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Tranformation... Souvenirs... Plus jamais je ne verrais le monde de la même manière. (MAJ)

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Isaac Welligton


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MessageVen 6 Juil - 16:08




Tranformation... Souvenirs... Plus jamais je ne verrais le monde de la même manière. (Mois 8, Mars 2160) 






   

 Mon corps. Brûlant. Mon sang coulait dans mes veines avec abondance. Je me sentais vivre. Mes yeux ouverts sur le monde. Un monde inconnu. La lumière venait à moi afin de me donner la clé à mon passé qui jusque là m'avait été verrouillé, interdit. Je me souviens. Des éclairs dans mon esprit surgissaient. Cette transformation m'a changée. La douleur me rongeait tandis que des bribes d'images me venaient. Elles résonnaient et apparaissaient comme des flash dans mon crâne. Douloureux.

Je voyais un petit garçon courir dans l'herbe, dans un parc. Une femme criait « Isaac, pas trop loin, fais attention aux voitures ! »  Aussi sauvage que tout ce qui l'entourait il continuait à courir tout en éclatant de rire. Le décor changeait. Je le retrouvais un peu plus grand désormais. Toujours en train de se balader dans un parc, accompagné d'une petite fille, puis plus loin, dans un lit en train d'embrasser une jolie fille brune. Toutes les images s'emmêlaient. J'entendais des voix sans vraiment y voir des visages, mais elles étaient si familières. C'était troublant. Des paroles douces sur des visages antipathiques. Étrange. Clare. Que faisait-elle ici ? Elle pleurait dans mes bras et je la consolais. "Always and forever", lui soufflais-je à l'oreille. Elle m'adressait un petit sourire timide rempli de reconnaissance. Nous nous connaissions depuis notre plus jeune âge. Nos jeux et nos blagues qui faisaient le malheur des autres !

Les images, très rapides, défilaient les unes après les autres d'une vitesse incroyable. Un ouragan. Ouragan d'images et de souvenirs. Tant d'années et de photos se mélangeaient sans vraiment aucun sens, ni logique. Tout se heurtait à moi avec violence. Explosion dans ma tête ! La chaleur ! La chaleur d'un feu, d'un brasier ! Le ciel qui devenait orange, puis rouge ! Des éruptions si dangereuses !

Un sapin de Noël et plein de cadeaux dans un beau et luxueux salon. Mes yeux soudainement émerveillé rayonnaient devant toutes ces lumières magiques. Une atmosphère de chaleur qui nous entourait. Un murmure apparut. Une douce voix rassurante. Des yeux gris clairs qui me fixaient. Sa chevelure blonde platine était magnifique. Le petit était si mignon. Il tenait un petit paquet dans la main. ''C'est pour toi Zac'."  

Un grand piano dans un salon. Assis devant, mes doigts frôlaient les touches pour laisser y résonner dune douce mélodie. J'y jouais à la perfection. Aucune fausse note, aucune erreur de tempo. Une fille brune pleurait à côté de moi. Tout sourire elle essuyait ses larmes tout en me priant de continuer. « Tu es sûre ? », demandais-je. Je ne me reconnaissais pas. Ce jeune homme avait plutôt chic allure, vêtu d'une chemise et d'un beau tailleur. Assis près du feu, aux côtés d'une femme blonde à la même chevelure frisée que moi, ma tête était posée sur ses genoux, ses mains caressaient mon visage avec douceur. Elle me disait qu'elle m'aimait. Ma mère. Derrière elle se tenait un grand homme. Mon père. Et le petit blondinet, mon frère.

Puis, je me voyais allongé dans une salle étrange, sur un lit, pleins d'instruments de haute technologie s'étalaient. Je pris peur. «C'est le suivant», disait une voix féminine. Dans les vapes. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Je voulais me débattre. Je sentais la tension m'envahir, mais j'étais tout simplement dans l'incapacité de bouger le moindre orteil. Ces gens. Je les connaissaient. C'était ceux qui m'avaient pris. Je le revoyais lui, le petit blond devenu plus âgé, me tirer par la manche pour me supplier de revenir, de ne pas le laisser tout seul sous ce plancher poussiéreux. Mais trop tard. Je n'avais pas pu me cacher dans ce passage secret sous cette maison inconnue. Les monstres en blancs m'avaient enlevés. Le petit blond avait été le dernier à entendre mes cris. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait ni qui ils étaient, personne ne m'en avait parlé, mais ils étaient mes ennemis.

Assis sur un banc, dans une cour, remplie d'adolescents j'étais seul. Seul jusqu'à ce que quelqu'un vienne me chercher. Je n'étais pas d'humeur. Je voulais rester seul sans que personne ne m'embête. Toujours cette pression qui me contrôlait. Je savais qu'il fallait que je réussisses, mais le découragement m'emprisonnait. Je venais de tout échouer. « Je me hais. », murmurais-je. Je savais que j'allais me faire tuer par mes parents. « Je t'aime Isaac »,  une autre voix me disait. Consolation. Plus tard, dans le parc je courais. Sorte de libération. Je ne pensais plus à rien. Des garçons se joignaient à moi en m'adressant des tapes dans le dos en signe de bonjour. Nos blagues, nos rires et nos conversations. Un soir. Encore de retour à un soir ! Vêtu d'un costume et d'une cravate, je me regardais dans un miroir. Mes cheveux étaient pour la première fois bien coiffé, sur le côté. J'esquissais un sourire puis, je souris, fier. Une fille frappait à ma porte. Une grande et magnifique brune apparut dans l'ouverture : Allya. Habillée d'une robe rouge de satin avec un bijou dans les cheveux, elle n'hésitait pas une seule seconde à me sauter dans les bras. Mes mains allèrent toucher ses hanches et je l'embrassais. Une autre image. Cette fois-ci près d'une piscine : Clare. Elle et moi nous amusions à détailler tous les gens qui passaient pas loin de nous. Nous jouions. Nous étions plutôt jeunes. « Le premier arrivé au panneau ! », hurlais je dans la rue remplie d'enthousiasme. De l'autre côté, des adolescents tous habillés de la même manière, en bleu avec une cravate, ils nous faisaient des signes de la main. Uniforme. École. Nous échangions tant de regards complices avec Clare, nous éclations de rire encore et encore. Puis des gâteaux apparurent ainsi que du pudding et des biscuits ! Mes favoris ! Soudainement, au loin, une maison en feu ! Je voyais une maison dévorée par les flammes. Non pas la mienne. Celle de quelqu'un d'autre. Personne. Étrange. Aussi vite quelle était venue, elle disparut pour laisser y réapparaître la petite fille : C'était Fascina. Des courses, des nages, des sauts, des pleurs, des rires et des embrassades. La petite fille et moi étions si heureux tout les deux. Je la prenais dans mes bras, protecteur, tel un grand frère. L'image suivante, je me retrouvais dessus sur une table d'un bar, une bière à la main à crier de joie, entouré d'une foule.

En quelques secondes je revoyais des centaines de moments de notre vie si bien qu'il était impossible pour mon esprit de tout enregistrer. Tout allait trop vite ! J'étais intellectuellement capable de n'en saisir que quelques-uns seulement. Les plus marquants sans doute. Pourtant, des petits détails arrivaient quand même à s'incruster dans mon esprit.

Des promesses faites. Des promesses que je n'avais pas pu tenir. Je grimaçais. J'avais mal. Mal mais, je ne voulais pas que tous ces souvenirs s'arrêtent ! Je retrouvais une partie de moi, je me retrouvais entier ! Tout entier !

Un ciel bleu, puis un lac avec une petite maison. Des vacances entre amis. Liberté. Une pièce montée illuminée de bougies. Dix-huit au total. Le grand âge si attendu. Des sourires, des rires et des applaudissements. Si agréable de tout retrouver, mais en même temps si perturbant de recevoir tout cela dans un désordre inexplicable. Je revoyais la grande roue et tout le paysage londonien. Cette ville, ma ville ! Les parcs et mes moments d'enfances ! Le soleil qui avait commencé à abîmer toute la nature. Tous les noms des rues et des lieux m'étaient familiers. Mes pas. Timides mais, qui avançaient avec empressement vers ma nouvelle école. Une université de droit. C'était tout moi. Je le savais. Mon futur. Nouvelle image. Moi dans un magasin accompagné de ma mère qui entre temps me priait de me tenir correctement. Rien à voir avec le garçon rebelle. Celui-là était superficiel, chic et posé. Des embrassades, des retrouvailles. Ma classe et moi devant la tour la plus connue de France : la tour Eiffel ! Voyage voyage ! Du danger. Un futur si incertain. De la tristesse, de la joie avec des moments chaleureux, des rencontres et des adieux !

Ma vie entière résumée en quelques flashs et éclairs seulement. Voilà ce qui m'avait été retiré. À peu près 21 ans de mon existence, un peu moins... Puis, je revoyais ces gens en blanc une dernière fois. Ma dernière image. Je savais qui ils étaient, mais j'ignorais toujours à quoi nous servions. Nous étions juste leurs marionnettes.  Me retenir. Mon frère déchiré. Mon départ . Départ vers l'oubli . Vers mon oubli. Je n'allais plus jamais voir le monde de la même manière à présent.

Mes souvenirs. Je venais de retrouver mes souvenirs. Et ce fut alors que le nom du petit blond me revint alors : mon petit frère s'appelait Niels.
   

   
Fiche bye Ethna


Dernière édition par Isaac Welligton le Ven 6 Juil - 16:12, édité 1 fois
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MessageVen 6 Juil - 16:11

Souvenir Isaac ft. Niels (Septembre 2158)This land is made for you and me

Tranformation... Souvenirs... Plus jamais je ne verrais le monde de la même manière. (MAJ) Captur20



If today was not an endless highway
If tonight was not a crooked trail
If tomorrow wasn’t such a long time
Then lonesome would mean nothing to you at all
Yes, and only if my own true love was waitin’
Yes, and if I could hear her heart a-softly poundin’
Only if she was lyin’ by me
Then I’d lie in my bed once again


Le jeune homme était en train de chanter la chanson tandis que la musique résonnait dans le 4x4. Une main sur le volant, son visage regardait à la fois la route et se tournait vers le passager : le blondinet qui était en train de le suivre dans les paroles de la chanson que tous les deux connaissaient sur debout des doigts. Les rayons du soleil bouillant se reflétaient sur la vitre du pare-brise, guidant les deux frères vers un futur incertain, vers des terres inconnues, mais ce moment-là était heureux. Ensemble. Leurs sourires se complétaient et étaient sincères. Le bruit de la guitare entraînait aussi bien Isaac que Niels dans un moment unique. Cela ne faisait pourtant pas des éternités que les frangins n’avaient pas traversé les rues en voiture, mais l’Amérique les changeaient. Une autre chanson débuta et Niels se mit à rire en entendant le début. Un son purement USA qu’il ne connaissait pas alors que son frère commençait à le chantonner à la perfection avec un accent américain qui fit rire le plus jeune. Ce dernier donna une petite tape amicale sur l’épaule du conducteur avant que l’aîné ne se mette à taper le rythme de la mélodie sur le volant avec un entrain contagieux.



When the sun came shining, and I was strolling,
And the wheat fields waving and the dust clouds rolling,
As the fog was lifting a voice was chanting:
This land was made for you and me.

- This land was made for you and me, répéta le blondinet pour l’accompagner.

À la fin de la chanson, les deux se mirent à rire en profitant de la fraîcheur offerte par le véhicule. Respirer. Se détendre. Découvrir. Le coude près de la fenêtre, le plus jeune des Welligton était maintenant concentré sur ce qui passait. Des maisons. Détruites pour la plupart. Plus aucun signe de vie, mais pourtant ils étaient là à parcourir la nouvelle terre. Terre du rêve sur laquelle ils venaient d’arriver. Il fallait l’apprivoiser. Survivre. Les deux frères sauraient-ils s’y faire ? Après tout, l’Amérique n’était pas ce qu’ils pensaient. Un nid à fondus et de terres désertes ou grouillant de morts-vivants prêts à vous bouffer.. voilà ce qu'était réellement devenu le pays des rêves. Le corps tourné en direction de son frère, la joue du blond était posée sur le siège et il observait Isaac avec admiration.

- Moi aussi j’ai bien envie de conduire Zac’
, fit Niels avec un sourire et une voix rêveuse.

Isaac laissa un petit rire s’échapper de sa gorge.

- Ah oui ? Tu sais conduire toi ?

Niels leva les yeux au ciel. Son frangin le taquinait, encore une fois. À chaque fois qu’ils étaient ensemble, Isaac prenait toujours le volant, tout ça parce qu’il était le plus grand.

- Avant, c’était à celui qui aurait le premier la place de devant, et maintenant, c’est celui qui aura le volant, c’est ça ?, demanda le blondinet avec amusement. Tu te souviens quand tu me poussais le plus fort possible pour reprendre la place de devant à côté de maman ?
- Et toi, tu te souviens que tu empoignais ma manche avant de me tirer les cheveux comme une fille pour défendre ta place ?
- Tu t’en souviens alors ! , s’exclama t-il. Laisse moi conduire ! Allez !

Isaac se mit alors à tourner la radio à fond en entendant du métal sortir de la petite boite magique et fit non de la tête.

- Pas maintenant. Tout à l’heure frangin !
- Va te faire foutre.

En l’entendant dire une chose pareille, Isaac lui donna une tape sur la cuisse qui se voulait amicale tandis que le cadet secouait la tête de gauche à droite désespéré, mais tout de même heureux. Parce que oui. Ce moment-là, il était en or. Encore maintenant, ils étaient innocents ou presque. Ici, ils n’avaient pas encore vécu le pire dans ces nouvelles terres. Là, ils n’avaient pas le cœur rempli de culpabilité supplémentaire. Ils étaient tout simplement libérés le temps d'une soirée.


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