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The voice of the great oak ♣ ft. Elise [TERMINÉ]

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MessageMer 29 Oct - 11:15



   
   Elise & Loveela
   The voice of the great oak

I
l n’y avait pas longtemps que la petite Loveela était sortie de sa boîte ; une semaine, tout au plus. Pendant les trois premiers jours, elles s’étaient plongée dans un profond mutisme et le seul son qui daignait s’échapper de ses lèvres rosées avait été les quelques portées qu’elle connaissait d’une mélodie encore jamais entendue au bloc. Elle avait une jolie voix Loveela, une jolie voix claire comme du cristal et douce, comme une brise du matin. Aucun des blocards n’avait le droit de l’entendre, sa petite voix enfantine. Il n’y avait que le grand chêne. Ce n’était que pour cet arbre qu’elle la réservait.

Le grand chêne  se trouvait à la lisière du petit bois, dans la diagonale opposée aux champs des sarcleurs. Il se tenait là, imposant, au milieu des arbres ridiculement petits à côté de lui. Dès son arrivée, le grand chêne avait attisé la curiosité de la petite fille. Il avait été, pour Loveela, la plus belle chose qu’elle n’ait jamais vue. Elle avait couru jusqu’à lui, curieuse d’admirer de plus près la beauté stupéfiante du chêne puissant, et avait alors assisté à sa toute première hallucination. La jolie métisse, sur chaque écorce du tronc titanesque, avait aperçu des milliers de papillons aux ailes couleur de neige. Elle les avait observés, l’œil émerveillé, pendant quelques instants, sans dire mot tant elle était émue de la beauté du tableau. Une voix lui avait alors chuchoté : « Chante, pendant trois jours. Le chêne alors te parlera ». Une première note s’échappa d’entre ses lèvres et les papillons, devant elle, se mirent à danser au rythme de la mélodie. Elle se mit à rire et continua à chanter, accompagnant les papillons dans leur danse folle. Pendant trois jours, la petite fille demeura ainsi, au pied du vieux chêne et passa ses premières heures au bloc à chanter quelques refrains de son invention.

Le quatrième jour, la petite Loveela adressa enfin la parole à quelques blocards. La plupart d’entre eux, après quelques conversations, conclurent que la petite fille était folle et n’eurent aucun scrupule à le lui faire remarquer. Elle ne savait pas ce que le mot « folle » signifiait ; elle était si jeune Loveela, il y avait tant de chose qu’elle ne connaissait pas ! Elle apprit cependant très vite que « folle » n’était pas une éloge mais un mot mauvais, méchant : chaque fois qu’elle l’entendait, elle voyait un papillon noir comme la nuit et effrayant comme la mort sortir de la bouche de celui qui l’avait prononcé.
« Nurh, murmura-t-elle un jour à elle-même, c’est quoi « folle » ? Pourquoi je vois des papillons noirs quand les autres enfants disent ce mot-là ? »
La voix dans sa tête qu’elle nommait Nurh lui répondit de demander au vieux chêne après lui avoir fait écouter sa chanson ; que le vieux chêne, lui savait et qu’il répondrait sans aucun problème à toutes interrogations que pouvait avoir la petite fille. Loveela alors, décida de retourner au pied du grand arbre le jour même, vers midi.

Lorsque le soleil fut haut dans le ciel et que ses rayons brûlants baignèrent la plaine de son intense lumière, Loveela couru sans s’arrêter jusqu’au pied de son grand chêne pour qui elle s’était éprise d’une étrange affection. Sur son tronc, comme d’habitude, étaient posés des milliers de papillons endormis, de la couleur de la pureté. Comme le premier jour, lorsque Loveela laissa s’échapper les premières notes de sa mélodie, elle vit les papillons se mouvoir et tourbillonner  autour du chêne et de son corps. Elle chanta, pendant plusieurs minutes et tendait l’oreille dans l’espoir d’entendre la voix du bel arbre. Lorsqu’elle arriva à la fin de sa chanson, elle se tût et les papillons disparurent. Elle resta muette un moment, toujours en espérant discerner la voix du grand chêne ; mais le silence régna et la petite fille abandonna, déçue. Elle se laissa glisser le long de ses écorces pour atterrir sur la terre molle qui recouvrait ses racines. Des larmes coulèrent le long de ses joues caramel et elle se mit à pleurer en silence, recroquevillée contre le grand arbre.

- « Nurh m’a dit que tu me parlerais. Pourquoi tu ne parles pas ? Je voulais vraiment entendre ta voix. Nurh m’a dit que tu étais gentil puisque j’ai vu des papillons blancs autour de toi. Je voulais entendre quelqu’un de gentil me parler. »

Loveela renifla bruyamment et essuya ses joues humides du bout de ses manches sales. Elle continua :

- « Aujourd’hui, ceux à qui j’ai parlé ont tous été méchants et m’ont blessée. Ils m’ont dit que j’étais « folle ». Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais je sais que ce n’est pas gentil. Nurh m’a dit que toi tu savais. Il m’a dit que tu saurais répondre à mes questions. Alors, pourquoi tu ne parles pas ? Tu n’as pas aimé ma chanson ? »

WILDBIRD
 


Dernière édition par Loveela N. Reese le Ven 12 Déc - 22:06, édité 1 fois
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MessageJeu 30 Oct - 22:43



La voix du chêne, n'ai pas peur



Mon arbre, mon bel arbre, vieil ami qui ne dit rien mais qui me fait tant de bien. Quand je me perche là-haut, je ne suis plus dans le bloc, je ne suis pas prisonnière, je n’ai pas d’obligation. C’est que mon service est terminer, que j’ai du temps pour moi, que j’ai envie d’être seule, envi d’être seule pour rêver. J’aimais rêver, c’étais quelque chose d’agréable, il était étrange de voir comme de simple pensée, même les plus utopiques, pouvait nous rendre heureux. J’imaginais ma famille, un lieu de vie qui aurait pu être le miens, je m’inventais une vie, parce que c’était sans doute la chose qui nous manquait le plus à tous ici, nos souvenir. Dans mon imagination ma mère était une femme très belle, rousse comme moi avec de grand yeux vers, je l’admirais beaucoup, nous étions très proche, c’était une scientifique ou une avocate. Mon père lui était un homme grand, imposant, châtain et je tenais mes yeux bleu de se dernier. Aujourd’hui j’avais fini mon service tôt et il n’y avait pas grand monde avec qui j’avais envie de passer du temps. C’est alors que comme à l’accoutumer j’aller me percher dans mon arbre, ma cachette, ma tanière, le vieux chêne au bord de la clairière. Au bout de quelque minute j’entendis des pas. Mon regard se dirigea vers le bas, entre les branchages et les feuillages. Une petite fille, métisse, elle devait avoir douze ans, avec une bouille adorable, mais elle avait l'air triste. Elle s'écroula au pied du vieux chêne et se mit à pleurer au bout de quelques secondes.

- « Nurh m’a dit que tu me parlerais. Pourquoi tu ne parles pas ? Je voulais vraiment entendre ta voix. Nurh m’a dit que tu étais gentil puisque j’ai vu des papillons blancs autour de toi. Je voulais entendre quelqu’un de gentil me parler. »

Je l'observais quelques temps sans trop savoir quoi dire, sans savoir comment réagir. Cette gamine pensait que j'étais la voix de l'arbre, que j'étais l'arbre, se n'était pas vraiment exacte. Mais elle était nouvelle, perdue, désorientée, elle n'osait se confier à personne et elle avait besoin d'évacuer, garder les mauvaises chose pour soit et les ressasser n'a rien de bon. Et sans doute Loveela n'arrivait pas à se confier à ses camarades, ce qui était normal. Puis on a tous besoin d'un accroche.

- « Aujourd’hui, ceux à qui j’ai parlé ont tous été méchants et m’ont blessée. Ils m’ont dit que j’étais « folle ». Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais je sais que ce n’est pas gentil. Nurh m’a dit que toi tu savais. Il m’a dit que tu saurais répondre à mes questions. Alors, pourquoi tu ne parles pas ? Tu n’as pas aimé ma chanson ? »

Renifla-elle en essayant ses larmes de crocodile. J'étais émue par la douceur de cette petite pleine d'innocence et d'imagination.

- « Bonjour Loovela, ne t'inquiète pas je suis là, je t'écoute et tu chante toujours aussi bien. Sèche moi ses grosses larmes, les sourires te vont tellement mieux, les autres ne peuvent pas comprendre la belle histoire de la voix du chêne. Car vois-tu a proprement parler les arbre ne parle pas, et je ne suis pas un arbre, enfin si mais non, disons que je suis ton ange, je vieille toujours sur toi, tu n'es pas seule, je suis avec toi, que tu sois assise sur mes racines ou non, mais je te parle à travers l'arbre. En quelque sorte je suis un esprit dans l'arbre. Aller ne pleure plus, les gens sont méchant, ou simplement moqueur, tu n'as qu'à ne rien leurs dire, voit-ça comme notre petit secret, parce après tout je suis ton ange à toi. Il ne t'en voudrons pas. Tu es la seule à voir les papillons, c'est un don que tu as de voir la bonté des choses ainsi, mais rien n'est tout blanc ou tout noir, souviens-t 'en, c'est juste que les autre n'arrive pas à comprendre ou alors rarement tout ce qui ne leurs ressemble pas. Aller je suis là, avec toi... »

Dis-je d'une voix douce et rassurante.




(c) ELISE 2014
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MessageVen 31 Oct - 22:57



   
   Elise & Loveela    
   The voice of the great oak

L
oveela, innocente petite fille, leva son visage trempé de larmes. Elle se tut, retint sa respiration et, l’ouïe à l’affut, elle demeura immobile pour mieux entendre ce que lui murmurait le vent. Une voix vint caresser ses oreilles ; une voix douce comme le miel, une voix rassurante et pleine de sagesse. Une voix de parent, une voix de maman. Était-il possible que le vieux chêne, enfin, ait répondu à l’appel de l’enfant ? Loveela, curieuse et intriguée, se tourna vers son grand arbre. Elle l’observa, à la recherche d’un signe de vie tandis que la voix continuait à lui parler. La jolie métisse se colla juste à temps, contre le tronc, pour écouter les dernières phrases que lui soufflait cette voix cristalline. Il lui semblait qu’elle sortait de l’écorce de son chêne. Loveela sourit ; son imposant ami, enfin, lui avait parlé. Que d’heures passées à attendre ce moment ! La petite fille enlaça de ses maigres bras le tronc de son vieux chêne. Elle se mit à pleurer à nouveau ; cependant, les larmes qui perlaient cette fois-ci le long de ses joues hâlées n’étaient pas des larmes de tristesses mais des larmes d’un bonheur innocent. Elle accompagnait ses sanglots heureux d’un rayonnant rire enfantin.

- « Je savais que tu finirais par me parler, dit-elle la voix tremblante d’excitation, Nurh m’avait dit que tu serais là pour moi. Quelle chance j’ai de t’avoir. Quelle chance j’ai d’avoir un ange rien que pour moi ! Qu’est-ce que j’aurais fait, si tu n’étais pas là ? Tu es le seul à m’avoir dit des choses aussi gentil, le seul à me croire pour les papillons ! »

La petite Loveela se rassit et se blottit contre son arbre, son confident, son meilleur ami.

- « C’est un don lourd à porter que de pouvoir admirer le bien et le mal », murmura-t-elle

La belle enfant se remit à chanter, une mélodie légère et enjouée, qu’elle improvisait au gré de ses émotions. Cette chanson, Loveela la chanta en une langue étrangère, que jamais encore l’on avait entendue au bloc. La petite fille ne prit même pas conscience des mots inconnus qui s’échappaient d’entre ses lèvres. Distraite, Loveela ne se rendit pas compte que ces quelques phrases en langue étrangère constituaient –peut-être- les quelques bribes de mémoire qui lui restait encore. L’inconsciente enfant acheva sa ritournelle le plus naturellement du monde, sans souligner le vocabulaire étonnant qu’elle avait employé.

- « Aimes-tu ma chanson, grand chêne ? Si je l’ai chanté, c’est parce que j’ai d’autres questions. Il y a tant de choses que je ne comprends pas, tant de questions dans ma tête ! J’ai tenté de les poser à Nurh mais il n’a pas su me répondre. Lorsqu’il ne sait pas, il me répète sans arrêt de m’adresser à toi. »

Loveela marqua une longue pause. Elle voulait, un instant, apprécier le silence qui régnait sous son grand arbre. Elle parcourait d’un regard l’esplanade qui s’étendait plus loin devant elle. Elle pouvait apercevoir au loin, effrayant, le labyrinthe et ses murs angoissants. Énigme éternelle, aucun blocard n’avait pu lui expliquer la présence de cet immense dédale. Chaque fois qu’elle posait la question, les autres enfants lui répondaient toujours « C’est ce qu’on tente de trouver, pourquoi il est là. » Elle repartait alors, incertaine, sans aucune réponse qui la satisfasse. Elle fut alors tentée, plus que tout, de poser la question au sage chêne. Elle s’apprêtait à la lui poser, mais celle-ci resta coincée au fond de sa gorge. La voix de Nurh, l’avait empêché de s’échapper. L’être fantastique lui avait murmuré que certaines choses devaient demeurer mystère. Loveela, docile petite fille, l’écouta et abandonna ses interrogations concernant le labyrinthe. « De toute façon, j’en ai plein d’autres des questions » souffla-t-elle à cette voix, habitante de son esprit.

- « Vieux chêne, dis-moi, lança soudainement la petite fille en levant ses grands yeux bruns vers le feuillage flamboyant, pourquoi suis-je ici, avec tous ces gens ? Je ne comprends pas. Comment suis-je arrivée ici et comment se fait-il que je ne me souvienne pas d’une vie avant le bloc ? Suis-je née ici ? »


WILDBIRD
 
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MessageDim 16 Nov - 15:37

Elle me parla de sa voie innocente qui trahissait sa douceur mais aussi sa fragilité sa naïveté. Puis elle chante encore, son pure et agréable qui me donnait un sentiment de mélancolie. Cette petite me touchait sincèrement. Pendant que je l’écoutais, perchée sur ma branche, je regardais à travers le feuillage verdoyant, on distinguait la cabane du réfectoire, les dortoirs, les champs. Il était étrange de voir à quel point on pouvait s’attacher à un lieu tel. Oui nous étions piégé, mais n’était-ce pas une réussite, une fierté que d’avoir réussit à bâtir quelque chose de concret ? une véritable société ?

« Vieux chêne, dis-moi, lança soudainement la petite fille en levant ses grands yeux bruns vers le feuillage flamboyant, pourquoi suis-je ici, avec tous ces gens ? Je ne comprends pas. Comment suis-je arrivée ici et comment se fait-il que je ne me souvienne pas d’une vie avant le bloc ? Suis-je née ici ?»


Je me crispe lorsque la douce et innocente voix de la fillette prononce ces mots. Je ne sais pas, je ne peux pas lui répondre, le chêne n'a pas réponse à tout. Je ne connais pas la réponse. Je me pose même la question comme chaque individu piégé ici. Personne ne sais, tout le monde se torture l'esprit avec cette même énigme. Je reste un moment silencieuse. J'ai peur de décevoir la petite et en même temps j'avais été comme fouetté par ces paroles. C’était mon cauchemar à moi aussi.

« Je ne sais pas petite, je voudrai bien, mais je ne sais pas, même moi je ne connais pas tout. Je comprends les gens, je connais ce lieu mais en dehors de l'enclos je ne connais rien. Mon esprit est enfermé ici comme le tiens. Mais dis-toi que il ne sert à rien de se torturer l'esprit. Vis, donne le meilleur de toi pour aider ceux qui cherche, on avance tous ensemble petit à petit et quand tu seras plus grande tu chercheras sans doute aussi. »

J'avais envie de descendre et de la prendre dans mes bras, mais ça ne lui ferait nullement du bien. Elle avait besoin de croire en son arbre, de croire en elle. Si elle descendait maintenant elle risquerait d'avoir peur, d'être triste. Comme l'enfant qui découvre que le père noël n'existe pas. J'attendis donc simplement...
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MessageVen 12 Déc - 22:05



   
   Elise & Loveela    
   The voice of the great oak

C
onfuse était la belle enfant. Elle l’aimait le bloc. Elle l’aimait pour sa beauté, pour le grand chêne qu’elle avait rencontré, les papillons qu’elle avait aperçus. Elle l’aimait aussi pour le labyrinthe, intrigant monument qui lui permettait de s’évader dans les rêves les plus fous. Elle ne se plaignait pas la jeune Loveela, elle ne se plaignait jamais ; se retrouver prisonnière de ce bloc ne lui posait en aucun cas un problème d’ordre majeur. Loveela, naïve petite fille, ne saisissait alors pas les lamentations des autres blocards.
Néanmoins, la jeune enfant ne comprenait pas. Elle ne comprenait rien. Elle n’a jamais su comprendre beaucoup de choses, la pauvre ignorante. Elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait là ; pourquoi elle se retrouvait coincée dans un univers qui lui semblait irréel. Elle s’était adressé à « Nurh », le lui avait demandé, mais celui-ci demeura muet sur sa question. Elle avait demandé aux autres adolescents, Loveela, mais personne ne prit la peine de lui répondre. Eux non plus, ils ne savaient pas. Ils étaient aussi ignorants que la petite fille. Alors, son dernier espoir avait été le vieux chêne, lui qui toujours avait su lui apporter des réponses. Malheureusement, ce qui parvint aux oreilles attentives de la douce Loveela ne fut que déception :

- « Je ne sais pas petite, je voudrai bien, mais je ne sais pas, même moi je ne connais pas tout. Je comprends les gens, je connais ce lieu mais en dehors de l'enclos je ne connais rien. Mon esprit est enfermé ici comme le tiens. Mais dis-toi qu’il ne sert à rien de se torturer l'esprit. Vis, donne le meilleur de toi pour aider ceux qui cherche, on avance tous ensemble petit à petit et quand tu seras plus grande tu chercheras sans doute aussi. »

Comment la singulière enfant allait-elle résoudre cet éternel mystère si, même son vieux chêne, son grand arbre bien-aimé, entité emplit de sagesse et de savoir, ne pouvait lui apporte une solution ? Petite fille perturbée, elle enfouit son beau visage dans les paumes de ses petites mains caramel et cogita longuement. Un silence s’installa, silence dans lequel la rêveuse Loveela espérait trouver une réponse, un signe, un indice. Mais le silence reste secret. Le silence est discret. Le silence est cachotier et jamais ne révèle quoi que ce soit. La petite impatiente abandonna son combat contre l’ignorance, impuissante qu’elle était. Elle murmura alors au grand chêne :

- « Peut-être qu’il n’y a pas de raison. Peut-être qu’il ne faut pas le savoir. Peut-être que c’est un secret ? Peut-être que la réponse se trouve dans le labyrinthe ? Grand chêne, moi je trouverais la réponse. Je serais coureuse un jour. Avec « Nurh », j’irais dans le labyrinthe et il me guidera. Il est gentil « Nurh », il ne me laissera pas mourir. Il ne laissera pas des papillons noirs emportés mon enveloppe et mon âme. Et lorsque je sortirais de ce labyrinthe, j’aurais la solution au mystère. Tu seras le premier à le savoir, grand chêne, pourquoi nous sommes là. Tu seras fier de moi ! »

La jeune enfant, gagné par la fatigue, se blottit contre le tronc de son vieil ami et se remit à chanter. Loveela à la voix d’ange, fredonna une berceuse et emplit l’air silencieux d’une douce et effrayante mélodie.


♫ Dors petite fille
Rêve belle enfant
Savoure tes derniers instants
De répit
Demain le dédale t’accueillera
Dans sa bouche béante tu plongeras
Et tu y trouveras
Des réponses.

Mais le savoir est effrayant
Le savoir a un prix
Ton souffle, ton âme et ta vie. ♫



WILDBIRD
 

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