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La traque de la louve d'un jour [PV Fascina] (Inachevé)

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Gazal Sander


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MessageMar 27 Jan - 1:12

La traque de la louve d'un jour



First Aid Kit - Wolf


Il faisait vraiment trop chaud dans ce pays, c'en devenait insupportable. Gazal avait beau s'enrober de bouts de tissus déchirés, elle sentait toujours la morsure du soleil sur sa peau. Ça faisait des heures qu'elle marchait, escaladait, montait et sautait de bosses en bosses sans ressentir la moindre sensation de fatigue.
Comme un animal en chasse, elle traquait.
Elle se voyait en grand loup solitaire en quête de proie, ses longs cheveux noirs flottant dans son ombre en guise de traîne. Elle était aux aguets, tendant l'oreille, tenant ses sens en alerte, elle avançait inexorablement vers son but.
C'était son petit jeu de l'après-midi se prendre pour un loup, en réalité ce qu'elle cherchait à se mettre sous la dent était loin d'être une carcasse ensanglantée qu'elle brandirait victorieuse mais plutôt un petit bout de racine ou alors un de ces cactus donneurs d'eau. Bien sur, dit comme ça c'était beaucoup moins impressionnant.
Et puis elle cherchait des libellules aussi, comme d'habitude de toutes façons, c'était devenu une seconde nature chez elle. Lever les yeux vers le ciel d'un bleu éclatant ou alors fouiller les moindres interstices du regard était devenu un réflexe, elle n'y réfléchissait même plus.
En soit elle ne savait même pas ce qu'était un loup mais sa nourrice lui avait conté une histoire sur eux, elle ne se souvenait plus exactement de quoi ça parlait mais le portrait que Wilma avait fait de ces grandes créatures avait percuté l'esprit de la fillette.
*Grand, fort, ignorant la peur, l'animal au pelage de nuit parcourt l'obscurité. Tu ne le vois pas, tu ne le sens pas, tu ne l'entends pas jusqu'à ce que ses yeux de braise te rattrapent.*
Pourtant ils n'avaient rien de méchant, c'était entendu. Gazal de toutes façons ne pouvait s'imaginer les choses autrement que profondément bienveillantes, le loup avait sa part de mystère en plus. De toutes façons que serait le monde sans sa part de mystère? La fillette n'aurait plus rien à chercher, plus rien à découvrir, ce serait d'une tristesse ridicule.

Plantée sur le haut d'un rocher en hauteur, Gazal secoua son pied emmitouflé de bandelettes d'où tombèrent une bonne dizaine de petites fourmis.
"Ha ce n'est donc pas une image quand on dit qu'on a des fourmis dans la jambe! pouffa la fillette amusée. Et alors petites coquines, vous profitiez du voyage au frais?" continua-t-elle en se s'accroupissant pour les observer de plus près.
Les petites fourmis tournaient en rond sans savoir où aller, Gazal les pris une à une et les remis avec délicatesse dans ses bandelettes, il fallait pas qu'elles perdent leurs amis après tout.
Elle était un peu comme un véhicule de masse finalement, l'idée lui plaisait assez de servir de convoyeur à ces petits animaux même si cela lui causait des démangeaisons abominables dans les membres.

Allez, il fallait se remettre en route, la faim commençait à se faire sentir et elle n'avait presque plus de provisions, bientôt elle devrait se résoudre à gober ses voyageurs et cette idée la révulsait.
Il y avait une montagne qui se détachait de l'horizon à quelques centaines de mètres devant elle, elle l'avait aperçu il y a bien longtemps et elle se disait que c'était l'endroit idéal pour avoir une vue d'ensemble sur la plaine. Puis comme tout ce qui était en hauteur était proche du pays des enfants heureux cela lui permettait de faire une pierre deux coups!
La louve reprit sa traque.

Une demi-heure plus tard elle était arrivée à la moitié de la hauteur de la montagne, sur un petit replat qui lui donnait déjà une vue à tomber à la renverse. Elle pouvait apercevoir une ville à quelques kilomètres, elle irait bien y jeter un coup d’œil plus tard.
Pour le moment, elle devait explorer.
Elle trouva une grotte, cachée derrière un énorme bloc de roche, où elle entra sans se poser de question. Il y faisait beaucoup plus frais qu'à l'extérieur ce que Gazal accueillit avec un léger sourire de satisfaction. Il faisait également beaucoup plus sombre mais cela ne la gênait pas plus que ça, elle avançait à tâtons, heurtant la roche fraîche à chaque foulée ce qui était en soi plutôt agréable après avoir autant marché sous la fournaise régnant à l’extérieur.
La roche était tellement froide qu'elle en paraissait presque humide sous les doigts rugueux de l'enfant. A chaque pas vers le fond de la grotte, cette impression s'accentuait. N'y tenant plus, Gazal plaqua sa langue contre une des parois tentant désespérément d'absorber un peu du fluide. Elle la retira rapidement, un goût de soufre bien trop présent en bouche.
C'est alors qu'elle crut entendre un petit éboulis au dehors, tout discret comme celui que fait un animal en ce faufilant dans un pierrier.
Elle rampa doucement jusqu'à l'entrée de sa tanière improvisée.
Il y avait bien quelque chose de vivant.
Un humain peut être?
Ce serait drôle, cela faisait bien trop longtemps que Gazal n'avait pas eu de compagnie.
Et puis, la louve pourrait bien un peu s'amuser avec cette proie.
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MessageMer 18 Fév - 14:00

Une amie ?


Allongée sur le sol, je rêvasse. Je considère ça comme une petite pause avant de reprendre ma route vers le sommet de la grande montagne qui me surplombe pour admirer en panorama la vue et les environs qui m'entourent. Je déciderai ensuite de ce que je ferrai après.
Je me sens triste... Une compagnie me manque... Puis c'est pas une vie de petite fille de rester seule ! De petite fille... Je me persuade encore et toujours que je peux vivre dans un monde de rêve... un monde de petite fille alors que je ne me considère même plus comme telle... Je me considère comme... une fille qui a passé son enfance, une fille qui n'est plus si jeune, qui est dans un age compliqué et qui est triste de ne plus être si jeune.
Je veux de la compagnie, de mon age plus précisément. Je souhaite rire, m'amuser... Car je suis trop pessimiste pour le faire en ayant pour seule compagnie la nature dévastée.
Je veux une amie, une confidente, une compagne de jeux... Oui une amie fille, car des rencontres masculines j'en ai fais beaucoup ces derniers temps et pas forcément des très bonnes.
A quoi me servirai une confidente ? A lui dire ce que je pense du monde, à me confier même si je n'ai pas réellement de secrets en particulier.
Ce que je souhaite c'est simplement une amie, ou j'avoue après tout un ami... Juste une personne qui pourrait m'être chère, avec qui je me comprendrai, je m'amuserai et je serai heureuse.
Limite un animal autre que l'homme, la bêtise humaine est tellement insupportable !
Mais la je suis seule, encore et toujours seule en train de déprimer pour rien.
Je me trouve ridicule... Je me morfond pour si peu... Alors que beaucoup de gens doivent être dans des situations bien pires !
En tout cas, quelque chose sur laquelle je peux réellement me plaindre c'est la chaleur ! Qu'est-ce qu'il fait chaud ici... Le soleil brûle, arrache la peau et rit des corps qu'il laisse derrière ses rayons.
Je reprends ma marche... Les cailloux roule sous mes pieds, me rentrent dans mes chaussures usées quitte à me blesser en les perçant. Ces cailloux sont chaud, ce sont des armes de torture bien simples. Le pire c'est que c'est joli les cailloux... c'est tout rond, léger, et ils brillent au soleil... EN tout cas je suis contente, ma marche est régulière et je monte rapidement vers le sommet. Tiens une grotte dans la montagne ? Et si je m'approchais un peu, rien que pour voir si il fait autant frais que dans les souterrains ? J'entends des petits bruits. Un animal peut-être ?
Je m'approche, puis, arrivée juste à coté je ne perçois rien de spécial, je regarde tout autour de moi, mais j'entends toujours quelques bruits.. Des cailloux qui roulent...
Je dis, presque inquiète: "Qui est là ?"
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Gazal Sander


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MessageJeu 26 Fév - 22:27

Quand le ciel pleure sans larmes





La proie s'avançait, la proie s'invitait dans sa tanière toute trouvée. Quel était cet individu, pour oser s'infiltrer sans retenue?
Les pierres roulaient sous ses pieds, Gazal les entendait gémir dans des petits crissements sourds.
La petite fille, elle, se tenait immobile dans l'obscurité, accroupie au ras du sol. Elle pouvait distinguer la maigre silhouette qui se dessinait sur le ciel assombri qui perçait à l'entrée de la grotte.
La nouvelle venue était une fillette, comme elle. Est-ce que cela la découragea de continuer son petit jeu de chasse? Bien sûr que non, bien au contraire. La louve ne se laissait pas distraire, un nouveau combattant avait foulé le sol de son refuge, il allait donc se lancer malgré lui dans la traque. Mais en tant que proie, bien entendu.
La silhouette de l'enfant s'arrêta à quelques mètres avant de lancer d'une voix apeurée : "Qui est là ?"

Gazal ne répondit pas, elle se contenta de grogner doucement entre ses dents, comme un animal menacé. Mais son grognement ne put être entendu car un bruit bien plus grand le supplanta. En effet, au même moment dehors, la foudre se déchainait. Le râle du ciel écrasa le grognement de la fillette, qui recula un peu plus vers la roche, de crainte.
Les orages étaient aussi fréquents que meurtriers dans la Terre Brûlée, aucune goutte ne tombait mais cela aurait été certainement préférable. C'était comme si le seul point positif que ces colères divines auraient put avoir était enlevé, comme si la nature elle même se moquait cruellement des survivants.
La fillette n'avait pas peur des épées tombant du ciel, elle les respectait. Elle pouvait les regarder des heures, frémissant à chaque coup sur le sol, c'était hypnotisant.
Et encore une fois, elle se trouvait hypnotisée par le spectacle qui s'offrait à elle de l'ouverture de sa tanière. Elle ne faisait plus attention à l'inconnu, un bref instant la louve quitta le corps de l'enfant, laissant seulement l'admiration de sa jeunesse dans ses petits yeux miroitants.

Mais seulement voila, ce qui devait arriver arriva. La perturbation se rapprochant, les éclairs tombaient de plus en plus près et quelques secondes après le premier jet, un éclair éclata les rochers en haut de la grotte dans un bruit d'apocalypse. La déflagration envoya des tonnes de gravats et de monolithes monstrueux s'affaisser à l'entrée de la cave, bloquant définitivement la seule issue connue jusqu'à présent.

La demoiselle louve d'un jour ne réalisa pas l'ampleur de la catastrophe, ayant perdu momentanément l'utilisation de ses oreilles. Elles bourdonnaient d'un bruit aigu, terrassant tous les autres sons superflus.
De plus, la grotte se retrouvait entièrement plongée dans l'obscurité la plus totale. Les deux protagonistes piégés n'avaient plus aucun repère.
Gazal attendit, terrorisée de ne plus rien entendre, que son ouïe se remette de cette agression auditive violente. Quand enfin elle put discerner le bruit lointain des éclairs, partant dans une direction opposée, elle s'autorisa un petit soupir mêlant soulagement et déception.

Puis elle se souvint qu'elle n'était pas seule dans ce traquenard. Et après tout, piégées ou non, la nouvelle arrivée n'allait pas éviter le petit jeu que Gazal lui avait préparé.
Ses yeux commençaient à s'habituer à la pénombre ambiante, elle arrivait maintenant à discerner quelques nuances de gris.
La fillette s'empara de petits galets qu'elle lança aux quatre coins de la grotte avec quelques secondes d’intermittence. Les bruits des chocs se répercutèrent, emplirent la pièce de leurs petits tocs répétitifs. La musique continua, Gazal en profita pour se glisser à pas de loup à moins de cinq mètres derrière la silhouette.
Elle était prête à bondir.
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MessageSam 9 Mai - 19:38

Peut-être piégée ?


Soudain je sens quelques touches froides sur mes épaules, mes cheveux, mes bras... Quelques gouttes ! Mais vraiment très peu comme d'habitude... le plus souvent il n'y a rien... la chaleur est tellement forte ! C'est exceptionnel qu'une pointe de liquide s'échappe du ciel... ce n'est pas normal... Il devait y avoir peut être un minuscule nuage qui cachait la vue de notre cher Soleil de feu ! Très minuscule ce nuage car j'ai apperçut à peine une dizaine de gouttes... A moins que ce soit le fruit de mon imagination qui espère de la pluie pour former un arc-en-ciel ! Peut-être est-ce simplement ma transpiration que je voit perler sur mes bras... Tiens, une gouttelette sur mon avant bras gauche. Je la prends de mon autre main et la frotte entre mon pouce et mon index. Mes doigts brillent sous l'effet de l'eau et toutes les petites particules de terre se déplacent à sa surface. C'est joli ! Mais quelque chose me réveille de ma rêverie... Un bruit puissant, grondant, effrayant ! Je regarde le ciel, je vois un éclair lumineux, d'un blanc éclatant. Puis un autre et encore un autre, chacun accompagné de leurs bruits sourds à intervale régulier. Je m'abrite dans la caverne même si je ne sais pas ce qu'elle abrite. Ce que je sais en tout cas c'est que les orages sont violents. Un peu plus enfoncée dans la grotte, je contemple les traits blancs du ciel. Il descendent de plus en plus vert le sol... OH NON ! Un arbre vient d'être calciné par l'un d'entre eux ! Devenu flammes puis cendres...

Oula... Les éclairs se rapprochent de plus en plus...

POUM !!!!!! Un énorme bruit m'étourdi et un nuage de poussière associé à un noir profond m'aveugle...

Après quelques secondes étalées sur le sol, je me relève... Et ce que je vois ne me rassure pas... La sortie, ou l'entrée je ne sais pas, est scellée par un amas de pierre et de cailloux !!! La grotte s'est écroulée !!! J'arrive à m'habituer à l'absence de lumière, et les formes de milles roches bloquant l'entrée me parrait infranchissable.

POC. POC. POC. POC. POC. POC. "Aie !" dis-je en recevant un projectile sur ma tête. Des cailloux tombent encore ou quelqu'un - quelque chose me les envoie à la figure ?!
Je me relève mais ne bouge pas... et j'entends la "chose" derrière moi... Je commence à m'inquiéter mais en fait je ne suis pas appeurée... Plutôt excitée de ce qui pourrait m'arriver ! Bloquée avec un-une inconnue... c'est intéressant comme situation !!!
Je sens une présence derierre mon dos... Je recule d'un pas, me retourne et cris le plus fort possible tel un rugissement de lion ! : "RWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!"


Désolée encore ma Gazal... le retard... je suis ridicule et je m'excuse... j'espère que tu me pardonnes et que ma réponse tardive répond à tes exigences...
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