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[TERMINE] Rencontre et souvenirs dans les dortoirs [PV Isaac Welligton]

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MessageDim 11 Jan - 18:46



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
ft. Isaac & Allya


Je rentre de ma journée dans ce foutu labyrinthe le coeur lourd. Neuf mois de recherches dans ce dédale, pour rien! Je fouille partout avec ma Trappeuse Elina sans succès. Ca en devient déprimant, monotone. Et pourtant je déteste le routine. Aujourd'hui je m'étais promis que je tenterais tout pour trouver un indice, j'étais remontée à bloc. Je pensais sincèrement réussir mais c'est à croire que je ne suis bonne qu'à courir éternellement, jusqu'à ne plus avoir de souffle et passer le reste de mes jours dans cette immense prison. Je suis tellement en colère! Contre moi - même, contre le monde entier! Contre Jonas surtout. Ce tyran à deux sous qui se croit tout permis et qui ne pense qu'à nous faire crever à la tâche. Il nous regarde bosser sur son siège doré tandis que les Miliciens nous frappe, nous envoie au Gnouf comme si on était que des animaux, comme si on était de vrais objets. Ils ont le droit de tout sur nous. Ils peuvent nous tuer même, si ils le souhaitent...

Mais nous, si jamais par malheur on ose poser la main sur eux, c'est le bannissement direct! C'est une injustice pure et dure. On est pas sensé se serrer les coudes? Faire tout pour sortir, ensemble? On est tous dans cette galère et personne n'est au dessus des autres. Je me fiche sincèrement que se soit le premier à être arrivé. Ce qui m'importe, ce sont ces actes et pour l'instant ils ne sont pas beaux à regarder. Jonas passe son temps terré dans un trou à ordonner des débilités sans nom à ses petits chiens, ses petits toutous lui obéissant au doigt et à l'oeil. Vu le temps que je passe enfermée au gnouf, je sais de quoi je parle, croyez moi! Ils le considèrent presque comme un Grand Milo. Qu'est ce qu'ils sont naïf de penser que toutes ses belles paroles vont se réaliser ou qu'on est des parasites. Car c'est comme ça qu'ils nous traitent, en nous mettant dans un trou. J'aimerais bien le voir lui à l'intérieur. L'entendre pleurnicher comme un bébé, suppliant pour qu'on le sorte de là. Il ne tiendrait pas une journée. Et encore, je suis gentille!

Je voue une haine féroce à ce sauvage depuis qu'il a condamné Loveela. Elle était douce, rêveuse et innocente. Elle ne faisait de mal à personne. Mais elle était curieuse. Et apparemment c'est assez pour se faire bannir ici. Et dire que j'aurais pu l'en empêcher. Elle aurait pu être là. Mais j'ai échoué. Pourtant je courais plus vite qu'elle! Ce n'était qu'une petite Sarcleuse...

Il est temps à présent d'affronter le réalité. Il est temps de se rebeller contre la tyrannie et l'injustice présente au bloc depuis trop longtemps.

Je lâche un cri où se mêle peur, tristesse, fatigue et désespoir.
Je relève ensuite la tête dignement et essaye d'enlever la terre de mes joues sales et exténuées.
Je m'assois contre un mur en bois qui tient le toit avant de mettre mon visage entre mes mains et de pleurer toutes les larmes de mon corps. Je n'en peux plus. Je n'ai pas l'habitude de me comporter de cette façon. D'habitude c'est moi qui réconforte et je ne suis pas la faiblarde. Je ne veux pas l'être mais je suis vidée de toutes mes forces.

Je me laisse dix secondes avant de me reprendre en main et faire comme çi rien ne s'était passé. Je n'ai pas envie que quelqu'un me voit dans cet état lamentable.
Après avoir finie de compter, je me redresse et me relève. C'est alors que j'aperçois un garçon au coin de la porte, qui me regarde. Intensément. Ses yeux...je les ai déjà vu quelque part j'en suis sûre. Et pas que dans le bloc. Dans tous les cas je sais que c'est un coureur, et un bon à ce qu'il paraît. Mais ce ne sont que des rumeurs. Il croise les bras et je souris en voyant ses muscles.

- Salut.

Je suis toujours aussi forte pour engager la conversation à ce que je vois. J'ai envi de me baffer parfois...Je pouvais pas lui lancer quelque chose de plus constructif? Non il a fallu que je lui dise un mot.



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Dernière édition par Allya Moore le Dim 1 Mar - 20:55, édité 3 fois
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Isaac Welligton


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MessageLun 12 Jan - 19:01

La tristesse mène parfois bien plus qu'à une simple

                    confidence...



 

 
Après une journée exténuante dans le labyrinthe et une soirée merveilleuse en compagnie de Leah, je regagnai les dortoirs encore tout rêveur avec des cœurs encore pleins les yeux. Cela faisait à peine cinq minutes que je l'avais quitté et je me languissais d'elle déjà... Je n'étais pas rendu ! Je n'avais pas encore envie, le sommeil ne s'était pas réellement installé, l'émotion devait être encore trop présente. Il n'était pas si tard que cela, mais je voulais m'allonger pour continuer dans ma tête ce conte de fée. La porte était ouverte et je notai qu'il n'y avait presque personne. J'allais entrer lorsque que mon attention se porta sur une jeune fille adossée au mur. Sa tête enfouie dans ses genoux, j'entendais ses sanglots. Je n'aimais pas voir les gens tristes. Mon instinct de personne protectrice prit le dessus et j'entrai. Au même instant elle releva la tête. Une chevelure familière aussi noir que le jais me fit face. Je la reconnaissais, c'était Allya. Oh non, pensais-je intérieurement. Je ne m'attendais à tout sauf à elle, je n'étais pas vraiment prêt pour ça. Cela faisait des mois que nous ne nous étions pas parlé. Certes, nous n'avions eu aucune embrouille, c'était plus la routine qui avait fini par se mettre en place. C'était aussi une coureuse comme moi. À ce que j'avais entendu, Allya était très maligne. C'était peut-être le moment d'y faire quelque chose, elle semblait très gentille. Je me tenais dans l'embrasure de la porte, les bras croisés encore à réfléchir à ce que j'allais faire. Soudainement elle m'adressa un petit sourire lorsque nos regards se croisaient. Ce n'était pas grand-chose certes, mais cela me suffit à conclure mon avis.

- Salut, me dit-elle.

Je lui répondis la même chose et je m'avançai vers elle tout en lui rendant son sourire. Je marquai une petite pause lorsque j'arrivai près d'elle. Elle ne fit rien et ne marqua aucune objection, je m'assis donc à ses côtés. Le silence était roi et régnait de toute sa puissance dans la pièce.

Il était tentant de lui poser la question que n'importe qui aurait posé, mais la réponse était trop évidente, cela ne servait donc à rien. Moi-même, lorsque j'y étais confronté, avais juste envie de frapper la personne pour sa stupidité et son manque de tact ! J'hésitai encore avec ce que j'allais faire, comment elle allait le percevoir, mais avec douceur, j'approchai ma main de son visage et lui repoussai une mèche de cheveux qui cachait ses yeux. Cela me brisait le cœur de voir les gens tristes. Tant de souffrance régnait ici, il y en avait beaucoup trop, il fallait y remédier, ce n'était plus possible. Le bloc était désormais commandé par ce tyran de Jonas et ses petits domestiques. Deux camps s'installaient au fur et à mesure. Comment pouvions nous nous unir pour garder espoir et chercher des solutions ? Bon sang, nous étions tous dans le même malheur, je ne comprenais pas!!! Certains auraient dit que ce n'était pas le moment de penser à ça, mais je jugeai qu'au contraire c'était pile le bon moment ! Une blocarde, comme tout le monde ici n'était pas bien, entre nous tous nous devions nous entraider, pas se séparer. Néanmoins, ma pensée me fit rire. Qui était le mec qui s'amusait a provoqué les autres quand il n'était pas d'humeur ? La réponse était simple : Moi, Isaac. Mais c'était l'autre Isaac, le fou, pas le Isaac positif. Après ce geste qui se voulait rassurant, je lui dis quelque chose de semblable, mais dont le sens était plus comme une invitation et non comme un constat d'une évidence.

- Qu'est qui ne va pas Allya ? Tu veux en parler ? Je suis là.

J'espérais qu'elle allait s'ouvrir à moi, mais quelque chose me disait que oui. Je percevais comme une vague de confiance floue. Pourquoi ? Que se passait-il ? Étions-nous déjà amis ? En tous les cas sa présence me procurait une agréable sensation. J'avais l'impression de la connaître depuis très longtemps, depuis plus de sept mois en tout cas. Une amitié vieille et lointaine peut-être ? Je ne savais pas, mais une chose était sûre, c'était que j'avais déjà fait le geste rassurant que je venais de faire. S'en était rendu compte ou bien la fatigue me faisait imaginer ce qu'elle désirait ?
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MessageJeu 15 Jan - 8:43



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
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- Qu'est qui ne va pas Allya ? Tu veux en parler ? Je suis là.

Une vague de colère assourdissante, une rage folle s'empare de mon être tout entier. Mes poings frappent le mur fait de bois des dortoirs. Je grimace en sentant une douleur aigüe me parcourir la main. Ce qui ne va pas? Peut être est-ce le fait que nous soyons tous enfermés comme des rats dans ce bloc, ce trou infâme, peut être est ce le fait de ne plus avoir ses souvenirs ou peut être est ce encore à cause d'un certain tyran nommé Jonas qui nous pourrit la vie depuis trop longtemps déjà! J'en ai tellement marre, neuf mois...bientôt un an passé ici! Ca me rend malade de voir que pendant des années de recherches nous n'avons pas trouvé la moindre piste pour sortir de là. On rame, on coule et c'est insupportable.

Je comprends les personnes qui dépriment, se laissent aller et finissent bannies au fin fond du labyrinthe aux mille dangers. Mais ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est la raison pour laquelle les "Créateurs" nous ont envoyé au bloc. Ce n'est tout de même pas une punition, non? Vu le nombre de personnes, si jeunes qui arrivent de la boîte je ne peux pas penser une chose pareille. Mais alors, qu'est-ce que c'est? Encore une question sans réponse. Je suis tellement énervée...

Mais il y a Isaac.

Je lui souris. D'un sourire vrai. D'un sourire sincère.

Mais je ne veux pas lui parler de ce qu'il vient de se passer. J'ai honte, j'ai peur, et je suis en colère. Trop peut être. Je ne veux pas paraître faible devant lui. Je me laisse trois secondes, le temps de retrouver mes esprits et de continuer la discussion.

Un. J'enroule une mèche de mes longs cheveux bruns autour de mon doigt comme j'en ai l'habitude.

Deux. J'inspire et j'expire. Encore et encore.

Trois. Des mots s'échappent de ma bouche sèche par la chaleur.

- Rien, ne t'inquiètes pas, juste un petit coup de blues.

Sa présence me gêne et en même temps me réconforte. Je ne saurais dire quelle émotion ressort le plus. Tout est brouillé dans ma tête. Son visage, son sourire, tout en lui me dit quelque chose, comme si cette conversation avait déjà eu lieu dans une autre vie...Je le regarde intensément et m'approche de lui avant de le saisir par la main et de pincer les lèvres. Qu'est ce qu'il me prend?

- Tu es un Trappeur c'est ça? Je t'ai déjà croisé dans le labyrinthe je crois!  

A moins que ce ne soit au bloc, ou alors en dehors...Je secoue la tête. Mes pensées sont embrumées, Isaac a un étrange effet sur moi. Mais j'apprécie, sa présence, qui me fait d'un côté un étrange sentiment de bien-être. D'ailleurs, je ne sais même plus où j'ai entendu son nom. Mais je pense que c'était dans le bloc. De toute façon on a vite fait le tour des personnes, on se connaît tous plus ou moins. Par contre j'ai cependant plus d'affinités avec certaines personnes que d'autres. Comme cette Pearl que je ne peux pas supporter avec son fouet. Je grimace en me remémorant le sang qui coulait de mon abdomen lorsqu'elle l'avait lancé sur moi.

Je cligne plusieurs fois des paupières, ne souhaitant pas que plus de souvenirs remontent à la surface. Les bons comme les mauvais. Ce qui m'importe le plus, c'est l'instant présent. Ce que l'on peut ou peut pas faire. Je me fiche de savoir si j'ai le droit ou pas de faire quelque chose, les règles je les transgresse tout le temps. Mais être impuissant, c'est le pire. Je ne supporte pas d'être dans cette position et pourtant je le suis la plupart du temps. Cela me met tellement hors de moi! Je m'en veux, je deviens violente, agressive et ensuite ça dégénère...Je connais la chanson par cœur. Toujours le même refrain. Toujours les mêmes paroles. Toujours les mêmes mots. Encore et encore.



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MessageJeu 15 Jan - 18:52

Troubles dans ma tête



 

 
Mon geste ne suffit pas à la calmer. Prise de rage, elle se mit à frapper le mur derrière elle. Je la laissai faire, je comprenais sa soudaine envie d'évacuer cette colère qui la brûlait. C'était déjà mieux de le frapper que de coller un poing à la personne en face de soi, comme j'aurais eu plutôt tendance à le faire. J'admirais son self-contrôle. Cela aurait fait longtemps que j'aurais dit à la personne de foutre le camp. Mais au lieu de cela, elle me sourit très calmement après avoir repris pendant quelques instants sa respiration.

- Rien, ne t'inquiètes pas, juste un petit coup de blues, me confia-t-elle.

Je ne bougeai pas, je laissai encore quelques secondes de silence. À vrai dire, j'étais plutôt effrayé. Certes elle ne m'avait fait particulièrement peur, mais j'étais plutôt angoissé à l'idée de me trouver au mauvais endroit au mauvais moment. J'hésitai à partir, mais ma compassion me retenait énormément. D'un autre côté, peut-être elle voulait peut-être se retrouver seule. Je ne savais pas. Intérieurement, je me mis à réfléchir. Si elle ne me disait rien, était-ce par pure politesse ou par réalité ? Je lui rendis son sourire, un peu intimidé.

- Tu es un Trappeur c'est ça ? Je t'ai déjà croisé dans le labyrinthe je crois!

Je souris de nouveau, je s’enquit gentiment :

- Non, je suis un coureur. Et toi aussi il me semble non ?

Tout à coup, elle se rapprocha elle aussi de moi comme je l'avais fait quelques secondes auparavant et elle me pris la main, tout en plongeant son regard dans le mien. Tandis que je continuai de la regarder, je fus intrigué par la couleur de ses yeux. Un marron clair, mais pas comme les autres. Ils brillaient d'une lueur différente, les avaient-je déjà croisés aussi longuement. Il m'était si familier, mais j'eus l'impression de me cogner avec violence à un mur. BAM. Je ne pouvais pas y voir à travers. Quelle sensation étrange ! Ressentait-elle cela également. J'essayai de déchiffrer, mais je n'y vis rien. D'ordinaire doué à lire dans les yeux des autres, je rencontrai cette espèce de mur en pierres. Sa main était tiède et me rassurai.


- Je vois que ça ne va pas Allya. Tu peux me dire, ça te ferait probablement du bien. Quand je suis en colère, j'ai tendance à me couper du monde et des autres et cela me rend fou au fur et à mesure je t'assure,
avouais-je. S'il te plaît, ne devient pas comme moi... Pas un autre blocard.. La folie devient si commune ici que ça fait peur.

Je lui avouai toutes mes pensées d'une seule traite et m'étonnai de la facilité. La vérité était qu'au fond de moi, j'avais vraiment honte de cette part de moi qui ne faisait qu'empirer depuis quelques temps. Je n'avais usé presque aucun effort. Bizarre et à la fois réconfortant. Allya. Je l'avais appelé par son prénom. Je n'avais dû la croiser que de rares fois, comment avais-je retenu ? Je n'avais commis aucune hésitation dans mes paroles. J'espérais vraiment l'inviter à se confier à moi. Tout cela était étrange. J'en ressentis le besoin, comme si cela me bouleversait totalement. Je voulais la prendre dans mes bras et lui dire que tout allait bien. Je voulais qu'elle se croit en sécurité, blottie dans mes bras en murmurant mon prénom. « Isaac ! », m'écriai-je. Que pensais-je ? Pourquoi ces sortes de pensées traversaient tout à coup mon esprit ? Je crus que j'allais prendre ma tête entre mes mains et lui ordonner de se taire, mais je me retins. Que m'arrivais-il ? Pourquoi Allya me rendait-elle aussi...

Je respirai un grand coup pour me ressaisir, c'était comme une sorte de bataille à l'intérieur de mon cerveau. Je priai pour que Allya ne s'en soit pas rendu compte. À la place, j'essayai de la distraire. Les idées me venaient presque toutes naturellement. À présent, je n'étais ni gêné, ni mal à l'aise, j'avais l'impression d'être moi, juste moi Isaac. Le Isaac sain, pas le fou.

- Je sais que tu ne me connais pas, lui dis-je. Ces mots sonnaient complètement faux dans ma bouche, mais j'ignorai la sensation. Mais je pense que tous les blocards doivent s'entre-aider et cela y comprit se confier ce qu'il ne va pas, poursuis-je.

Je lui montrai mon bracelet que j'avais reçu dans la boite en carton. Mon regard resta longtemps dessus, un sentiment de profonde tristesse montait.

- Tu vois ce bracelet.. commençais-je. Ceci est le signe d'espoir. Si on nous a envoyé ici, il y a une raison, j'en suis certain. Je passe mon temps à essayer de le déchiffrer, mais je n'y vois que de l'amour. L'amour de quelqu'un, dont j'ignore l'identité, mais cela reste de l'amour, donc de l'espoir. Quelqu'un nous attend et nous devons ne pas baisser les bras sous le prétexte qu'il n'y existe peut-être pas de solution ! Oui je suis pessimiste et je le serais toujours tant que je reste moi-même, alors oui il y a de l'espoir. Dis-moi Allya, ce que tu en penses.
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MessageSam 24 Jan - 20:49



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
ft. Isaac & Allya


Je le trouve trop gentil. Il passe son temps à mes côtés, il reste là alors que je viens de donner un coup de poing dans le mur.
Je ne le comprends pas et je pense que je ne le comprendrai jamais. Comment peut -il être aussi calme, aussi zen en ma présence? Il voit bien que je suis en colère, mais en même temps sa présence me réchauffe le cœur et me réconforte. Dans ces moments là, je préfère le plus souvent être seule et pleurer, hurler, souffrir, laisser transparaître ma peur ainsi que ma tristesse. Car j'exprime mes sentiments derrière mon masque joyeux et impassible, et je ne souhaite pas que d'autres le voient.
Sauf lui.
Isaac prend doucement la parole, pour me rectifier, disant qu'il est coureur et non trappeur. Au moins je ne me suis trompée qu'à moitié, c'est déjà ça. Et de toute façon j'étais sûre de l'avoir déjà vu dans le labyrinthe...enfin je crois. Je vois des images flous dans ma tête et son visage est dessus. Mais je n'arrive pas à voir correctement et cela me met encore plus en rage contre moi-même.  Je lui lance un énième sourire, mais un sincère cette fois et passe une main dans ma chevelure brune. J'essaye de ne pas trembler à cause de mon hyperactivité et tape du pied pour me concentrer et l'écouter attentivement. Comme ça, mon énergie sera focalisée sur mon pied et je ne serais pas distraite, bougeant dans tous les sens. Tout conseil est bon à prendre pour sortir de cette galère.

- Je vois que ça ne va pas Allya. Tu peux me dire, ça te ferait probablement du bien. Quand je suis en colère, j'ai tendance à me couper du monde et des autres et cela me rend fou au fur et à mesure je t'assure, ne devient pas comme moi... Pas un autre blocard.. La folie devient si commune ici que ça fait peur, lance t-il pour se confier à moi.

J'écarquille soudainement les yeux, surprise par sa réponse si franche et emplie d'humanité. Je hoche de la tête pour le remercier de sa sincérité et m'interroge sur ses paroles. Il est vrai que tous le monde devient fou en bloc, on passe notre temps enfermés alors évidemment après certains perdent la boule. Mais je ne suis pas comme eux. Enfin, je ne veux pas l'être tout simplement.
Ce serait faible. Ce serait lâche. Ce ne serait pas moi.

- Je sais que tu ne me connais pas, reprend-il. Mais je pense que tous les blocards doivent s'entre-aider et cela y comprit se confier ce qu'il ne va pas.

Je l'incite d'un petit signe de la tête à continuer

- Tu vois ce bracelet.. . Ceci est le signe d'espoir. Si on nous a envoyé ici, il y a une raison, j'en suis certain. Je passe mon temps à essayer de le déchiffrer, mais je n'y vois que de l'amour. L'amour de quelqu'un, dont j'ignore l'identité, mais cela reste de l'amour, donc de l'espoir. Quelqu'un nous attend et nous devons ne pas baisser les bras sous le prétexte qu'il n'y existe peut-être pas de solution ! Oui je suis pessimiste et je le serais toujours tant que je reste moi-même, alors oui il y a de l'espoir. Dis-moi Allya, ce que tu en penses.

Je ne suis pas du genre à me laisser aller mais en ce moment je dois avouer que ça ne va pas fort. Que je passe de plus en plus mon temps en solitaire, alors que je suis toujours d'ordinaire joyeuse et enthousiaste. Ou du moins, c'est ce que je laisse croire. Mais je ne sais même plus qui je suis. Si je me bats vraiment pour une belle cause, ou juste pour passer le temps.
Je n'arrive plus à me reconnaître et cela me terrifie. Je sais ce que je ne veux pas être, mais je ne sais pas si j'ai réussi à devenir la fille mature, courageuse et rebelle que j'admire depuis mon arrivée. Tous le monde a des défauts et des qualités, mais le pire de tous serait à mes yeux de blocarde la lâcheté. Alors si un jour je me rends compte que tous mes actes se sont révélés lâche, je crois que j'irais dans le labyrinthe et ne reviendrai jamais.
C'est vrai ce que dis Isaac mais je pense que folle, je le suis déjà. A un degré différent tout simplement. Mais cette partie de moi, je ne souhaite pas la cacher, car c'est sans doute la seule partie que je connais réellement.
Je prends la parole, ne sachant pas ce que je vais lui raconter, mais je me lance et tant pis pour le reste. J'en ai marre de faire semblant devant lui.

- Tu sais, d'habitude, la plupart des personnes qui me voient dans cet état partent en courant. Je les comprend, elle ont déjà leur propre situation à gérer et ce n'est pas facile. Sinon, le reste fais comme si elle me croyait lorsque je leur affiche un beau sourire. Mais pas toi.

Je prends une pause, laissant le flot de mes paroles assaillir son esprit avant de continuer:

- Je ne sais pas pourquoi, mais je suis certaine qu'on s'est déjà vu autre part qu'ici. C'est probablement stupide, mais je voulais que tu le sache. Et pour revenir à mon comportement...Tu as totalement raison et je suis d'accord à cent pour cent avec toi. Il est bien de parler, même vital mais c'est parfois dur. C'est sans doute pour ça que j'ai autant de mal à me livrer à toi et que je n'entre pas tout de suite dans le vif du sujet. Pour commencer, je déteste lorsque l'on me voit en train de pleurer, ou de me laisser aller. J'ai l'impression d'être faible. Je me hais tellement parfois si je suis obligé d'aller pleurer dans un coin comme une faiblarde. Je me sens...je ne sais pas à vrai dire. C'est comme ci depuis mon arrivée, ils avait retiré mes souvenirs avec ma confiance en moi. Car avant, il y avait un pilier. Nos parents, notre famille et puis nos habitudes aussi. Ou du moins c'est ce que j'aime croire. Je suis peut être naïve mais je me dis que je dois bien manquer à quelqu'un dehors! Et lorsque je rentre du labyrinthe, je ne cesse d’espérer que lendemain je trouverais un sortie et que toutes les fois où j'ai parcourue le labyrinthe de loin en large ne sont pas vaines. Tu vois ce que je veux dire?

Je m'arrête. Il me reste tellement de choses à lui dire! Je sens un poids en moins sur ma poitrine et le constant nœud présent dans mon ventre se dé serrer un peu.




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MessageDim 25 Jan - 17:44

Émotions, confiance, souvenirs...



 

 
Allya m'écoutait très attentivement. C'était la première fois que quelqu'un buvait mes paroles avec autant d'attention excepté Leah. Les larmes continuaient à couler sur ses joues et la jeune fille tapait du pied pour tenter de se contrôler. Je posai alors ma main doucement sur son genou pour l'apaiser. Je ressentis de la chaleur, agréable monter jusqu'à ma main. Je rougis. Elle avait l'air terrifiée. Terrifiée à l'idée que je la voie dans cet état. Mais peu m'importait. C'était comme si je l'avais déjà vu comme cela, c'était étrange. Elle m'adressa un petit sourire que je le lui rendis également. J'y lus tellement de reconnaissance et de la sincérité.

- Tu sais, d'habitude, la plupart des personnes qui me voient dans cet état partent en courant. Je les comprends, elles ont déjà leur propre situation à gérer et ce n'est pas facile. Sinon, le reste fait comme si elle me croyait lorsque je leur affiche un beau sourire. Mais pas toi, me confiai t-elle.

Ses mots résonnaient dans mon esprit très clairement. Je n'avais pas envie de partir en courant, bien au contraire. Je voulais rester avec elle. '' Mais pas toi''. Ces trois derniers mots reflétaient une chaleur indescriptible à mes oreilles.

- Tu n'as pas à avoir honte. Il nous arrive à tous de craquer tu sais, c'est ce qui nous rend... humain. Et humain, il ne faut pas cesser de l'être Allya.


J'entendis ma voix faire écho au silence qui régnait dans la pièce. Je croyais tout ce que je lui disais. Si nous perdions notre humanité, nous étions fichus. À présent, elle se mit à parler de nouveau. Je l'écoutais. Ce fut un long monologue. Je ne m'attendais pas à cela, mais j'étais heureux qu'elle l'ait fait, car c'était ce que j'attendais. La jeune fille commençai à se confier. J'avais besoin de l'entendre.

Elle m'avait déjà vu quelque part. Mon dieu. Elle aussi alors ?, me demandais-je intérieurement troublé par cette révélation. Je n'étais donc pas fou. Je n'inventais donc rien. Cette sensation étrange, inexplicable. Elle aussi la ressentait. Allya continuait à me parler. Elle était d'accord avec moi. Je souris. Parler était toujours la meilleure solution qui puisse exister même si parfois cela semblait impossible. Elle m'exposait son manque de confiance en elle. Des souvenirs oubliés, retirés... Nous étions tous pareils. Cette peine in guérissable, cet espèce de vide, cette sensation de manquer à quelqu'un mais de ne pas savoir à qui... Tout ce qu'elle disait apparaissaient en image dans ma tête. C'était exactement ça. Un espoir. Cet espoir de libération, d'un jour se dire que l'on va sortir, que l'on va se retrouver. Tout cela. Tout ! Allya ne faisait que dire ce que moi-même ressentait chaque jour, chaque minute, chaque seconde, lorsque je n'étais pas occupé à faire quelque chose. J'avais envie de me mettre à pleurer. Je sentis un énorme nœud se créer dans ma gorge, puis dans mon ventre. J'étais mal. Je respirai un grand coup. Je ne voulais pas le lui montrer, j'étais là pour la consoler, la rassurer, pas pour lui faire perdre encore plus espoir avec ma tristesse naissante.

Je déglutis avec difficulté. Tant d'émotions. Je me rapprochai encore plus d'elle. Nos visages étaient à présent tout près. Je posai une main sur sa joue tiède. Qu'est-ce qu'il me prenait ? Je l'ignorai.

- Je vois tout à fait Allya. J'ai aussi l'impression de te connaître depuis bien longtemps.

Je jetai un coup d’œil à ma main toujours posée sur sa joue.

- Ce geste..., murmurai-je avec douceur tout en caressant sa peau. C'est comme si... je... l'avais déjà fait...

Ma voix était à présent tellement basse que nous seuls pouvions entendre.

- Cette solitude, ces manques, ces espoirs, cette naïveté, tout cela fait partie de chacun. Ne te sent pas différente ou étrange...

Je ne parlais pas beaucoup, mais mes mots brefs voulaient en dire beaucoup.

- Lorsque je rentre dans le labyrinthe chaque matin, à chaque fois je me dis que je vais atteindre le but de l'espoir et puis chaque soir, je tente de ne pas sombrer dans le désespoir total, car j'ai toujours cette pensée la : tu trouveras demain Isaac, demain.

Je me rendis alors compte qu'en parlant, je jouais avec le fil de ma veste. Je m'amusais à le tordre dans tous les sens. Mes mains tremblaient. Pitié non. Les émotions commençaient également à me dominer. J'allais finir par péter les plombs sous ce grand calme que je lui montrais. Il fallait que je me calme ! Ma respiration commençait à se faire plus forte, moins contrôlable.

- Et puis je... les autres soirs, comme toi, je cherche parfois à être quelqu'un d'autre pour oublier l'autre Isaac. Celui qui à échoué pendant la journée.

Mes paroles coulaient toutes seules dans ma bouche. Je ne réfléchissais même plus à ce que je disais. Mes doigts continuaient à trembler, mon cœur à s'accélérer, mes yeux à me piquer, ma gorge à me démanger. Mes jambes se plièrent, je me recroquevillai. Je faisais toujours face à Allya. Sa présence me réchauffait, elle me soulageait d'un autre côté. J'étais heureux qu'elle soit ici.

- Est-ce que toi aussi tu as l'impression de plus plus pouvoir contrôler l'autre Allya qui est en toi, mais que tu ne veux pas d'elle ? Je ne veux pas de cette folie qui fait mal. Pourtant, elle me fait du bien...

C'était incompréhensible. Comment allait-elle pouvoir comprendre mes paroles tout à coup si contradictoire ?

Un baiser. Je voyais un baiser entre un inconnu et une inconnue dans ma tête. Un grand garçon brun et une jeune fille brune. Tout deux semblaient amoureux, heureux de vivre, peu soucieux du danger. Une petite fille aux longs cheveux marrons presque roux qui s'interposait tout sourire. Les lèvres du garçon dévoraient avec passion celle de la fille, tout en lui disant des mots doux. Un ''je t'aime'' résonnait alors dans ma tête. Un ''je t'aime'' si murmuré, si doux, si inaudible, si sincère. Cette voix. Si reconnaissable, mais en même temps inconnue. Une voix familière, mais étrange. Une voix grave et à la fois rempli d'amour. Cette voix. Ma voix.
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MessageDim 25 Jan - 18:57



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
ft. Isaac & Allya


Ses paroles raisonnent dans ma tête comme une douce mélodie infinie.  "C'est ce qui nous rend humain". Il n'a pas tort, mais la faiblesse n'a jamais aidé personne. Parfois je me dis que je devrais être plus forte que cela, passer outre mes sentiments et avancer. Mais c'est plus difficile à dire qu'à faire malheureusement. Par contre, le plus souvent, je pense, non je suis même sûre que l'humanité n'a pas de prix et que c'est le plus beau des cadeaux. Que ce que nous éprouvons est créé pour une raison précise et que notre conscience est aussi vital que l'est notre coeur. Car sans celle-ci nous ne serions que des monstres et nous ne ferions ni attention aux autres, ni même à nous. Et la culpabilité n'existerait pas. Je n'aime pas me sentir coupable, mais j'en réellement besoin ici, cela me permet de comprendre mes erreurs et de ne plus les faire à l'avenir. Comme ça je sais ce qui est bon ou pas de faire, ce qui est juste et au fond de moi je me sens fière lorsque j'arrive à vaincre mes regrets.

Je sens la main chaude d'Isaac caresser ma joue et je ferme doucement les yeux, me rappelant vaguement d'une scène similaire à celle-ci. Je le vois près de moi, dans la sécurité et le confort, dans la joie aussi. Souvenirs flous dans mon esprit emplie de peine et de chagrins.

- Ce geste..., murmura t-il. C'est comme si... je... l'avais déjà fait...

Je le comprends tellement. Je le laisse faire tout en mettant mes bras autour de son cou et je pense. A ce que le bloc nous a fait endurer mais pas que. Avec lui, une infime partie de mon être revis. Une partie cachée depuis bien trop longtemps. Mon cœur tambourine dans ma poitrine et mon estomac s'entremêle, ne me laissant pas indifférente. Je n'ai jamais ressenti pareilles émotions au même instant. Tout s'entrechoque, j'en perds mes repères. Sa présence est si...rassurante, belle et émouvante. Je pince les lèvres et sens une larme rouler le long de ma joue rosée par la chaleur et la proximité de son visage réconfortant.

Et puis Isaac se met à parler. Je l'écoute avec la même attention que tout à l'heure et pose mes mains sur les siennes pour qu'il ne cesse de trembler et pour lui montrer que je suis là, présente à ses côtés et que je le comprends. Que nous sommes tous différents mais que c'est une force qui nous unit au final et que ce que l'on ressent est aussi magnifique que la lune apparaissant dans le ciel la nuit tombée. Il ne dis pas énormément de choses, mais ses paroles signifient tellement...je le vois à son regard, je l'entends à sa voix émue.

- Lorsque je rentre dans le labyrinthe chaque matin, à chaque fois je me dis que je vais atteindre le but de l'espoir et puis chaque soir, je tente de ne pas sombrer dans le désespoir total, car j'ai toujours cette pensée la : tu trouveras demain Isaac, demain.

Je le serre dans mes bras le plus fort que je peux suite à ses mots et plonge mon regard sincère dans le sien.

- On trouvera ensemble Isaac, que ce soit demain ou dans trois mois. Mais jamais je n'abandonnerais de chercher et j'espère que toi non plus. Car l'espoir est la seule chose qui nous reste pour nous tirer d'ici, et je ne partirais pas sans toi. Cela fait peut-être depuis très peu de temps que nous nous connaissons au bloc mais tu sais aussi bien que moi que notre relation est bien plus ancienne.

Je reprends quelques bribes de sa phrase pour lui montrer que je suis avec lui, que nous ne sommes finalement pas seuls et pour lui rendre ce qu'il m'a donné avec tant de générosité et d'humanité.

- Est-ce que toi aussi tu as l'impression de plus plus pouvoir contrôler l'autre Allya qui est en toi, mais que tu ne veux pas d'elle ? Je ne veux pas de cette folie qui fait mal. Pourtant, elle me fait du bien..., continue t-il.

C'est exactement l'impression que j'ai. Je soupire et glisse mes doigts entre les siens pour avoir encore plus de proximité avec lui.

- Evidemment.

Tout a été résumé en un mot je crois. Je ne souhaite pas l'embrasser. Ça le paraîtrait bizarre. Notre relation promet d'être forte mais je ne veux en aucun cas qu'elle soit dans ces termes. Ce serait à mes yeux étrange car je me confie à lui comme dans un livre ouvert et je ne veux pas que ça change.

Et puis soudain un flash back me revient en mémoire. Il est clair celui-ci. Je me voix en train de poser mes lèvres sur les siennes et de sourire bêtement après mon geste. Je me vois l'embrasser encore et encore, comme si ce n'était qu'une habitude et que nous avions fait bien pire ensemble.

Dans une autre vie, cela a du arriver. Mais pas au bloc, je ne veux pas que notre relation soit amoureuse, je veux que nous soyons des confidents comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Et ce souvenir ne change pas le moins du monde mon point de vue.

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Isaac Welligton


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MessageDim 25 Jan - 21:29

Comme des amis !



 

 
Ma voix. J'en étais troublé. Comment cela était-il possible ? Était-ce réel ? L'embrassais-je vraiment ? Je clignai des yeux. Non. Un souvenir ? Ou bien mon imagination ? Si c'était mon imagination, pourquoi pensais-je à ça ? Avions nous été amoureux ? Au fond de moi, je n'étais même pas surpris. J'avais senti dès le début qu'il y avait quelque chose d'étrange. C'était bizarre. J'étais fou amoureux de Leah et je ne voulais qu'elle. Me voir embrasser une autre fille me faisait du mal. Je me sentais coupable, comme si je la trahissais. Non, je ne devais pas laisser ma culpabilité me ronger, c'était du passé et cela ne serait pas du futur. Je désirais rester ami avec Allya. Je la trouvais absolument gentille et digne de confiance, c'était en quelque sorte une confidente pour moi. Elle m'écoutait avec tant d'attention et nous nous comprenions à la perfection. Pourtant, une autre part de moi-même avait envie de ressentir le besoin de reproduire ce que j'avais vu. Mon corps et non pas ma raison et mon cœur. Cela ne comptait donc pas. J'étais juste humain. Je regardai Allya avec détail. Elle sembla tout à coup troublée, presque quelques secondes après moi. Voyait-elle aussi ? Était-ce possible ou une pure coïncidence ? Non. Après tout ce que j'avais vécu, je ne croyais plus aux coïncidences.

- Tu viens probablement de voir ce que j'ai vu aussi, murmurai-je, incapable de garder cela pour moi.

Je voulais juste le lui dire, c'était tout. Je me trouvais incapable de lui cacher ou de lui mentir. C'était comme imprégné en moi. Bizarre, d'ordinaire si doué pour les mensonges. Fatigué, je me relevai doucement afin de m'allonger sur un des lits. Je regardai le plafond et invitait Allya à me rejoindre. J'avais tellement envie de continuer à parler tranquillement tels de vrais amis.


- Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait ma chambre, ma vraie chambre...,
dis-je.

C'était vrai. Je ne l'avais pas encore vu dans mes souvenirs. Un lieu secret qui demeurait encore et toujours inconnu à mes yeux.

- Je me demande aussi souvent comment étaient mes parents, si je m'entendais bien avec eux, tout ça... si j'ai des frères et sœur, mais honnêtement je ne crois pas. Je veux dire je ne le sens pas, tu vois ce que je veux dire ?, demandais-je.

J'entendis ma respiration. Elle s'était faite à présent calme et régulière, apaisée. Je savourais cela, ce n'était pas tous les jours que ça se produisait. Ce calme. Ce repos. Tout faisait du bien après une longue journée. J'avais envie de parler à Allya de ma nouvelle rencontre avec la fille à laquelle je n'arrêtais pas de penser, celle qui remplissait mes rêves.

- Tu vois cette fille, à l'infirmerie aux longs cheveux dorés ? Leah. Je l'aime.

Je n'étais même pas gêné de le lui confier. C'était si naturel. J'espérais qu'elle ressentirait la même chose. Je ne la connaissais officiellement que depuis quelques minutes, mais comme elle l'avait dit elle-même notre relation était bien plus ancienne que cela. Je n'avais plus envie de pleurer à présent. Il fallait faire abstraction au négatif ce soir, afin de se concentrer totalement sur les bonnes choses, les bons souvenirs, les bons sentiments. Je me tournai pour me mettre de côté sur le lit et saisi l'oreiller dans mes mains pour me mettre à l'aise. Je touchai le bras d'Allya. Je ne parlais pas, j'attendais qu'elle le fit. J'avais encore envie d'entendre sa voix, je voulais qu'elle continue à se confier à moi. Puis, je repensai à ce qu'elle avait dit auparavant.

- Moi aussi je ne partirais pas sans toi, nous partirons tous ensemble coûte que coûte et nous les affronterons. J'ai envie de les voir souffrir comme ils le font à nous.


Le négatif. Voilà que je retombais dedans. C'était bien difficile étant donné l'atmosphère dans laquelle nous vivions. Je devais tout de même redevenir ami avec le Isaac positif, lui qui voyait le bon partout.

- Bref, fis-je. Tu me racontes quelque chose de drôle, d'heureux, n'importe quoi ?, lui demandais-je gentiment.

Je regardai Allya de mes petits yeux suppliants.. J'avais à présent l'air d'un enfant qui attendait que sa mère lui raconte pour la énième fois un conte qu'il connaissait par cœur.
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MessageLun 26 Jan - 18:43



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
ft. Isaac & Allya


Isaac paraît troublé. Son regard change une fraction de seconde et je sens au fond qu'il vient de voir le même souvenir que moi. Cela peut avoir l'air absurde de penser une chose pareille, impossible même et pourtant j'en suis sûre. Ce n'est peut être pas un hasard que ce moment nous soit revenu en mémoire et surtout en même temps mais cela ne change en aucun cas mes sentiments envers lui. J'imagine que c'était un coup monté des Créateurs...je déglutis. Comment puis-je penser une chose pareille? Cela voudrait dire qu'ils peuvent contrôler notre esprit et même lire dans nos pensées! Je ferme les yeux, empêchant des larmes qui souhaitaient remonter à la surface de perler aux coins de mes cils. Notre seule liberté ici, est de pouvoir penser comme on veut alors si jamais j'apprends que ceux qui nous ont envoyé au bloc ont trouvé le moyen d'entrer dans notre tête et de nous inculquer ce qu'ils voulaient...Non, je secoue la tête. Je ne pleurerais pas. Je ne leur donnerais pas ce plaisir.

Mais peut être que au fond je me fait des idées, peut être n'était-ce juste qu'une étrange coïncidence et que notre proximité à été le lien déclencheur. Je l'espère tellement cette théorie. Sinon, comment l'expliquer? Il n'y a que deux solutions.

- Tu viens probablement de voir ce que j'ai vu aussi, murmure t-il.

J'asquiece de la tête tout en me laissant bercer par la chaleur d'Isaac et ses bras rassurants. Je me sens en sécurité avec lui. Comme si, j'avais l'habitude de faire ce geste et qu'il était andin dans notre relation. Comme si, c'était mon chez moi. J'inspire doucement et reste ainsi quelques instants, profitant de ma sérénité et du calme prospère qui règne dans la pièce.

- Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait ma chambre, ma vraie chambre..., dit-il un peu plus fort cette fois-ci.

Il n'a pas tort de se poser ces questions. C'est vrai que j'y pense souvent moi aussi. Aux odeurs qu'elle pourrait avoir, aux couleurs de ses murs, à la tranquillité qu'il y aurait à l'intérieur....Parfois je rêve de comment elle est et lorsque je l'imagine clairement je me mets à penser que c'est peut être la vraie et qu'elle est gravée dans mon esprit, qu'elle revient dans ma mémoire tel un songe et que je la révérais peut être un jour. Après tout, qui sait ce que le futur nous réserve?

- Je me demande aussi souvent comment étaient mes parents, si je m'entendais bien avec eux, tout ça... si j'ai des frères et sœur, mais honnêtement je ne crois pas. Je veux dire je ne le sens pas, tu vois ce que je veux dire ?, continue t-il.

Sa présence ne me dérange pas bien au contraire, tout comme ses paroles qui me font m'interroger encore plus sur les raisons de notre raison ici. Car nous n'avons pas l'air d'être des meurtriers ou même pire. Nous ne voulons que rentrer chez nous et retrouver notre famille. Nous sommes seulement humain. Et c'est beau je trouve, de voir ce que ensemble nous avons réussir à construire. Nous sommes soudés car nous sommes tous dans cette galère; peut importe notre physique ou notre caractère. A présent je ne vois pas ma vie de la même façon qu'à mon arrivée. Je la comprends maintenant et je me dis que j'ai de la chance d'avoir pu tout reprendre à zéro et d'avoir trouvé un foyer. Mais la perte de mes souvenirs a creusé un profond trou dans mon cœur qui ne peut se réparer. Qu'importe le nombre d'années passées au bloc, il restera intact. Alors peut être que j'ai fait de belles rencontres, peut être que je suis saine et sauve plus ici qu'autre part mais notre réelle maison est au près de ceux que l'on aime, auprès de ceux qui nous ont crées par les liens du sang, de l'amour et de l'amitié, auprès de ceux qui nous ont vu naître et grandir, ceux qui ont toujours été là pour nous. Or là ce n'est pas le cas. Et c'est pour cela que j'arrêterai pas de chercher une issue, jour après jour, problème après problème, car la survie est challenge que je suis prête à relever si elle me permet au bout de réussir. On n'a rien sans rien, et ce n'est pas en restant dans un coin que ça changera quelque chose. Se terrer dans un endroit éloigné n'est qu'une preuve irrémédiable de lâcheté. Ce que j'ai décidé de pas être, le moment où j'ai posé le pied sur le sol de cette terre fertile.

Perdue dans mes pensées j'oublie la question d'Isaac, mais elle me revient lorsqu'il me touche le bras. J'esquisse un petit sourire et me lance dans un long monologue, parler avec lui me fait du bien; j'aime me confier et qu'il fasse part de ses visions des choses de l'autre.

- Je vois tout à fait ce que tu veux dire. Ca m'arrive à moi aussi, d'avoir des certitudes sur certaines choses alors que j'ai tout oublié. D'ailleurs je trouve ça tellement rageant de savoir que ta mémoire t'as fait défaut et que tu ne te souviens de rien simplement parce que certains l'ont voulu! Fin, je veux dire, parfois tu dis que tu t'en souviendras toujours et finalement tu faillis à cette promesse alors que tu souhaitais sincèrement la tenir. Mais après je suis sûre que tous nos souvenirs sont présents dans notre esprit, simplement une brume nous empêche d'y voir plus clair et nous cache la vérité de notre venue ici. Car il y a bien une raison n'est ce pas?

Je crois les doigts pour qu'il ne me prenne pas pour une folle à enfermer au Gnouf. Il ne me répond qu'après. Ensuite, il tend la main et pointe une jeune fille à la chevelure dorée.

- Tu vois cette fille, à l'infirmerie aux longs cheveux dorés? Leah. Je l'aime.

Un sourire se dessine au coin de mes joues et je lui chuchote lentement:

- Je sais. Tout comme moi j'aime Dany.

Je serre fort sa main et dessine un cœur sur sa joue avant d'éclater de rire. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit.

-Tu me racontes quelque chose de drôle, d'heureux, n'importe quoi ?, me réclame t-il les yeux suppliants.

Je hoche de la tête.

- Tu sais hier, en voulant aller voler dans le Garde-Manger, je suis restée enfermée trois heures. Au moins je n'avais pas faim c'est sûr mais je dois dire que c'était long!

J'attends sa réponse le visage épanoui et profite du moment que je passe avec lui, que je passe avec un réel ami.


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MessageMar 27 Jan - 19:28

Plus brûlant que jamais...




Allya se calait contre moi, au début mal à l'aise lorsque je venais de lui annoncer que j'avais vu la même chose qu'elle. Elle m'avait fait oui de la tête et n'avait fait que confirmer ma peur. Ne n'était une coïncidence. Soit le contact nous avaient fait nous souvenir, soit les créateurs pouvaient entrer dans notre tête. Je savais qu'elle aussi se refusait à y croire. Si nous nous laissions emporter dans cette paranoina, nous étions tous fichus. Nous n'aurions plus aucun espoir d'avancer. Et si ? ... Et si nous avions déjà trouvé la sortie, même à plusieurs reprises et qu'à chaque fois l'on nous avaient retiré ce savoir ? Dans quel but ? Pour constater au bout de combien de fois nous allions nous en rendre compte ? Non, impossible. Je chassai immédiatement cet affreux propos de mon esprit. Je reportai mon attention sur la jeune fille. Elle acquiesça à tout ce que je disais et comprenait la moindre de mes pensées. La chambre, les parents, tout.

Les promesses... Et oui... Elle avait entièrement raison. Elle me caressait le bras à ce moment-là. Et si je lui avais fait une promesse à elle aussi ? De ne jamais cesser de l'aimer, de rester toujours celui que j'avais probablement été pour elle, tout cela...?

- Honnêtement je pense qu'il y a une barrière, une sorte de mur en pierre qui sépare notre conscience de notre inconscience. J'ai l'impression que notre passé se situe désormais dans notre inconscience. Parfois la nuit, ou lorsque que je m'abandonne à moi-même, des certitudes et des images me reviennent en bribes.

Je ne voulais pas aborder le sujet de la transformation, me rappeler était encore bien trop récent et douloureux. Ma folie n'avait cessé de s'aggraver. J'avais commencé à revoir cette fameuse Fascina, que j'en étais encore tout troublé. J'espérais qu'elle n'allait pas faire le lien, mais c'était trop tard. Ici, tout le monde savait qui l'avait subi ou pas. Or, Clare et moi étions les derniers. Chaque nuit, je voyais de nouvelles images...

Elle me souriait. Je l'amusais. Elle aussi m'avouait son amour. Son amour pour un certain Daniel. Je me mis à sourire aussi. Je ne le connaissais pas, mais je savais que c'était quelqu'un de bien. Allya était drôle. Aussitôt que je lui demandais de distraire mes sombres idées, elle me disait :

- Tu sais hier, en voulant aller voler dans le Garde-Manger, je suis restée enfermée trois heures. Au moins je n'avais pas faim c'est sûr, mais je dois dire que c'était long!

Comme un idiot, je me mis à éclater de rire. C'était si inattendu, si normal, si banal, que dit tout aussi naturellement qu'elle l'avait fait, le rire se déclencha seul.

- Et qui t'as délivrée ?, lui demandais-je encore amusé.

Tout à coup, un élan dans mon corps se fit sentir. Des images. Nos souffles se mélangeaient, nous nous embrassions. Une énorme chaleur, un énorme plaisir que je n'avais jamais ressenti auparavant s'emparait de moi. Je sentais que c'était encore plus fort qu'un baiser passionné. Non c'était bien autre chose. Oh mon dieu, que c'était puissant ! J'étais presque nu et des mains douces caressaient mes hanches, me procurant des frissons partout. La fille avait la tête allongée sur un oreiller de soie, me souriant. Elle était brune. Ses mains ne cessaient de toujours plus descendre de plus en plus bas nourrissant mon désir plus grand. Je continuais à l'embrasser, tout en lui retirant ses derniers vêtements. Se relevant légèrement de mon emprise, elle s'attaqua à ma ceinture. Je me redressai, me laissai faire et la pris dans mes bras, la rapprochai de mon corps le plus près possible. Elle enleva mon pantalon puis mon dernier sous-vêtement. Je fis de même avec elle toujours plus rapidement et toujours plus avide. Je prenais le contrôle et elle riait de plaisir. Tout à coup, je basculais. Elle se retrouvait à quatre pattes sur moi, tout sourire et folle de joie. La chaleur se transformait en brasier. Elle se saisissait de mes poignets pour m'empêcher de bouger, le rouge ne cessait de me monter aux joues, mon cœur battait encore plus fort, mon corps était encore plus désirant. Je ne pouvais plus bouger et j'aimais ça. Encore presque plus que quand c'était à moi de la contrôler. Nous savions ce que nous faisions, nous n'étions pas hésitants et je sentais que je n'étais pas débutant, je connaissais ces plaisirs qui m'étaient pourtant inconnus au bloc. Nous soufflions, respirions fort et notre souffle se faisait de plus en plus irrégulier. C'était si fort ! Si fort, si intense que cela se coupa.

Allya. Je la voyais assise à m'écouter. Nous n'avions pas bougés. Un souvenir. Encore un souvenir. Je clignai des yeux. La fille qui se tenait devant moi était la même que je venais d'entrevoir. J'ignorai ce qu'elle lisait sur mon visage, mais toutes les émotions me traversaient. J'étais seul. Seul à me souvenir de cela, pensais-je. Allya. Je venais de faire l'amour avec Allya.

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MessageMar 17 Fév - 13:11



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Je vois des choses que je ne m'attendais pas à voir. Pas de cette manière. Pas de cette façon, si surprenante. Je suis en train de faire l'amour avec Isaac. Je retire doucement son t-shirt, écartant ma bouche de la sienne un instant avant de la remettre naturellement. Je sens ses mains parcourir ma poitrine, mes hanches, je n'ai plus aucun secret pour lui. Et il n'en a plus pour moi. je l'embrasse passionnément, d'un amour fou, enflammé par un profond désir. Nous sommes l'un contre l'autre, indécollables et liés par un sentiment ardent qui nous brûle de l'intérieur. Nous sommes amoureux l'un envers l'autre, depuis combien de temps? je n'en sais rien. Je sais simplement que je me sens bien dans ses bras. Qu'ils me protègent du monde extérieur et que je suis dans ma bulle. Je souris à Isaac, le regard plongé dans ses yeux bleus océans. Et je pense. Que je suis en train de rêver. Que ce n'est qu'un souvenir et en aucun cas le moment présent. Que j'aime Isaac, mais pas de cette façon. Que j'éprouve des sentiments forts envers lui mais d'une amitié réelle et sincère et pas comme une personne avec laquelle je veux enfanter. Et que de toute manière, nous sommes déjà pris. Lui aime Leah et moi, Dany. Je ferme doucement les paupières me remémorant la soirée que nous avons passé près du ruisseau, serrés l'un contre l'autre, des feux d'artifices pleins la tête. Je soupire puis rouvre les yeux et me retrouve dans le moment présent.

Je regarde Isaac l'air perdu dans la vague et esquisse un petit sourire gêné tout en haussant les sourcils. A t-il vu la même chose que moi? J'en doute, ce serait une coïncidence tellement...Je cale ma tête sur mes genoux et soupire. Pourquoi ce souvenir en particulier m'est-il revenu, comme ça, d'un coup? Je ne comprends pas. Si c'est pour me torturer, ça marche vraiment bien. Surtout que je ne peux en parler à personne. Enfin je peux toujours essayer d'en discuter avec Isaac ou du moins en y faisant allusion mais en gardant ce souvenir enfoui en moi. Je tremble de toute part à cause de mon hyperactivité et je grogne tout en essayant de rester immobile. Je prends alors la parole la voix aussi tremblante:

- Est ce qu'un souvenir t'es revenu d'un coup?

Si il me répond non, tant pis je n'en parlerais pas et je continuerais la conversation comme si rien ne s'était passé mais vu son air égaré, je suppose qu'il a lui aussi vu quelque chose. Mais tout dépend si c'est la même chose que moi ou pas. Au fond je ne sais même pas ce que je préférerais; je n'ai pas envie d'être toute seule à m'en souvenir mais en même temps cela pourrait changer notre relation présente et je ne le souhaite pas...Le bloc, c'est compliqué mais perdre la mémoire et la retrouver, enfin en retrouver des bribes l'est encore plus.


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MessageMar 17 Fév - 20:33

Amis ?




Mon cœur battit à cent à l'heure. Ce que je venais de voir me troublait énormément. Pourquoi étais-je en train d'imaginer des choses pareilles ? Allya était une jolie demoiselle mais, pourquoi en venais-je à m'imaginer à faire l'amour avec elle ? J'en aimais une autre, c'était insensé. Pourquoi n'avais-je pas vu Leah à la place ? Je ne compris pas ce qui se passait. J'étais persuadé que c'était que moi et entièrement moi avec le fruit de mon imagination qui venait de voir cela. Je respirai un peu plus rapidement, comme si je venais de finir l'action que j'avais vue. Je sentis mes joues brûler et un certain plaisir bouillonnant dans mon corps. Étrange mais, si agréable. Il fallait que je me contrôle, j'étais allongé sur ce lit très proche d'elle ! Je ne pus m'empêcher de la scruter du coin de l’œil. Elle avait l'air pensive et n'avais pas répondu à ma question comme si elle était tout à coup dans une sorte de transe. J'attendis, je savourai ce silence et j'en profitai pour calmer tout mon corps qui criait au désir. Après tout, c'était normal, j'étais humain.

Je fermai les yeux de nouveau. Cette sensation intense lorsque son corps nu s'était retrouvé sur le mien. Ces petits rires et nos souffles qui s'étaient mélangés ensemble. La brûlure sur ma peau lorsque ses doigts avaient effleuré mon dos me rendant toujours encore plus fou de désirs. Plus ils descendaient et plus de je devenais avide. Ses cuises, se resserrant sur mes hanches afin d'encore plus m'attirer vers elle, cela avait déclenché de puissantes une brûlures accompagnée de fourmillements incontrôlables. Tel un aimant, nos deux corps attirés l'un à l'autre, se dévoraient et se mêlaient avec une parfaite chaleur, tel un brasier regorgeant de bonheur. Mes poumons à bout de souffle lorsque je continuais s'en cesse, nos lèvres qui se rencontraient avec autant de sauvagerie que les premières fois ! Cette joie, toute cette pure joie, l'avais-je imaginé ? Tant de détails regorgeaient dans ces images que je ne semblais pourtant pas connaître, cela me troublait. Ici, je me sentais comme un enfant, comment avais-je donc pu ressentir tout ça ? Dans ma vision, c'était le contraire, j'étais un homme.

Je priais pour qu'Allya ne remarque pas le soudain rouge qui s'était formé sur mes joues. Je sentis que mes mains étaient également devenues moites. Si puissant. Puis, je rouvris les yeux, je remarquai qu'elle m'observait. J'avais comme un pressentiment qu'elle allait me dire quelque chose que j'attendais.

- Est ce qu'un souvenir t'es revenu d'un coup ?


Sa voix. Toute aussi troublée que je l'étais moi dans ma tête. Qu'allais-je lui dire ? Pensais-elle la même chose que moi. Je le détaillai, bouche-bée. Je n'en croyais pas mes yeux, non, je devais me tromper ! C'était impossible qu'elle me parle de ce que j'avais vu ! Néanmoins, je sentis vraiment que nous étions sur la même longueur d'onde. Pourquoi m'aurait-elle posé une question pareille si elle n'avait rien vu ? Je me relevai, je ne disais encore rien. Puis, des paroles sortirent toute seule de ma bouche. Elles sonnaient étranges, je n'avais pas l'impression d'être moi.

- Oui... c'était étrange.. j'ai vu...

Je laissai un grand silence. Je la regardai comme cela pendant longtemps, totalement perdu. J'avais l'impression d'être de retour dans les images. Une soudaine montée de désir me brûlait tout le corps. Je pouvais sentir chaque pouls battre dans mes veines. Je n'arrivais pas à le contrôler. Sans m'en rendre compte, tout à coup, dans un élan soudain je plongeai sur elle, mes lèvres allèrent rencontrer les siens. Ma respiration se faisait de plus en plus forte, mon cœur battait très fort, même trop violemment, si bien qu'il me faisait même mal. Cette chaleur, si agréable. Mes mains allèrent dans son cou, mon corps s'approchait du sien, je me laissai emporter dans cette vague de plaisir. Pendant une fraction de seconde, la réalité me revint. Bon sang, mais qu'étais-je en train de faire ? Ce n'était pas Leah, c'était Allya, mon amie. Toute ma raison semblait s'être évaporée comme par magie me laissant seul avec mon instinct qui était pour le moment incontrôlable. Une folie de plaisir. Je la laissai tomber avec moi sur son oreiller et me m'approchais encore plus d'elle, pour l'embrasser encore et encore. Mon corps semblait tout à coup connaître le sien par cœur. Je savais quels étaient ses points sensibles, tel un instinct. J'avais envie de sentir ses mains sur mes hanches nues, ses doigts m'effleurer, l'entendre me dire des mots doux. Je laissai échapper un gémissement de plaisir. Soudainement, je me coupai, paniqué. Qu'étais en train de faire bordel ? Je me reculai, bouche-bée. C'est alors que je compris. Ce n'était pas Allya que je désirais, mais c'était dire adieu à mon ancienne vie. À présent je le savais. Elle avait vu la même chose que moi, je pouvais le lire dans ses yeux. Pourtant, nous en avions décidé autrement au bloc. Tout cela était fini et j'étais entièrement d'accord avec ça. Je la voyais comme ma meilleure amie, une confidente mais rien d'autre. Je brûlais, mes joues étaient toutes cramoisies, je rêvais de recommencer, mais cette fois-ci, ma raison fut plus forte. J'inspirai un grand coup. J'allais lui expliquer, mais à la place sous l'effet de toute cette surprise soudaine je sortis le plus calmement possible ce que j'avais voulu depuis le début.

- Amis ?

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MessageVen 20 Fév - 12:56



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
ft. Isaac & Allya


Je veux sentir son corps chaud contre le mien, caresser son torse et m'y agripper comme si c'est la seule chose me permettant de rester à ses côtés. Je veux coller mes lèvres contre les siennes et frissonner de plaisir lorsqu'il me frôle les hanches.Je veux l'embrasser encore et encore, m'évader de ce monde où la sécurité n'est qu'un rêve. Dans ses bras rassurants je retrouve mon plaisir d'antan. Je veux qu'il parcourt chacune des parties de mon corps, des intimes à mon front. Je tremble de désir et lâche un gémissement de plaisir. Je me sens tellement bien notre relation est si forte, j'en perds mes sens. Tout ce qui m'importe sont ses lèvres et le contact chaud de son torse contre ma poitrine.

Mais bordel qu'est-ce que je fabrique? Ce n'est pas un souvenir ça, c'est la réalité  et au bloc je sors avec Dany, je l'aime plus que tout! Je m'écarte d'Isaac en le poussant presque et me place le plus loin possible de lui. Mais il m'attire irrésistiblement comme un aimant.

Ce n'est pas bien ce que je fais.

Je vois Isaac reculer d'un air bouche-bé. Il a l'air aussi surpris que moi. Mais le pire de tout ça, c'est que j'ai apprécié. Je sers les dents et enroule une mèche de ma chevelure brune autour de mon doigt. Comme un tic. Je culpabilise tellement! Je ne sais pas si je vais avoir le courage de parler, ma voix a disparu avec ma bravoure. Au labyrinthe je suis capable de battre une créature sans broncher, mais au lit il n'y a plus personne. Aie. Il faut que je pense à autre chose, mais quoi? Je continue de regarder Isaac en fronçant les sourcils, contrariée.

- Amis ?

Il lance ça d'un calme épatant et j'en reste paralysé. Mon cœur bat à tout rompre je n'arrive même pas à me contrôler. Et mon hyperactivité n'aide pas du tout plutôt l'inverse. Je joue avec mes doigts, je les croise et les décroise. Allez Allya, dis quelque chose! Je ne sais pas moi. Mais à la place, j’acquiesce et tente de lui sourire. A mon avis cela ressemble plus à un rictus qu'à autre chose. Parfois, je suis vraiment nulle question sentiment.

- Evidemment.

Ma voix tremble légèrement mais j'ai finalement réussi à canaliser mes émotions. Je lui souris puis me rapproche de lui, mais pour le serrer dans mes bras cette fois-ci et je ferme doucement les yeux, sentant Morphée m'emmener avec lui au pays des rêves et d'un semblant de liberté. Je ne sais pas ce qui me prend mais j'apprécie. Je baille une énième fois puis lui fait un bisou sur la joue, comme si c'était le frère que je n'avais jamais eu. Et le pire c'est qu'on a tous les deux le même caractère et les mêmes idées. Cela ne fait que depuis très peu de temps que nous nous connaissons au bloc, pourtant notre relation ne me gêne pas. Plutôt l'inverse et ça me fait tellement de bien de pouvoir m'évader de la monotonie habituelle du bloc!




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MessageVen 20 Fév - 16:12

Un étranger connu




[color=#000000]La chaleur ne cessa de m'envahir. J'étais là comme un idiot à attendre sa réponse. ''Amis ?" Si elle ne me prenait pas pour un idiot ou ne me giflai pas, j'étais chanceux. Elle m'avait repoussé. Un air triste s'afficha sur mon visage. Mais pourquoi ? Elle avait continué à m'embrasser lorsque je l'avais fait. Je me repassai la scène encore et encore. Elle m'avait attiré à elle de façon à ce que nous soyons collés tandis que nous nous embrassions. J'avais pu la sentir trembler dans mes bras, dévorant encore et encore mes lèvres. Son corps avait appelé le mien à en faire plus lorsque tout à coup elle s'était stoppé. Elle m'avait repoussé, totalement ahurie. Nous étions bien dans la réalité. À présent, nous nous regardions et j'attendis sa réponse à ma stupide question.

- Évidemment, fis-elle.

Je notai que sa voix avait tremblé. Tout comme ci, elle était encore toute choquée et remplie d'émotions. Bon sang, je devais apprendre à contrôler mes envies et mes pulsions ! Je venais d'avoir vu Leah, comment avais-je pu l'embrasser elle ? Curieusement, l'idée ne me dégoûtait même pas ce qui fit que répugnais encore plus le fait que je ne sois même pas dégoûté ! Ce geste m'avait semblé si naturel, si familier ! Durant quelques secondes j'avais eu l'impression d'être l'ancien Isaac ! Pendant quelques secondes j'avais oublié que j'étais là. Elle s'approcha alors de moi. Je restai bouche-bée, je ne m'y attendais pas. Je mis quelques secondes à réagir et à comprendre ce qu'elle voulait. Je la serrai alors à mon tour mes bras pour la renfermer contre moi. C'était si agréable. Je notai que le grand plaisir brûlant avait disparu pour laisser place à du soulagement et du bonheur.

Même notre étreinte reflétait nos mots. Amis, évidemment. Elle ferma les yeux, baignée dans une paisible atmosphère. Puis, avec une tendresse incroyable, elle déposa un baiser sur ma joue. Je la regardai, lui sourit et embrassai son front. Je laissai le silence pour que l'on savoure cet instant si magique.

- Je...je..., bégayais-je après en reprenant enfin la parole. Je suis désolé. C'était bizarre. C'était comme si..

Était-ce une bonne idée de me confier à elle de cette manière ? Mais après tout, nous étions amis et elle avait le droit de savoir.

- Ces souvenirs, repris-je incapable de me taire. Et cette sensation, ça m'est venu comme ça et je te mentirais si je te disais que je n'ai pas apprécié.

Je rougis.

- C'était étrange. Pendant quelques instants, je n'étais plus moi-même mais, j'étais quelqu'un d'étranger mais à la fois familier dans mon propre corps, tu vois ?

La vérité était que j'étais certain que c'était l'autre Isaac, l'ancien, celui qu'ils avaient effaces.

- Allya, commençai-je d'une voix plus grave que je ne l'avais souhaité. Je crois que... j'étais moi avant.

Ma phrase sonnait complètement stupide, comme si c'était possible ! Pourtant, je disais la vérité.

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MessageDim 1 Mar - 18:53



 Rencontre et souvenirs dans les dortoirs
ft. Isaac & Allya


Je baigne dans une atmosphère calme, paisible et agréable, en sécurité dans les bras d'Isaac. Nous sommes seuls dans les dortoirs et je profite de ce moment de solitude pour me caler contre son cou, sa chaleur humaine. Il dépose doucement un baiser sur mon front et je savoure sa proximité avec mon visage, mais pas pour l'embrasser, non, plutôt par amitié. Je ressens des émotions que je ne saurais expliquer. Après un long moment de silence, je l'entends prendre la parole et l'écoute avec une attention soudaine.

- Je...je..., bégaye t-il. Je suis désolé. C'était bizarre. C'était comme si...

Il laisse planer sa phrase quelques instant, je hausse un sourcil puis, voyant qu'il s'apprête à continuer, je hoche la tête en souriant.


- Ces souvenirs, et cette sensation, ça m'est venu comme ça et je te mentirais si je te disais que je n'ai pas apprécié.

Et je ne peux être que d'accord avec ses propos. J'ai moi même été perdue entre mes émotions et le plaisir a pris le dessus sur la conscience durant assez de minutes pour me faire faire l'amour avec Isaac. Ou du moins débuté. Et j'ai tellement apprécié, mais j'étais en même temps comme habituée, ce n'était pas une routine mais presque. Comme si je l'avais toujours fait. Mais cela n'est pas arrivé au bloc. Dans une vie ancienne peut être, lorsque nous étions encore libre et la mémoire pleine, non pas enfouie sous une brume épaisse et grandissant au fur et à mesure du temps. Je ressens ce manque, inexorablement, pourtant des bribes me reviennent. Mes sentiments se mélangent comme toujours ces derniers temps et je soupire une énième fois. Le bloc est bien plus qu'une prison, je m'en rends compte maintenant. Savoir que notre esprit est bloqué par je ne sais quoi me donne la nausée. Et même si nous trouvons une sortie, jamais ils ne reviendront à mon avis. Ils sont partis, envolés avec notre liberté, nous mettant des chaînes aux poignets impossible à enlever. Je lève les yeux et croise le regard d'Isaac qui se mets ensuite à rougir, il a l'air dans le même état que moi. Mais je suis aussi perdue et me triture les pensées à la recherche d'une issue possible.

- C'était étrange. Pendant quelques instants, je n'étais plus moi-même mais, j'étais quelqu'un d'étranger mais à la fois familier dans mon propre corps, tu vois ? Allya, je crois que... j'étais moi avant.


J'ai désormais un petit sourire en coin. Je ferme les yeux et me remémore la scène. Mais je n'en ai plus envie, quelque chose a changé entre temps. Il ne s'est passé qu'un instant mais cela a été assez pour me laisser être maître de mes choix. Ou du moins de la plupart car lorsque j'ai retiré le t-shirt d'Isaac, j'étais une inconnue, moi d'avant comme il l'a si bien dit.

- Je vois totalement. Ça a été la même chose pour moi.

J’entrouvre légèrement mes lèvres et chuchote ces mots avec délicatesse, comme si ils avaient un sens important à mes yeux. Cela voudrait-il dire que j'abandonne l'ancienne Allya? Je n'en sais rien. Je suis désemparée, tellement que je ne sais même plus quoi dire. Mon assurance a laissée place à un vide, que je suis prête à comblé, mais avec quoi? A moi de le découvrir.


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MessageDim 1 Mar - 20:43

Une promesse d'amitié sacrée




Je me mis à rougir encore un petit peu. Je n'arrivais pas très bien à contrôler ce tic de nervosité. Pourquoi ? Moi d'ordinaire qui était si bon comédien ! Allya me regardait et ses prunelles rivées sur moi me faisaient un effet assez étrange, c'était agréable. Blottit à mon cou je savourai sa chaleur, cela faisait du bien. Nous nous apportions tout deux du réconfort, un trésor précieux au bloc. Arriverions nous à sortir un jour ? Malheureusement, j'espérai ce qui m'était interdit : cette sortie. La nuit et mes cauchemars. Cette partie de moi que personne ne connaissait. Peut-être qu'un jour Allya le découvrirait ou peut-être que je lui en parlerais tout simplement quand je serais prêt mais, ce n'était pas pour aujourd'hui. J'étais si bien et je n'étais pas prêt à gâcher ce moment. J'avais sommeil. Ma journée avait été épuisante et mon cerveau ne plus très efficace à cette heure-ci. Mes pensées ne cessèrent de vagabonder de droite à gauche, pour toujours revenir à Allya qui était avec moi. Ma voix avait flanché, j'avais bégayé, je m'en voulais. Elle allait croire que je n'étais pas à l'aise avec elle, ce qui n'était pas le cas. J'avais juste du mal à croire que j'avais sans doute été le moi d'avant quelques secondes auparavant. Si étrange, pour pourtant si véridique. C'était comme si l'on m'avait agité la sortie sous le nez tout à coup. J'avais sauté sur l'occasion en me ruant sur Allya. Elle avait commencé à soulever mon tee-shirt, ses doigts tièdes avaient frôlé ma peau chaude et tout cela n'était que du passé. Je voulais être ami avec elle. Devenir autre chose me paraissait bien trop bizarre. Je m'étais laissé emporté dans du désir. Que m'arrivait-il en ce moment ? Allya n'était pas la première avec qui je me laissais emporter. Je rougis de plus belle en repensant à quelques souvenirs très embarrassants. Je ne savais même plus ce que ce que je voulais, j'étais assez perdu dans ma vie sentimentale. Pourtant, j'étais sûr, mes pensées revenaient sur la jolie fille à la chevelure dorée. Allya m'écoutait attentivement et hochait de la tête en souriant lorsqu'elle voyait que j'avais du mal à m'exprimer. Cela me fit chaud au cœur, cette petite attention, très légère se transformait en quelque chose de très touchant pour moi.

- Je vois totalement. Ça a été la même chose pour moi.


Ses mots avaient été brefs mais, vrai. J'étais soulagé, elle m'avait donc compris et pensait la même chose. Elle me comprenait si bien, c'était comme si le lien de confident que nous avions avait été fait pour être sincère. Je calai ma tête contre l'oreiller, j'avais envie de fermer les yeux et de m'endormir ici avec elle. Mes doigts allèrent frôler sa joue avec un petit sourire. Avait-elle envie de dormir ? En tous les cas elle avait l'air. Blottie contre moi, je l'imaginais déjà fermer les yeux près de moi.

- Tu comptes beaucoup pour moi Allya et je veillerai toujours sur toi, je t'en fais la promesse..., murmurai-je.

J'étais perdu dans mes pensées, ma respiration s'apaisait et se ralentissait. Tout allait bien, je me sentais en sécurité. Mes membres se détendirent et les battements de mon cœur étaient à présent réguliers. Mon souffle l'accompagnait et la chaleur brûlante que j'avais ressenti auparavant s'évaporer pour laisser place à une tiédeur bien agréable. Je me rapprochai d'Allya et fermai les yeux pour rejoindre les bras de Morphée.

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