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Quand le mangeur de tronc rencontre la poulette ! (Clarinette)

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MessageSam 31 Jan - 14:07



C'était un nouveau jour. Il se succédait aux autres avec une monotonie qui aurait pus rendre le plus vieux des pépères complètement dingue. C'était ainsi que j'avais décidé de changer mes habitudes, de faire quelque chose de nouveau. En plus ça faisait pas mal de temps que j'y songeais. C'était un moyen comme un autre de canaliser cette masse noir qui dormait au fond de moi. Cette chose que je m'efforçais de cacher derrière des sourires et des faux semblant comme un menteur professionnel. C'est ainsi qu'armé d'un short et d'un débardeur, je me préparais pour ce dont j'avais moi même décidé, pour une fois, je savais VRAIMENT ce que je voulais. C'est ainsi qu'en sortant, je me mis à courir à petite foulée. Si je m'épuisais, techniquement... Je n'aurais plus la force de chercher des pics à balancer au reste du monde non ? Je laissais ma tête dériver petit à petit, mon corps s'activait de lui même, pas besoin de penser à ce que je faisais, c'est pour cette raison que je laissais ma pensée vagabonder dans les recoins de mon cerveau. Je pris soin de garder un bon souffle. Finalement mon corps n'était pas si flasque... J'avais de l'endurance, ce qui voulait peut être dire qu'avant j'étais un genre de sportif ? Non... Bof... J'étais dans tous les cas pas le genre de type à faire du sport pour le plaisir, mais peut être que ce soucis de me dépenser pour éloigner mes démons internes n'était pas d'aujourd'hui, peut être que je recommençais enfin un long rituel ? Dans ma tête défilait des sons, des notes, alors que je réfléchissais à mes travaux en cours, à mes idées. Car en plus de mon taf de chercheur, je faisais des croquis, imaginais des outils pour rendre notre vie de tous les jours agréable. Mais je n'avais encore jamais fabriqué de mes petites mains une de ces idées et... Je n'étais pas le genre de type à aller vers les autres du style « salut mon poulet, je suis un chercheur, quoi ? Je t'ai insulté par le passé ? Ho désolée ! Tu peux fabriquer ça pour moi ? » Ho et puis j'avais pas les yeux de biches nécessaire pour qu'on me mange volontairement dans la main. Non... C'était pas possible. Vous savez... Je me demande souvent ce qui cloche chez moi, qu'est-ce qui fait que je suis comme ça ? Que j'ai un sale caractère et que j'ai énormément de mal pour m'entendre avec les autres... Les personnes que j'aime côtoyer ? Elles tiennent sur une main, une seule. Je me raclais la gorge, avant d’accélérer le pas, en avant vers le bois. Les arbres m’entourèrent bientôt, me coupant des autres blocards qui me regardaient comme une bête curieuse à la pointe de la mode. Cours, Cours Lucas, continue... Je devais épuiser cette bête qui n'avait rien d'autre à faire que râler dans son coin d'ombre, qui voulait blesser, autant que se délecter de la douleur que les autres ressentaient. Je suis un dévoreur de bonnes ondes, sans doute. C'est pour ça que je m'isole, que je ne traîne qu'avec très peu de gens mais surtout, que je reste souvent enfermé dans mon cocon... Un grand « BONG » se fit entendre, tendis que dans mes yeux tournaient 36 chandelles, et que sonnait à mes oreilles un million de clochette. Je regardais le tout tourner dans un capharnaüm sonore et visuel, avant de me laisser mollement tomber sur l'herbe fraîche. Je venais de me faire quoi là ?! Ha oui... J'avais pas vu ce foutu tronc d'arbre. C'était qui l'con qui avait foutus ça là ? Que je le défonce ? Je crois que j'étais aussi sonné que la bête que je tentais d'endormir. C'était bien ma veine. Je voyais le ciel par la trouée des arbres, aussi bleu que d'habitude. Pas un nuage... Rien, comme toujours. Pourtant... Voir des nuages c'était tellement plus beau.
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MessageDim 1 Fév - 3:23


Hi Ducky !


Mon pas légèrement boitillant, je déambule avec gaieté dans le Bloc. Je m’attache les cheveux  d’encre qui coulent dans mon dos. Je les détache pour les sentir caresser mes omoplates. Je fais une tresse parmi mon abondante chevelure de jais, puis je l’enlève. En bref, je fais des actions pour finalement ne pas les garder. Je faisais des choses pour ne pas les faire. Quel concept stupide que l’intelligence humaine. Bon ! Il faut que je trouve quelque chose à faire, ou juste un endroit où me poser. Une caisse à côté de la Boîte attire mon regard. C’est bon, je sais quoi faire.

Mes pieds se posent légèrement à chaque pas, bien décidée à m’asseoir sur la caisse et observer les gens qui m’entoure et ce qu’ils font. J’aime bien faire ça parfois, m’asseoir et observer. Observer autant que dans le Labyrinthe, mais calmement et sans la pression de devoir se souvenir de tout. Être là, et pouvoir se dire que si on disparait du jour au lendemain, physiquement ça ne change pas grand-chose, parce que de toute façon, tu ne faisais qu’observer. Disparaître, aussi dire « mourir », oui, mais comment ? On ne disparaît pas simplement, on arrache un bout de nos proches  en partant vers le silence définitif.

Pour moi, petite trappeuse brune et maladroite, il existe de nombreuses façons de mourir. La première est de se faire attraper dans le Labyrinthe. C’est la plus simple, la plus logique, pas si tragique. Je balaye cette pensée d’un geste mental de la main. Je peux tout aussi bien mourir à force d’avoir échauffé les nerfs de mes camarades Blocards. Plusieurs fois d’autres Blocards ont voulu m’en coller une bonne pour que je me taise, mais s’en ont empêchés pour ne pas finir crevé par mon idée première.

Je soupire, balayant mes pensées néfastes du revers de la main, faisant un petit moulinet avec. Mon pessimisme et mon oisiveté commencent sérieusement à m’agacer et je ne peux plus rester assise là, à rien faire, tout simplement de peur de me remettre à penser à différentes façons de mourir, pesant le pour et le contre. Mais finalement, une remarque effleure mes pensées, si je pense déjà à mourir, et si je mets tout ça en route, c’est un suicide. Or, le suicide est un acte tout simplement égoïste, car toi, tu t’en fous, t’es mort. Mais les autres autour de toi doivent subir ton absence.

Soudain, un jeune homme blond passe devant moi en trottinant. Ou peut-être qu’il court, mais pour moi, ça, c’est trottiner. Mon regard de jeune fille se balade sur son corps, ses jambes légèrement musclées, dévoilées par son short, un torse légèrement musclé aussi et des bras faisant le double des miens, mis en avant par son débardeur. Mon regard s’attarde quelques secondes sur ses fesses avant de remonter vers ses cheveux blonds. Vous vous attendiez à quoi ? Je suis une adolescente en pleine fleur de l’âge ! Et détailler le corps des gens en devient presque un réflexe !

Même si je suis assise, ce garçon me semble bien plus grand que moi. Entre une dizaine et une vingtaine de centimètres séparant le haut de nos crâne. Ce type qui m’est tout à fait inconnu, a ce petit air de mec craquant. Il a ce petit quelque chose qui peut faire tomber n’importe qu’elle fille, surtout dans la fleur d’âge comme moi. Mais bizarrement, pas moi. Enfin, oui je le trouve carrément mignon, mais ce n’est pas parce qu’il vient m’adresser la parole avec un sourire que je vais tomber à ses pieds.

Je me lève, le regardant partir vers la forêt. J’ai envie de le suivre et d’en savoir plus sur lui. Quitte à passer pour une stalkeuse professionnelle ! Et c’est reparti ! Doucement, je pars en direction du bois, le pas aussi léger qu’à mon habitude, et un immense sourire s’étalant sur mon visage. Le blond, je l’ai encore en vue, il semble ailleurs et se prend un arbre en pleine face, je ricane en m’approchant de lui. Son regard est fixé sur le ciel et il ne semble même pas me remarquer, comme s’il était mort. Bon, après tout, j’ai rien à perdre. Je pose mes pieds à plat de chaque côté de sa taille et je me penche vers lui. Comme ça, il a une tête de canard… Je lui tapote l’arrête du nez en souriant.

« Eh le canard, ça va ? Pas trop mal à la tête ? »
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MessageJeu 5 Fév - 22:22

HRP: désolée pour l'attente de réponse, j'espère que ça te plaira cocotte <3




J'avais l'impression que cet arbre m'avais bien sonné. En fait, je sentais l'herbe dans mon dos, je sentais le sol meuble sur lequel mon corps reposait, mais j'avais l'impression qu'en même temps j'étais pas connecté. Et... Je détestais ça. M'enfin qu'est-ce que j'aimais vraiment ? Allez savoir. Des bruits de pas se firent entendre. Puis un ricanement, pas de doute... Quelqu'un avait été témoins de mon emplafonnement avec l'arbre. Bon sang pourquoi y'avait toujours des gogos quand je me ridiculisais ?! Une vois féminine se fit entendre, elle était juste au dessus de moi. Je braquais les yeux sur la jeune femme à qui appartenait la voix. Elle avait l'air plus athlétique que moi en tout cas. M'enfin bref. Elle m'avait appelé Canard, m'avais demandé si grosso modo ça allait. Sans un mot je me relevais. Mais mes jambes flageolante me dirent rapidement merde, me forçant à m’asseoir. Je relevais les yeux vers elle.

« Hormis que j'ai l'impression d'être en plein shoot, ça peut aller. »

Ma bouche se pliât en une moue boudeuse, je la fixais de mes prunelles. Elle était proche... Mes yeux se plissèrent légèrement.

« Et puis ch'ui pas un canard moi... Enfin... Tu me diras, j'ai toujours aimé les oiseux, eux y peuvent se tirer dès qu'il y a du grabuge. T'as jamais eu envie de voler ? Les piafs, je les envient que pour ça... »


Je m'affalais contre le tronc, me massant les tempes, en fait hormis la douleur... J'avais l'impression qu'un troupeau d'éléphant m'était passé dessus. Sales traîtres. Je relevais la tête vers la fille, arquant les sourcils.

« Y'a mieux comme première rencontre, j'ai perdu toute crédibilité, m'dame... Mais bon... J'm'appelle Lucas. Je suis un chercheur. »


Au bloc j'avais vite compris que les groupes étaient mis en avant. Tout passait par ces derniers. C'était même les premières questions qu'on se posait quand on rencontrait quelqu'un, mais d'où venait-il ? En fait ici... On était tous des poulets dont on avait coupé les ailes, du coup... On picorait notre grain. Ces grains, c'était la curiosité, la dernière libertée, c'était celle de connaître ceux avec qui on était enfermé. La vie est une garce quand même... Mais bon entre nous... Elle l'avait toujours été. Ici, ou ailleurs, du moins c'est ce que j'imaginais. Je me rendis compte que je fixais la fille depuis un bon moment. Depuis quand je me foutais pas d'être poli ? Je détournais tout de même le regard. Me mettant à siffloter la première musique qui me venais à l'esprit. La vie sans musique était tellement fade... Mais il était tellement dur d'en trouver. Je finis par me relever et faire quelques pas, comme le brave gars que j'étais. Mais mon petit doigt me disais que j'avais sans doute perdus un neurone ou deux dans la bataille épique entre l'être sylvain et moi même, qui aurait pus se finir en fatality. Je me retournais soudain vers elle, les yeux plissés soupçonneux. Je dus tourner trop vite car un nouveau vertige fit tournoyer ma tête et mon propre petit cœur spongieux.

« Mais au fait, qu'est-ce que tu fichais dans les parages ? Tu m'observais ?! »

Moi parano ? À peine. Ce méfier de ton prochain, et lorsqu'il t'attaquait, viser les valseuses. C'était ce que j'avais retenu. J'étais un lâche sans code de l'honneur, mais HONNÊTEMENT, je le vivais très, mais alors là très très bien ! Croyez moi. J'avais été élevé sans doute comme ça. Je me foutais du regard des autres. Tant que j'étais sauf. Tant que je vivais ma vie comme je l'entendais. Certains s'étaient casser les dents en croyant se mesurer au pauvre petit chercheur incapable de se défendre. Car le petit chercheur avait beau être un être mou-mou... Il n'en restait pas moins qu'il n'hésitait pas à viser les yeux, avec du sable de préférence. En fait... Esther voyait d'un mauvais œil mon amitié avec Jude... Mais avouons le, il était quand même proche du visage que je tentais de cacher au sein du bloc. De mon vrai visage, sous tous ces faux sourires, et ces risettes !
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MessageJeu 5 Fév - 23:20


Me? A stalker? Maybe not.


Dans cette journée de plonk durant laquelle je me faisais royalement chier, une distraction m’a enfin été offerte. La distraction étant le jeune homme blond, plutôt pas mal en passant, et son tête à tête avec l’arbre. Je pense sincèrement que je vais bien m’amuser, quitte à échauffer ses nerfs pour le rendre fou de rage. Ce plan me donne un peu envie de glousser, mais étant au-dessus de lui, il aurait remarqué la supercherie. Je me rends vite compte de mon idée et je me décide à l’effacer, bien trop Judienne à mon goût. C’est fou, même quand il est pas là j’agis comme lui.

Quand le regard du blond se pose enfin sur moi et non sur les nuages derrière ma tête, il semble me détailler quelques secondes avant de tenter de se relever. En quelques secondes je le vois passer par plusieurs stades : couché, en train de se relever, debout pendant pas longtemps, assis, sa tête à la hauteur de la mienne. J’hausse un sourcil, se lever était un exercice trop dur pour lui ? Je retiens un nouveau gloussement en serrant les lèvres dans une sorte de sourire, l’écoutant à moitié. En plein… Shoot ?

Sa bouche se tord en une moue boudeuse qui le rend tellement mignon. Jusqu’à ce qu’il braque ses yeux sur moi, les plissant légèrement au bout de quelques instants. A cette distance je pourrais presque me pencher un peu en avant et l’embrasser. Un sourire narquois tranche mes lèvres. Après son récit, je me recule un peu souriant tendrement cette fois.

 - Je dis que tu es un canard, parce que tu as la tête d’un canard. De plus, en parlant de ça, c’est vrai que j’aimerais bien être un oiseau. Pas juste de voler, mais être réellement un oiseau. Ou une poule. C’est mignon les poules.

Il se retourne pour s’appuyer au tronc, tout en se massant soigneusement les tempes. Moi, à côté, je reste debout mais m’appuie tout de même dos à l’arbre, ma tête légèrement tournée vers elle, le fixant pendant qu’il se présente. J’hoche la tête pour signifier que je retiens les informations, même si ce n’était pas la chose la plus importante de ma vie. Mon sourire s’est cependant éteint en entendant « m’dame ». Je fronce les sourcils.

 - M’dame ? Sérieusement ? Tu me rappelle comme ça et je te casse les deux jambes pour m’en faire des béquilles quand j’aurais mal au genou. Non mais oh ! Sinon, pour simplement me présenter, je dirais que je suis Clare l’une de ses folles qui doit aller dans un dédale de pierre sombre pour protéger ceux qui doivent trouver une sortie inexistante.

Mon pessimisme, chassé plusieurs fois, plus tôt, revenant soudainement à la charge, je roule des yeux en faisant un mouvement discret du revers de la main, pour essayer de chasser mes idées noires. Je fixe mon regard sur le tronc en face de moi et soupire, n’adressant plus un seul regard à Lucas, le beau canard, chercheur, blond.

Bon, je retourne tout de même la tête vers lui quand son regard me perce l’arrière du crâne, mais pendant que je me retourne vers lui, il se remet à regarder en face de lui. Puis il se met à siffler. Je ne sais pas comment les gens font pour trouver des chansons à chanter, pour ma part, aucune ne me vient. Jamais. Et je les envie un peu pour ça. Donc là, je suis envieuse du canard câlineur d’arbre. Il se lève pour faire les cent pas et mes yeux continuent de le regarder faire. Je pense que ne me répète, mais pourquoi tout les tocards ici sont mignons ! La fidélité est un truc que je vais vite oublier si ça continue comme ça !

Il se retourne brutalement vers moi, tellement brutalement qu’il chancelle un peu et se redresse pour me faire face. Quand il me pose ses questions, toute trace de sourire a disparu de mon visage, le gardant totalement froid, limite agacé. Puis au bout de quelques secondes, j’affiche un grand sourire narquois en arquant un sourcil à mon tour et croisant les bras sous la poitrine.

 - Je t’ai suivi. Tu étais tellement dans ton footing que tu es passé deux ou trois fois devant moi, donc je n’avais pas d’autre choix que d’admirer ton maaagnifique corps. Puis tu es parti dans le bois, donc intriguée par un si beau jeune homme, je t’ai suivi pour finalement te voir embrasser un arbre. Ça me fend le cœur de revoir cette scène ! (Je fais semblant d’essuyer une larme) Bon, et la suite tu la connais.

J’attrape mes cheveux d’encre et commence à les tresser, puis je défais la tresse, puis je n’en fais qu’une, à partir de ma franche et je la défais ensuite. C’en est presque nerveux à force.
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MessageMar 17 Fév - 22:18



 - Je dis que tu es un canard, parce que tu as la tête d’un canard. De plus, en parlant de ça, c’est vrai que j’aimerais bien être un oiseau. Pas juste de voler, mais être réellement un oiseau. Ou une poule. C’est mignon les poules.

J'arquais un sourcil, curieux, devant cette nana qui me parlais réellement de poule. C'était tout de même assez absurde. Mais bon... On avait tous nos rêves dans la vie. Dans ce cas à défaut d'être un oiseau... J'aurais pus être un canard non ? Enfin... Un canard c'était tout de même vachement moins excitant qu'un aigle, ou moins coloré qu'un colibris. Par un temps... Je m'étais sans doute intéressé à ces bêtes là... Je regardais à nouveau le ciel. Enfin nous serions donc le canard, et la poule.

« Pis faut aussi se dire que ce serait sans doute plus facile de trouver la sortie munit d'ailes. »

Mais n'y avait-il pas de risque qu'au contact du ciel, nous finissions brûlés vifs, par la chaleur du soleil ? Y avait-il réellement une sortie ? Ou étions nous condamné à errer comme des souris de laboratoire à la recherche d'une sortie qui n'existait pas ? Beaucoup le pensaient, bien peu le disaient à voix haute. Et puis j'attendais à tout moment le type qui sortirait de la boîte tel un diablotin en s'exclamant « C'était une blague ! » Mais là encore, mon petit doigt me soufflait que c'était sans doute un fantasme, qui ne se concrétiserait jamais...

 - M’dame ? Sérieusement ? Tu me rappelle comme ça et je te casse les deux jambes pour m’en faire des béquilles quand j’aurais mal au genou. Non mais oh ! Sinon, pour simplement me présenter, je dirais que je suis Clare l’une de ses folles qui doit aller dans un dédale de pierre sombre pour protéger ceux qui doivent trouver une sortie inexistante.

Une trappeuse donc... Les assistants des coureurs. Je souris doucement à cette présentation. Avant de froncer les sourcils, en croisant les bras sur mon torse étroit. J'étais pas un mollusque en fait... C'était juste que j'étais vraiment très fin, les hanches étroites, les épaules tout de même larges (mais il faudrait sans doute un peu d'exercice pour les rendre un tant soit peu plus larges...) Avant de hausser les épaules, une moue pas franchement heureuse sur le visage.

« Vous les filles, vous allez me rendre complètement dingue, c'est pas d'un manuel de science dont j'ai besoin. La dernière fois que j'ai vu une fille je lui ai dit qu'elle avait une belle chute de rein, je l'ai appelé « miss » et elle a voulu se faire une partie de ping pong avec ma tête ! »

Elle m'avoua aussi (sans grande culpabilité... Bien évidement!) qu'elle m'avait suivit. Le pire... était sans doute de se dire que moi, comme un gros imbécile, je n'avais rien, mais alors là RIEN DU TOUT vu... C'était nul de ma part, moi qui, d'habitude, distribuait les regards méfiant, et écoutait bien le bruit de mes pas pour ne pas entendre d’écho. J'étais carrément parano, et ici, ça s'arrangeait carrément pas. Elle me fit ensuite un compliment sur mon corps. Je baissais les yeux vers ce dernier, curieux. Il était dur de voir l'effet que je procurais sur les autres, je devais bien l'avouer... Puis je piquais un fard lorsqu'elle parla de l'arbre. De ce putain d'arbre... Encore un coup des écureuils. Quoi ? Comment ça ici y'avait pas d’écureuils ?! C'est juste parce que vous regardez pas où il faut. Et puis c'est pas parce que il n'y a pas de glands qui traînent, que ces foutus écureuils ne sont pas dans le coin. Ces bêtes sont un danger... Même pire, c'est UN DANGER contre l'humanité. Je me raclais la gorge.

« Tu trouves vraiment que j'ai un beau corps ? C'est pas de l'avis de tout le monde, en tout cas merci, ce compliment me va droit au cœur. Enfin quand tu auras eu un aperçu de l'intérieur... Je pense que tu en seras bien vite dégoûté. »


Oui car après tout... J'étais autodestructeur... Tout ce que j'obtenais, il finissait par se désagréger entre mes doigts. Tous ceux que j'appréciaient finissaient inlassablement par couper le cordon parce que traîner avec moi, c'était élever une bête qui pourrait sans aucun doute vous mordre dans un futur plus ou moins proche. Car après tout... Je n'étais qu'un roquet.
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MessageMar 24 Fév - 23:31


Me? A stalker? Maybe not.


Je reste debout, par simple « déformation personnelle », mais je le regarde du coin de l’œil, en permanence. J’ai appris à toujours regarder les gens dans les yeux quand on leur parle, et si tu ne peux pas, tu regarde son visage quand même, c’est quand même plus poli. Même si oui, c’est un peu gênant et flippant, mais bon, je m’en fous pas mal. En continuant de regarder le blond, et l’entendre parler d’ailes. C’est ainsi que naquit l’histoire du canard et de la poule. On ne forme qu’un tout de volatiles, tous aussi inutiles. Mais tout ça, c’est futile.

Je vois un petit sourire étirer les lèvres de Lucas et je souris aussi, mais beaucoup plus que lui, comme à mon habitude en fait, dans le morne du Bloc, j’ai l’impression de faire tache avec mon sourire immense, étendue sur mes lèvres presque constamment. Malheureusement, peu de gens y répondent. « Quand tu souris, c’est le reflet du sourire que tu reçois en retour » V’là le proverbe qui ne s’applique pas au Bloc. De toute façon, j’ai l’impression que rien ne s’applique ici. Rien que le bonheur ne fait pas partie des statistiques de nos vies… Enfin, d’après certaines personnes… Je vois le chercheur hausser les épaules, avec une légère grimace.

- Mais j’ai dis ça, juste pour le m’dame, ça me donne l’impression d’être vieille ! Alors chut hein !

Je tire légèrement la langue, humectant un peu mes lèvres par la même occasion avant de délicatement passer mes doigts fins dans ma crinière brune et je le vois presque changer de couleur, son regard se perdre dans le vide. Puis son visage redevenir de couleur chair, le fait qu’il pense peint dans ses traits détendus. Il avait un air mignon comme ça. Il se racle la gorge et je sursaute légèrement, relevant un peu les poings, avant de les laisser retomber contre mes cuisses. J’hausse les sourcils en l’écoutant.

- J’ai déjà vu des gens déchiquetés en petits bouts dans le Labyrinthe, donc je sais pas trop si tu parle de l’intérieur du corps humain ou de comment toi tu es intérieurement.

Je ris faiblement avant de m’approcher du canard et de le prendre dans mes bras sans aucunes raisons apparente, juste par plaisir de lui faire un câlin, avant de s’écarter un peu et de tirer encore la langue, tout doucement.

- En réalité, j’ai pas vraiment détaillé ton corps entiers, mon regard était pile à la bonne hauteur pour pouvoir admirer, bah euh… Ton postérieur…

Un petit rire sort de mes lèvres et je glisse mes mains dans les poches arrière de mon short noir serré. J’l’aimais bien c’canard, il me rappelle des choses, genre des souvenirs, des morceaux de ma vie.
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Quand le mangeur de tronc rencontre la poulette ! (Clarinette)

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