait encore moins se faire aboyer dessus de la sorte. Ces mots ne formaient qu'un tas de détritus à l'oreille. Etait-il si compliqué de formuler une phrase comme «  Qui êtes vous ? ». On se le demandait.

Il avança d'un pas. Un pas de trop. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Un vase qui était dès le départ remplie à ras bord. Elle décida de répondre dans un premier temps à la question, immobile et impassible :

- On se présente avant de demander qui est qui.

Dès le dernier mot prononcé, elle balança son poids vers son pied gauche, et tira une balle en direction du jeune inconnu en commençant une course vers un building non loin. Elle n'avait que quelques enjambés à faire. Elle fut vite arrivée. Heureusement, le building se trouvait dans une rue perpendiculaire à celle où les deux se faisaient face. De ce fait, Hélène avait pu s'y rendre sans craindre un tir du fondu inconnu. Elle se mit dos à un mur, la tête tournée en arrière pour observer. Le calme était revenu mais sans doute pour quelques secondes seulement.

©Hélène
 


Dernière édition par Hélène Mary Lopez le Ven 27 Mar - 20:25, édité 2 fois
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MessageMer 25 Mar - 12:24


 

 
❝Jared x Hélène

 
   ♡ La traqueuse et les parasites

La jeune femme eut l'air contrariée à la seconde près où j'avais avancé d'un pas. Je m'étais déjà retrouvé dans ce genre de situation et j'avais toujours pris l'avantage. Immédiatement après ma menace j'avais rajouté une familiarité et les traits de son visage me disaient qu'elle n'avait pas apprécié.

- On se présente avant de demander qui est qui, rétorqua-elle.

Puis très vite un tir retenti à mes oreilles. Elle avait tiré. Paniqué, j'analysai les moindres parcelles de mon corps dans ma tête. Avais-je mal quelque part ? Non, tout avait l'air bien. Si j'avais reçu une balle, je l'aurais senti passer pas de doute là-dessus. Je soupirai de soulagement. Elle se retourna et se mit à courir. Cette fille était-elle logique ? Non. Non mais, il ne fallait surtout pas chercher, c'était une fille et cela suffisait largement à confirmer ce fait. Tandis qu'elle fuyait en empruntant des rues qu'elle croyait sûre, je m'élançai moi aussi à sa poursuite et tira le pistolet de ma ceinture à contre-cœur. Elle avait fait une grosse erreur en venant ici. Désormais j'avais compris. C'était une traqueuse. Une traqueuse de parasite. Je connaissais les rues comme le fond de ma poche contrairement à elle, ce qui faisait mon avantage. J'étais en mesure de discerner les bonnes cachettes des mauvaises. Bref, Chicago, la ville de Jared.

Je n'eus aucun mal à la rattraper. Si c'était une traqueuse, ce qui était quasi-certain dans mon esprit elle avait sûrement eu une formation de base mais, cela s'arrêtait là. Ses habits trop parfaits, son regard de haine lorsqu'elle m'avait vu, tout cela ne faisait aucun doute. Moi, nous autres, ceux qui survivions dans ces taudis nous avions mille fois plus d'expérience. J'étais à présent proche d'elle. Je la laissai courir encore un peu afin qu'elle soit plus inoffensive et qu'elle se fatigue. Je rangeai mon pistolet. Puis lorsque l'occasion me vint je bondis sur elle et la plaquai contre le mur le plus proche. Mon premier réflexe fut de lui emprisonner les poignets -dangereux à cause du pistolet- et les jambes. Je ne tenais pas à ce qu'elle me fiche un coup de pied là où il ne fallait pas.

- Vous n'avez pas répondu à ma question petite dame !


Je la foudroyai du regard et attendis sa réponse. Nous étions dans une rue étroite et sombre. Je la reconnu aussitôt. J'y avais passé la nuit deux jours auparavant.

- Qu'est-ce que tu viens faire là hein ?

Ma peur était ressortie à travers cette phrase. Les filles de son statut étaient un des pires ennemis des parasites. Un de... Mes pires ennemis que je le veuille ou non. Un jour, il allait falloir que j'arrête d'être dans le déni mais, c'était plus fort que moi. Je détestais plus que tout cette maladie et encore plus les gens. J'avais vécu dans la peur d'être contaminé et dans le but de ne pas me laisser prendre. J'avais perdu. Dans ma tête, j'étais encore un simple survivant. Pas un condamné.



 
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MessageMer 25 Mar - 14:01



I've been

or

I've gone




Le jeune homme apparut derrière Hélène. Il avait fait vite. Hélène avait courut vite, malgré ses bottes à talon. La garçon avait en fait une meilleure condition physique que se que Hélène aurait cru. Il l'avait rattrapé en quelques secondes seulement. Et en quelques secondes, il la plaqua  sur le dos. La jeune femme se retrouva alors avec les poignets maintenus par des mains grandes et fortes. Il avait également bloqué ses jambes avec les siennes.

- Vous n'avez pas répondu à ma question petite dame !

Hélène ne supportait pas cette proximité, ce contact. Cela ne lui était jamais arrivé en mission. Il  fallait l'avouer, elle avait été trop confiante. C'était pour elle insupportable. Elle se retrouvait collée à un inconnu, sans doute infecté. Peut-être un peu fou. Et qui ne sentait pas la rose en plus, recouvert de vêtements sales. Et comme pour énerver et dégoûter encore plus Hélène de cette situation, il lui lança un regard autoritaire et menaçant.

- Qu'est-ce que tu viens faire là hein ?

Il continuait ses question. Hélène sourit. Comme si elle allait lui répondre comme une soumise. Elle n'était pas soumise. Et elle n'allait pas se laisser soumettre par un simple infecté ayant ramassé son arme. Son arme en plus. Sinon il aurait fuit comme les autres. Quand même… Ce foutu fondu se croyait fort. Hélène allait lui montrer l'inverse. Elle écarta sa tête de celle de celui qui la plaquait contre le mur. Elle n'avait pas envie de respirer son air pollué.

- Tu crois sérieusement que je vais te répondre ? Je ne suis pas comme celle que tu fréquentes ici. Alors lâche moi. Sinon…

Elle se baissa d'un coup. C'était une technique que l'on ne voyait pas beaucoup, que l'on apprenait pas en entraînement. Mais c'était justement la technique qui était la plus efficace. Personne ne s'entendait à voir ça. Elle avait plié ses genoux. De ce fait, l'emprise sur ses jambes avait été déstabilisée, elle en profita pour les libérer et essaya de faucher celles de celui qui lui tenait encore les mains. Elle profita de cette surprise pour retirer ses mains en un geste fort et vif et attrapa le bras de l'inconnu pour lui faire une clé de bras en lui tenant l'autre épaule pour éviter qu'il ne s'échappe.

Elle avait repris en main la situation en quelques secondes. Elle en était fière face à cet homme qui la dépassait sans doute en force brute. Mais elle ne resta pas sur sa victoire et restait concentrée. Il serait préférable qu'elle garde son emprise sur le jeune homme. Cependant, au lieu de tuer l'homme tout de suite, avec l'arme qu'elle qu'elle tenait encore dans ses mains, elle voulut montrer sa supériorité en posant maintenant des questions, comme l'autre l'avait fait :

- Moi c'est Hélène Mary Lopez. Et toi ? Ton prénom ?

Elle était impassible. Elle avait fait disparaître son sourire et le ton de sa voix était froid et dur.

- Pourquoi tu es ici ? Tu me suivais ?

©Hélène
 


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MessageMer 25 Mar - 14:33



❝Jared x Hélène

   ♡ I do not trust anyone


La jeune femme grimaça, dégoutée  par le fait que je sois aussi collé à elle. Contre toute attente, elle se mit à sourire. Sourire moqueur. Elle n'allait pas me répondre, du moins pas de suite. Je jetai un coup d'œil à ses pieds. Elle portait des talons hauts, non mais comment les gens pouvaient être aussi stupides ? Si elle était en genre de mission capture, elle s' était bien trompée le matin en piochant dans son placard sa paire de chaussures. Quant aux miennes, autrefois neuves et resplendissantes, elles n'étaient presque que lambeaux. Je n'avais pas très fier allure je devais l'avouer. Le seul habit qui n'avait pas bougé depuis tant d'années était ma veste en cuir bien qu'elle soit légèrement serrée au niveau des épaules. Celle-là, je ne la quittais jamais et elle me rappelait mon pays natal. Ma mère me l'avait offerte pour mon dix-septième anniversaire dans une boutique que j'aimais beaucoup. En revenant à la maison, j'avais été tout fier de la porter mais, ma joie s'était vite évaporée à cause de la réaction de mon père évidemment. J'avais reculé, tout tremblant et ma mère lui avait fait face, seule. Quel lâche. Enfin du moins jusqu'à ce que ma mère prenne peur. Je m'étais donc posté devant elle pour la défende.. Je me mordis la lèvre, repensant à ce qui s'était passé après.

La jeune fille tenta de s'écarter de moi tout en reprenant ses paroles menaçantes qui promettaient bien des conséquences. Je ne la lâchai pas du tout, au contraire. Mais au moment où je m'apprêtai à resserrer encore plus mon emprise, la garce se baissa, pliant les genoux presque jusqu'au sol. Mes genoux furent déséquilibrés le temps d'une seconde. Elle en avait profité pour me tordre le bras et me maintenir. Je la laissai faire, sachant très bien que je n'aurais aucun mal à lui casser le poignet. Peut-être qu'elle allait me répondre maintenant.

- Moi c'est Hélène Mary Lopez. Et toi ? Ton prénom ?

Je souris. Enfin ! Hélène Mary Lopez ? Ce nom ne mettait pas du tout familier. Et elle croyait que j'allais révéler mon identité ? A cette sale garce qui était sans aucun doute à la recherche d'infecté ? Même pas en rêve plutôt crever que de lui dire mon nom.

- Max. Max Stryder, lui fis-je en très bon menteur que j'étais.
- Pourquoi tu es ici ? Tu me suivais ?

Elle m'avait presque coupé la parole. Tant mieux, elle avait avalé mon mensonge.

- C'est plutôt à toi de répondre à ça ! Je bouge ici quand je veux et je suivais personne. Je dirais que c'est plutôt l'inverse, arrêtes de faire ton cinéma, qu'est-ce que tu fous là ?

J'avais haussé le ton sur la fin de ma phrase. Je ne supportai pas le fait de ne pas savoir et la patience n'était pas ma plus grande vertu. En vérité j'avais peur de sa réponse. Si elle traquait les parasites, je pouvais signer mon arrêt de mort à la seconde où elle m'aurait démasqué. Il fallait que je me comporte normalement, comme avant, comme un survivant. Aucune trace de folie ne devait apparaître dans mes yeux. C'était plutôt facile, pensais-je. Je venais juste de l'attraper après tout. Je fis mine de demeurer à ma place et de me calmer mais j'en profitai pour saisir son bras et son deuxième afin de les lui plaquer avec force dans son dos.

- Tu cherches quoi ici réponds ! J'aime pas trop les étrangers vois-tu, je fais confiance qu'à moi-même à vrai dire, donc c'est embêtant n'est-ce pas ?

Je lui avais soufflé à l'oreille et mes longs doigts fin lui avaient caressé la nuque et les cheveux.



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MessageMer 25 Mar - 15:48



I've been

or

I've gone




- Max. Max Stryder

Un nom bien américain. Hélène ne se douta pas que ce nom n'était qu'un mensonge. Après tout, à quoi bon cacher son nom. Cela était bien inutile dans ce genre de villes, sinon Hélène l'aurait fait également. En réalité c'était surtout la personne qui l'intéressait. Le nom ne lui importait que peu. C'est pour ça qu'elle s'empressa de lui demander ce qu'il faisait ici. Il répondit donc, avec colère apparente :

- C'est plutôt à toi de répondre à ça ! Je bouge ici quand je veux et je suivais personne. Je dirais que c'est plutôt l'inverse, arrêtes de faire ton cinéma, qu'est-ce que tu fous là ?

Avant que Hélène ne puisse lui répondre quoi que se soit, le faux Max lui attrapa le bras. La jeune femme ne pu lutter face à la puissance physique de l'autre. Pour éviter de se voir fracturer un os, elle se laissa presque faire. Malheureusement, elle se retrouva encore une fois trop près de l’individu à son goût. Même si il paraissait être encore assez lucide, ses petites colères passagères, ses changements de tons subites le trahissaient. Il était infecté, comme tout les gens de cette ville.

Mais là, le fondu fit quelque chose que Hélène lui fit payer. Il approcha sa bouche de son oreille. Déjà rien que le fait de sentir son haleine était insupportable, mais en plus de cela, cet patate lui caressa de sa mains ses cheveux et sa nuque, après lui avoir souffler :

- Tu cherches quoi ici réponds ! J'aime pas trop les étrangers vois-tu, je fais confiance qu'à moi-même à vrai dire, donc c'est embêtant n'est-ce pas ?

Alors que sa main lui caressa les cheveux, elle se pencha en avant. C'était bête de la part du pseudo Max d'avoir voulu se rapprocher d'Hélène, cela avait permis à celle ci de se servir de son poids pour le faire basculer, tête la première contre le sol.

Elle donna alors un coup de pied dans le tas de chiffons que faisait le fondu. Et cette fois ci elle ne s'enfuit pas. Elle préféra sortir son arme, au cas où et annonça d'une voix forte, de victoire :

- Tu ne m’intéresse pas, infecté. Et les raisons qui me poussent à venir ici ne regardent que moi. Alors je te prierais d'arrêter de vouloir en savoir plus sur moi. Tu n'es qu'un infecté. Un fondu. Une chose qui hante cette ville et qui menace l’existence humaine. Tu peux te voir chanceux que j'accepte de te parler. Par contre, je vais te laisser en vie. Non pas que je t'apprécie. Au contraire. J'ai envie que tu regrettes de ne pas être mort rapidement de ma main. Je ne sais pas depuis combien de temps tu es ici, mais cet endroit est pire que l'enfer. Je te laisserai donc pourrir dedans.

Les propos d'Hélène étaient forts et durs. Ils allaient sans doute énerver celui à qui ils étaient destinés. Mais Hélène avait elle même était énervée, même plus. Elle pensait qu'il allait donc rester dans son coin et elle se retourna.

©Hélène
 


Dernière édition par Hélène Mary Lopez le Ven 27 Mar - 20:23, édité 1 fois
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MessageJeu 26 Mar - 12:45



❝Jared x Hélène

   ♡ Trahison

La jeune fille se crispa lorsque je lui parlais et alors que je me penchai elle me fit basculer tête en avant vers le sol. Je fus déséquilibré l'instant d'une seconde et elle me foutu un coup de pied. Elle allait le payer. Mais pour le moment c'était moi.

- Tu ne m'intéresses pas, infecté.

Cette phrase me fit l'effet d'une douche glacée. J'avais échoué. J'avais beau essayer d'être un survivant mais, ma violence me trahissait. Sans doute était-elle différente.

- Et les raisons qui me poussent à venir ici ne regardent que moi. Alors, je te prierais d'arrêter de vouloir en savoir plus sur moi. Tu n'es qu'un infecté. Un fondu. Une chose qui hante cette ville et qui menace l'existence humaine. Tu peux te voir chanceux que j'accepte de te parler. Par contre, je vais te laisser en vie. Non pas que je t'apprécie. Au contraire. J'ai envie que tu regrettes de ne pas être mort rapidement de ma main. Je ne sais pas depuis combien de temps tu es ici, mais cet endroit est pire que l'enfer. Je te laisserai donc pourrir dedans.


Elle avait enchainé tout cela d'une seule traite sans jamais s'arrêter si bien que je restai totalement stupéfait. Ces mots. Ces mots... Un discours pour les infectés et mon sort... Une condamnation. J'avais l'impression d'être dans un tribunal. Même les policiers que j'avais eus affaire avec autrefois à Londres adolescent n'avaient pas cette espèce de terrible fermeté dans la voix. D'une manière assez subtile elle venait de m'infliger la peine pénale. Elle voulait me déstabiliser. Elle désirait ardemment que je lui saute dessus pour que je lui prouve que l'infection m'avait bien atteinte. Mais, je ne fis rien de tout cela. Je ne cessais de me poser une question. Pourquoi reconnait-on un infecté à sa violence ? Un être humain l'est parfaitement aussi. Et dans ce cas-là, j'avais l'impression que c'était vraiment mon instinct humain et ma méfiance qui me faisait réagir comme cela.

Mais le Jared de l'année dernière même paranoïaque se serait-il permis de lui caresser la nuque de cette manière-là ? Probablement pas ? Je n'en avais à vrai dire aucune idée. Perdu dans mes pensées je n'avais pas vu qu'elle s'était retournée. J'ignorai pourquoi mais, même si je la méprisais je ne voulais pas qu'elle parte. Elle était venue ici pour quelque chose et je ne pouvais pas la laisser errer ici sans savoir. Elle ne me disait aucun mal disait elle mais, elle pouvait très bien changer d'avis. La vérité était que je ne croyais personne à part moi-même. Était-elle du WICKED ? Aucune idée mais, elle en avait l'air. Pouvais-je lui faire confiance ? Nan Jared sûrement pas, même pas en rêve. Ils se disaient chercher un remède depuis des années en kidnappant des gens que l'on revoyait jamais. Les tuaient-ils ? Mouraient-il pour la "science" ? Cette idée me fit froid dans le dos. Combien de temps encore allions nous pourrir ? La terre serait vide et dénuée de toute existence humaine. Peut-être que cela laisserait place à une autre. Nous ne pouvions jamais savoir.

- Attends !
, m'exclamai-je en panique. Tu comptes faire quoi là ?

Aussitôt que j'eus prononcé ma phrase, je faillis porter une main à ma bouche, horrifié, mais, je me retins de justesse. Mais, c'était trop tard. Elle avait dû remarquer la terrible différence et ma panique. Depuis le début j'avais imité l'accent américain à la perfection mais, je venais de débiter mes mots avec mon accent britannique qui était mon accent natif. Je me doutais bien que je n'allais pas pouvoir garder la comédie aussi longtemps et tout était sorti sans que je m'y attendais. Si je voulais cacher mon identité c'était que j'étais certain d'être recherché.

Je venais sûrement de me trahir.


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MessageVen 27 Mar - 20:12



I've been

or

I've gone




Après ce que l'on pouvait considérer comme un discours venant d'Hélène, le soit disant Max eu l'air affecté. Il resta à terre un moment, jusqu'à ce que Hélène se retourne. Il avait sans doute été offensé. Avec la fermeté d'Hélène en vu de ses attaques, subtilement annoncées. Elle voulait vraiment montrer sa supériorité, son autorité. La caresse l'avait vraiment échauffé. Vous vous rendiez compte ? Se faire humilier de la sorte par un simple fondu, un pauvre infecté. C'était impardonnable. Ce n'était même pas une question d'acte, c'était une question d'honneur, d’égaux. Pour Hélène, c'était impossible de le laisser partir comme ça. On aurait presque pu dire que c'était de la vengeance, sauf que c'était une vengeance pour elle même, une vengeance qui, s'il ne le fallait pas, n'allait pas faire souffrir l'autre.

Le jeune homme resta donc un moment à terre, puis quand Hélène se décida à s'en aller, il cria comme si en partant, Hélène emmenait sa vie :

- Attends !

Hélène ne s'arrêta pas. Elle continuait son chemin. L'autre la rappela donc :

- Tu comptes faire quoi là ?

Elle en avait pour ainsi dire ras le bol. Cet infecté avait voulu jouer à la bagarre. Il avait perdu. Qu'il assume un peu bon sang ! Quand on a perdu, quand on est à terre, à la merci de l'autre, on se fait petit, on essaye de se faire d'oublier et d'oublier. Cependant quelque chose poussait cet infecté à continuer. Hélène remarqua quelque chose également. Pas très important mais c'était naturel, elle avait reconnu son accent britannique. Elle ne resta pas longtemps dessus. Mais quelques secondes après, elle s'arrêta et fit l'effort de demander quelque chose au perdant :

- Dis moi, Max. Pourquoi ton nom semble tenir du mensonge complet ? Un accent anglais avec un nom américain ça ne va pas bien ensemble. Ça crisse aux oreilles.

Elle prit la peine de se retourner pour regarder le menteur. Ses yeux brillant d'un bleu cristal et de curiosité pénétrant ceux de celui qu'elle interrogeait. Il avait souhaité commencer cette conversation, Hélène allait donc la finir sinon pour l'instant la continuer. Il fut facile de voir la panique qui remplit le faux Max Stryder quand celui ci laissa transparaître ses origines et son véritable lui. Un seul faux pas avait suffit à démonter son subterfuge. Il se cachait derrière un faux nom, pourquoi le faisait-il, c'était une autre question. Mais ce qui était certain, c'est que Hélène était partie pour le dépecer. Sa curiosité scientifique était déjà en train de prendre le dessus, par rapport à son soit même qui la poussait à partir, à laisser ce miséreux seul.

- Et j'ai encore une question. Pourquoi tu cherches à savoir ce que je veux faire ? J'imagine que ce n'est pas la première fois qu'un inconnu vient dans cette ville. Tu les as tous agressé de la même manière ? C'est une habitude ou alors c'est ta maladie qui te pousse à le faire ?

Avoir accentué le mot « maladie » pour que l'autre se sente moins à l'aise, Hélène avait pris un certain sarcasme à le faire.

©Hélène
 
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MessageSam 28 Mar - 18:28



❝Jared x Hélène

   ♡ Max's move

La jeune femme se retourna brusquement. Je pouvais maintenant sentir mon cœur battre très fort dans ma poitrine et le rouge me montait déjà aux joues. Elle avait forcément entendu mon accent, c'était obligé, il était tellement poussé par rapport au leur, on ne pouvait pas le louper à moins d'être totalement sourd. Nous autres, les Anglais, nous prenions bien le temps d'appuyer sur les syllabes alors que les Américains disaient tout à la va-vite sans y prêter vraiment attention. Je continuai de la fixer, ne pouvant surtout pas détourner le regard ailleurs, j'attendais ce qu'elle allait me dire.

- Dis moi, Max.


J'étais mort. Elle avait bien trop insisté sur mon faux prénom. Elle avait compris.

- Pourquoi ton nom semble tenir du mensonge complet ? Un accent anglais avec un nom américain ça ne va pas bien ensemble. Ça crisse aux oreilles.


Et voilà. Qu'allais-je encore inventer comme excuse. Je serrai les dents et fit de mon mieux pour ne pas laisser paraître ma panique, sinon c'était certain qu'elle allait voir encore le mensonge que je m'apprêtais à dire. Le max fonctionnait très bien en Angleterre vu que c'était le diminutif de Maximilien qui était très porté dans mon pays natal. Mais en revanche, le Stryder, sonnait bien trop américain.

- Tous les Britanniques ne sont pas forcément tous nés en Angleterre
, fis-je tout naturellement, l'air détendu.

Alors que je crus en avoir fini et que j'attendis son signe de tête pour me faire comprendre qu'elle me croyait elle poussa encore plus loin.

- Et j'ai encore une question. Pourquoi tu cherches à savoir ce que je veux faire ? J'imagine que ce n'est pas la première fois qu'un inconnu vient dans cette ville. Tu les as tous agressé de la même manière ? C'est une habitude ou alors c'est ta maladie qui te pousse à le faire ?

Tout ce que j'avais entendu dans cette phrase était le mot sur lequel elle avait volontairement insisté. Le mot que je détestais, qui me répugnait plus que tout au monde. Mon destin sans avenir, ma condamnation. Elle avait osé me le rappeler et elle allait le payer. C'était une immune ! , fit mon esprit aussitôt. J'aurais dû m'en douter ! On m'avait bien appris que ces bestioles-là étaient cruelles et qu'elles se fichaient pas mal de nous ! Petits égoïstes en sécurité ! Ils n'avaient aucun soucis à se faire, ils pouvaient fréquenter n'importe qui ! Pourquoi ne l'avais-je pas vu plus tôt ? Il y avait bien une raison si elle n'avait pas eu peur de m'approcher alors qu'elle avait très bien ce que j'étais ! J'avais espéré que dans ce monde, certains immunes n'avaient pas encore prit la grosse tête mais, là c'était le jackpot ! Je voulais savoir absolument ce qu'elle venait faire ici, c'était une WICKED, je le sentais, je le savais et un WICKED ici, tout seul en mission ne préservait rien de bon. Trop tard. BAM. Je lui avais sauté dessus et mes mains s'étaient resserré autour de son cou. Elle avait osé ! Osé jouer sur ma corde sensible, sur les êtres que je haïssais !!! Je voulais les tuer, les anéantir, les faire disparaître de ce monde ! Je voulais me venger ! Me venger, car ils m'avaient contaminé ! Ils avaient ruiné ma vie, mon existence, mon futur ! Ils m'avaient tout pris et je voulais leur faire payer à ces connards !!! Mes doigts se resserrent et je la bloquais encore contre le mur. Elle allait parler qu'elle le veuille ou non. Soudainement je la relâchai et je tirai le pistolet de ma ceinture et le braquai sur elle.

- Tu vas me dire ce que tu fais ici. Tu es une WICKED, voilà pourquoi je veux SAVOIR.

C'était la première fois que je menaçais quelqu'un avec un pistolet. Avant, je n'avais jamais eu le courage de pointer une arme au visage de quelqu'un. Je la fixai, plus menaçant et déterminé que jamais.


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MessageDim 29 Mar - 16:13



I've been

or

I've gone




- Tous les Britanniques ne sont pas forcément tous nés en Angleterre.

Une manière de se dérober. Bien que son air ne trahissait pas d'émotions qui auraient pu lui nuire, Hélène savait bien que ce n'était qu'une excuse comme les autres, c'est donc pour cela qu'elle poussa le bouchon encore plus loin.

Ce qu'elle voulut, elle réussit à l'avoir. Elle réussit à faire venir au devant de la scène le côté violent et malade de l'infecté. Son visage se durcissait à chaque secondes. Ses pensées étaient tellement fortes et virulentes que Hélène arrivait presque à les entendre. La colère montait en lui. Sans doute avait-il deviné l'immunité de celle sur qui il venait de se jeter.

Il lui avait attrapé le coup. Ses doigts serraient la gorge d'Hélène, celle ci fut plaquée contre le mur, tellement l'autre avait sauté avec rapidité et violence. Cependant, au lieu d'essayer de se débattre, Hélène resta impassible. Elle souriait, d'un air moqueur. Mais en même temps, elle économisait son air. Elle devinait les pensées de celui qui la retenait contre le mur. La colère ne cessait de grandir dans son esprit. C'est pour cela qu'il lâcha sa prise pour la menacer avec une arme. L'arme de celle qu'il menaçait.

Hélène avaient toutes les portes d'ouvertes. Elle était prête à le faire craquer. Et comme pour l’inciter à le faire plus vite et plus durement, l'autre insista :

- Tu vas me dire ce que tu fais ici. Tu es une WICKED, voilà pourquoi je veux SAVOIR.

Ses yeux fixaient ceux d'Hélène, l'air menaçant. Cependant, Hélène s'était protégée comme d'une barrière invisible, son visage ne laissait rien transparaître, ne se laissait pas influencer par celui de l'autre. Elle avait appris à être impassible, cela énervait bien souvent la personne qui se trouvait en face. Surtout quand il était pris d'un tel niveau d'énervement.

Hélène se toucha le cou, émettant un petit toussotement comme on en fait avant un discours, pour capter l'attention du public. Puis elle annonça :

- Il a toujours été vain de menacer quelqu'un de mort pour obtenir des informations. Parce que les morts ne parlent pas.

Elle avait bien envie de pousser son adversaire jusqu'au bout. Elle voulait le faire craquer. C'est pour cela qu'elle n'essaya pas de s'enfuir. Elle savait pertinemment qu'il ne tirait pas si elle essayait de s'en aller, de forcer le passage. Elle le sentait dans sa personnalité. Et même dans sa colère, l'hésitation de tuer restait présente. Hélène n'aimait pas se dire ça. Mais il lui ressemblait dans le sens où elle aussi l'avait épargner pour se venger. Cependant, ici ça allait être elle qui aura sa vengeance. Elle était la plus intelligente, la plus réactive. Peut-être était-elle inférieur au niveau physique, mais elle pouvait à tout moment mettre à terre son adversaire en se servant de sa propre force d'attaque. Elle était sûre d'elle. Sa victoire était déjà établie. Il ne manquait plus son trophée.

- Et on ne dit pas « une WICKED » mais « un agent du WICKED ».

Encore un moyen d'accentuer la colère de l'autre.

©Hélène
 
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MessageDim 29 Mar - 18:55



❝Jared x Hélène

   ♡ Droit dans le...

Le silence prit place. Toujours l'arme pointée sur elle, j'attendis sa réponse. Elle n'avait pas peur mais, au contraire abordait une espèce de sourire amusé. Se fichait-elle de moi ? Ne me prenait-elle pas au sérieux ? D'un côté, elle n'avait pas tort. L'un comme l'autre, nous savions que je n'allais pas vraiment lui tirer dessus, j'en étais bien incapable. Comment la situation allait-elle continuer ? Allions nous rester ici à se menacer et à se poser des questions ou bien l'un de nous allait vraiment finir par blesser l'autre? Je remarquai qu'elle se touchait la nuque. Était-ce un signe de peur ? Sans doute pas.

- Il a toujours été vain de menacer quelqu'un de mort pour obtenir des informations. Parce que les morts ne parlent pas.

Je ne dis rien. Elle avait marqué un point. Elle venait de confirmer qu'elle n'était pas le genre de femme à parler même sous la menace de mort.

- Et on ne dit pas « une WICKED » mais « un agent du WICKED.»


Voilà que maintenant elle osait me reprendre. Je haïssais le WICKED et je n'allais pas me plier à ses ordres. Il fut un temps où, survivant j'avais placé toute ma confiance en eux. Ils représentaient l'espoir de s'en sortir mais, des années s'étaient écoulées et le gouvernement se fichait bien de nous. La vérité était qu'ils n'avançaient à rien et personne ne voulait nous l'avouer. La réussite était vouée à l'échec et pas même elle pourrait y faire quelque chose. Je ne croyais plus à leurs belles paroles toutes faites pour rassurer la population. Des adolescents disparaissaient et subissaient des expériences, tout ça pour satisfaire ce WICKED.

- Je m'en fous. Je déteste le WICKED et vos espoirs et vos promesses à la con. Alors, comment avance donc ces expériences hein ? Toujours rien ? Oh pardon je ne voulais surtout pas offenser qui que ce soit !

J'avais eu recours à l'ironie, quelque chose que je détestais mais, là c'était trop. J'aurais très bien pu être un de ses pauvres cobayes. Mais apparemment, du haut de mes 22 ans, je semblais trop vieux et ne plus convenir à la norme de ces lycéens. Auparavant, j'avais même espéré pouvoir trouver une place parmi eux, afin de les aider, car je les trouvais juste. Ils semblaient si parfaits et si intelligents mais, désormais, je ne voyais plus qu'un tas d'idiots trop endormis et égoïstes. Un endroit infesté d'immunes trop fiers pour pouvoir réellement avoir envie d'aider tous les autres qui mouraient. Trop à l'aise dans leur petit confort, ils n'avaient aucun risque d'attraper la Braise vu que leurs gènes étaient si bien protégés !

- Alors ? Tu viens en chercher d'autres c'est ça ? Pour satisfaire vos besoins ? Vous les avez tués les derniers c'est ça ? C'est ça ? Hein c'est ÇA ???

Je l'avais hurlé et j'avais à présent enlevé le loquet de sécurité du pistolet. La rage était tellement là que je me demandais bien si mon doigt n'avait pas envie de tirer. Je voulais la blesser et la voir à terre tout comme ces pauvres innocents qu'ils avaient emporté ! Comment avais-je pu les admirer ? Comment ? Je me dégoûtais moi-même. BAM. Trop tard. Le coup parti. Mon doigt avait appuyé trop fort sur la détente. Je fermai les yeux lorsque le coup retenti violemment. J'avais fini par tirer. Mon cœur se mit à battre à la chamade. Je rouvrais immédiatement les paupières ne supportant de ne pas voir les dégâts que j'avais fait. La jeune femme était toujours contre le mur et non par terre. Je remarquai alors le trou dans le mur. J'avais tiré à deux centimètres de son bras.



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MessageMar 7 Avr - 18:57



I've been

or

I've gone




Le faux Max parut réfléchir. Parut. Car toujours emporté par la colère, il cria d'une voix menaçante, agacée et au dessus de tout violente :

- Je m'en fous. Je déteste le WICKED et vos espoirs et vos promesses à la con. Alors, comment avance donc ces expériences hein ? Toujours rien ? Oh pardon je ne voulais surtout pas offenser qui que ce soit !

Encore ce même discours, prononcé avec une pointe d'ironie en plus. Cela devenait terriblement ennuyant à la longue. Cela faisait dix ans que le WICKED travaillait sur le virus de la braise. Les gens n'avaient donc aucune culture ? Avaient-ils oubliés que pendant des siècles les gens avaient vécu sans remèdes à rien, mis à part quelques plantes pas plus efficaces que ça. N'avaient-ils aucun savoir, à part peut être celui de comment survivre ? Et encore cela ressemblait plus à un instinct. Non, en fait les gens n'avaient même pas ça. L'exemple était complet ici. Le jeune homme avait été infecté, impuissant contre le virus. Et il rejetait maintenant son incompétence sur le WICKED, en se disant que si lui n'avait pas su se défendre lui même, ça aurait du être le WICKED qui s'en serait chargé.

De plus les propos de cet inconnu étaient tout à fait faux. Le WICKED avait fait d'énormes progrès dans les recherches contre la Braise. Il avait déjà recueilli bien des schémas de la zone mortelle. Certes ce ne fut pas assez pour pouvoir trouver un remède, mais on ne pouvait pas dire que les recherches étaient vaines, ou encore inexistant comme ce faux Max paraissait l’insinuer.

- Que d'absurdités. Les recherches avancent, plus rapidement que ce que l'on pensait même. Alors épargne moi tes petits discours de pauvre enfant. Le WICKED n'a jamais fait de promesses à quiconque, il s'est juste mis à la recherche d'un remède. De ce fait tu ne vexes personne, ce que tu as dit te concerne plus que moi. C'est sans doutes toi qui t'es fait des promesses que tu n'a à priori pas tenu.

Le sourire aux lèvres. Hélène s'amusait. Elle s'amusait à détruire pierre par pierre les accusations du jeune homme. Et en même temps que ses accusations c'était ses excuses pour se cacher la vérité qui disparaissaient. Au fond de lui il savait. Il savait que c'était lui qui était responsable de sa situation. Emporté par sa colère, il continua sa tirade :

- Alors ? Tu viens en chercher d'autres c'est ça ? Pour satisfaire vos besoins ? Vous les avez tués les derniers c'est ça ? C'est ça ? Hein c'est ÇA ???

Il enleva la sécurité de l'arme à feu. La rage avait donc prit le contrôle contre la raison. Pas étonnant de la part d'un infecté. Ce qui était étonnant c'est qu'il avait su résister aussi longtemps aux attaques verbales d'Hélène. Son visage reflétait la peur autant que la colère. Hélène aurait pu avoir pitié pour lui mais elle n'en eu pas le temps – ni l'envie d'ailleurs. Car le fou appuya sur la gâchette.

Le coup retentit et résonna longtemps.

Hélène n'avait rien. Elle avait vu venir la folie sur le devant de la scène et avait bien fait de se décaler vite vers sa gauche. La balles s'était retrouvée dans le mur, le marquant d'un impact profond à quelques centimètres d'Hélène. Elle ne fit donc pas son coup en douce, elle sortit son arme et la pointa sur son adversaire. La sécurité était enlevée depuis bien longtemps.

- Comme si il y avait ici ne serait-il qu'une seule personne pouvant satisfaire nos besoins.

Un petit rire sortit des la bouche d'Hélène. Un petit rire souhaitant simplement être entendu. Il y avait de quoi après tout. Hélène s'était reculée doucement, furtivement. L'autre ne l'aurait peut être pas remarqué mais c'était à ce moment là deux mètre au lieu d'un qui les séparaient.

- Mais j'ai une question pour toi…

Elle ne donna pas sa question. Elle ne fit qu'un geste. Elle lança sa jambe en avant et désarma le fou.

- Qu'est ce que ça fait d'être désarmé contre son adversaire ? Saurais-tu tout de même gagner contre moi ? Comprends tu la situation dans laquelle se trouvait le WICKED au départ ? Je doute que tu puisse faire autant d'avancés que nous. Ca fait plus d'une mais tant pis.

©Hélène
 
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MessageJeu 9 Avr - 13:18



❝Jared x Hélène

   ♡ No choice

Qu'ils n'avaient fait de promesse à personne ? Voilà ce que cette folle avait sorti. Quoi ? À cet instant là je crus que le monde entier allait s'effondrer sur moi ! C'était le plus beau mensonge de tous les temps! Alors là celle-là elle était bien bonne ! Comment cette fille pouvait-elle se regarder dans le miroir. C'étaient juste des meurtriers, voilà ce que ces ordures étaient ! Je me mis à rire. Un rire rempli de folie et de moquerie tellement je trouvais ses remarques absurdes. Lorsque je tirai et que je m'aperçus que la balle ne l'avait pas touchée j'étais soulagé de ne pas l'avoir blessé. Cela aurait fait de moi un assassin et je ne le souhaitais pas. En revanche elle, elle avait bien esquivé la balle et ne semblait pas plus choquée que ça. Avant qu'elle puisse dire quelque chose je lui coupai la parole et m'exclamai :

- Je n'y crois pas une seule seconde . Tu es  une WICKED et tu resteras toujours un danger potentiel. Vous dites vouloir soigner des gens mais tout ce que vous faites c'est sacrifier des pauvres gosses pour les tuer sans leur avis. Vous leur enlever toute leur famille, leur amis, leur espoir et tout . On rigolerait bien si ça serait vous à leur place. Ou bien, j'imagine bien que vos enfants à vous rester bien sagement en dehors de tout ça !

Elle ne me prit encore pas au sérieux. Tout ce qui sortit de sa gorge fut un rire provocateur. Elle disait avoir une question pour moi. Je me mis à l'écouter attentivement. Qu'allait-elle encore me pondre cette garce ? Elle aimait s'amuser avec moi. Soudainement alors que je m'attendais à des mots, la folle lança son pied en l'air et le pistolet tomba de mes mains. En une seconde elle m'avait désarmé. J'étais vulnérable et sans protection à part mon couteau face à elle mais nous savions tout deux que le pistolet était plus rapide et le plus puissant. Mieux valait mourir d'une balle dans la tête plutôt que par des coups de couteaux dans le cœur. N'importe qui dirait le contraire serait un idiot.

- Qu'est ce que ça fait d'être désarmé contre son adversaire ? Saurais-tu tout de même gagner contre moi ? Comprends tu la situation dans laquelle se trouvait le WICKED au départ ? Je doute que tu puisse faire autant d'avancés que nous. Ça fait plus d'une mais tant pis.


Je m'avançai vers elle. Elle n'allait pas tirer. Si elle avait voulu me tuer, elle l'aurait fait depuis bien longtemps et ne se serait même pas donné la peine d'avoir une conversation avec moi. Je ne risquais donc rien. Qu'allais-je faire à présent ? Je ne pouvais pas l'empêcher d'aller où elle avait prévu sans la tuer, je n'avais donc pas le choix de la laisser faire. Une part en moi désirait ardemment en finir avec elle en lui tirant une balle dans la tête mais, je n'avais plus le pistolet et de deux, cinq secondes auparavant lorsque j'avais eu l'occasion je ne l'avais pas saisi. Mon inconscient voulait donc-il la voir vivre ? Ou bien ne voulait-il pas que je devienne responsable d'une mort ? J'optai pour la deuxième proposition.

- Vous avez pris la pouvoir par la force en vous imposant avec vos espèces de vos soi-disant ''sciences''. Vous dîtes être le seul avenir pour la science. Vous nous écrasez juste et tous ceux qui vous sont un danger, vous les éliminez et vous en faites vos cobayes. C'est nous qui sommes désarmés, pas vous, vous tirez toutes nos ficelles.


Je me reculai. Je ne voulais plus jamais la revoir. Elle me dégoûtait. Qu'elle aille faire ce qui lui plaît, en tout cas, ici tout le monde était infecté. Jamais elle ne mettrait la main sur un survivant qu'elle pourrait emmener. La vie était injuste. Le monde était devenu rouge, rouge de sang et divisé. Un vrai champ de bataille et tous nous nous éteignons à petit feu. Dans quelques années, la race humaine n'existerais même plus et j'espérais que le WICKED tomberait avec nous. La terre n'était plus ce qu'elle était. Avant, nous avions une perspective d'avenir avec des choix à faire pour pouvoir avancer. Nous pouvions tout risquer pour obtenir le meilleur. Maintenant c'était fini. Il fallait choisir soit entre la mort lente et la mort rapide . Dans les deux cas, nous mourrions. Le jeu du ''win or you die'' n'existait plus désormais, car au bout seule la mort nous attendait.


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MessageMar 14 Avr - 17:56



I've been

or

I've gone




- Vous avez pris la pouvoir par la force en vous imposant avec vos espèces de vos soi-disant ''sciences''. Vous dîtes être le seul avenir pour la science. Vous nous écrasez juste et tous ceux qui vous sont un danger, vous les éliminez et vous en faites vos cobayes. C'est nous qui sommes désarmés, pas vous, vous tirez toutes nos ficelles.

Il fut triste de constater que, bien que cet infecté avait encore le capacité de réfléchir, celui ci ne faisait pas fonctionner son cerveau. Quelle déformation odieuse de la réalité se trouvait là. Hélène en fut profondément touchée, en négatif évidemment.

- Le WICKED n'a prit aucun pouvoir. Quand il est arrivé, plus aucun pouvoir n'était en place. C'est lui qui construisit un nouveau gouvernement international. Il le fallait. Et si celui ci était aussi odieux et sanguinaire que tu le prétends, tu ne serait pas ici pour en parler. Retiens bien une chose : le WICKED est clément. Il fut faites des choses horribles, certes. Mais des choses bien pires étaient à la porte du lendemain qu'évita le WICKED et qu'il essaye toujours d'éviter. Ce n'est pas un discourt tout prêt, c'est une vérité. Une vérité dont tu peux être certain, tu peux la vérifier par le fait que tu put vivre jusqu'à aujourd'hui.

L'infecté disparut, partant dans la ville. Hélène espérait qu'il avait entendu la fin de sa plaidoirie...

Malgré elle, Hélène fut triste pour cet infecté. En réalité il était dur de choisir entre la tristesse et la pitié, deux choses bien différentes pourtant. Hélène avait était sincère avec lui. Elle avait essayé de lui expliquer, de lui faire entendre raison ou du moins essayer. Elle s'était rendue compte que cet être n'était pas encore dénué d'intelligence. Mais quand bien même aurait-elle réussit à le convaincre, à quoi cela aurait servi ? Une chose était certaine, rien ne pouvait être entreprise sans remède. C'était la clé. C'était donc le WICKED qui fut le seul à pouvoir obtenir cette clé. Cependant il est bien difficile de trouver quelque chose perdu depuis des années : l'espoir.

©Hélène
 
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MessageMer 15 Avr - 10:55


 

 
❝Jared x Hélène

 
   ♡ La nouvelle vision

Je marchais à grand-pas. Je l'avais semé cette WICKED. Je marchais mais, je ne savais pas encore où aller. Je revoyais les images dans ma tête et plus je réfléchissais et plus tout se mélangeait. Confusion. Elle croyait sans doute que je n'avais pas entendu ses derniers mots, mais avec l’ouïe fine que je possédais encore, j'avais saisi chaque mots. Et si elle était différente celle-ci ? Et si elle avait finalement raison et que j'avais eu tort ? Mon premier instinct avait toujours su me guider dans ma vie. Au tout début, j'avais été fier du WICKED, ils représentaient pour moi un bon pouvoir, avec des gens sérieux et digne de nous offrir un monde meilleur. Mais où en était le monde aujourd'hui ? Nulle part. Et pourtant il aurait pu être pire. L'on aurait pu être vraiment tous massacrés mais, elle ne l'avait pas fait. Épargné. Oui elle m'avait épargné. Un survivant, un immune ou encore un autre infecté ne l'aurait sûrement pas fait, j'en étais certain. Alors que se passait-il avec le WICKED et mes pensées ? Après tout, la science avait toujours avancée si lentement. Ses paroles ne cessaient de résonner dans ma tête. Elle avait bien mis des siècles à avoir une médecine décente. Entre passer à des médecins qui pensaient que le mal sortait en vidant les gens de leur sang et les médecins qui donnaient de puissants médicaments, des millénaires s'étaient écoulés. Comment en dix ans le WICKED pouvait-il trouver un remède à une maladie qui avait un impact sur le monde entier ? Ils avaient dû passer par le mal pour vouloir arriver au bien et nous étions tombés sur la mauvaise passe. Voilà. Si nous voulions de l'espoir, il fallait bien automatiquement arriver à quelque chose de moins plaisant. Les WICKED étaient tout comme nous des êtres humains et non des magiciens. C'était la première fois à ma connaissance qu'une apocalypse existait, alors comment ? Oui, elle avait raison et j'avais eu tort. Déjà, je fis quelques pas en arrière. Où était-elle partie ? Non Jared ! À quoi bon ? J'étais un infecté ! Je ne pouvais pas les aider, personne ne voudrait de moi. Sale parasite. Voilà ce que j'étais devenu aux yeux de tout le monde. Mais était-ce vraiment ce que j'étais ou qui j'étais qui qui était le plus important ? Voudraient-ils écouter ma détermination et ma fierté pour eux ? Ma fierté oui peut-être mais ma détermination, ça... c'était autre chose. Étais-je en train de trahir les miens ? Mais quels miens ? Plus personne n'était soudés. Seul eux l'était... Cela s’appelait juste changer de camp pour le meilleur. Une nouvelle façon de penser. Mais en quoi cela pouvait-il me sauver ? Et bien... au moins je pourrais mourir en sachant que je n'avais pas eu tort.

Je m'assis sur le sol et pris ma tête dans les mains. Je ne parvenais pas à penser clairement. Qui étais-je ? Jared le sale imbécile, ou bien Jared le défenseur ? La réponse, grâce à elle avait fait de l'eau sale une eau bien plus claire.

Je voulais être Jared le défenseur.


 
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