I still believe in humanity △ Membres du Bras droit

Lex & Aloïs & Elizabeth

Cela doit faire plusieurs jours qu'Elizabeth n'est pas sortie dehors, elle reste enfermée bien à l'abri dans le QG du bras droit. Parfois, Kansas-city lui manque, son appartement, son indépendance, ici, elle est obligée de parler avec d'autres personnes, d'interagir. Mais elle n'aime pas vraiment ça, après avoir perdu sa sœur, elle n'a pas envie de retrouver une relation identique à celle qu'elle connaît avec sa sœur. Simplement parce qu'elle ne veut pas croire qu'elle est retenue prisonnière par le WICKED ou pire morte. Ils auraient pu très bien la tuer après s'être servi d'elle. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il se trafiquait au WICKED, mais d'après-certain récit, ce n'était pas joli-joli. Elle ne pouvait pas comprendre comment une telle organisation avait pu prendre les rênes du monde entier, la résistance ne se résumer vraiment qu'au bras droit ? En même temps, les gens devaient lutter contre quelque chose de bien pire, ceux infectés. Elizabeth en avait croisé, mais ce n'était pas attardé à leur faire la causette. Comme une bonne partie de la population saine, elle en avait peur, peur surtout d'être infecté par la maladie qui leur rongent petit à petit le cerveau. Devenir fou, surtout de le savoir, Elizabeth, ne le supporterais pas, elle ne voudrait pas prendre le risque de faire du mal à quelqu'un qu'elle aime. Elle abrégerait donc ses souffrances, au moindre doute, ou demanderait qu'on le fasse. Assise, devant son microscope, elle poussa un soupir en pensant à sa sœur, quelque part. Elle espéra qu'elle s'en était sorti, qu'elle s'était libérée et que maintenant, elle était à sa recherche. Mais tant d'années les avaient séparées. Ashley pensait surement que la blonde était morte suite à une infection par la braise.

Elle attrapa un livre rangé sur une étagère et l'ouvrit pour le lire, les livres, le seul moyen pour elle maintenant d'apprendre. Chaque fois qu'elle était dehors pour une mission ou autre, si elle en voyait, elle les ramenait et les entreposer dans son laboratoire. Maintenant, elle en avait une petite collection, elle avait déjà commencé à en réunir alors qu'elle était à Kansas-city, mais elle n'avait pas pu tous les emmener à Denver. Il est vrai que le bras droit bougeait beaucoup et parfois cela agaçait la blonde, elle devait abandonner à chaque fois la moitié de ses affaires. Mais bon, elle savait pourquoi, ils ne pouvaient pas rester dans un endroit où le WICKED pouvait un jour les retrouver. D'ailleurs, elle avait toujours quelques affaires dans un sac, prêtes à partir en cas de problème. Si elle pouvait gagner quelques minutes sur ses ennemis, c'était déjà ça de prix. Le livre qu'elle avait dans les mains, elle l'avait depuis le début, quand elle a fui avec sa sœur, elle avait pris soin de l'emporter avec elle. C'était le seul souvenir qui lui restait d'un temps qui n'existait plus. Elle avait fait un an à la faculté et le livre traitant la biologie en général lui avait été offert par ses parents. Même si, ses parents étaient vraiment spéciaux, elle ne cesse encore de penser à eux, ils avaient eu la malchance d'être infectés. Elle ne savait pas ce qu'ils sont devenus, elle était surement partie à temps avec sa petite soeur. Sinon, elle aurait surement était infecté. Alors qu'elle était plongée dans sa rêverie, un bruit vient la déranger et elle releva rapidement la tête pour voir s'il avait un danger ou non.
       
       

I still believe in

- humanity -

Ft. Lexie & Elizabeth

Vous n'arrêtiez pas de réfléchir, ces derniers temps. Alors que le WICKED investissait Denver avec une ampleur non-négligeable, le Bras-Droit était de plus en plus contraint à se faire petit, presque obligé d'abandonner et de détruire leurs bases du centre ville, bien trop dangereuses si découvertes par le Gouvernement. Vous vous étiez même demandé si le coup de l'attaque des fondus n'était pas un stratagème du WICKED afin de justifier une forte présence dans la ville. Après tout, peut-être leur but était-il de trouver une résistance.

Si c'était effectivement le cas, aucune erreur de devait être commise – et même si ce n'était pas le cas d'ailleurs. Vous faisiez alors bien attention à tout, surveillant les entrées et sorties, de loin, adossé au mur et fumant les précieuses cigarettes que vous réussîtes à acheter. Les nouvelles recrues se faisaient assez peu nombreuses, la force du Bras-Droit se concentrait dans ses membres les plus anciens, les plus fidèles. Vous en faisiez bien évidemment partit. C'était bien la raison pour laquelle vous étiez activement recherché par le WICKED.

Aussi, comme à votre habitude, vous étiez en pleine réflexion, en train de construire un plan. Un plan de fuite au cas où le WICKED trouvait le QG du Bras-Droit. Ou bien dans l'hypothèse qu'une attaque d'infecté fut possible, un plan pour fuir face à eux et leur folie meurtrière. L'organisation de résistance était surtout composée de survivants, pas d'immunes.

Vous faisiez donc un tour de tout les bureau, inspectant et vérifiant les plans de tout les bâtiments. Vous arrivâtes sur un endroit bien calme, seuls peu de personnes ne s'y trouvait, vous laissant un périmètre large pour vos vérifications. L'on aurait pu vous prendre pour un fou, fichtre, le travail vous demandait. Vous observiez un mur, en piètre état, vraiment. Afin de le voir d'un autre point de vue, vous reculiez petit à petit. Un pas derrière l'autre, sans vraiment regarder derrière vous, trop concentré sur vos observations. Alors l'inévitable arriva, vous tombâtes sur quelqu'un qui marchait apparemment d'un pas assuré et qui n'avait pas pensé à regarder devant elle. Lui écrasant le pied, vous perdîtes l'équilibre et l’entraînâtes dans votre chute. Alors que vous tombiez sur le côté de votre épaule, elle – car c'était une jeune femme sur qui vous étiez tombé – eut l'air de tombé raide sur le dos.

Vous relevant en vitesse, vous vous redressâtes afin de vous pencher vers la blonde. La chute avait paru très longue, vous aviez essayé de garder l'équilibre, en vain. Aussi, elle avait été un peu douloureuse. Vous vous engageâtes donc, en tendant la main à l'inconnue :

- Veuillez m'excuser, j'étais à l'ouest… Et je n'ai malheureusement pas d'yeux derrière la tête.