Les yeux rivés sur les portes du Labyrinthe, le vent rejette mes cheveux en arrière. Je m'appuie contre la rambarde et ferme les yeux ; personne ne vient à cette heure-ci. Le soleil est au zénith.
Les gens s'affairent à leurs occupations, alors que j'observe le ciel bleu. Les nuages sont rares ; est-ce que c'est "beau" ? Aucune idée. J'ai juste l'impression que le ciel est... Bleu et blanc.
Est-ce que les "gens normaux" savent mettre des mots sur leurs sentiments ? Parce que moi pas. Certains me qualifient de "solitaire", ou encore de "psychopathe". J'ai juste une préférence pour le mal. Le bien est banal, sans intérêt.
Je baisse les yeux vers le sol. Je me sens puissante ; les autres ressemblent à des fourmis. Je me sens en sécurité ; j'ai aussi l'impression d'être libre. J'ai l'impression de pouvoir faire ce que je veux. Mais la sensation de liberté disparaît lorsque je jette un œil au Labyrinthe. Nous sommes en prison.
Je déplace une mèche derrière mon oreille. Depuis combien de temps suis-je arrivée ici ? Bientôt une semaine. Mon regard se porte sur la Boîte ; cette horrible cage.
Je réprime un frisson de dégoût et reporte mon attention sur les portes. Pourquoi est-ce que le Labyrinthe m'attire ? Il devrait me faire peur.
Mais la peur ne fait pas partie de mon vocabulaire ; après tout, je fais partie de la Milice. Quoi que... la peur est un sentiment humain.
Je lâche un soupir et ferme les yeux, alors que les rayons du soleil tapent fort. Je rouvre les yeux et commence à chanter ; qui pourrait entendre ?
« The bird flies away. His prison is a ditch. His wings folded, he wishes to fly. He can’t, he never learned it. So they are pushing him, in the maze.
He defends himself ; without much success. So he goes running… for his life. Nobody fly anymore. The Glade is a prison. Some would like to leave… to abandon their life. »*
Je finis la chanson, alors que ma voix se brise. Je n'aime pas cet endroit, même si il m'inspire.
J'entends des pas ; je me crispe. Je ne me retourne pas et me contente de fixer les portes, remettant mon masque.
[HRP : Remercions Jude pour la traduction de ma chanson ! Paroles en français via MP.]
Raaaaaaah. Ça, ça m’énerve. Je déteste les jours passés à ne rien faire. Sans blague. Dans les jours comme ça, je sers à quoi, moi ? Quand je pense que j’ai été dispensée d’accompagner mon Coureur à cause de cette fausse – sœur menteuse d’Hermione qui m’a dit que ce serai dangereux avec mon rhume ! Mais je suis quoi, moi, une fille à la santé fragile ? Ce n’est pas parce que cette idiote de « Hermy » l’est que je le suis. Ça nous fait zéro point commun. Et une preuve de plus qu’elle n’est pas ma sœur. Si jamais j’entends encore une fois quelqu’un me dire : Ah, tu es la sœur d’Hermione ? Je lui pète la figure. Mieux, les jambes. Ça fait plus mal. Non mais. Et je suis sérieuse. Ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu. Je saurai que c’est faux. Donc, aujourd’hui je reste cloîtrée au bloc pour un minuscule rhuminet de rien du tout. Je ne fais que renifler. Je suis sûre qu’il m’ont bloquée ici parce que ça les énervait, mes reniflements. Je ne suis franchement pas enrhumée du tout. Enfin, peut – être un peu. Enfin, si. Je suis très enrhumée. Euh …
ET ALORS ?! Me dites pas que c’est une raison de se priver d’un bon trappeur. Enfin, bon, je dis pas, parce qu’ils ne m’envoient jamais sur les Blocs trop dangereux, mais bon, je suis quand même une habituée, hein. J’ai neufs mois d’ancienneté, et deux mois de boulot de Trappeuse. DONC, je suis quand même une « racine », si j’acceptais d’être surnommée comme un végétal. Je me lève de l’endroit où je me suis assise pour somnoler (à savoir au pied d’un jeune bouleau tout petit qui fait une crise de croissance accélérée) pour me diriger vers … Eh bien, je n’en sais rien, a vrai dire. Si seulement je pouvais entrer dans ce foutu Labyrinthe … Mais non, aujourd’hui c’est mort. Finalement j’opte pour la tour. Je cours vers elle en ignorant les regards (si peu il y en a, ça ne me fait pas grand – chose à ignorer, soit dit en passant) et j’accours auprès de la Tour de Guet. Elle est haute mais ce n’est pas ça qui me fait peur. Je n’ai pas le vertige, comparée à ma soit – disante « sœur ».
Je commence à monter et quand j’arrive au sommet de la construction, j’entends la fin d’une chanson anglaise, très jolie et mélancolique. D’habitude, j’ignore ces choses - là, mais il semble que cette fois ci, mon cœur en a décidé autrement.
« …anymore. The Glade is a prison. Some would like to leave… to abandon their life. »
Mon cœur se met à battre la chamade. Je n’ai pas vraiment compris les paroles, mais il n’empêche que l’air est triste et trahit une douleur presque aussi importante que la mienne, le soir où Jeff a … où il a … disparu. Je prends une inspiration. Je n’avais pas fait attention au fait que s’il y avait une chanson, il y avait un chateur, ou une chanteuse. Donc quelqu’un avait eu la même idée que moi, à savoir monter ici. Quelqu’un était en haut. J’entrais sur l’esplanade du haut. Une fille était là, une brune aux longs cheveux, bien soyeux, et aux yeux verts, jaunes, bizarres, bref, clairs. Elle me fixe comme si elle s’attendait à trouver quelqu’un ici. J’ai dû faire du bruit en montant. Elle a l’air indifférente. Une sans – cœur, quoi. Ou une idiote qui fait semblant. Quoique … Si je dis idiote, je dois me mettre moi – même dans cette catégorie. Donc, une fille qui fait semblant. Tout simplement. Ça doit être une nouvelle. Son visage ne me dis rien. Je lui souris négligemment, puis je m’appuie contre la rambarde et je lui adresse la parole.
-Salut. Je suis Nyrah. Tu chantes bien, dis – donc.
Dernière édition par Nyrah L. Rainbow le Sam 21 Mar - 10:26, édité 2 fois
Cette fille… Elle m’observe. Je la vois fixer mes cheveux, mes yeux. Certains seraient déjà rouges, mais pas moi. Malgré le fait que nous soyons tous différents, j’ai l’orgueil de penser que j’ai quelque chose en plus ; mon instinct semble être le même. Je n’ai pas changée, j’en suis sûre. Je suis sûre d’avoir toujours été aussi froide et manipulatrice. Quant au revers de la médaille… Personne ne mérite mon attention.
Sauf elle, cette fille. Nyrah. Elle s’appuie contre la rambarde et me dit que je chante bien. Je hausse légèrement les sourcils. Personne ne m’a jamais dit ça ; les autres ne disaient rien lorsque je finissais de chanter. Elle est intéressante.
J’observe rapidement ses cheveux bruns et ses yeux indigo. J’adore cette couleur. Je réprime un sursaut. Depuis quand j’aime une couleur ? Ce n’est pas un souvenir ; seulement une impression. Tout va bien.
Je ferme les yeux pendant un instant et réfléchis à ma réponse. Je ne souhaite pas toucher les inconnus ; je n’aime pas les briser de l’intérieur. Je réserve ça à ceux qui m’approchent trop. Sauf à elle. Elle dégage quelque chose de différent.
- Nyrah ? Comme Nyrah Rainbow ? (Je m’arrête quelques minutes, alors qu’un sourire mi-moqueur mi-sadique naît sur mes lèvres.) Ah, tu es la sœur de la pimbêche au cœur tendre ? raillais-je.
Je commence à rigoler. Un rire discret, qui n’attire pas l’attention. Sauf avec moi ; rigoler est un exploit pour moi. Bien sûr, ce n’est pas un vrai rire. Mes véritables rires sont… Je ne sais pas.
Je la fixe et m’assois sur la rambarde, passant une jambe par-dessus. Puis je me mets à penser à sa sœur ; Hermione.
Je n’ai rien contre elle. C’est juste qu’elle m’énerve ; toujours en train de flipper pour un rien.
- Tu es une Trappeuse, non ? (Je réfléchis quelques secondes, essayant de me souvenir de ce que je sais sur elle.) Tu es arrivée il y a neuf mois, et ça fait deux mois que tu es Trappeuse. Pourquoi tu es là ? Ils t’ont virée ? dis-je en ricanant.
Je me fais une natte et la fixe, un rictus moqueur sur les lèvres. Je sens que la discussion va enfin devenir intéressante.
La fille hausse imperceptiblement les sourcils. On dirai qu'elle est surprise que je lui adresse la parole. Peut - être que c'est une solitaire. Ou une demeurée. Il n'y a pas beaucoup de différence. Puis elle me dévisage longuement pour finalement fermer les yeux pour réfléchir à sa réponse. Je ne sais pas pourquoi mais rien que sa façon de se tenir, son silence, cela m'irrite profondément. Finalement, elle rouvre les yeux et un sourire ironique apparaît sur ses lèvres. Je la prends aussitôt en grippe.
- Nyrah ? Comme Nyrah Rainbow ? elle s'arrête puis reprends : Ah, tu es la soeur de la pimbêche au coeur tendre ?elle me raille.
Depuis quand je suis véritablement sa sœur ? Oh, toi, je sens qu'on ne va pas s'entendre. Ou encore se détester. J'en ai connu, des sadique comme toi. Elle rit un peu, mais franchement, on dirai que c'est forcé. Elle se redresse en s'assoie en travers de la balustrade : une jambe dans le vide. Je suis sûre que ce n'est pas fait exprès, mais je vois dans ces gestes un défi : ma soeur ayant le vertige et cette fille presque penchée dans le vide ... Je m'assoie sur la balustrade, à mon tour, en conservant, tout au long de mes gestes, une attitude nonchalante. Je mets mes deux pieds dans le vide puis je tourne la tête vers elle. Pendant ce temps, l'autre girl pensait à quelque chose : je ne sais pas quoi. Je me redresse d'un air de défi, comme pour la provoquer. J'ai soit l'air courageuse, soit l'air folle à lier : mais je sens qu'elle ne se laissera pas berner aussi facilement que les autres. Elle ricane en me disant :
Tu es une trappeuse, non ? Elle s'accorde deux minutes pour réfléchir. Sérieux, elle est pas capable de parler sans prendre du temps ? Tu es arrivée il y a neuf mois, et ça fait deux mois que tu es trappeuse. Pourquoi tu es là ? Ils t'ont virée ?
La colère commence à monter en moi. Mais je garde un visage impassible et je baille pour lui montrer que je m'en contrefiche de ce qu'elle me raconte. Bien sûr, c'est du pipeau. Bon. La meilleure défense, c'est l'attaque. Donc, dégagement, piqué. Je laisse un sourire naître sur mes lèvres. Bon, ok, je me la joue intouchable et insensible, mais là, j'ai une belle et grosse envie de prendre un couteau et de dépecer cette idiote. Mrm bref. Je laisse échapper un ricanement méprisant.
- Oh mon Dieu, mais t'a des crocs à ce que je vois. Mais tu sais pas mordre. Donc, nan, la petite pimbêche n'est pas ma sœur. J'aurais jamais de sœur comme ça. Et si je suis là, c'est que cette idiote a suggéré que je reste ici me reposer a cause de mon rhume. Je renifle un bon coup, dédaigneuse.
Je change de position pour m'allonger carrément sur la barrière. J'ai franchement pas peur de tomber. Au dessus des blocards qui s'agitent en dessous de moi, j'ai l'impression d'être toute - puissante. Puis je reporte une infime part de mon attention sur la girl à côté de moi.
- Et sinon, tu as peur de me dire ton nom ou quoi ? Miss veut rester incognito ? je lance, sarcastique. J'ai envie qu'elle hésite un peu, celle - là. Mademoiselle aurait quelque chose à se reprocher ? T'inquiète pas, j'appellerai pas la Milice. Je n'aurais pas envie que cette girl passe au gnouf.
Et je rigole un bon coup. Un rire forcé, moqueur qui devient de plus en plus fort et finalement, je rigole d'un rire de bonne humeur, en regardant le ciel, les nuages et en pensant à ma chance d'être en vie. Je n'ai jamais ressenti autant de bonheur depuis ... Toute cette joie s'efface quand le prénom reviens s'alourdir sur mes épaules. Jeff. Je retourne mon regard vers cette fille qui me fait ressentir un tourbillon d'émotions étranges.
HRP:
J'adore ce rp. Désolée du temps de réponse. J'espère que ça convient. Ah oui, et je me demandais si on ne pouvais pas trouver un lien passé (avant la Boîte et le bloc) qui expliquerait les émotions étranges entre nos deux persos.
Cette fille, Nyrah, elle s’assoit aussi sur la rambarde. Une attitude nonchalante suit ses mouvements. Alors comme ça, Miss veut faire la dure ? Elle met ses deux pieds dans le vide et tourne la tête vers moi.
Mon index commence à gratter le bois de la rambarde ; je viens de découvrir un nouveau tic. Puis cette folle se redresse, me provoquant. Elle. Est. Tarée. Elle mériterait une semaine au gnouf. Remarque, elle a l’air de vouloir jouer au jeu de la provocation.
Je finis ma phrase et elle baille ; je vois, tu veux la mort. Tu veux jouer, chérie ? Alors on va jouer. Elle ricane de mépris et commence à me cracher ses paroles.
Malade ? Intéressant… Je me redresse légèrement, m’accroupissant. Elle veut passer pour une folle ; je veux passer pour une suicidaire.
- Ta sœur chérie d’amour t’as dis de te reposer ? demandais-je en insistant sur les mots « sœur chérie d’amour ». (Ma bouche se met à former un cœur, alors que je rigole intérieurement.) Et petite Nyrah l’écoute. Tu veux aller faire un bon gros dodo et boire un chocolat chaud ?
Ça y est, j’ai craquée. J’explose de rire et me laisse tomber contre la rambarde. C’est bon, je connais mes vrais rires.
Certains diraient qu’ils donnent envie de rigoler à son tour ; je dis que malgré le sadisme qu’ils contiennent, ils montrent que je suis une fille comme les autres. Je m’étire alors qu’elle commence à me demander mon nom -d’une façon un peu moins polie.
Quand elle parle de la Milice et du gnouf, je laisse échapper un ricanement. Je lève la tête vers elle, me redresse et positionne mon visage au-dessus d’elle. Malgré le fait que je sois plus jeune qu’elle, j’ai l’impression d’être plus mature qu’elle. Une lueur de sadisme et de moquerie brille dans mes yeux.
Je n’ai même pas remarquée qu’elle a arrêtée de rigoler, le visage « triste », ou un truc du genre.
- Tu veux connaître mon nom ? Julie. Dasilva. Julie Dasilva. Et tu n’appelleras pas la Milice ? (Je lâche un petit rire et fais glisser mon index le long de son cou, maintenant ses épaules. Je veux qu’elle flippe.) Je fais partie de la Milice. (Mon ongle se plante dans son épaule. Je veux qu’elle souffre.) Je devrais t’enfermer au gnouf pendant UN MOIS POUR INSOLENCE À UNE MILICIENNE !! hurlais-je, crachant les derniers mots.
Peut-être que je perds la tête. Qui sait ? Je ne serais ni la première, ni la dernière. Je retire mon ongle et m’éloigne. Je descends de la rambarde et me recroqueville dans un coin, grattant de nouveau le bois. Ça me calme.
Est-ce que je deviens folle ? Peut-être. Après tout, je ne serais ni la première, ni la dernière.
[HRP : Oui, j'adorerais ! Je te propose d'en discuter en MP. Et désolé aussi du temps de réponse ; j'avais la scène en tête, mais je n'arrivais pas à la retranscrire.]
L'autre s'accroupis quand je m'allonge contre la rambarde. Okay, elle veut jouer à ça. Elle arrondis ses lèvres en cœur, et parle en insistant bien sur ce qui va le plus m'énerver.
- Ta sœur chérie d’amour t’as dis de te reposer ? Et petite Nyrah l’écoute. Tu veux aller faire un bon gros dodo et boire un chocolat chaud ?
Elle explose de rire et se laisse faire contre la balustrade. Je rage en moi, mais je sais très bien que c'est ce qu'elle veut, alors je laisse bouillir. Après que je lui demande son nom, elle ricane un peu et se positionne la tête au dessus de la mienne. J'étouffe un rire. Elle se croit sûrement plus forte parce qu'elle me "domine" de toute sa taille. Elle ne sait pas de quoi elle parle, la pauvre chérie. Elle se met à faire glisser son ongle sur ma peau. Ce contatc me répugne. Comment ose t-elle me toucher ? Comment l'ose t-elle ? Elle est complètement cinglée, celle - là. Elle pense vraiment que je vais me laisser faire ? S'il n'y avais pas le danger de la Milice, je l'attaquerais à coup de machette. Elle commence à parler :
- Tu veux connaître mon nom ? Julie. Dasilva. Julie Dasilva. Et tu n’appelleras pas la Milice ? Je fais partie de la Milice. Je devrais t’enfermer au gnouf pendant UN MOIS POUR INSOLENCE À UNE MILICIENNE !!
Oh, d'accord, Madame fait partie de la Milice. Elle sort encore une fois ses crocs. Pffffff. Je ne vois pas pourquoi je me donne la peine de répondre à ses questions. Quand elle plante son ongle sur mon cou plus l'enlève, je me redresse. Elle va se recroqueviller dans un coin. Elle est folle, ou quoi ? A sa place, d'autres auraient ricané ou seraient restés assis en position de force, et elle, on dirai qu'elle s'offre délibérément à la honte en reculant après menaces. Je suis totalement déboussolée. Puis je décide de faire comme si de rien n'était, de continuer à attaquer. Je crache mes mots comme un venin, les laissant couler, sans réfléchir.
- Oh, pardon, Madame la Milicienne ! Je ne savais pas ! Il est vrai que les Miliciens ont droit à plus de considération que les autres blocards.
Je fais une pause avant de reprendre, en colère : Alors les Miliciens peuvent être insolents envers les blocards et nous, on a pas le droit ? Tu te crois la Reine ? Tu a été aussi insolente que moi, peut - être même plus. Et tu le sais très bien ! Nous, chaque jour, ou presque, on entre dans ce foutu Labyrinthe, on cherche, on trouve des traces, et on s'épuise, chaque matin, à se lever tôt, à rentrer tard et a avoir couru toute la journée ! On s'épuise à protéger les Coureurs, alors que dés fois, on ne rentre pas ! Certains sont morts, pendant que vous glandez au bloc ! Comme Dalham ! Comme Jeff... Je retiens ma respiration et me force à déglutir. Bon sang, j'espère qu'elle n'aura pas remarqué ce coup de faiblesse. Alors tu sais quoi, toi et tes amis Miliciens, vous qui passez votre temps ici, à foutre les gens au gnouf, à vous goinfrer, en sécurité, toi et les tiens, eh bien vous ...
Soudain, en regardant Miss Dasilva, une bribe de souvenir remonte à la surface. Qui m'interromps. Je la fixe dans les yeux, sous le choc, désemparée. Je viens de me rappeler ...
HRP"[b:f7cf:
]Le prénom Daham, c'est inventé, hein. Et je t'envois direct un MP pour parler de ce lien et du souvenir te concernant qui pourrait avoir remonté la surface dans la tête de Nyrah. En tout cas, j'ai adoré ta réponse