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Un petit challenge assez chaud ! [Isaac ft. Oerst] [Terminé]

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Isaac Welligton


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MessageDim 4 Jan - 18:57

 Tellement d'énergie à épuiser !




La journée touchait presque à sa fin, je venais de rentrer du labyrinthe sain et sauf. Comme si la course ne m'avait pas suffit aujourd'hui, j'avais encore de l'énergie à dépenser. Pourquoi ne pas aller m'entraîner un peu ?, me dis-je. Cela faisait longtemps, et cela me ferait un peu de bien. Presque immédiatement je rejoignis la zone d'entraînement. Mince, il n'y avait personne pour le moment, dommage, j'allais devoir me débrouiller seul. J'avais encore le goût amer de l'énervement dans ma bouche. Aujourd'hui avait été un échec cuisant, nous avions presque avancé à rien. Comment ne pas se sentir sur les nerfs quand les autres te l'on bien fait comprendre. La vie n'était pas juste. Je cherchai toujours à être positif, mais là, le désespoir s'était emparé de moi, il n'y avait rien à faire, à part me défouler un petit peu. Je me précipitai sur le sol et entreprit de faire des pompes. 10. À la onzième je lâchai, déjà lassé. Je me mis à courir, puis à sauter les obstacles, le plus vite possible. Ce n'était pas drôle tout seul, j'avais envie de compétition. Je voulais leur montrer à tous que je n'étais pas un bon à rien et que ce n'était pas de ma faute si nous n'avions rien trouvé aujourd'hui. Le mur qui se situait en face de moi, je voulais le frapper jusqu'à le réduire en miettes. J'en avais marre ! Marre d'être enfermé dans cet endroit pourri. La colère que je ressentais à cet instant-là semblait me gagner de plus en plus, sans aucune explication vraiment cohérente. Je me haïssais. Après tout j'étais presque tout le temps le seul à ne pas vouloir voir la vérité en face. Je voulais gagner, je voulais trouver cette sortie ! Un jour j'y arriverais !

Je retentai les pompes cette fois-ci avec un peu plus de rapidité. Mais je réalisai que cela ne m'aidait pas à faire évaporer ma rage. J'avais besoin de plus.

Au même moment, un garçon rentra dans la zone. Je le reconnus immédiatement. Oerst. C'était un coureur, comme moi. Oh pitié non. La séance des cartes ne s'était pas très bien déroulée ce soir, nous n'étions pas tous tombés d'accord sur la réussite ou pas. Les coureurs étaient les derniers que je voulais voir jusqu'à demain matin, le temps d'oublier un peu. Apparemment, le sort en avait décidé autrement. Tant pis, pensais-je. Cela était finalement peut-être une opportunité pour m'améliorer encore plus à la course, vu que nous étions les meilleurs dans ce domaine-là. Je ne bougeai pas, j'étais encore trop préoccupé par toutes mes pensées qui se bousculaient dans ma tête.

Néanmoins, je me décidai quand même. J'avais une soudaine envie de réaliser une sorte de challenge avec lui. Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ! J'étais bel et bien décidé à ne pas me laisser piétiner cette fois-ci par la négativité des autres qui me contaminaient dangereusement. Je me trouvais injuste, j'en avais assez après le monde entier, alors que certains n'y étaient pour rien. Mais à ce moment-là, j'étais si aveuglé par ma rage que j'en oubliais de différencier les deux catégories.

- Ça te dit un petit challenge ?, fis-je d'une voix neutre au nouvel arrivant en croisant les bras.








Dernière édition par Isaac Welligton le Lun 14 Sep - 17:40, édité 1 fois
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MessageDim 4 Jan - 20:43


   
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ft. Isaac & Oerst


Oerst venait de ressortir du labyrinthe. Il attendit que les autres coureurs soient sortis et s'assit devant les porte de sa section en attendant qu'elles se referment. Il essaya de se demander ce qui lui arriverait si jamais il ne pouvait pas rentrer un soir. Si comme elle il restait bloqué à l'intérieur... Le bloc. Il y était tellement mieux qu'ailleurs. Le garçon s'allongea un instant dans l'herbe et regarda le ciel. Mais était ce vraiment le ciel ? Ou juste une reconstitution ? Les rêves qu'il faisait la nuit le perturbaient. Ils étaient emplis de créatures noires et terrifiantes, pires que les griffeurs, qui voulaient sans cesse le tuer. Parmi ces bêtes se trouvait Arya, encerclée mais intouchable, resplendissante. Oerst ferma les yeux lorsqu'il entendit le bruit des portes se refermant. En ce moment il revenait chaque soir, et restait là jusqu'à la fermeture, afin de voir jusqu'au bout les derniers espaces visibles du labyrinthe. Ils se refermaient le soir, et plus rien ne le liait au labyrinthe jusqu'au lendemain. Enfin, sauf les cartes.

Le coureur se rendit à la salle des cartes en trottinant. Tous les coureurs s'y trouvaient déjà. Il marmonna une excuse à son mâton et montra son carnet aux autres avant de s'assoir pour recopier ce qu'il avait noté. Ils discutèrent là pendant une bonne heure avant de se rendre compte que les discussions et les débats n'aboutissaient à rien. Personne ne savait où se trouvait la sortie, et personne n'avait la moindre idée de comment sortir. Le brun se frotta les yeux. Cela commençait à lui taper sur le système. Il sortit en trombe et parti vers la zone d'entraînement. Il ne voulait qu'une chose : être seul, et à cette heure-ci, il était pratiquement sûr de l'être.

Lorsque le garçon arriva, il vit que quelqu'un d'autre était là. Un autre coureur qui plus est : Isaac c'était son nom. Oerst ne lui avait jamais vraiment parlé, se contentant d'écouter ce qu'il disait dans la salle des cartes, et si c'était important. Mais il ne s'était jamais vraiment attardé sur ce personnage qui semblait avoir de l'énergie à revendre en cette soirée. Oerst et lui échangèrent un regard, mais l'autre ne semblait pas vouloir en rester là.

"- Ça te dit un petit challenge ?"

Commença t-il alors, les bras croisés sur la poitrine, un regard coléreux sur le visage. Ah, c'était donc ça qu'il voulait. Oerst le jaugea et vit qu'il avait l'air en pleine forme, ce qu'il trouva bizarre après avoir passé sa journée à courir. Le blocard ne voulait pas se battre contre Isaac, ou rien dans le genre. Se mesurer à lui sur le champ ne l'intéressait pas, et il ne voulait pas rentrer dans on petit jeu de provocation en duel ; c'était puéril.

"- Non merci. Peut être une autre fois"

Répondit il sans méchanceté dans la voix, mais le regard franc. Si ce petit gars lui cherchait des noises, il allait le trouver, mais il avait plutôt intérêt à rester en retrait, car Oerst n'était pas d'humeur.



   

   
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Isaac Welligton


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MessageLun 5 Jan - 21:20

Loneliness does not take no for an answer




L'autre coureur me donna tout de suite une réponse.

- Non merci. Peut-être une autre fois.

Il n'avait pas hésité une seule seconde et j'avouais qu'elle m'avait déconcerté, mais je fis de mon mieux pour ne pas essayer de le lui montrer. Son regard paraissait beaucoup plus calme que le mien, mais il demeurait plutôt très franc. Apparemment, je m'attendais à autre chose, mais tout sauf cela. L'énervement retomba pendant quelques secondes, pour ensuite remonter en flèche. Que m'arrivait-il donc ce soir ? Ne devais-je pas être crevé après une journée entière d'efforts ? Si, c'était juste la fatigue qui me faisait péter un câble. Pourquoi avait-il refusé ma proposition ? S'il était venu ici, c'était pour s’entraîner, pas pour ne rien faire. Je retentai le coup faisant mine de ne pas être agacé, mais juste envieux.

- Allez, fais pas l'idiot, t'a peur que je te batte ? Si t'est là c'est bien pour quelque chose, alors autant jouer un peu. Le plus rapide sur ce parcours-là! À moins que tu sois trop... ?, dis-je en gardant la fin en suspens.

Mes mots ne sonnaient pas très bien avec ce que j'avais voulu faire ressortir, seul ce maudit énervement ressortait ! Par son non, il m'avait encore plus froissé. Je ne savais pas très bien à quoi je jouais exactement, mais je m'ennuyais, je voulais un peu me divertir. Idiot, oui c'était le mot qui me venait aussitôt à l'esprit pour me qualifier là maintenant, mais bon, que pouvais-j'y faire ?

Tout autour de nous était calme, trop calme même. Cette paix continuelle me tapait sur le système, car trop de paix me faisait beaucoup trop penser au mot prison et seul. Parfois, il m'arrivait de redouter les moments où je l'étais. Tant de cauchemars, de visions horribles du labyrinthe et bien pire encore que des frissons parcouraient mon corps à chaque fois. C'était sûrement pour cette raison que je recherchais la compagnie, la communication. Bon ok, parfois la manière dont je m'y prenais craignait, mais c'était plus fort que moi. À 19 ans, j'étais censé avoir fini ma crise d'adolescence, mais à certains moments j'en doutais. Étais-je encore un gamin, ou était-ce la folie qui m'emportait petit à petit ? Cette folie meurtrière nous rongeait les uns après les autres, elles nous changeaient et renvoyaient une image de nous complètement fausse. Elle nous amenait à faire des choses complètement inexplicables. La solitude, un bien grand mot. Même entouré, je la ressentais quand même. Il n'y avait qu'en compagnie de certaines personnes, que je me sentais entier, sans jamais n'y penser une seule seconde. J'avais honte. Je ne lui voulais pas de mal, je désirais seulement... Oh et puis mince alors ! Bouger ! Courir ! Encore et encore jusqu'à m'effondrer par terre s'il le fallait. Stupide, incompréhensible ! Les gens me regarderaient avec de grands yeux si je leur avouais tout cela ! Mes émotions, si chamboulées me donnaient limite une sorte de vertige. Je m'avançai encore vers lui.

- Bon allez, c'est quand tu veux Monsieur !


Je lui donnais une petite tape sur l'épaule comme pour le lancer et le motiver tout en le provoquant légèrement.





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MessageSam 24 Jan - 21:33


   
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Le garçon sembla décontenancé par ce que venait de lui dire Oerst. Le coureur failli insister devant cette fraction de seconde où son interlocuteur avait paru désorienté. Il aurait voulu lui dire : Non c'est non, tu piges pas ou quoi espèce de tocard ? Mais son caractère calme et posée et son habitude de ne pas parler aux autres avaient pris le dessus. Face au regard débordant d'énergie d'Isaac, Oerst était le contraire total, avec ses bras tombant le long de ses hanches et le regard à moitié dans le vague.

C'était une de ces journées. Le brun ne se sentait pas dans son assiette. Il se sentait las de tout et fatigué de devoir répéter chaque jour le même mouvement. Les gens qu'il avait connu et qui étaient morts resurgissaient dans son esprit aux moments où il s'y attendait le moins. C'était comme ça. C'était une de ces journées. Celles où il n'avait envie de rien faire, ou tout le dégoutait et où il avait l'impression d'avoir toute la misère du bloc sur ses épaules. C'était une de ces journées. Celles qu'il détestait le plus et qui lui arrivaient de plus en plus fréquemment ces temps-ci. Celles contre lesquelles il devait se battre pour ne pas faiblir, alors il se battait, car sinon, il aurait abandonné.

Oerst faisait à moitié abstraction d'Isaac, sans toutefois oublier le coureur et potentiel ennemi qui se trouvait devant lui. Oerst n'oubliait jamais que toute chose en mouvement peut devenir à tout moment une cible. Il ne se battrait pas contre ce coureur. Il ne le prendrait pas pour cible, le gnouf aurait été le comble de sa journée pourrie, le bannissement... il n'osait même pas y penser. Il reporta ensuite son attention sur Isaac, qui trépignait d'impatience à l'idée de se confronter à quelqu'un sur un des parcours. L'énergie débordait de ce gars et Oerst comprenait qu'il avait besoin de se défouler pour ne pas exploser, mais pourquoi ne pas le faire seul ? Pourquoi ennuyer quelqu'un qui n'a pas envie de courir encore, de sauter et de courir encore et toujours ?

"- Allez, fais pas l'idiot, t'a peur que je te batte ? Si t'est là c'est bien pour quelque chose, alors autant jouer un peu. Le plus rapide sur ce parcours-là! À moins que tu sois trop... ?"

L'idiot ? Mais qui des deux coureurs était le plus idiot ? Telle était alors la question qu'Oerst se posait. Oui en effet il était là pour quelque chose. Pour rester tout seul un moment et pour ne retrouver AUCUN coureur qui normalement devaient tous être à table ou à se reposer. Manifestement il s'était trompé et c'était bien dommage. Oerst regarda le parcours pointé du doigt par Isaac. Un des plus compliqués, sinon ce serait pas drôle. Oerst jaugea le gars qu'il avait en face de lui pour l'analyser. Large d'épaule, plus grand que lui, des jambes donc plus longue, mais comme il l'avait remarqué, carrure imposante ce qui signifiait pas assez agile pour se glisser rapidement sous certains plots de bois. Là le coureur était sûr de le prendre de cours et de le doubler, il fallait ensuit serrer assez les tournants et sauter haut pour ne pas se laisser doubler. Il devrait sprinter vers la fin car il y avait la place pour deux et donc pour qu'Isaac le double. En clair, va vite, laisse le devant au début, double en agilité et ensuite donne tout ce qu'il te reste car cet idiot lui n'aura plus de jus puisqu'il aura foncé comme une mine dès le début. Le brun esquissa un sourire. Lui ? Trop... ? Mais trop quoi ? Fatigué ? Absolument pas. En tout cas pas assez pour ne pas te mettre une bonne raclée.

"- Bon allez, c'est quand tu veux Monsieur !"

Oerst senti une tape sur son épaule. Instinctivement il se dégagea. Non mais pour qui il se prenait pour le toucher comme ça ! Ils n'étaient absolument pas amis. Et même les amis d'Oerst ne l'approchaient pas de cette manière. Le garçon fronça les sourcils et serra les dents.

"- Tu ne me touches pas. Et tu cherches à prouver quoi ? Je te prends sur ce parcours et une fois que tu as perdu, tu me laisses tranquille."

Dit il en grinçant des dents, énervé.


   

   
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MessageDim 25 Jan - 12:44

Ne jamais sous-estimer




Aussitôt je l'eus touché, Oerst se dégagea. Il n'avait donc pas du tout apprécié mon geste. Et alors ? Je reconcentrai mon regard sur lui toujours les poings aussi serrés.

- Tu ne me touches pas. Et tu cherches à prouver quoi ? Je te prends sur ce parcours et une fois que tu as perdu, tu me laisses tranquille.

Cela venait de confirmer le fait. Enfin il parlait et s'énervait. Je ne pus me retenir d'esquisser un petit sourire de satisfaction. Tout était calme à côté de nous, seule la tension pesait dans l'air. Il avait accepté. Enfin j'allais pouvoir me défouler comme je le voulais depuis tout à l'heure. Gagner ou perdre. En vérité peu m'importait du moment que je me vide complètement de toutes ces ondes négatives ! Bien sûr, je n'allais pas lui montrer mon point de vue. De toute manière j'étais presque certain de remporter la course. De l'autre côté, une petite voix, faible, me disait qu'il ne fallait jamais sous-estimer son adversaire, car il pouvait toujours cacher des surprises au moment où on ne s'y attend pas. Ne jamais être trop sûr de soi. Chose bien difficile pour moi à cet instant-là. J'avais décidé de jouer l'idiot, donc pas qu'à moitié. Un idiot ne se soucie pas du danger, il ne fait attention à rien, il ne parie que sur lui-même. Ce soir-là, j'étais malheureusement ce gars. Ce gars qui ne me ressemblait pas, trop bien éloigné de l'Isaac stratège et intelligent. Celui-là, je voulais l'oublier jusqu'à demain matin. Toute une journée comme cela m'avait mentalement épuisé. Enfin, je fis de nouveau un pas en avant vers mon futur adversaire et je lui lançai :

- Rien du tout. Ok. Pour ce qui concerne de te laisser tranquille, je jugerais moi-même si tu le mérites ou pas, fis-je plutôt sèchement.

Tandis que je sentais encore sa présence derrière moi, je me rapprochai du parcours. Il fallait que je bouge, car la fatigue commençait à se faire sentir dans mes membres, tout à coup, comme par magie. Je la chassai, complètement apeuré par sa soudaine apparition. Prêt, je comptai alors jusqu'à trois pour donner le signal de départ.

- 1...2.......3!


Je me lançai alors comme une flèche sur le parcours. C'était facile, j'étais rapide. Un rondin de bois se dressait aussi devant moi. Sauter. Il fallait le faire haut, mais pas trop afin d'avoir plus d'élan afin d'atterrir le plus loin possible après. Je n'osai pas jeter un coup d’œil à mon adversaire. Il ne fallait surtout pas se laisser distraire, mais j'étais quasi-certain d'être devant. Je sentis mon cœur cogner très fort contre ma poitrine et mon corps entier s'imbiber d'une chaleur meurtrière. L'adrénaline de la compétition. Voilà pourquoi je ne pouvais pas m'entraîner tout seul, car il m'était impossible de me procurer ce plaisir à moi-même. Je forçai un peu plus sur mes jambes. Aïe. Elles criaient douleur. J'eus l'impression de subir une sorte de piqûre qui me traversait tout le long. J'ignorai la douleur, conscient d'avoir ralenti pendant quelques secondes. Pile à ce moment-là, un rondin creux arrivait. Je devais me glisser en dessus. Gros point faible. Ma taille m'empêchait de me glisser aussi rapidement qu'il l'aurait fallu. Je repris mon souffle soudainement à cours d'air. Pourquoi donc la fatigue de toute la journée ressortait pile au moment où je ne le voulais pas ? Était-ce pour me donner une leçon ? Moi qui pétais la forme deux minutes auparavant ! Courir, accélérer. Je me repris en main et fonçai comme une flèche.



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MessageSam 7 Fév - 15:49


   
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Oerst continua de fixer le garçon. Son attitude était trop étrange et pas du tout adaptée à la situation. Il souriait, comme satisfait qu'Oerst accepte enfin son challenge pour pouvoir lui mettre une dérouillée. Le coureur sautilla un instant sur place. Il ne se laisserait pas battre par ce crétin arrogant qui pensait pouvoir faire ce qu'il voulait quand il voulait. Le remettre à sa place, voilà ce dont avait envie Oerst sur l'instant. Les membres refroidis d'Oerst commençaient à se réchauffer. Il sentait ses mollets répondre présents à l'appel du garçon pour la future course. Peut être pas si fatigué que cela le vieux coureur en fin de compte. Le brun ne laissa rien paraître de cette force qui le revigorait. Si l'autre pensait avoir l'avantage, c'était tout aussi bien. Il verrait que ce n'est pas aussi facile de battre le petit teigneux qu'il était.

"- Rien du tout. Ok. Pour ce qui concerne de te laisser tranquille, je jugerais moi-même si tu le mérites ou pas"

Si il le méritait ? Est ce que ce gars là était tombé sur la tête ? On ne mérite pas d'être laissé tranquille, c'est un droit inaliénable. Sans ce droit ce serait l'anarchie. Ce coureur arrogant commençait à énerver le calme Oerst. Il ne manquait plus qu'il lui donne des ordres. Oerst regarda une autre fois le parcours dans son ensemble. Ce ne devrait pas être impossible de battre le type aux grandes jambes qu'il avait comme concurrent. Le plus important était de rester concentrer sur sa stratégie. Même si l'envie de lui répliquer quelque chose de cinglant lui était premièrement venu à l'esprit.

"- 1...2.......3!"

Comme prévu, Isaac démarra en flèche. Oerst décida de caler son pas sur le sien mais en restant une demi foulée derrière le coureur. Ainsi l'autre penserait être devant jusqu'aux plots. Au moment de sauter par dessus, Oerst se remit au niveau d'Isaac et ramena ses jambes sous lui pour sauter sans perdre de temps. Lorsqu'il fallu glisser son corps sous et sur les plots qui entravaient leurs chemins, Isaac perdit du temps et Oerst en gagna, compensant son maigre retard qui lui avait permis de garder des forces. Il sentit que l'autre était juste derrière et força l'allure sur le sprint final. Ses mollets tiraient mais il s'en fichait. Il allait gagner. Sentant le souffle du garçon près du sien, il força encore sur ses pieds et franchit la ligne une seconde avant l'autre coureur. Il se redressa de toute sa hauteur pour prendre une grande inspiration. Oerst continua de trottiner un peu pour ne pas avoir de problème avec ses mollets. Il ne manquerait plus que cette connerie de course lui coute quelque chose.

"- Tu es tellement prévisible."

Dit il tout en reprenant sa respiration et en étirant ses jambes pour ne pas avoir de courbatures trop violentes. Tout c'était exactement passé comme Oerst l'avait prévu. Isaac n'était qu'une boule d'énergie gonflée à bloc, il suffisait de planter une aiguille pour que tout se dégonfle. Le brun esquissa un sourire victorieux. Il savait qu'après sa remarque, l'autre allait faire quelque chose de plutôt imprévisible pour lui prouver le contraire. Cette pensée le fit sourire de plus belle. Il reporta son attention et son regard sur Isaac qui grimaçait d'avoir perdu.

   

   
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MessageDim 8 Fév - 18:33

Après la tempête, un ouragan dans ma tête !


En moins d'une seconde je perdais l'avantage. Passer en dessous les rondelles de bois, pas vraiment mon point fort ! Pourtant, j'avais pris une avance sur lui et il me rattrapa soudainement. Non ! Je ne devais pas perdre ! Mes pieds poussèrent davantage pour reprendre plus de vitesse, mais c'était trop tard. J'étais à ma vitesse maximale et mon adversaire venait déjà de franchir la ligne. Je la franchis également mais, avec une seconde de retard ! Non ! À une seconde près ! Une terrible colère s'empara de moi, j'avais envie de taper, mais quoi ? Que m'arrivais-donc t-il ? Pourquoi était-je comme ça ? Non. Je compris. Une crise de folie. NON !!! Le pauvre garçon en face de moi allait être foutu, il devait se barrer. Je ne voulais pas qu'il me voie comme cela, jamais une crise de folie m'étais arrivé devant quelqu'un, pas même devant Allya encore. Depuis la transformation, elles étaient incontrôlables et surgissaient de plus en plus souvent et de plus en plus lorsque je ne m'y attendais le moins. Je n'étais pas moi, mais lui prenait ce fou pour moi, quelle misère, quelle honte ! Non, il fallait que je revienne à la raison ! « Isaac, tout cela n'est que dans ta tête calme-toi », un murmure réussi à me dire. Mais ce murmure était si faible, si impuissant contrairement à ma rage. Cela ne suffisait plus à présent. Me frapper. Il fallait qu'il me frappe. Au moins là j'avais des chances de revenir les pieds sur terre. Or, le garçon était bien trop calme.

- Tu es tellement prévisible.

La phrase de trop. C'était la phrase de trop pour l'autre Isaac. Comment faisait-il pour être si calme. J'en étais jaloux ! Ce n'était pas juste ! Lui n'était pas fou ! Lui n'avait pas à subir toute cette souffrance à l'intérieur de sa tête.

- Pas juste, ce n'est pas juste !!!, laissai-je sans faire exprès sortir de ma bouche en criant.

Non ! Comment avais-je pu dire ça ? Je n'avais pas contrôlé mes paroles! Je me pris la tête, rageux. Quelqu'un me contrôlait ce n'était pas possible ! Mon dieu. Les mots résonnèrent dans ma tête. J'étais en train de passer pour un gamin de cinq ans. Il fallait que je me reprenne en main. Je n'étais pas dans mon état normal, je m'inquiétais car, je devenais dangereux. Si seulement quelqu'un pouvait m'aider à arrêter tout cela. J'étais certain que je pouvais encore être sauvé, je le méritais. J'étais une personne gentille et sincère. Pas une espèce de fou furieux violent ! Je tapai du pied. Je devais faire partir la vilaine voix dans ma tête, celle qui me dictait de lui répondre. Une petite part arrivait quand même à éprouver de la pitié pour le garçon qui se tenait en face de moi. J'étais en plein combat, tentant de repousser l'agressivité de toutes mes forces. Je serrai les dents et les poings, je n'y arrivais pas, le mal poussait beaucoup trop fort le bien. Un énorme poids tombai dans ma tête, je succombai. BAM ! Un mur de pierre pas très solide venait de s'écrouler. Tous mes membres réagirent. Je me jetai sur lui.

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MessageVen 27 Mar - 22:10


   
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Oerst, qui continuait de s'étirer lentement jusqu'à ce qu'il ait repris une respiration normale, gardait un oeil attentif sur ce qui se passait à côté de lui. Isaac semblait en proie à quelque chose à l'intérieur de lui. Le coureur pensa alors à sa propre peur, et se demanda si son camarade était lui aussi malade de quelque chose, ou s'il était simplement en train de fulminer intérieurement. Le caractère d'Isaac semblait très instable. Le coureur blond commençait à ressembler à une cocotte minute sur le point d'imploser, ou d'exploser. Tout son corps était crispé, comme s'il luttait contre quelque chose, ou quelqu'un. Mais qu'était ce ? Un sentiment, une personne, une frustration ?

"- Pas juste, ce n'est pas juste !!!"

Oerst n'avait pas prévu que le coureur réagirait de la sorte. Il paraissait réagir comme un enfant qui vient de se faire gronder pour une bêtise non commise. Il trépignait de rage et tapait du pied contre le sol. Oerst eu un air interloqué et se demanda si accepter ce challenge n'avait pas été la plus grosse erreur de la semaine, voire du mois. Dans une période où il aurait été gentil, le coureur brun lui aurait demandé ce qui n'allait pas, si il avait besoin d'aide ou s'il voulait quoi que ce soit qui puisse le calmer. Mais le Oerst qu'il était devenu était plongé dans le déni et se fichait éperdument de l'état d'esprit de son camarade-adversaire. Peut être aurait il du.

Isaac luttait contre une force grandissante en lui. Oerst le voyait serrer les poings, il voyait ses mâchoires contractées, son front en sueur et ses yeux révoltés. Et tout cela aurait du le mettre en garde que cela ne pouvait rien augurer de bon. Alors Oerst recula de quelques pas. Son instinct de stress post combat lui proposait trois options. L'attaque, la défense, ou l'hinnibition. Il ne pouvait pas attaquer, il ne pouvait pas fuir ; il était pour l'instant figé sur place, trop absorbé par le comportement du coureur adverse pour réagir. Oerst avait toujours été fasciné par les caractères faibles ou en déroutes, ceux qui "pétaient une durite" comme on avait l'habitude de dire. Mais là, c'était très intéressant. Le brun voulait voir à quel moment la force allait surpasser Isaac et à quel moment il allait craquer. Sa fascination était telle qu'il ne réagit pas tout de suite lorsque le blond lui sauta dessus.

"- Calme toi !"

Dit il en recevant le poids de l'autre sur lui. Il se sentit écrasé par le poids supérieur d'Isaac mais ne s'en laissa pas abattre pour autant. Il était interdit de se battre au bloc, en dehors des entraînements organisés. C'était une des règles. Et c'était peut être par peur du bannissement qu'Oerst, d'habitude si calme, rechigna à frapper son adversaire, avant de se rendre compte que c'était pour lui de la légitime défense. Mais frapper un blocard, même en cas de défense, était ce considéré comme tel ? Les règles étaient si dûrement appliquées ses derniers temps, qu'il préféra ne pas prendre le risque. Il se contenta de penser qu'une gifle devrait ramener la boule de colère et d'énergie qui émanait d'Isaac, à un stade d'intensité médium. Sa main vola et atteignit le visage de l'autre.

"- Isaac, ressaisis toi ! Ce n'est pas toi, tu ne veux pas ça !"

Disant cela, Oerst ne savait pas qui il essayait de convaincre le plus. Son agresseur, ou lui même. Il y avait peu de chances qu'Isaac ai voulu le frapper de son plein gré et en toute conscience de ses actes, mais la possibilité qu'il le fasse n'était pas à éviter. Le brun se débattait contre son adversaire sans lui infliger de coups.
 

   
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MessageSam 28 Mar - 11:42

Une bonne leçon du jour



Mon poing droit parti tout droit vers son visage. BOUM. Des fourmis dans ma main se mirent à exploser. La chaleur et la douleur se répandirent en même temps. Qu'avais-je fait ? Avec horreur, je me reculai. La douleur que je ressentis me ramenai sur terre aussitôt. Je fis quelques pas en arrière, horrifié. J'avais vraiment fini par frapper quelqu'un. Quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête. Le brun en face de moi n'avait rien dit, ou alors je n'avais même pas entendu. Mais, soudainement, d'un calme qui me fit encore plus tomber des nues, sa voix se fit enfin entendre.

- Isaac, ressaisis toi ! Ce n'est pas toi, tu ne veux pas ça !

Il avait tout de suite vu juste et je me contentai de la regarder totalement perplexe. Il avait deviné. La folie qui se déchaînait en moi me brûlait. J'avais l'impression d'être coincé et prisonnier dans un monde qui ne possédait aucune sortie. Comment faisait-il pour rester calme alors que je venais de le frapper ? Pourquoi ne m'avait-il pas sauté dessus ? Pourquoi avais-je réagis comme ça ? Il m'avais juste battu et alors ? Cela ne voulait pas dire que j'étais nul. Je ne me comprenais pas et cela me rendait malade. Je m'avançai et le saisit par les deux épaules et me mit à le secouer comme un cocotier. Je n'en pouvais plus, j'avais trop de force et bien trop de rage à déverser. Je le lâchai d'un coup et m'accroupis sur le sol la tête entre les mains. Je me redisai les paroles du brun dans ma tête. Oui, il avait raison je devais me ressaisir et vite. Pourquoi était-ce si difficile pour moi de me contrôler ? Je sentais son regard posé sur moi. Plein de fascination, il n'avait sans doute jamais vu une personne combattre contre lui-même. J'aurais préféré me battre contre quelqu'un de réel en chair et en os plutôt que d'avoir à subir les remue-ménage de mon esprit. C'était le bazar et classer toutes mes émotions dans des petits tiroirs pour qu'elles se tiennent tranquilles m'était devenu une tâche même plus envisageable.

Pourtant, à quoi bon ? Je me laissai tomber sur l'herbe, allongé, je reprenais ma respiration. Je me repassais toute ma journée jusque-là dans ma tête. Je n'avais pas vraiment fait une chose de bien. J'avais tout merdé. Je détestais cela. Il fallait à tout prix qu'avant d'aller me coucher que je règle au moins le problème en réalisant un truc de positif. J'en avais bien trop sur la conscience et la rage commençait déjà à se calmer aussi vite qu'elle était venue et la culpabilité prenait place. Mais comment avais-je éteins le feu ? Je n'avais pas vu venir l'eau. Alors que je ne m'y attendais pas, je me redressai doucement et me relevai. Je m'approchais de Oerst. La bataille était finie.

Le ciel au-dessus de moi commençait à annoncer la nuit. Demain matin allait encore être une rude journée d'exploration. Je tendis l'oreille et me mit à entendre des petits bruits dans la nature. Le bloc. Le bloc ne devait pas être un monde de sang à l'extérieur du labyrinthe. OK, nous devions nous entraîner mais, la haine ne changerait rien. Si je pouvais en vouloir à quelqu'un c'était bien à moi-même. Lui, n'avait rien demandé et je l'avais forcé à concurrencer avec moi. Je l'avais cherché, je l'avais frappé et lui n'avait rien fait. Comment pouvait-il re aussi... je ne trouvais même pas de mots. En tous les cas, la personne détestable ici, c'était bien moi et pas lui.

- C'est bon, tu as gagné Oerst.

Ma voix avait résonné, sincère et désolée. Je lui donnais une tape amicale sur l'épaule en guise de pardon et puis sans regarder en arrière, je pris une grande inspiration et fis quelques pas vers la sortie. Demain allait être un autre jour. En attendant, j'allais aller m'engouffrer dans les bras de Morphée afin d'oublier toutes mes mésaventures du jour.


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Un petit challenge assez chaud ! [Isaac ft. Oerst] [Terminé]

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