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Young doctor, young patient, we are not that different. [Niels ft. Olive]

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Niels Welligton


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MessageSam 22 Sep - 14:34

Young doctor, young patient, we are not so different.
Assis sur un tabouret, l’adolescent alors âgé de seize ans prenait quelques petites notes sur ce qu’il avait encore appris avec la dernière consultation. Depuis maintenant quelques mois, il avait commencé à faire lui-même des choses, toujours supervisé par un des médecins qui le trouvait plutôt adroit dans ce qu’il faisait. Les temps changeaient tellement avec la misère qui se passait en Amérique et qui commençait à se développer aussi en Angleterre peu à peu. Les Anglais étaient les plus forts pour se voiler la face, mais les éruptions solaires d’il y avait quelques années n’arrangeaient pas la vie. De l’autre côté de l’océan, l’on entendait parler que d’une seule chose : un virus ravageur, si bien que tout le monde était pour une fermeture des frontières au plus vite. Seul le gouvernement faisait sourde oreille là-dessus, mais ici, la vie s’était accélérée et l’exemple de Niels en était un excellent. Jamais de la vie l’on aurait accepté de former un gamin de quinze-seize ans sur des tâches anciennement enseignées à des étudiants en médecine approchant de la vingtaine. Maintenant, il n’y avait plus qu’un seul but. Former les jeunes pour qu’ils puissent se débrouiller au mieux quand le gouvernement se rendrait enfin compte de ses erreurs et que le virus les ravageraient eux-aussi.

Le jeune blondinet repensait à tout ce qu’il avait fait depuis le début de la journée qui avait été plutôt chargée. Il était resté toute la matinée avec le médecin généraliste, Mr. Smith, et avait eu l’occasion - entre simples visites pour rhume, problème d’articulation ou de respiration - de recoudre une petite plaie, de traiter une brûlure, d’effectuer un bilan sanguin etc. Journée typique d’un samedi on pouvait dire. Il était maintenant treize heures, et comme tous les samedis à cette heure-ci, il s’était rendu dans le bureau d’à côté, pour rejoindre Mr. Watson dans son cabinet dentaire. Mr. Watson était le premier qu’il avait rencontré ici, et c’était en partie grâce à lui, et à Mr. Smith qu’il avait eu son « stage » ici. Tranquillement installé au bureau pour une sorte de « pause du midi », Niels rayait, corrigeait et réécrivait certaines de ses notes en les comparant à ses fiches de théorie. Toute une organisation !

Cependant, une pause du midi sans petits imprévus n’en était pas vraiment une, ce dont il avait l’habitude, mais aujourd’hui une chose allait changer. Une urgence à gérer et un manque de staff à cette heure précise. Le docteur Watson s’était alors levé après un coup de fil de la part de l’accueil et avait alors fixé le jeune adolescent en qui il avait une grande confiance.

- Écoutes Niels. J’ai une urgence en bas en chirurgie et je ne peux absolument pas me dédoubler ici. Le docteur Smith y est aussi, ce qui eut dire qu’il n’y a personne ici et à côté. Dr. Taylor n’a pas encore fini son rendez-vous actuel, donc il viendra peut-être t’aider, mais en attendant, j’ai besoin de toi pour assurer. Il n’y a aucun rendez-vous de prévu avant 14h, mais nous ne sommes jamais à l’abri d’une urgence. Si jamais il y en a une, fais la entrer ici pour t’en occuper. Je peux compter sur toi ?


À ses paroles-là, le cœur de l’adolescent avait commencé à battre plus rapidement dans sa poitrine. Lui ? Tout seul pour une consultation ? Il avait déjà géré tout un tas de choses seul, mais il y avait toujours eu quelqu’un avec lui au cas-où.

- Vous.. ? Vous êtes sûr ?, demanda alors Niels.

Le docteur Waston hocha la tête. Il lui faisait confiance. Il lui donna quelques dernières recommandations et ce fut comme ça que Niels, vêtu de sa blouse blanche, se retrouva alors tout seul pour la première fois dans un cabinet tout blanc. Un premier pas dans la cour des grands.
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MessageDim 23 Sep - 0:31


Young doctor, young patient.
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    La roue du vélo continue de tourner en un cliquetis plus qu’inquiétant. La chaîne a déraillé, l’engin est à terre. Il est lourd et à présent inutilisable. Quelques passants ont pu assister à l'impressionnant spectacle lorsque cette voiture a grillé le stop au tournant. Bien entendu, le conducteur ne s’est guère imaginé que sa faute allait entraîner un accident au carrefour. Et pourtant, il a freiné. Pile quand, à vive allure, la blonde a fait son apparition. Le virus a peut-être déjà grillé son esprit, du moins, le conducteur a fait demi-tour sur le champ. Maintenant, elle est à terre. Elle ne bouge pas. Le vélo est sur son corps et l'empêche pour le moment de bouger. Cette position est inconfortable. Mais le moins agréable est très certainement ce goût qui imprègne l’intégralité de sa bouche. Elle ose passer lentement le bout de sa langue contre ses lèvres ce qui ne fait que la répulser davantage, une de ces dernières fendue et sanglante. La jeune fille essaye de se dégager de son vélo autrefois flambant neuf et arrive enfin à retirer le véhicule de sa jambe amochée. Cependant, ce n’est pas le bas de son coeur qui a pris le gros du choc. En effet, se relevant avec difficulté, elle est prise soudainement d’un affreux mal de tête. Sentant son coeur battre la chamade, la jeune fille porte ses doigts à son front et le verdict n’annonce alors rien de bon pour elle. Les doigts poisseux d'un liquide rougeâtre, elle se sent mal. Un petit groupe s’est formé autour de la carcasse de son vélo tandis qu’elle peine à se remettre de ses émotions. Une brune d’une trentaine d’année l’agrippe alors pas le bras en lui disant quelque chose qu’Olive ne saisit pas immédiatement. Elle comprend finalement que la femme l’emmène aux urgences au vue de son état. Heureusement à quelques pas du dit hôpital, les deux femmes y parviennent plutôt rapidement.

    Byers avait enfin acquis son vélo par le biais de son grand-père. Depuis que ses parents aient eu vent d’un certain virus qui faisait ravage dans certains pays, ils avaient décidé que leur fille serait nettement mieux en pleine ville, dans un vrai lycée, suivant de réelle étude plutôt que de s’éteindre en pleine campagne anglaise. Particulièrement attachée à son grand-père, la jeune fille n’avait donc guère attendue avant de se voir offrir un nouveau vélo flambant neuf pour remplacer l’ancien particulièrement rouillé. La blonde n’avait pas attendu bien longtemps avant de s’enfuir sur les roues de ce dernier.

    C’est ainsi que la femme pousse la porte immaculé de l’hôpital avant d’y pénétrer. Byers marche en ligne droite sans s’arrêter et vient s’avachir sur le comptoir de l’accueil, toujours au bras de la brune. Elle voit cette dernière demander de l’aide à la réceptionniste. Après quelques secondes, la demoiselle derrière son ordinateur daigne lever la tête pour découvrir la jeune blonde bien amochée. La jeune femme arrête immédiatement de taper sur son clavier et fait de gros yeux avant de se jeter presque subitement sur le téléphone pour passer un coup de fil. Elle marmonne quelques mots totalement inaudible pour les oreilles de la blonde et se retourne ensuite vers la sauveuse de cette dernière avant de lui demander d’expliquer en détails les événements. Après un rapide débrief des faits, la jeune fille de 15 ans sent sa tête tourner à n’en plus finir. Elle est ainsi prise en charge par cette dame derrière son comptoir tandis que la brune lui fait un petit signe de la main au loin pour ensuite se retourner et rebrousser chemin. Olive ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe. Elle perd du sang, du moins assez pour laisser de grosses gouttes couler le long de sa tempe pour ensuite terminer sa route en s’écrasant lourdement sur les dalles blanches du couloir. La lumière des néons jaunes se répercutent sur sa peau tâchée, la faisant ainsi plisser des yeux. Elle bat des cils, chassant en une tentative vaine les résidus pourpres qui s'agrippent à ces derniers. La dame s’arrête si subitement qu’elle manque même de rentrer dans cette dernière. Stoppées devant une porte blanche, l’inconnue la pousse et reste ainsi dans l'entrebâillement pendants plusieurs minutes qui semblent interminables pour la demoiselle blonde. Cette dernière semble donner des instructions à quelqu’un se trouvant d’hors et déjà dans la pièce. Après délibération, la femme lui fait enfin signe de venir ce que la blonde se hâte d’effectuer en une démarche légèrement pataude. Elle tombe alors nez à nez avec un jeune homme pas plus vieux qu’elle tandis que la femme s’éclipse de la pièce blanche neige en toute discrétion, laissant ainsi la blonde au visage ensanglantée à son sort. Lèvre entaillée d’une large coupure d’où s’échappe un filet rouge; plaie inquiétante coupant ainsi la partie gauche de son front, la jeune fille peine réellement à comprendre où elle se trouve, sa vision des choses altérées par le sang coagulé qui brouille sa vue. Ce qu’elle peut tout de même distinguer, est la blondeur du garçon. C’est permis d’être aussi blond ? Se sentant toute chose, elle ose articuler quelques mots de sa voix fluette, prenant ainsi le risque d’imbiber sa bouche du goût métallique.

- “Je peux m’asseoir ?”
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MessageDim 23 Sep - 11:55

Young doctor, young patient, we are not so different.

Niels était en train d’imaginer plusieurs scénarios possibles. Que pouvait-il arriver en une heure ? Beaucoup de choses comme très peu. Après tout, il était dans un cabinet dentaire pour l’heure suivante, qu’est ce qu’il pouvait donc y avoir comme urgence ? Mais il se rappela que le cabinet d’à côté était aussi vide, et là, les possibilités d’urgence venaient de se rallonger fortement. Il passa les dix minutes suivantes sur le bureau à tenter de se concentrer sur ses notes, mais il fut interrompu par quelqu’un qui frappa à la porte. Une urgence. Cette fameuse urgence venait d’arriver bien plus tôt que prévue. Il reconnaissait la femme, c’était celle de l’accueil et un accident venait d’arriver. Une voiture renversant une jeune adolescente sur un vélo. Apparemment, la jeune fille était plutôt amochée et se trouvait maintenant seule vu que le seul adulte qui l’avait accompagné ici n’était pas sa mère ou son père. Niels espérait que les blessures n’avaient pas besoin d’une opération sur le champ. Mais lui aurait-on envoyé si c’était le cas ? Non, elle aurait directement été emmenée au bloc, alors il devait croire en lui, il pouvait le faire, il pouvait être à la hauteur. Il le devait même. La dame finit par faire entrer la fille avant de s’éclipser et de les laisser tout les deux. Les yeux du blond observaient alors la blonde. Elle saignait et avait l’air de vouloir tomber dans les pommes d’une seconde à l’autre. Comme s’il lui restait assez d’énergie pour parler, elle lui demanda si elle pouvait s’asseoir. Niels regarda autour de lui. Ils n’étaient pas spécialement dans le cabinet le plus adapté à vrai dire, mais il fit quelques pas vers elle au cas où elle tomberait. Il la guida vers le grand fauteuil pour la faire asseoir.

- Bien sûr. Assis toi ici.

Ses yeux se baissèrent sur la jambe droite de l’adolescente. Celle-ci saignait un peu, mais ne semblait pas ouverte. Il n’y avait donc rien de grave contrairement au haut. Il avait ici deux urgences dont une où il était certain qu’il lui faudrait des points de suture. La deuxième, c’est-à-dire la lèvre, restait délicate à savoir dans les premières minutes. Il se retourna pour se laver les mains avant de faire quoi que ce soit et attrapa des gants en latex sur le meuble d’à côté. Il alluma la lumière du fauteuil pour y voir plus clair - ils avaient au moins cet avantage-là dans cette salle - et fixa son regard.

- Et bien dis donc.. tu es mal tombée toi..
, fit remarquer le jeune homme.

La jeune fille devait probablement ne pas comprendre pourquoi un mec qui avait quasiment son âge la prenait en charge, alors il trouva nécessaire de se présenter pour la rassurer.

- Je suis Niels Welligton, assistant des docteurs à cet étage. Enchanté. Et toi ?


Il s’approcha d’elle et effleura légèrement la lèvre de sa patiente. Il fallait avant tout qu’elle évite d’avaler son propre sang, ce qui entraînerait des vomissements et des risques d’étouffements. Il prit alors une compresse, qui ne contenait pour le moment aucun produit à part un peau d’eau et la posa une sur la tempe de la jeune femme.

- Tiens fermement la compresse.

Il lui tendit ensuite un verre d’eau pour qu’elle puisse éviter d’avoir du sang à l’intérieur de sa bouche.

- Rince ta bouche. On va éviter que tu ne joues aux vampires plus longtemps, tenta de plaisanter le jeune homme pour détendre l’atmosphère et la mettre à l’aise.

Lorsqu’elle eut fini, il prit une autre compresse d’eau pour commencer à nettoyer la plaie, mais avant cela, il avait une autre requête pour elle.

- Maintenant, je vais te demander de baisser légèrement la tête vers l’avant. Doucement. Tu peux fermer les yeux si tu veux, rajouta-il en imaginant bien que la lumière devait la gêner. Ce que je vais commencer à faire est de nettoyer ta plaie. On verra la suite après. Est-ce que ça va Olive ?, demanda t-il en voyant son air pâle.

Ce qu’ils allaient voir serait le nombre de minutes d’écoulement du sang pour savoir de quelle manière il traiterait ça, mais à première vue, la plaie semblait un peu trop profonde à son goût. Cependant, il venait de se rendre compte qu’il oubliait quelque chose d’important. L’accident avait été un accident en vélo, donc la plaie avait 99,9% de chance d’avoir été provoqué par une surface en métal. Pour que le sang ne s'écoule pas ailleurs, il posa lentement la compresse sur la blessure.

- Avant de tout commencer, je dois savoir si tu as reçu un vaccin antitétanique dans les cinq dernières années. Si ce n’est pas le cas, je vais devoir t’en faire un. Si tu as un doute, ce serait bien qu’on joigne ton médecin.

Si elle lui confirmait que non, elle devait en avoir un sur le champ sous peine de courir le risque qu’elle attrape la maladie. Avait-elle son livret de famille ? Pouvait-elle lui fournir le nom de son médecin traitant afin qu’il puisse directement le joindre ?
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MessageDim 23 Sep - 17:28


Young doctor, young patient.
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Olive s’assoit alors. Telle une libération, elle sent ainsi ses muscles se relâcher lentement. Commençant tout juste à se sentir un peu malgré le mal constant sur son visage et le teint pâle qu’elle arbore, le garçon enclenche alors une lumière qui arrache une grimace à la blonde, ne faisant que raviver la douleur à sa lèvre. La fille laisse alors le blond examiner ses plaies, ce qu’il semble ainsi faire avec grande attention, ne la rendant que plus mal à l’aise. Olive n’a pas l’habitude des docteurs. A vrai dire, elle n’est jamais allée dans un hôpital de son entière vie, du moins de ce que la blonde se souvient. Ayant vécu l’intégralité de son enfance avec des parents plus que réticent aux usages de la médecine, la famille n’a jamais été réellement incorporée dans la société actuelle. Pendant que le garçon procède à cet examen méticuleux, Olive en profite pour le dévisager avec attention. Il a des traits particulièrement jeunes, comme elle mais avec le sang en moins. Ayant sûrement remarqué son regard sur lui, le blond se présente alors comme étant un assistant médical du nom de Niels Welligton. Lui demandant à présent son nom, la blonde hésite à parler, simplement pour éviter d’avaler de nouveau le liquide pourpre. Elle articule un léger “Olive” avant de grimacer de nouveau, la gorge nouée. Presque immédiatement après, l’assistant presse doucement sa lèvre ce qui provoque un picotement prononcée sur cette dernière avant de lui donner une compresse qu’il lui consigne d’appliquer sur la plaie au niveau de son front. Commençant sérieusement à avoir un mal de cœur persistant, le blond lui donne alors un verre d’eau, comme lisant dans ses pensées, où sur son visage grimaçant. Elle se rince la bouche après avoir pris le verre et crache le sang restant dans l’évier. Un liquide pourpre s’échappe par la même occasion de la plaie, laissant un sillon rougeâtre le long de son menton. Malgré la tentative de blague que le blond avait tenté d’effectuer, elle ne se sent pas pour autant rassurée à la vue du sang qui agresse sa vue.

C’est ainsi qu’après la tâche effectuée, Niels Welligton lui demande de baisser la tête pour lui présenter plus aisément la coupure béante qui s'étend sur l’intégralité du côté gauche de son front.  Ce qu’elle fait alors mais le geste fut sûrement trop rapide car sa vision se trouble lors d’un instant. Le garçon annonce qu’il va alors procéder au nettoyage de la plaie et lui demande ensuite si cela va aller pour elle. N’ayant pas grand avis sur la question et se sentant toujours aussi perturbée par le personnel médical en général, Olive ne fait que hausser les épaules. Il pose avec précaution la compresse sur la plaie qui s’imbibe immédiatement du liquide rouge. La blonde se sent partir dans les vapes tandis que le jeune assistant maintient la gaz sur la coupure. Au regard du garçon, Olive en déduit que la profondeur de cette dernière n’annonce rien de bon. S’imaginant rapidement tous les scénarios possibles, elle déglutit difficilement. Continuant de compresser la blessure, l’assistant demande alors à l’adolescente si cette dernière a reçu dans les 5 dernières années un vaccin contre le tétanos. Il enchaîne directement, demandant ainsi si la jeune fille a un médecin traitant. La blonde s’empresse de répondre du tac-au-tac.

- “C’est ma Maman qui me soigne. On n’aime pas les médecins.”

Bien entendu, pour la jeune fille, la situation est parfaitement normale. Ses parents ont toujours étaient des partisans de la médecine traditionnelle, guère étonnant vu la petite communauté rurale dans laquelle ils vivaient.

- “C’est grave comme blessure ?” demanda l’adolescente, sentant une nouvelle fois sa tête devenir lourde.

Olive avait déjà eu des points de sutures, et cela n’avait pas été une partie de plaisir.

- “J’ai la nausée …” dit-elle, un goût métallique imbibant ses lèvres.


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MessageLun 24 Sep - 0:23

Young doctor, young patient, we are not so different.

Olive. Voilà comment se nommait la jeune fille devant lui. Elle l’avait presque murmuré, mais le blond avait l’oreille fine et aucun détail ne lui échappait. Elle n’avait pas franchement l’air rassurée et il la comprenait. La salle était trop blanche, trop lumineuse et elle revisualisait très probablement les images de son accident. De plus, elle ne savait pas ce qui allait se passer pour ses blessures, alors il ne pouvait qu’aisément calculer et comprendre sa peur. Lui-même aurait été terrorisé. À vrai dire quand cela le concernait, il pouvait s’avérer être un vrai trouillard. Bien sûr, lorsqu’on se trouvait de l’autre côté que celui du patient, il était plus simple de se faire une idée sur la gravité de la situation. L’objectivité s’affichait au grand jour. La subjectivité des patients était un grand poison auquel il fallait faire extrêmement attention pour ne pas se faire empoisonner.

Elle avait sagement baissé la tête de manière à ce que le sang coule sur la compresse et non dans sa gorge. Il la sentait nerveuse et il n’avait clairement pas besoin de prendre son pouls pour le sentir. Il fallait la rassurer, sinon cela pourrait très mal se dérouler. Il avait enchaîné sur le tétanos, et ce qu’elle lui apprit le surprit et l'inquiéta grandement. Quel Londonien pensait comme ça ? Ne pas aimer les médecins était une chose, certes, mais se faire soigner par ses parents qui n’avaient pas l’air d’être des médecins en était une autre. Lorsqu’elle lui avait révélé son identité, il n’y avait pas eu assez de mots pour qu’il puisse entendre un quelconque accent, mais là, il saisissait quelques sonorités assez étranges. Un accent du nord ? De la campagne ? Sans doute oui, mais certainement pas de Londres. En même temps, il était difficile de faire plus londonien que le sien. On qualifiait son accent de purement posh, chose guère étonnante vu son rang dans la société.

Olive posa bien évidemment une des questions qu’il attendait et que chaque patient posait forcément à un moment donné. La gravité de la blessure. Ils voulaient savoir comment ils allaient s’en sortir, chose tout à fait naturelle, mais parfois blasante pour certains médecins. Le jeune homme était une personne remplie de compassion, alors ce genre d’interrogations ne le gênait clairement pas. Elle lui apprenait aussi qu’elle ne se sentait guère bien. La nausée était là, chose normale dans son cas.

- Tes blessures sont aisément réparables
, confia le jeune homme.

Niels trouvait que le fauteuil était trop penché vers le bas alors il le remonta au maximum.

- Tu as un très joli prénom en tout cas. Appuie toi, installe toi bien de manière à ce que ta tête soit tenue, cela te fera moins de vertiges déjà. Ce qu’on va faire, c’est que je vais t’injecter un vaccin contre le tétanos et on va s’attaquer à la vilaine blessure de ta tempe, mais pendant tout le long, j’ai besoin que tu appuies ta compresse sur ta lèvre. La raison pour laquelle je ne commence pas par ça est pour savoir si ça s’arrête tout seul ou pas. OK ?


Le blondinet lui fit un petit sourire sincèrement rassurant et sa voix calme avait toujours eu un effet particulier sur les patients anxieux. Niels n’était pas vraiment gâté, car au vu des blessures, il allait devoir se servir de choses qu’il maîtrisait bien, mais encore d’une manière parfois pas si douce que ça, c’est-à-dire les seringues. Il fallait acquérir un certain coup de main pour ne pas que le patient ait l’impression qu’on lui défonce le bras. Cependant, il ne ferait jamais aussi pire que l’infirmière qui resterait dans ses souvenirs. Il avait été aux urgences l’année dernière pour une méchante crise d’asthme, et une jeune infirmière, sans doute toute nouvelle avait planté l’aiguille si fort dans son bras qu’il n’avait pas pu s’empêcher de se mettre à pleurer. Réaction qui pouvait paraître bien enfantine et exagérée pour un ado de quinze ans, mais sur le coup, il avait eu tellement de peine en lui, et les émotions avaient également joués un immense rôle. La peur de ne pas aller mieux, la peur de ne pas s’en sortir. Tout cela l’avait fait craquer, surtout qu’à ce moment-là, il avait été seul face à des inconnus.

Le jeune homme se leva pour chercher les seringues adaptées. Les premières qu’il trouvait étaient pour des anesthésies dentaire, chose qu’il n’avait pas besoin de faire maintenant. Il chercha dans un autre meuble pour tomber sur des aiguilles de taille normales ce qui le rassura, car il n’avait pas envie d’aller faire un tour dans le cabinet d’à côté en laissant sa patiente toute seule. D'un, c’était dangereux vu son état et de deux, ce serait angoissant pour elle. Il trouva aisément le produit qu’il désirait au frais et mit le liquide dans la seringue avant de revenir vers elle en attirant son attention ailleurs, c’est à dire sur son visage. Il la fixait et posa sa main sur la sienne qui tenait la compresse sur sa lèvre et rajusta l’autre compresse sur sa tempe.

- Respire bien, demanda le jeune homme. Tes blessures ne sont pas grave, d’accord ? Nous avons déjà vu bien pire, tu as eu énormément de chance, continua t-il en réalisant qu’il répondait de nouveau à sa question.

Il posa un petit coton au niveau de son épaule et y fit lentement pénétrer l’aiguille afin d’injecter le fameux vaccin qu’elle n’avait pas eu, chose qui l’inquiétait quand même car les vaccins étaient quelque chose d’extrêmement important pour une personne.

- Ça fait longtemps que tu fais du vélo ?, demanda t-il pour détourner son attention.
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MessageLun 24 Sep - 22:20


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A son grand soulagement, le londonien lui apprend que ses blessures sont faciles de réparation, ce qui arrache un soupire à la jeune fille. Cependant, sa lèvre fendue la gène horriblement ayant la forte impression que cette dernière va tomber d’une minute à l’autre. Derrière la compresse, elle sent que celle-ci à maintenant une forme différente, semblant s’être littéralement coupée en deux. Cependant l’adolescente possède une certaine résistance à la douleur et ne peut que serrer les dents face au deux endroits amochés qui trônent sur son visage. Le fauteuil s’ébranle et le dossier remonte à son maximum. Livré ainsi à l’assistant juste en face d’elle, la blonde appréhende de se faire rafistoler par quelqu’un de son âge, bien que le jeune homme semble être emplie de bonté. Mais comme pour la rassurer, il complimente gentiment son prénom, la faisant ainsi lâcher une esquisse de sourire dissimulé derrière la gaze. L’anglais lui conseille de s’installer à sa guise afin de maintenir sa tête pour éviter un quelconque malaise. Elle obéit docilement tandis qu’elle écoute les explications du jeune homme à propos d’une potentielle injection. Suite à ses indications, une petite moue apparaît sur son visage. Une injection ? Une piqûre donc ? Ses parents étant contre les méthodes de médecine en tout genre, la vaccination n’avait jamais réellement été incorporée dans le quotidien de l’adolescente. Certaines personnes ont le sentiment d'être nées au mauvais endroit, ou bien dans le mauvais corps. Les parents d’Olive ont simplement toujours eu le sentiment d'être née à la mauvaise époque. La blonde sait que son mode de vie dérange mais son anxiété disparaît petit à petit lorsque le jeune infirmier continue de parler pour ensuite lui adresser un petit sourire rassurant.

Cependant, après son parler, le jeune homme va chercher quelque chose derrière lui que la blonde ne distingue pas directement. C’est avec une réelle peur qu’elle le voit revenir quelques secondes plus tard, muni d’une seringue qui ne rassure en rien la jeune fille. Mais l’assistant remarquant son angoisse, essaye presque immédiatement d’attirer l’attention de celle-ci ailleurs. Posant sa main sur celle de la blonde pour replacer correctement la compresse protégeant sa lèvre, puis celle sur son front, il la rassure de nouveau à propos de ses plaies. Le contact du garçon est apaisant, de plus, sa voix est particulièrement agréable. La blonde aurait pourtant préféré le rencontrer en d’autres circonstances. Se reportant alors sur le vaccin antitétanique, il prépare le bras de la blonde en nettoyant l’endroit prévu pour l’injection, lui conseillant de prendre ainsi une grande respiration. Mais le cœur de la blonde bat la chamade et respirer correctement devient alors difficile pour elle.

- “J’ai jamais eu de vac...”

Mais le blond introduit lentement l’aiguille dans la peau de la jeune fille ce qui déclenche un infime sursaut de sa part ainsi que le manquement d’un battement de cœur qu’elle tente de dissimuler en reprenant une respiration régulière. L’assistant engage alors une nouvelle conversation dans le seul but de lui changer les idées. Se concentrant également pour maintenir la compresse sur sa lèvre qui est maintenant devenue particulièrement poisseuse et imbibée de sang, elle se doit alors de répondre à la question banale du blond.

- “Une ou deux fois, Grand-Père me l’a offert pour mes 15 ans en juillet dernier mais mes parents n’étaient pas réellement d’accord à vrai dire...”

Elle grimace légèrement alors que, n’écoutant guère les recommandations du garçon et regardant directement l’aiguille disparaître dans son bras. Et les hauts de cœur ne font rien pour aider. Elle ne sait alors pas si elle doit continuer de parler ou non, de peur de déconcentrer le blond dans sa tâche. La jeune fille s’enquit alors, de la façon la plus timide possible :

- “Vous n’êtes pas vieux pour un assistant de médecin ...”

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MessageMar 25 Sep - 0:28

Young doctor, young patient, we are not so different.

Au petit compliment, il avait bel et bien noté la petite esquisse amusée qu’il avait réussi à lui donner, mais la minute d’après son visage avait changé. Il en conclu qu'elle aussi avait peur de ces maudites petites aiguilles. Il y avait au moins un avantage à commencer par ce vaccin au niveau du bras, car pour la plaie de sa lèvre, cela serait un peu plus délicat, alors il valait mieux la mettre en confiance dès le début. Il pouvait sentir clairement sa peur. Son corps venait de se raidir, tout comme ses traits et il était quasiment certain que son cœur avait pris un rythme plus accéléré. Il avait exactement les mêmes sensations quand il se trouvait à sa place, alors il ne pouvait que compatir. Ce qu’elle lui apprit le sidéra complètement. Aucun vaccin. Chose absolument à ne pas faire.

- C’est très dangereux. Il va falloir régler ça.. surtout avec les temps qui courent.., fit alors le jeune homme qui se fit la promesse de lui donner les vaccins basiques quand ils auraient fini.

Il savait pertinemment qu'il ne dormirait pas cette nuit s’il laissait repartir une personne sans posséder les bases. Elle se prêtait alors au jeu de la conversation ce qui le ravissait et lui apprenait alors que l’originaire du cadeau était son grand-père avec des parents pas très d’accord.. S’il résumait bien ses parents ne protégeaient pas leur fille médicalement et la privait d’une simple liberté.. il n’était vraiment pas certain de pouvoir apprécier ce genre de personnes..

- Je vois..

Il allait se taire et rester professionnel bien qu’il brûlait d’envie de rajouter autre chose qui lui démangeait la langue. Niels était bien jeune, mais il savait déjà qu’il ne pouvait pas se permettre de donner son avis personnel sur un fait d’une mineure.. juste des conseils .. rien de plus. Il faisait en sorte de maintenir sa seringue dans le bon angle. Trop la pencher l’enfoncerait trop et serait pour elle très désagréable. Il se souvenait encore de ses premiers essais, très maladroit, mais il était tombé pour la première fois sur une patiente qui l’avait rassuré. Elle avait été une perle, voir même très amusante, ce qui avait mit l’adolescent en confiance. La blondinette se tut, sans doute par peur de le déconcentrer, mais il avait maintenant appris à faire les deux en même temps. Il avait même remarqué que lorsqu’il parlait, le tout se déroulait bien mieux que lorsqu’il n’y parvenait pas encore. Cependant, il sentait bien qu’elle désirait ajouter quelque chose qu’elle se demandait sans doute depuis le début de la consultation. Oui. Il n’était pas vieux du tout pour un assistant de médecin. Niels ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire, en relevant alors ses yeux gris vers ceux de la jeune femme alors qu’il retirait lentement la longue aiguille.

- Et oui. Mais les temps sont différents, alors on fait ce qu’on aurait dû faire depuis la nuit des temps. Offrir la possibilité d’allier la théorie à de la pratique. Bien plus efficace.

Il était même très important d’avoir le plus de personnes épate à soigner au cas où les autres viendraient à disparaître avec ce virus américain qui perçait sauvagement leur pays. Niels avait perdu son père il y avait encore quelques mois et il se remettait tout juste du traumatisme et n’imaginait même pas que dans un an, il s’envolerait pour un autre pays..

- Bon alors voilà, ce n’était pas si terrible que ça, n’est ce pas ?, demanda l’assistant avec un sourire. Maintenant, il est temps d’en venir à ta tempe.

Il s’approcha de sa plaie avec une nouvelle compresse d’eau oxygénée pour entreprendre de la nettoyer avant de faire quoi que ce soit.

- Là, je m’occupe de bien nettoyer ta plaie, c’est important si on ne veut pas qu’elle s’infecte, indiqua Niels qui savait que lui expliquer ce qu’il faisait pouvait être rassurant.

L’étape suivante était d’évaluer la profondeur de cette plaie afin de savoir quel type de fil il allait utiliser entre le naturel, le synthétique, le tressé, le monofilament ou le résorbable ou non. Au vu de ce qu’il voyait, un naturel était plus prudent et plus adapté, et le non-résorbable éviterait d’éventuelles réactions inflammatoires. Une fine taille de 5/0 très souvent réservée pour les plaies du visage suffirait. Il se leva pour aller chercher dans les sachets afin de comparer quel type d’aiguille il allait aussi choisir vu que ce choix-là comptait d’autant plus. Deux critères étaient à prendre en compte : la taille et la forme. Ici, comme le tissu à suturer était plus riche en collagène car la plaie était au niveau du visage et que la quantité de peau était primaire, il préféra choisir la forme triangulaire plutôt que ronde. Il prit bien le temps de faire le nœud en vérifiant que la base était solide. C’était la première fois qu’il faisait ça tout seul, alors évidemment le stress commençait à monter. Il prit le temps d'expirer pour calmer ses doigts tremblants. Il se retourna vers elle et posa le matériel sur le plateau argenté du fauteuil afin d’avoir tout à portée de main. Dans l’armoire, il attrapa un masque chirurgical en tissu qu’il se mit et trois produits qu’il dosa justement sur une compresse adaptée. Pour la tempe, il utiliserait la solution TAC, encore parfaitement adaptée pour l’âge de la jeune fille. Sur les adultes, le tout marchait moins. La solution associait trois produits actifs soit de la tétracaïne, de l’adrénaline et de la cocaïne.

- Bon miss Olive. Ce qu’on va faire avec ta tempe, c’est simple. J’ai une bonne nouvelle pour toi. Pour cette plaie-là, pas besoin d’anesthésie avec une piqûre. Tu vois cette compresse ? Elle contient trois produits qui vont endormir les tissus de ta peau, donc quand je vais recoudre la blessure, tu ne sentiras pas de douleur. Ce sera désagréable, certes, mais pas douloureux. Et puis si tu as mal, tu me dis et on remet une dose de produit, c’est d’accord ?
, expliqua alors très posément le jeune homme.

Il posa alors la compresse sur la plaie en la tenant de sa main droite. Il avait replié le poignet gauche de manière à regarder sa montre en même temps.

- Tu as trois minutes pour me raconter ton plus beau voyage, ou ta plus belle balade
, fit-il alors tout ouvert au contact pour apprendre à la connaitre d'avantage.

Spoiler:
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MessageJeu 27 Sep - 13:48


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Comme la blonde avait pressenti, l’assistant est tout juste abasourdi par sa révélation. “Les temps qui courent” … Byers sait pourtant que pour rien au monde sa famille se tournera vers la médecine. L’adolescente se souvient de son oncle, il y a quelques mois, refusant tous traitements tandis que de grosses veines violettes se dessinaient petit à petit sur sa peau desséchée. Et pourtant, sa mère avait tenté en vain de dissimuler cette vision d’horreur aux yeux de sa fille, mais la curiosité de cette dernière l’avait poussé à découvrir l’état de son oncle. Le virus était présent, la jeune fille l’avait vu de ses propres yeux mais ses parents continuaient de s'obstiner à l’idée d’enclaver une de leur règle. C’est bien pour cette raison que la blonde a toujours eu cette sorte d’emprise sur sa personne. Ayant reçu une éducation à domicile, Byers n’a jamais réellement pu découvrir le monde. Le cadeau de son grand-père fut donc perçu comme une libération pour la jeune fille. Hélas, la blonde roulait un peu trop vite sur le chemin vers la maison du vieil homme et avait malencontreusement percuté à pleine vitesse un conducteur d’une voiture bien peu commode.

Puis, les joues de la fille se teintèrent d’une douce couleur rose tandis que le jeune homme esquissa un léger sourire à la question de sa patiente. Avait-elle dit ou fait quelque chose de mal pour qu’il réagisse de la sorte ? Mais il n’en fut rien, lui en apprit l’assistant avant de formuler une réponse tout à fait correcte. Par la même occasion, il allie la parole à la pratique et retire lentement la longue aiguille du bras de la blonde. Cette dernière perd instantanément ses couleurs roses lorsqu’elle voit la seringue se retirer de sa peau. La situation s’aggrave et Byers sent sa vue lui jouer de mauvais tours tandis que ses yeux se floutent au fil des minutes. “Pas si terrible que ça” affirme le jeune médecin alors que la blonde se sent encore plus mal qu’à l’habituel. Elle est blême. Un teint cadavérique prend possession d’elle. Dans une dernière capacité de réflexion subite, elle remarque que l’infirmier explique chacun de ses faits et gestes sans qu’elle sache pourquoi. Pour la rassurer elle ou pour se conforter dans ses idées à lui ? Avec l’état de sa lèvre qui continue de déverser pleinement du sang et son front qui semble enfler sur le haut de sa tête, Olive peine toujours à trouver un semblant de confort parmis les ustensiles de médecine et la pièce aussi blanche que ses pommettes. C’est alors qu’il enchaîne naturellement les explications et lui annonce qu’il va anesthésier sa peau seulement à l’aide d’une compresse de sorte ne pas lui injecter de produit avec une piqûre. Ayant remarqué que les aiguilles ne sont fatidiquement pas ses meilleures amies, elle s'empresse d'acquiescer, comme si elle redoute que le jeune homme change subitement d’avis. La manière dont l’assistant exposait ses moindres faits et gestes avaient effectivement quelque chose de réconfortant, mais Byers n’est guère rassurée pour autant. Lorsqu’il commence à procéder à ses méticuleuses manipulations, il lui demande de raconter ce qui lui passe par la tête et ce, sûrement en attendant que le produit agisse pleinement. Sur l’instant, la jeune fille reste timide, n’osant guère dire le moindre mot. Mais au bout d’une courte minute, elle engage soudainement la conversation :

- “Vous être entré dans un hôpital pour pouvoir sauver les gens du virus ?”


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MessageLun 1 Oct - 15:00

Young doctor, young patient, we are not so different.

Alors qu’il venait de lui demander si elle allait bien, la jeune fille avait un teint encore plus blême. La dernière chose qu’il voulait soit qu’elle s’évanouisse. Ce serait la totale panique, sachant qu’il était tout seul, sans aucun adulte dans le périmètre à part les trois autres médecins en consultation, ce qui le rassurait un peu plus, mais les deux autres lui faisaient confiance pour tout gérer seul. Il ne voulait pas échouer par pur principe. Il avait aussi remarqué qu’elle restait bien silencieuse pendant ses explications, comme si elle redoutait encore plus la chose.

- Préfères-tu que je t’explique ce que je fais ou au contraire non ? Je sais que ça dépend des gens, avoua le jeune homme.

Lui, préférait personnellement quand les médecins expliquaient tout de A à Z. Il était même le chiant qui posait plein de questions. Il se rappelait d’une chose en particulier lorsqu’il était plus jeune lors d’un voyage en Allemagne. Il avait dû aller en urgence chez un dentiste et il avait dû remplir - un questionnaire en allemand - qui lui demandait plein d’informations, et il y avait eu une ou deux questions sur ses préférences concernant justement le côté docteur/patient et ce qu’il préférait de leur part. Le jeune homme avait aussitôt donné l’idée au cabinet londonien dans lequel il travaillait et Mr Watson avait rajouté ces deux petites questions proposées par le jeune homme. Comme quoi, chacun était bien différent et qu’il pouvait toujours y avoir des moyens de rassurer les gens.

Au moment d’écouter sa petite histoire sur sa plus belle balade, il n’entendit que le silence. Soit elle réfléchissait, soit elle n’avait pas envie d’en parler. Au moins une minute après - ce qui lui parut une éternité - , Olive rebondit alors de manière bien maligne. Répondre avec une question pour la personne d’en face. Niels n’était pas un psychologue, mais savait pertinemment que c’était la technique par excellence pour ne pas répondre à la question posée. Pourquoi ? S’aventurait-il trop dans l’indiscret ? Il fallait faire attention à bien se montrer professionnel, mais ici, il n’estimait pas avoir dépassé la limite. Ils faisaient tous ça pour rassurer les gens. Encore tiré de son expérience personnelle, il s’était une fois fait opéré des dents de sagesse et le médecin lui avait conseillé de penser à son plus beau souvenir, ou voyage au moment de l’endormir, et lorsqu’il s’était réveillé, il jurait avoir l’image de ce qu’il avait pensé en tête, ce qui avait rendu le réveil un peu plus agréable. Il se souvenait aussi de cette profonde envie de dormir, mêlé à l’étrange douleur qui émanait de sa bouche de suite soulagée par quelque chose d’extrêmement frais. Il avait regardé l’horloge pour découvrir avec grande surprise des aiguilles pointant vers du onze heures, alors qu’il était entré ici plus de deux heures auparavant. Cependant, la question de la jeune Olive était intéressante. Pourquoi était-il rentré dans un hôpital ? Était-ce à la base pour le virus ?

- Non. Enfin à la base non, car depuis tout petit j’ai toujours eu cette envie d’apprendre la médecine. Donc je dirais que j’y étais destiné, mais que le virus me donne encore plus l’envie de protéger les gens comme je le peux, mais comme personne ne le connaît, ça reste très inconnu même pour nous malheureusement..
, avoua alors le jeune homme qui n’avait pas envie de mentir là-dessus.

Les docteurs étaient les meilleurs pour rester flous et donner de l’espoir lorsqu’ils ne savaient encore rien, mais ici, c’était différent : personne ne savait rien. Il regarda alors sa montre et lui esquissa un petit sourire. Il prit une aiguille et la déposa légèrement près de la tempe de la jeune fille pour y faire un petit pique en effleurant le bout dans la peau avec délicatesse.

- Est-ce que tu sens ça ?, demanda t-il en attendant évidemment une réponse négative.

Il hocha ensuite la tête et vérifia s’il y avait tout ce qu’il lui fallait sur son plateau. Il y vit comme il le fallait les cupules bleu (l’eau), rouge (la bétadine rouge) et verte (la bétadine jaune). Le porte-aiguilles, les deux types de ciseaux, les pinces à griffe et sans griffe et les fils répondaient tous à l’appel. Il avait utilisé précédemment les bétadines dans la compresse de nettoyage, étape qu’il avait fait avant l’anesthésie. Il allait donc pouvoir sereinement commencer. Il commença alors à piquer son aiguille à 90 degrés très doucement avec une faible pression en faisant bien attention à son orientation de poignet. Chaque mouvement comptait et il avait évidemment bien appris avec quels doigts tenir telle ou telle chose. Toujours piquer de la profondeur vers la surface était aussi une règle à respecter. Ici, comme la suture n’était pas profonde, il n’avait pas besoin de réaliser des points de Blair-Donatti. Il allait s’en tenir au point simple qui conviendrait parfaitement. À la fin de son premier point, il releva les yeux vers la jeune femme pour vérifier qu’elle allait toujours bien.

- Ça va ? Tu ne sens pas de douleur ? Juste une petite gêne normalement
, rappela le jeune homme.

Il attendit sa réponse pour reprendre en prenant bien le soin de bien réaliser ses points à la perfection.

- La première fois que j’ai subi ça, je devoir avoir cinq ans, parce que je m’étais ouvert comme toi la tempe. J’avais essayé d’escalader un mur pour échapper à mon grand frère. On jouait en fait.

Avait-elle des frères et sœurs ou était-elle fille unique ? Lui parlerait-elle de sa famille - à part ses parents bizarres - suite à ce qu’il partageait ?

- Et je peux franchement d’ors et déjà te dire que tu es bien plus courageuse que je ne l’étais, fit-il avec un sourire amusé en reprenant à chaque fois ses points.

Parler, pour la distraire et faire passer le moment plus vite. La tempe n’était pas ce qui était le plus désagréable pour le patient à recoudre, il y avait des zones plus sensibles. Lorsqu’il arriva au nœud - ce qui avait du paraître une éternité pour la patiente vu sa tête et son corps crispé - il commença à faire le nœud en tirant tout d’abord le long brin en plaçant le porte-aiguille entre le brin long et court. Tenant ce long brin de la main gauche, il fit tourner le porte-aiguille qu’il avait dans l’autre main pour le faire tourner deux fois avant d’attraper le brin court. Il tira et posa le nœud à plat avant de recommencer les mêmes gestes deux autres fois. Il avait maintenant son nœud bien complet et bien fermé. Il le coupa à un demi-centimètre de hauteur avec les ciseaux faits pour en tractant le fil vers le haut. Il laissa un grand soupir lui échapper et reposa l'instrument.

- Première blessure faite la miss. Dans quel état était ton vélo ? Il est réutilisable ?, demanda alors le blondinet.
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MessageDim 6 Jan - 2:38


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Vraisemblablement, l’assistant avait pû remarquer l’inconfort qu’Olive éprouvait. Ce n’était pour tout dire, guère tous les jours que cette dernière se faisait charcuter la peau comme un vulgaire morceau de viande. Et puis ces choses-là ne lui arrivent pas habituellement ! Pourquoi est-ce que l’on pense que ce qui survient aux autres ne nous touchera donc jamais ? Sommes-nous aussi invincible que nous le pensons ? Dans le cas de la jeune Byers, l’immunité s’était avérée bien joueuse. Comme pour masquer cette vulnérabilité flagrante, la patiente avait donc demandé au blond le pourquoi du comment. Quelle cause pour se terrer dans un hôpital terne qui empeste la mort ? Bien sûr, cela semble d’un premier abord suspect de répondre par une question et d’ainsi esquiver la conversation de base, mais Olive n’est pas à son aise avec l’inconnu. D’ailleurs la discussion n’est pas son fort en terme général. Un cercle fermé d’amis, peu d’amour avec sa famille, pas de relations amoureuses. Non, ça ne colle pas vraiment avec sa personnalité que de se lier avec la gente. Ce n’est pas pour être malpolie, car Byers est loin de l’être mais il n’y a rien à dire de toute manière. Sa vie n’est pas réellement palpitante, rien à étaler. Pas d’odieuses conneries dans le dos des parents, pas de trahison ou de mensonges. C’est une fille correcte mais un peu fade finalement. Loin de se croire différente comme toutes celles qui sont incroyablement communes, seulement, elle, elle n’a pas besoin de le crier sur tous les toits pour l’être. Ce n’est pas si aisé de ne pas avoir de but, de p’tit truc pour animer une vie. Donc empiéter sur celle des autres n’est pas un crime à proprement parlé. Et puis, elle se connaît si peu que cela ne la dérange pas d’en apprendre plus sur quelqu'un d’autre que sa personne.

Il lui parle donc du virus. Lui aussi s’inquiète qu’il soit si peu médiatisé. Pourtant, la télévision existe, les foyers y sont addicts ! Et les journaux ! Les journalistes ne se cachent pas pour étaler la vie futiles des célébrités mais pour avertir la population, il n’y en a pas un qui lève le petit doigt. Toujours dissimuler pour “protéger”. L’oncle d’Olive était bel et bien dissimulé et pourtant il est mort en agonisant dans la souffrance et la démence. Elle n’a pas peur de la mort. Non, ce n’est pas une chose que l’on redoute dans sa famille. Non pas qu’elle est croyante. Elle ne renie pas non plus la religion. C’est une fin comme une autre. Bien sur l’apocalypse peut être stopper mais elle continue à perdre foi en l’humanité à chaque année passée. Mais en voilà une occasion de redonner de la valeur à la science ! Si seulement le monde était fait ainsi …

Le jeune assistant était définitivement bon élève : sa plaie était de moins en moins douloureuse et la peau semblait à présent plus lourde, anesthésié. Evidemment, le pic de douleur qu’elle éprouve au niveau de sa lèvre n’est lui pas prêt de partir. Du moins, sa tempe semble bien moins préoccupante à présent que cette dernière ne la lançait plus que peu. Cependant, elle n’ose pas regarder la compresse qu’elle maintient toujours de peur de se sentir mal à la vue de son propre sang. Olive n’est pourtant pas une petite nature, mais elle ne se sent pas au meilleur de sa forme et elle n’aimerait pas que dans le pire des cas, elle perdre connaissance lorsque l’assistant reccousera la peau. Faisant preuve d’une grande délicatesse, le blond saisit une aiguille fine et pique doucement la peau tout en lui demandant si elle ressent actuellement quelque chose.

- “Non.” lui confirme-t-elle tout en hochant négativement la tête.

La jolie blonde éprouve seulement un léger picotement au niveau de son front. Désagréable, certes, mais largement supportable par rapport à l’affreuse douleur qu’elle ressentait quelques minutes auparavant. Le blondinet commence alors son travail et adopte un air concentré. Olive esquisse un petit sourire parce qu’il prend cette allure particulière des personnes dévoués à leur travail. A l’évidence, elle n’avait pas à s’en faire, il n’allait pas lui arracher le crâne. Attentionné, il lui demande même une seconde fois si une quelconque souffrance se fait ressentir. Olive le lui assure une seconde fois malgré sa mine peu confiante. Sa lèvre lui fait toujours mal et à part tenir cette compresse ensanglantée, elle ne sait pas vraiment qu’elle doit être son rôle.

De bon humeur, le garçon enchaîne la conversation de manière naturelle. Olive ne le voyait  pas vraiment casse-cou pour tout dire. Peut-être légèrement maladroit. Elle commence ainsi à l’apprécier, même si les apparences peuvent être trompeuses vu à son manque flagrant de discussion. Mais encore une fois, le peu d’histoires qu’elle a à offrir ne suffit pas à nourrir le fil rouge et elle reste silencieuse, telle un spectateur au théâtre. Elle s’était bien rappé le genou une fois, mais la plaie n’était ni radieuse, ni horrifique. Elle avait duré deux semaines avant de devenir une sorte de bleu informe qui avait viré à du vert, violet puis jaune. De quoi nourrir les plus grands fans de cinéma à coup sûr.

Les picotements s’estompent et Olive en conclut donc que le jeune homme a fini sa besogne. Il ne manque ainsi pas de lui confirmer puis lui demande soudainement l’état de son vélo. Elle relève la tête. Ca, c’est un sujet qui ne manque pas de combustible pour flamber sur la piste. Cependant, plus d’aventures avec son beau coursier, il est brisé, foutu et bousillé le flambant neuf ! Avec le plus grand des sérieux, elle répond :

- “Il n’a pas survécu ...”

Repose en paix beau vélo.


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MessageMar 15 Jan - 14:14

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Le jeune homme continuait de voir l’inconfort que la jeune fille pouvait ressentir. La vue de son sang n’était pas quelque chose d’agréable, il le savait pertinemment, car il était pareil quand les rôles étaient inversés. Encore heureux que le sang des autres ne lui faisait ni chaud ni froid, car il aurait pu dire « good-bye » à sa carrière. Il appréciait toujours lorsque les médecins n’avaient pas l’air de robots simplement là pour recoudre une plaie. Il aimait beaucoup le métier de psychologue, car écouter les gens était un de ses points forts alors autant mettre cette qualité dans son travail actuel. Après avoir entendu une seconde confirmation de la part de sa jeune patiente, Niels fut plus serein. Il était sur la bonne voie et ne se débrouillait pas trop mal pour le moment. Les autres médecins allaient pouvoir être fier de lui. Quant à lui, il était tout simplement rassuré qu’elle ne se mette pas à hurler de souffrance.

Niels ne vit pas le petit sourire d’Olive, car sa concentration était au maximale, néanmoins, il avait très bien senti le petit relâchement de nervosité ce qui l’encourageait donc à poursuivre son travail. Même si elle n’était pas de ce que l’on pouvait qualifier de personne bavarde, Niels savait qu’il parvenait à capte son attention. Il avait l’habitude des gens timides et pas rassurés et tous se comportaient de cette manière-là. Ceux qui n’écoutaient pas avaient très souvent le regard partant vers la direction opposé, fixant un seul et unique point avec un visage fermé. Ceux-là étaient un peu plus ennuyeux, car Niels devait avouer qu’il préférait lorsqu’on l’écoutait. Il était un être humain après tout, et s’il donnait de l’attention à ses patients, il aimait également en recevoir en retour, ce qui n’était pas non plus incompréhensible. Une fois la première blessure réparée, la jeune fille lui apprit alors que le vélo était maintenant hors-service.. Pas étonnant vu dans l’état qu’elle s’était amenée ici.

- Ton premier vélo aura donc été baptisé de manière brutale.., affirma le blondinet d’une voix calme et désolée. Tu l’avais depuis combien de temps ? Me concernant, j’avais six ans quand j’ai reçu mon premier vélo et j’étais si excité que je suis monté dessus pour faire le tour de la maison. J’ai pris un virage trop brutalement, et résultat des courses : je suis tombé et j’ai éclaté en sanglots. Super première expérience comme tu peux le voir. Mon grand-frère s’était bien fichu de moi, maladroit que j’étais.

Tout en parlant, Niels avait posé un petit pansement adapté aux points sur la tempe d’Olive. La plaie recousue était maintenant bien à l’abri. Il lui expliquerait à la fin quand elle devrait revenir pour retirer tout ça. Il allait être temps de passer à sa lèvre, que la jeune femme tenait encore avec une bande de gaz pour éviter le sang de tout tâcher. Il jeta un coup d’œil rapide à la plaie de son genou qui n’était que mineure. Ce serait pour la fin.

- Bon, attaquons maintenant ta lèvre. Tu es trop assise, je vais un peu baisser le siège pour que tu sois mieux. Je pensais que ce n'était pas très adapté comme cabinet, mais en fait si ! , s’exclama le blondinet amusé qui voulait continuer de rassurer Olive.

Ici, la chose allait être un peu plus difficile, car il avait tout vu en théorie, et observer le médecin faire, mais jamais il ne l’avait fait. Bien sûr, il allait bien se garder de le révéler à la jeune fille. Il avait tout le savoir nécessaire pour le faire et se remémorait toute la chose. Afin de se convaincre et de convaincre la jeune fille, il allait lui expliquer.

- Ta blessure à la lèvre est très profonde, avoua t-il. En temps normal, une suture adhésive ou une colle aurait suffi, mais ici, j’en doute. Ce que je vais faire, c’est que je vais faire pareil que pour ta première blessure, anesthésier pour que tu ne sentes rien, d’accord ? Pour cela, j’ai besoin d’endormir ton nerf maxillaire inférieur qui se trouve au niveau du bloc mentonnier à l'intérieur de ta bouche, qui se trouve ici, montra le blondinet qui montra l’exemple sur lui en touchant à un endroit précis sur le bas de sa joue. Tu me fais confiance avec ça ?, demanda t-il calmement avec un sourire compatissant et rassurant.

Il espérait juste qu’elle ne ferait pas partie des personnes qui se mettraient à paniquer ou à éclater en sanglots, mais il se disait aussi qu’il n’était pas ici que depuis une semaine. Il avait déjà rassuré des gens et Olive n’échapperait pas à la règle et à sa bienveillance. Il commençait à l’apprécier, bien qu’elle ait été toute silencieuse, mais c’était ce genre de silence apaisant et rempli d’écoute. Peut-être qu'elle finirait par elle aussi lui raconter une histoire d'enfance comme lui appréciait le faire.
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MessageMer 30 Jan - 11:36


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- “Un temps déjà, c’est mon Papi qui me l’a offert.” lui apprend-elle.

Assidu, il continue son travail tout en partageant ses propres expériences. Là est le travail d’un véritable médecin. Par delà le savoir incommensurable et les études signifiantes, la connection spéciale entre deux parfaits inconnus est essentielle. Patient et docteur doivent coopérer allègrement sinon, la tâche est bien peu plaisante. Cette sphère de confiance provient d’un lien bien étrange entre deux personnes - parfois antithèses - qui ne se connaissent en rien. Et si, continuant sur l’hypothèse du confidentiel, le patient blessé ne se sent guère rassuré : le problème ne résout guère. Olive apprécie tout particulièrement cette sphère, ce cocon en quelque sorte dans lequel le jeune Welligton s’applique à reproduire. Attentionné et sage dans son travail; il excelle. En des gestes méthodiques, il termine son travail en une patience et une maîtrise perfectionnée qui dépasse les attentes du service médical. Ainsi se rejoint le pouvoir des mots sur le psychologique avec la pratique médicinale.

L’assistant, en une tentative de détendre l’atmosphère, s’exclame alors sur le matériel à disposition. En réponse, Olive décroche un léger sourire avant de ressentir une vive douleur à l’endroit précis où la lèvre s’est déchirée. Non sans surprise, il lui annonce presque immédiatement qu’il va s’attaquer à cette partie. Il lui apprit ainsi que de soigner cette dernière n’allait pas être chose aisée. En des termes médico-légaux - ou plutôt charabia de médecin (Olive rit intérieurement) - il lui explique avec cette même précision les procédés qu’il va employer. Plus honnêtement, la jeune Byers offre une petite moue d’incompréhension face à ces pratiques encore inconnues à ses yeux. Cependant elle acquiesce, avec la seule et unique volonté de stopper cette douleur qui lui fait tourner la tête depuis son arrivée à l’hôpital.

- “Vous pensez que ça va aller mieux ?” demande-t-elle après une courte hésitation.

Elle s’applique alors à soutenir le regard de l’assistant ce qui la déconcerte elle-même, possédant plus communément un regard fuyant.

- “Le monde.” précise-t-elle.

Il est vrai que le sujet croustillant des conversations actuelles tournaient  en un seul sens du côté de la planète bleue. Bleue ? Mais où les océans avaient fui dans ce cas ? Les rumeurs courent que dans certaines contrées au bord du pacifique, la mer se serait retirée de plusieurs mètres déjà ! Est-ce toutes ces ébranlements climatiques proviennent de nouveau des Hommes ?

Même Londres n’est plus sûre. Et si la sûreté de se trouve plus dans les grandes villes, où peut-on bien la chercher ?


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MessageLun 11 Fév - 0:10

Young doctor, young patient, we are not so different.

Le fameux vélo avait donc aussi été un cadeau et il ne put s’empêcher de sourire. Elle avait dû éprouver une grande joie lorsqu’elle l’avait reçu, mais également de la réelle tristesse quand elle avait compris qu’il ne pourrait plus servir. Niels espérait qu’elle en retrouverait un autre tout aussi bien, mais il était vrai que le premier avait tout son petit effet magique. Même si elle ne répondait pas à ses propres petites histoires, il sentait qu’il captait toujours son attention, et cela lui faisait plaisir. Elle avait cette manière de le regarder qui lui apprenait qu’il ne parlait pas tout seul.

Pour soigner la suite, le blondinet se rendit compte qu’il avait été peu être un peu trop technique bien que le message était assez compréhensible. Mais il se souvint de ce qu’elle lui avait dit plus tôt : ses parents étaient du genre à se soigner tout seul, et elle paraissait aussi impressionnée par les décors ici. Elle lui demanda alors tout simplement si elle allait aller mieux et il sourit gentiment.

- Oui, ça va aller mieux. Tu vas ne plus sentir la douleur et ça va même te faire une sensation très bizarre, surtout si tu n’as jamais eu ça avant, mais saches que c’est normal, le rassura de suite le jeune homme aux prunelles claires.

Les deux mots qu’elle sortit ensuite, l’intriguèrent. Que racontait-elle ? Pourquoi changeait-elle de sujet comme cela ? Il avait du mal à faire le pont et il se répéta alors sa question précédente. Le lien était là. Le monde irait-il mieux ? Il prit quelques instants pour réfléchir tout en déballant le produit dont il avait besoin. Il releva ensuite ses yeux vers elle.

- Je l’ignore. Mais j’imagine que pour qu’il aille mieux, il faut que les gens aillent mieux avant. Tu en penses quoi ?, demanda t-il d’une voix douce.

Le blondinet s’était levé pour attraper ce dont il avait besoin pour endormir la blessure. Il était de dos et ses doigts tremblaient légèrement. Pourquoi ? Avait-il peur de ne pas savoir s’y prendre vu qu’il ne l’avait jamais fait, mais juste vu ? Ou étaient-ce les émotions qui remontaient lorsqu’on le ramenait à la réalité de cette manière ? Il sentait un nœud se former dans sa gorge. De la mélancolie et.. de l’angoisse. Il était terrifié par ce monde qui basculait et qui basculerait ben trop brutalement.. Un jour viendrait où ils n’auraient plus aucune électricité.. ressources toutes prises par l’homme, cette élite américaine qui se pensait révolutionnaire.. des guerres éclateraient pour la survie et tout les êtres humains seront plongés dans la haine et un seul but personnel : survivre au détriment des autres. Il n’était pas prêt. Personne n’était prêt, et surtout.. les gens n’étaient pas assez lucides.. Pensant au futur en s’imaginant tout ça comme un univers où le Japon et sa technologie auraient conquérir le monde, les hommes se trompaient avec brio. Non. Sans toutes ces ressources que la terre avait déjà desséché, ils se tournaient vers autre chose : la tête droit dans le mur, un retour en arrière. Sans électricité. Sans soins médicaux modernes. Sans machine pour se nourrir. Sans communication. Sans rien au final.. Rien de ce que les hommes de ce siècle connaissaient en fait..

- Ce ne sera pas la fin du monde.., murmura Niels en se retournant et en revenant vers elle s’asseoir et la fixer. Mais la fin d’un monde.

Un monde auquel il faudrait s’adapter. Se rappeler du passé, du 17e, du 18ème siècle pour les copier et pouvoir vivre sans ce que l’on pensait tous « nécessaire » et « vital » de nos jours.. À ça aussi, il n’était pas prêt. Dire merdre aux élites, au gouvernement qui continueraient sans cesse de ne RIEN faire pour eux. Qui étaient les plus forts ? Le jeune homme laissa le silence planer, ayant besoin de mettre toute cette angoisse de côté qui empêchait ses doigts de ne pas trembler. Il inspira un coup et sourit. Il le fallait.

- Tu peux te rallonger et ouvrir la bouche maintenant, j’en ai pour quelques secondes, lui dit-il d’une voix qu’il voulait naturelle. Si ça te fait mal, lève la main, dit-il. Mais ce n’est qu’un petit pic, rajouta t-il.

Il se demandait ce qu’elle en pensait elle.. Si jeune.. Faisait-elle partie des gens lucides qui ne représentaient qu’un seul pourcent de la planète.. ? Le blondinet rassembla tout son courage et sa confiance en lui-même pour lui administrer l’injection qui lui permettrait de recoudre sa lèvre en toute tranquillité. Il espérait juste qu’il n’était pas maladroit, et sous les traits de la concentration, toutes ses pensées apocalyptique s’évanouirent pour quelques secondes.. Néanmoins, il avait bien conscience que la réalité viendrait le ressaisir de plein fouet très bientôt..
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MessageLun 11 Mar - 21:47


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Ce qu’elle pense ? Le monde subit une nouvelle peste. Cette maladie maligne qui se développe de plus en plus sur le globe - et tout spécialement en Amérique - ronge la population à la source. Pourtant ce n’est pas la première fois que l’on se meurt. A vrai dire, ce n’est qu’un cycle nouveau qui se met en place. La mortalité par maladie sera décuplée. Cependant, l’humanité s’est toujours remise des ravages causés par virus et autres fléaux. Et puis, Byers a la conviction certaine qu’il ne s’agit pas d’un anéantissement à grande échelle. En se basant sur les rumeurs, seulement l’Amérique est touchée en masse. Des fuites du virus ont fait quelque perte du côté de Londres mais rien d’alarmant à déplorer à part une haine enfin justifiée envers l’Amérique de la part des anglais. Il est pourtant - et hélas - dévastateur dans certains foyers éloignés des grandes villes. Sans doute que les plus vulnérables se trouvent dans les campagnes. Cela étonne bien Olive : connaissant ses parents et leurs pratiques marginales, jamais ces deux-là ne succomberaient à la maladie. Il est évident que cette situation n'est qu'un simple passage morbide dans l'Histoire. Rien de plus. Rien de moins. Qui aurait pensé que les choses se dégraderaient aussi rapidement ? Honnêtement personne. Sauf les plus paranoïaques peut-être et encore. Une fin du monde n'aurait jamais pu être envisageable. On parlait d'une petite épidémie, d'un virus à la rigueur mais les plus avisés ont toujours émis l'hypothèse d'une simple contagion passagère et non d'un anéantissement global. Les chercheurs sont toujours inquiets quant au renouvellement de virus mortel ou encore d'une vague nouvelle de maladies inconnues. Jamais encore ils n'avaient envisagé que la planète se mourrait à un tel point que le soleil se serait vengé personnellement. C’était bien la fin d’un monde effectivement, seulement, personne n’avait été prévenu.

Après ces quelques échanges et pensées internes sur la possible apocalypse du monde, l’assistant continue son travail minutieux et lui consigne de s’allonger quelque peu le temps d’une rapide piqûre. Le produit fait effet rapidement si bien qu’Olive ne ressent quasiment plus rien au bout de quelques minutes. Seulement une légère douleur là où Welligton avait injecté le produit mais cette sensation désagréable commençait dès lors à se dissiper. Olive attend alors patiemment les instructions de son médecin attitré tandis que l'anesthésiant agit enfin complètement. Se sentant légèrement nerveuse malgré les attentions du blond, elle entortille autour de son doigt une mèche de ses cheveux vénitiens. Son malaise est plutôt visible et elle en a conscience mais elle ne sait plus vraiment comment réagir. Sa lèvre lui semble extrêmement lourde maintenant et le fait que la parole lui soit retirée pendant cet instant commence à être pesant. La jeune fille n’est pourtant guère une personne qui laisse libre ses émotions. Plutôt d’ordinaire renfermée sur elle-même, elle dissimule ses sentiments pour ne gêner personne. Prenant ainsi sur soi-même pour contenir les tonnes d’émotions qui se chamboulent dans son crâne, elle se cale au fond du siège.

Olive ose un rapide regard vers l'assistant médecin ne sachant vraiment si cela s’agit d’un appel à l’aide ou non.

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MessageLun 25 Mar - 10:50

Young doctor, young patient, we are not so different.

Le blondinet avait les sourcils froncés de concentration à cet instant-là. Sa main ne tremblait plus ou alors seulement un chouilla. Il se débrouillait plutôt bien e sentait de plus en plus le soulagement l’envahir. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il ferait une grosse erreur sur un patient. Il pourrait également le regarder au médecin occupant ce bureau. Peut-être qu’après cet épisode, il aurait le droit à encre plus de tâches, ce qui le réjouissait et l’excitait aussi. Il retira lentement l’aiguille puis lui sourit avec reconnaissance. Il était tombé sur une demoiselle très calme et très sage. Cela aidait aussi extrêmement beaucoup.

- Super ! Très courageuse toi ! Oui, je sais, tu ne peux pas trop parler maintenant, mais l’effet n’est qu’éphémère, je te rassure.

Il avait lu directement la question dans ses yeux de détresse. Après tout, il avait aussi l’habitude des gens et de leurs questions et le jeune âge de cette fille faisait qu’elle en avait sans doute encore plus. Elle semblait avoir l’air un peu anxieuse maintenant et il posa sa main sur son avant-bras quelques fractions de secondes en geste remplie de chaleur humaine.

- Après tout ça, j’ai fini ma journée. Nous pourrons aller boire quelque chose si tu veux pour te changer les idées après tout ce qu’il s’est passé. Ca te dirait ?, demanda alors Niels qui espérait qu'elle accepterait.

Il était sûr que ce n’était pas très commun de faire ça, mais ce n’était pas non plus interdit et puis il était certain que cela ferait du bien à la fille qui avait presque le même âge que lui à quelques années près. Il rassembla quelques fils et aiguilles pour entamer sa grosse dernière épreuve. Le genou ne comptait pas car ça, c’était simple et rapide comme bonjour.

- Allonge-toi bien, recommanda le blondinet.

Il approcha le bout de l’aiguille pour tester si le tout était bien endormi et lui redemanda, comme tout à l’heure si elle ne sentait rien, même s’il était certain que c’était le cas. Il fallait toujours vérifier. Il se mit donc ensuite au travail, minutieusement comme avec sa tempe, sauf qu’ici, ce n’était pas le même type de points. Déjà, il y en avait moins à faire, le fil était plus léger et plus facile, mais l’endroit plus délicat. Son cœur battait toujours à la chamade, alors parfois, il ne pouvait s’empêcher de parler pour lui demander si ça allait, manière pour lui de libérer son stress. Après quelques minutes de concentration, il eut fini.

- Parfait ! Comment te sens-tu ?

Il attrapa une compresse de produit pour mettre sur le genou de la jeune fille.

- Tu fais quoi comme sport sinon ?, demanda le jeune homme.

Elle semblait bien légère, et puis sa petite taille devait sans doute bien aider pour les activités comme la gymnastique, l’escalade ou encore la danse. Lui, niveau sport, c’était un peu pathétique. Il n’avait jamais aimé ça, traumatisé par l’école où il finissait toujours pas être poussé à faire de son mieux, pour au final finir en crise d’asthme. Pas très glorieux.  
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MessageMer 17 Avr - 10:32


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Gentleman jusqu’au bout, l’assistant se montre souriant et rassurant auprès de la jeune fille qui -malgré une grande maîtrise de soi- ne sait où se placer. De plus le fait de ne sentir quasiment plus rien à une partie de son visage était particulièrement nouveau pour elle. La sensation n’était pas désagréable certes, mais inconfortable. Comme s’il avait lu dans ses pensées, Welligton pose sa main sur son avant-bras en un geste qui ne se veut que réconfortant. Il lui offre un sourire remplie d’empathie que la jolie blonde aurait bien voulu lui rendre si elle n’en avait pas été dans l’incapacité. Puis, il la contourne et va quérir du matériel afin de réparer cette vilaine blessure. Ce n’est que lorsqu’il se retourne vers elle qu’il lui apprend que son service touche à sa fin. Un autre sourire et voilà qu’il lui propose d’aller prendre un verre après le travail effectué. Jamais encore on avait proposé à Olive Byers de sortir en ville, mais d’aller boire un verre ? La proposition était charmante certes, mais les deux n’étaient pas de parfaits inconnus ? Seulement patient et médecin pour l’étiquette ? Pourtant, nombre de gens se rendent au café sans pour autant se connaître, ils apprennent justement. De plus, il y avait un petit quelque chose que Olive appréciait particulièrement chez ce jeune homme. Ne voyant pas plus d’inconvénients que cela, elle n'oppose donc pas de refus et se contente d'acquiescer rapidement de la tête. Un sentiment de bien-être l'envahit alors. Un curieux mélange de bonheur, d’étoiles dans les yeux et d’autres secrets dont la Nature même terra le nom. Puis, Welligton s’avance et entreprend la tâche ardue qui est de recoudre la lèvre de l’adolescente. Bien que le travail ne semblait pas aisé, l’assistant ne se démonte pas et entreprend une oeuvre minutieuse. Une légère confiance installée, Olive se sent dorénavant mieux et ne bronche pas. Après quelques minutes, il recule sans pour autant en oublier sa concentration et s’attaque à la plaie du genou. Rien de grave au grand soulagement de la concernée qui laisse l’apprenti chercher ses compresses. Il continue la conversation par la même occasion, histoire qu’elle ne recommence pas à paniquer. Se lançant vers un sujet qui parle bien à Olive. La lèvre engourdie, elle n’arrive que peu à articuler quelque chose de correct et audible.

Malgré ses apparences de frêle jeune fille, Olive sait parfaitement se défendre. Pratiquant la lutte depuis ses 8 ans, cette dernière continue toujours ce sport qui lui permet de respirer dans sa famille quelque peu fermée d’esprit. De plus, elle s’adonne également à la course. Fuyant dans les campagnes anglaises telle une fusée, elle aime se perdre dans l’inconnu tout en se défoulant pleinement. Mais ce qu’elle apprécie par-dessus tout, c’est courir sous la pluie. Pieds nus dans les landes alors que l’herbe lui caresse la peau. Sa carrure lui permet de s’élancer rapidement : il semble qu’elle flotte dans l’air, portée par le vent. Pour ce, l’adolescente est imbattable au sprint.

- “ ...E … cours …”

Ses joues s’empourprent alors qu’elle réalise qu’elle n’a pas retrouvé complètement l’usage de la parole. Dans sa tentative de rester compréhensible pour son interlocuteur, elle bafouille un peu avant de s’excuser.

- “ … é..olée …”



“ Et de la lutte … ”

L’affirmation semblait bien peu crédible et cela révélait bien l’atout d’Olive. Elle sait être indépendante d’elle-même.

“ Et vous … ?”


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