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What is the sound of a life not lived ? / Alek & Eliseo

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Aleksei Jones


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MessageJeu 30 Oct - 6:12

You're the shuckiest shuck-faced
shuck there ever was.
Alek & Eliseo



Il y a dans la vie les gens que tu aimes et qui comptent plus que quoi que ce soit pour toi. Tu pourrais grimper des montagnes et escalader le ciel simplement pour leur capturer le plus beau des nuages. Tu pourrais absolument tout faire pour voir un sourire orner leur visage et essuyer les perles de tristesses coulant le long de leurs joues. Ce genre de personne me donnerait pratiquement envie de vomir si je ne souhaitais pas en avoir une ou deux dans mon existence. Il y a aussi les personnes que tu détestes.

Ce sont les gens que tu voudrais prendre par les cheveux et frapper la caboche contre le mur. Jonas fait partie pour moi de cette bande de connards qui te faisaient grincer des dents à la simple mention de leur prénom. Je hais chaque petit détail de sa personne infecte. De son petit bureau au sommet de la cabane à la racine de ces cheveux couleur parchemin bruni. Mais je suis devenu leader des trappeurs et je ne pouvais plus me permettre de dire tout ce qui me passait entre les deux oreilles. La responsabilité est lourde sur mes épaules.

Je marchai dans la rue pour parvenir à la petite cabane de bois. Les lettres étaient encore inscrites comme au premier jour. « Mort au chef tyrannique. » Le bloc autrefois si convivial était effectivement devenu une dictature. La menace avait plané autour de nous depuis un bon bout de temps. La mort de la schizophrène avait semblé agir comme un catalyseur à cette rancune que partageaient les blocards face à notre grand chef.

Des bruissements se firent entendre dans mon dos. « Bonne journée dans le labyrinthe? » demandai-je sans me retourner. Je jetai un regard par-dessus mon épaule pour apercevoir mon bleu. Il portait encore son sac de cuir et son plastron. Je notais les cernes ornant son regard ainsi que le tremblement envahissant ses jambes. Elles semblaient pratiquement sur le point de céder. Je restais de marbre en faisant mine de ne rien avoir remarqué. « Tu voulais me parler? » me demanda-t-il. Je hochai la tête et me tournait vers lui. Je le regardai avec sérieux. Il devait comprendre que je ne plaisantais pas.« Fais attention à ce que tu dis dans le labyrinthe. J’ai entendu parler de ce que tu as dit à ton coureur et tu peux t’estimer chanceux que ce ne soit pas parvenu aux oreilles de Jonas. » Il semblait surpris. « Il y a des fuites dans le bloc ces derniers temps. Particulièrement du côté des coureurs et des trappeurs. Je ne sais pas si c’est parce que vous vous pensez libres dans le labyrinthe ou parce que vous vous croyez intelligent. Deux tocards ont été bannis en plus de la voleuse. Est-ce que tu penses que j’ai réellement envie de perdre un de mes trappeurs tout simplement parce que c’est un gros con incapable de garder les choses pour lui-même ? » Le ton de ma voix avait haussé. Je sentais mon trappeur sur le bord des larmes : la pression devenait forte pour tout le monde. « Fais attention à ta langue. Maintenant, va te coucher. On se lève à cinq heures demain » Je le laissais partir et le regardait se diriger vers son sac de couchage. Le mal était commun aux mâtons : nous devions faire mine de ne pas être affecté par les changements de règles. Dieu seigneur que je lui foutrais bien mon poing dans la face à cet imbécile de grand tocard en chef. Je me tournai pour voir un petit gars me regarder fixement. Comme stupéfait par la scène. « Dégage, tête de pioche, c’est bientôt le couvre-feu. Y’a rien à voir ici. » L’ordre est impassible, strict. À croire que j’aurais dû rester dans la milice.


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MessageVen 31 Oct - 2:38




I don't dislike you, I just don't like that you exist.
Alek & Eliseo


[Post deleté par erreur, je m'en excuse. Je vais le réécrire le plus tôt possible!]


Dernière édition par Eliseo Adone le Sam 29 Nov - 6:02, édité 3 fois
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Aleksei Jones


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MessageDim 2 Nov - 6:24

I love you when you
are in a bad mood.
Alek & Eliseo



Le mec qui se tenait devant moi devait avoir quinze ans et faisait minimum la moitié de ma taille. Je haussai un sourcil en penchant la tête sur le côté. Le détaillant du haut de la mèche rebelle de ses cheveux au bout de ses souliers. Il était mince et peu intéressant comme futur trappeur. Je me rappelais bien de sa course au travers du bloc lors de son arrivée.  Il lui manquait une dose de preneur de risque pour pouvoir faire partie des miens. Il me regardait sans dire un mot. Je ne sais pas ce qu’il attendait. Est-ce que je devais lui donner quelque chose ? Avais-je un morceau de viande coincé entre les dents ? Je passais par réflexe ma langue sur celles-ci en tentant de déloger un morceau de nourriture totalement inexistant. Le jeune homme finit par parler. « Pourquoi tu lui as parlé comme ça? Il-Il méritait pas ça, t’avait pas besoin d’être aussi méchant avec lui. » Encore un moralisateur contre les vérités effectives. J’en ai ma claque de ces mecs qui pensent au bien-être émotionnel de tout le monde et incapable de supporter la moindre parole mal placée. Au nom de tous les blocards. On est capable de s’en remettre. Il y a tellement de choses plus importantes que ça. J’aimerais que mes trappeurs restent en vie le temps que Jonas verse un peu d’eau dans son vin. Parler dans le dos de notre chef menait tout droit au bannissement. Tout comme écouter aux portes te ramassait quelques jours dans le gnouf en compagnie de fantômes et de morceaux de pain sec. « Écoute le bleu, il n’y a pas tant de règles que cela ici. Personne, exception des coureurs et des trappeurs, ne peut aller dans le labyrinthe et il faut toujours travailler. Ça, c’est ce que tout le monde connaît. Mais personne ne dit du mal de Jonas. C’est notre chef, c’est sur lui que repose tout le bloc. Je vais prendre pour acquis que tu n’es pas idiot – même si j’en doute réellement – et que tu sais que ce n’est pas le moment pour se positionner contre lui. » C’est épuisant de devoir parler et tout expliquer. Surtout maintenant alors que je suis complètement épuisé et que je devais expliquer la profondeur de la vie à un minable cuisinier. Je n’étais pas pour lui expliquer l’histoire avec le tocard en chef.  « Il aurait pas dû le dire mais c’est pas une raison pour être aussi horrible avec lui, surtout de l’insulter comme ça- c’était- c’était pas nécessaire! » Bon. Il est encore pire que je ne le pensais. « Je ne suis pas horrible avec lui. Je pensais à son bien avant tout si tu veux tout savoir. Les gens parlant dans le dos de Jonas sont véritablement cons. Une seule insulte et tu peux te faire bannir. Il a à apprendre à respecter ceux qui sont plus anciens que lui. C’est comme ça par ici, petit homme. C’est la loi de la jungle revue et révisée. Elle sera rééditée lors du prochain conseil des mâtons. » Je le regardai longuement. « Et toi ? Que faisais-tu ici à écouter aux portes ? Ou près des portes... quoi qu'il en soit. »

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MessageDim 2 Nov - 7:14




Out of my sight! Thou dost infect mcyes.
Alek & Eliseo


Sans même bouger le petit doigt, sans sursaut et sans surprise dans ses yeux, Aleksei Jones l’écouta, son nom et son attitude étant la seule chose qu’Eliseo connaissait. Au contraire, il avait même l’air frustré, comme si il n’était pas le premier ni le dernier à lui dire de tel choses. Mais ça n’apaisait pas le feu naissant dans le jeune italien, au contraire, cela semblait le nourrir. Il fut rapide à lui répondre, le prenant entre deux phrases comme pour essayer de le pousser hors de sa vue le plus vite possible. Et il le regardait d’une telle manière…Plus que du désintérêt, une sorte de regard qui voulait dire qu’il était un moins que rien pour lui, en dessous de ceux qu’il considérait son égal. Il détestait ça. Ça lui donnait envie de lui montrer qu’il valait bien plus que lui, même sans très bien le connaître.

« Écoute le bleu, il n’y a pas tant de règles que cela ici. Personne, exception des coureurs et des trappeurs, ne peut aller dans le labyrinthe et il faut toujours travailler. Ça, c’est ce que tout le monde connait. Mais personne ne dit du mal de Jonas. C’est notre chef, c’est sur lui que repose tout le bloc. Je vais prendre pour acquis que tu n’es pas un idiot – même si j’en doute réellement – et que tu sais que ce n’est pas le moment pour se positionner contre lui. » Il ne comprenait pas, il lui parlait comme à un imbécile ou- ou comme à un gosse, ce qui était bien pire! Fermant les poings serrés, il répondu, béguetant à sa plus grande peine, seulement pour recevoir une autre réponse bien dure.

« Je ne suis pas horrible avec lui. Je pensais à son bien et avant tout si tu veux tout savoir. Les gens parlant dans le dos de Jonas sont véritablement cons. Une seule insulte et tu peux te faire bannir. Il a à apprendre à respecter ceux qui sont plus anciens que lui. C’est comme ça par ici, petit homme. C’est la loi de la jungle revue et révisée. Elle sera rééditée lors du prochain conseil des mâtons. »

Petit homme? Petit homme? Il se prenait pour qui?! Il devait être à peine plus jeune que lui, de cinq années maximum, il y avait pas dix ans de différence quand même! Alors que beaucoup se serait senti intimidé par la taille du trappeur, surtout comparé à celle d’Eliseo et à sa carrure, mais pourtant ça ne lui faisait rien. Ça ne voulait rien dire pour lui tout ça.
« Tu pensais à son bien? Tu avais pourtant plus l’air de penser à ton propre bien comme il est sous ton aile, c’était un trappeur et t’es bien leur maton pas vrai? C'est pas ça qui te dérangeait en vrai?»

Il ne savait pas pourquoi cela l’énervait autant, et son argumentation marchait sur la fine ligne entre le questionnement et l'accusation, ce qui n'était pas une très bonne chose à faire vu la tension présente dans le bloc ces temps-ci. Une partie de son cerveau lui disait de ne pas s’en mêler- c’était pas de ses oignons, et puis il s’en foutait du trappeur qui s’était fait engueulé pour être bien honnête! C’était…cette hypocrisie qu’il croyait ressentir dans ce personnage, cette attitude de supériorité qu’il détestait, tout cela mêlé à ses ordres bien trop stricte, ça le rendait détestable aux yeux d’Eliseo pour le moment.

« Mais, on est dans une communauté ici- utiliser la loi de la jungle en quoi- en quoi est-ce que ça a du sens? C'est un truc que tout le monde a décidé ensemble?» Il ne le savait pas pour être très honnête, son ton indiquant plus ou moins une vraie question, mais cela lui semblait peu probable que ça ai été voté à l'unanimité.« Et puis, même si tu disais ça pour son propre bien tu lui faisait tellement peur, il arrêtait pas de trembler- j'l'ai vu! Il avait limite plus peur de toi que de Jonas, j'ai du mal à croire que tu voulais vraiment l'aider sinon il l'auraît prit autrement! » Pour une fois son argument semblait avoir du sens, même si c’était la première fois qu’il s’intéressait plus en détail à cette politique du bloc. Enfin, il n’était apparemment pas un débateur né. Il cherchait de plus beau mots, de meilleurs phrases, et avait du mal à en sortir. Mais au moins il avait été assez intelligent pour montrer un opinion neutre sur Jonas. Et il arrivait à garder sa voix à un niveau assez bas donc il n'était pas en train de l'engueuler en plus, alors au moins il évitait ces risques.

Mais la colère lui montait au nez et surtout au cerveau et lui empêchait peut-être de s’arrêter à la limite qu’il aurait normallement pour remettre en question l'authorité d'un maton. « Petit homme? J’ai pas treize ans, j’en ai bientôt dix-huit, la taille a aucun rapport avec l'âge! » Ok, il était peut être un peu complexé par sa taille et ses traits enfantins, mais à peine!

Puis, comme pour le ramener à la réalité, Aleksei lui fit part du fait qu’il avait surement brisé l’une des plus grandes règles du bloc : Ne pas écouter aux portes. Merde. Au début c’était par erreur vraiment, mais après il était resté…Il faisait quoi? Il pâlit à peine à la réalisation, passant une main à travers de ses cheveux pour les ramener par en arrière, essayant de penser vite- il n’était pas bon sous la pression, déjà qu'il était pas très bon sans ça!
« Je…Je pouvais pas dormir, je suis retourné aux cuisines avant le couvre-feu pour finir plus de travail de la journée et- et quand je suis revenu vous étiez là, j’osais pas rentrer au début c’est tout. » C’était plus ou moins vrai. Au début, c’était exactement ce qu'il venait de décrire, mais après il été resté un bon trois minutes qu’il aurait pu passer à attendre à l’extérieur à les écouter, seulement pour après aller confronter le maton. Il était dans une impasse. Il en regrettait presque d'être en train de confontrer Aleksei- presque.
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Aleksei Jones


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MessageSam 20 Déc - 9:51

What is the sound of a

life not lived ?
You know that I could be just like you


Alek avait fini son discours en ne cachant pas son agacement. Le trappeur ne performait pas vraiment dans les relations interpersonnelles et préférait limiter celles-ci. Il y avait peu de monde qui parvenait à conquérir son cœur entouré de dynamites. Il se reposait contre la cabane et cherchait un morceau de papier-parchemin dans sa poche. Il sortit de sa poche une petite feuille et déposa une pincée de petites herbes dedans. Il le roula pour former une sorte de cigarette. Il prit tout son temps pour ce faire et laissa le cuisinier s’égosiller. « Tu pensais à son bien? Tu avais pourtant plus l’air de penser à ton propre bien comme il est sous ton aile, c’était un trappeur et t’es bien leur maton pas vrai? C'est pas ça qui te dérangeait en vrai? » Il ne réagit pas aux piques du curieux personnage. Eliseo venait à peine de débarquer au bloc. Il ne connaissait pas toutes les mouvances de ce dernier et comment chacun tentait de pouvoir vivre un jour de plus, pour pouvoir se sortir de ces enfers. Mais le château de verre du roi commençait doucement à perdre de son influence. Les gardes restaient constamment aux meurtrières pour veiller à ce que ne naisse aucune rébellion au sein de leur communauté. Alek évitait au possible que ses trappeurs ne perdent la vie en raison de deux ou trois mots contre la despotique autorité. Il faisait semblant d’être pour ce régime, mais il le détestait et il le méprisait. Son rôle de maton censurait son opinion. Il avait été sauvage un jour, mais le mâton-en-chef avait fait de lui un homme soumis. Alek regardait Eliseo dans les yeux. Il y sentit toute sa rage ainsi que son ardeur. Il y avait quelque chose qui frappait encore plus le vétéran du bloc. L’authenticité.

Il détestait ça. Il détestait les gens qui portaient leur cœur en bandoulière et défendait avec véhémence des causes qu’ils ne comprenaient même pas. Il fallait survivre ici. On laissait les ardeurs de vivre ailleurs. « Mais, on est dans une communauté ici- utiliser la loi de la jungle en quoi- en quoi est-ce que ça a du sens? C'est un truc que tout le monde a décidé ensemble? » La loi de la jungle… seuls les plus forts pouvaient survivre. Alek avait malheureusement remarqué la tendance du destin qui tendait à prendre les gens qui démontrait une faille dans leur armure. Peu importe que celle-ci ne soit ou non visible : plusieurs trouvaient la mort. C’était une sorte de sélection naturelle contre laquelle ils ne pouvaient lutter. Le trappeur ne semblait pas y accorder la moindre importance. Mais ces parties de chasse près du terminus lui rappelaient toujours que peu importe la communauté – seul le plus fort survivait. Il fallait vraiment que ce mec soit aussi obstiné. « Et puis, même si tu disais ça pour son propre bien tu lui faisait tellement peur, il arrêtait pas de trembler- j'l'ai vu! Il avait limite plus peur de toi que de Jonas, j'ai du mal à croire que tu voulais vraiment l'aider sinon il l'auraît prit autrement! »  La remarque vient perturber le jeune homme. Alek resta sceptique et observait sans expression le petit mec en avant de lui. « Petit homme? J’ai pas treize ans, j’en ai bientôt dix-huit, la taille a aucun rapport avec l'âge! » Et c’est reparti… Alek se retenait pour ne pas lâcher un sarcasme. Si tu n'as pas de barbe, tu n'es pas un homme. « Je…Je pouvais pas dormir, je suis retourné aux cuisines avant le couvre-feu pour finir plus de travail de la journée et- et quand je suis revenu vous étiez là, j’osais pas rentrer au début c’est tout. » Alek haussa les épaules. Il prit la parole sur un ton neutre, ne voyant pas quoi se reprocher. « Tant mieux s’il a plus peur de moi que de Jonas. Je n’ai rien à te dire mon petit. Je fais ça pour son bien. Les medjacks vont te le dire : il vaut mieux retirer rapidement le pansement que d’y aller doucement et délicatement pour que ne pas que tu souffres. La gentillesse est un concept bien trop surévalué. Ce trappeur a eu de la chance de tomber sur moi. Si c'était un des chiens de la milice qui l’avait entendu, il aurait fini dans le labyrinthe à courir toute la nuit. Je ne sais pas si tu as envie de passer la nuit dans le labyrinthe, mais personnellement, j’en ai déjà assez avec deux heures de plus à chaque jour. Ne manquerait plus que Jonas décide qu’on investigue le labyrinthe de nuit. Donne-lui deux semaines, l’idée va lui venir en tête comme une crotte de moineau sur la tête d’un sarcleur. » Il s’arrêta avant de reprendre. « La loi de la jungle, c’est simplement que ce sont les plus forts qui survivent. Toutes les personnes qui ont connu un moment de faiblesse sont là-bas. » Il pointa du doigt le terminus. « Il avait des gens forts… mais ce ne sont pas tous qui ont survécu. Certains se sont sacrifiés pour sauver des vies ou en tentant de trouver une issue. Il y a un mec qui a subi une hémisomasectomie en descendant dans la boîte. Une hémisomasectomie, c’est quand on te coupe le corps en deux à partir de la taille. Une medjack m’a tout expliqué. Les filles du bloc sont vraiment intelligentes. Et elles sont belles en plus. Pas pour rien que quatre mâtons sur six sont des demoiselles. » Alek regardait Eliseo. « Toi, petit homme, il y a une femme dans ta vie? Parce que si tu n’oses pas rentrer dans la cabane, je n’imagine pas le putain d’enfer de vie sociale que tu dois te trainer. Regarde-moi pas comme ça. »  fit Alek en fronçant les sourcils. « C’est bien mieux de parler de filles que de parler de rébellion. Quoique les deux, c’est souvent du pareil au même. » Le trappeur songeait à la réunion des mâtons qui aurait lieu dans quelques jours. Il ne savait même plus où se positionner. Parler de demoiselles le distrayait. Il ne gagnerait rien non plus à parler de la situation du bloc avec ce petit cuistot. Il était nouveau : il ne pourrait rien comprendre.


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