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J'étais somnambule? // PV Milo

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MessageVen 23 Mai - 2:55

« Va à l’infirmerie avant que je te fasse avaler ce nouveau piège crétin! Les autres ne doivent pas toujours être ta priorité. »

Aiden s’était réveillé à même le sol froid et humide, entouré d’une tonne de plans plus incompréhensible l’un que l’autre et de prototypes de pièges qui, quant à eux s’avéraient plutôt prometteur. Il analysa la situation froidement, le visage écrasé dans la terre sans bouger d’un poil. Son cœur battait la chamade et sa respiration était rapide; comme s’il venait de se réveiller d’un long cauchemar. Il avait l’esprit embrouillé et un gros blanc de mémoire en quant à ses activités des derniers jours. S’il n’était pas quelqu’un de foncièrement pacifique, il craindrait même d’avoir pu blesser quelqu’un. Il avait mal à la tête comme s’il était resté dans un étau trop longtemps. De plus son ventre criait famine, malgré cette drôle de nausée et ce petit goût de bile et de sang dans le fond de sa gorge. Sa folie avait atteint son paroxysme et il avait manifestement fait une crise, encore une fois. Heureusement pour lui, il s’était isoler dans le petit bois prêt du ruisseau et personne ne semblait l’avoir remarqué. Personne ne devait le savoir, jamais. Après tout, un inventeur schizophrène ce n’était pas particulièrement rassurant. Les premiers 10 minutes de réveil après une crise était les pires. Outre le fait de se retrouver complètement désorienté, il fallait trouver le courage de se lever et de bouger. D’afficher un sourire sur son visage et de poursuivre sa vie quotidienne tout en sachant qu’il y aurait bel et bien une prochaine fois, une prochaine crise.  Une fois l’angoisse du réveil surmonter, il était toujours possible de voir le coter positif de la chose : il n’entendrait pas la voix de Chad avant un bon moment, quelques semaines si il avait de la chance. Il retrouverait enfin toute son efficacité.

Toujours couché sur le sol, Aiden secoua la tête à plusieurs reprises afin de retrouver ses esprits. Il roula sur le dos et fixa le ciel; une belle journée ensoleillée et un ciel azur sans nuage. S’aidant de ses mains, il se redressa et scruta les alentours. Il était dans son petit refuge habituel, un coin isolé du petit bois entouré d’arbres et assez près du ruisseau pour l’entendre couler à flot. Son rythme cardiaque s’était calmé et sa respiration aussi. Il passa la main dans ses cheveux à plusieurs reprises et trouva finalement le courage de se lever debout. Les jambes d’abords tremblantes, il efface de son pied les croquis sans queue ni tête qu’il avait tracé au sol. De sa main, il enleva la terre de ses pantalons et de son chandail et s’étira afin de chasser les dernières courbatures qui le faisaient souffrir.
« Je me demande on est quel jour; combien de temps ai-je perdu? » Il regarda longuement les prototypes de pièges qu’il avait construit, les analysant de chaque côté avant de les écraser de son pied pour les détruire. Il pouvait aisément le montrer à ses collègues trapeurs et plusieurs ne lui poseront pas de question quant à sa disparition.

Normalement, il aurait été parfaitement convaincu que sa disparition passerait inaperçu et que son secret demeurerait son petit secret.

Le seul problème cette fois était la blessure. Le genre de blessure qu’on ne peut pas passer pour un accident.

En marchant vers les cuisines espérant ne pas avoir raté l’heure du repas, il réalisa que sa lèvre était fendue. Pas légèrement craquelé, mais bel et bien fendu et enflé. Il pourrait expliquer qu’il était tombé et il s’en sortirait. Le véritable problème était cette blessure au bras qui semblait beaucoup plus grave. Une entaille profonde qui nécessitait des points de rapprochement au plus vite; peut-être même du fil et une aiguille. Sans manche était imbibé de sang et la plaie saignait encore; depuis combien de temps? Impossible à dire, mais assez longtemps pour que l’infection s’y installe.  Son bras était enflé et horriblement douloureux et il blâma son esprit embrumer de l’avoir empêché de voir cela avant.

Bref; voilà pourquoi Aiden se retrouvait pour la première fois depuis son arrivée au bloc coincé à l’infirmerie. Assis sur une chaise, attendant patiemment son tour. C’était bien parce que le mâton des Trapeurs l’avait trainé de force qu’il y était allé. Il aurait préféré faire un empoisonnement par le sang. C’était un endroit qu’il redoutait plus que tout avec les effluves de sang et de désinfectant. Sans oublier l’ambiance glaciale qu’il y régnait. Pourtant, ce qui le poussait à éviter cet endroit comme la peste bubonique, c’était les questions. Il n’était pas particulièrement un bon menteur et n’avait pas envie de devenir un rat de laboratoire schizophrène sur qui on teste des médications complètement pourrit. Juste à y penser, il frissonnait de dégout. Il espérait seulement que ça serait une fille qui le trouverait particulièrement mignon et qui ne lui poserait pas trop de questions. Pitié, tout sauf le maton.« Je n’ai rien contre lui; j’adore tout le monde ici, mais lui je serais incapable de lui mentir. J’admire son travail comme celui de tous les mâtons. »

« Aiden, vient avec moi. »

Aiden n'était pas particulièrement chanceux aujourd'hui.
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Milo Kyte


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MessageSam 24 Mai - 12:42

« Espèce d’idiote ! Sors d’ici et va t’acheter des neurones ! Je ne veux plus te revoir, dégage ! »

La journée avait pourtant bien commencé. Comment a-t-on pu en arriver là ? Un beau soleil, pas de blessés à l’horizon, bref, cela laissait présager une journée tranquille. Depuis le temps qu’on n’en avait pas eue, j’avoue que ce pouvait être particulièrement appréciable. Puis, tout s’est enchaîné. Vers 13h30, deux gars totalement paniqués ont débarqué dans l’infirmerie, apportant avec eux une jeune fille ensanglantée. Des Medjacks se sont précipités à leur rencontre et ont déposé la patiente sur un lit. Apparemment, celle-ci aurait tenté de mettre fin à ses jours en se plantant un poignard en pleine poitrine. Encore une imbécile qui craque devant la pression du Bloc. J’ai toujours dit qu’il fallait mieux cacher nos armes, histoire d’éviter ce genre de déprime. Il faudra que j’en touche deux mots aux autres matons car là, ce n’est tout simplement plus possible. Qu’on leur file une dose de poison et qu’ils crèvent sur le coup, ça nous éviterait de perdre du temps avec eux. S’ils ne veulent plus vivre, pourquoi devrions-nous nous soucier de les sauver ? Parce que nous sommes des Medjacks. Et les Medjacks ne peuvent pas se permettre d’ignorer une personne qui a besoin d’aide. Bref. J’ai enfilé mon tablier, à défaut d’une meilleure protection contre les effusions de sang, mes gants en plastique et ai donné les directives adéquates pour ce genre d’intervention. Morphine, bandage, désinfectant, aiguille, fil, compresse. Tout ce qu’il fallait pour essayer de sauver la vie de cette fille.

« Où sont les compresses, bordel ? » me suis-je écrié en pressant de mes doigts l’hémorragie. « Toi, là-bas, viens m’aider à éponger tout ce sang, j’ai besoin de voir clair dans ce que je fais ».

La jeune demoiselle, pâle comme un linge, s’est avancée vers moi. Je n’ai pas remarqué tout de suite qu’elle n’était pas en mesure de m’aider. Lorsque je m’en suis aperçu, il était trop tard. Ses gestes tremblotants m’ont plus gêné que l’inverse et mes cris à son égard n’ont pas vraiment contribué à la rassurer. Nous étions en train de perdre notre patiente !

« Sawyer, viens remplacer cette incapable » ai-je ordonné à une autre Medjack. « Quant à toi, hors de ma vue ! »

La jeune fille s’est éloignée en sanglotant, mais je n’en avais que faire. J’étais bien trop préoccupé par ma patiente. Finalement, avec l’aide de Mademoiselle Sawyer, nous sommes parvenus à la stabiliser. Beaucoup trop de sang avait été versé, mais elle devrait pouvoir s’en sortir. En sueur, épuisé par cette intervention, je me suis défait de mon tablier, puis me suis dirigé vers la Medjack qui m’avait fait faux bond. Et là, j’ai laissé exploser ma colère. C’est rare que l’infirmerie résonne de mes cris, mais quand il le faut, il le faut. Son manque de sang-froid aurait pu nous coûter la vie de notre patiente ! La demoiselle s’est littéralement décomposée sous mes reproches. Elle n’a visiblement rien à faire parmi nous. Après qu’elle se soit enfuie en courant, je m’assois sur la chaise la plus proche de moi et reprends peu à peu mes esprits. Mais, apparemment, le repos n’est pas vraiment pour tout de suite. J’aperçois un jeune garçon, Aiden je crois, qui attend patiemment à mes côtés. Son bras est recouvert de sang et exige d’être inspecté dans les plus brefs délais. Plusieurs Medjacks sont partis prendre l’air, tandis que d’autres sont occupés ici et là. Je soupire.

« Aiden, viens avec moi ».

Le garçon me suit sans broncher. Je l’installe dans le lit près de la fenêtre, relève doucement son tee-shirt et constate l’étendue des dégâts. Comment Diable une si jeune personne a-t-elle pu se faire une blessure d’une telle envergure ? Oh, après tout, je m’en moque. Ça fait bien longtemps que j’ai arrêté de poser des questions à mes patients. Sauf peut-être pour Zéphyr, mais bon lui, c’est assez particulier. Et là, de toute façon, je n’ai vraiment pas envie de me lancer dans une conversation qui mettrait en œuvre les délires d’un gosse à peine pubère. Je m’empare d’un désinfectant, d’une compresse, d’un fil et d’une aiguille. Ce genre de blessure demande quelques points de suture, mais bon après ce que je viens de vivre avec ma précédente patiente, c’est plutôt du gâteau. Sans un mot, je m’applique à nettoyer la plaie béante qui travers son bras.

« Ca risque de piquer un peu », lui dis-je d’une voix atone. « La prochaine fois, fais gaffe. Je sais pas comment tu t'es fait ça, et je ne veux pas le savoir, mais je doute que ce soit en posant un piège à lapin dans le petit bois ».
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MessageDim 25 Mai - 7:12

Je m’installe docilement sur le lit près de la fenêtre, bien décidé à ne pas m’attarder ici bien longtemps. Le plus court sera le mieux en fait, c’est endroit ne fait que me rendre de plus en plus nerveux. Je m’agite sur le lit, tentant de cacher mon inconfort chronique. Un peu de désinfectant et une petite remontrance sur le danger de courir avec des ciseaux. Cela devrait être suffisant pour m’en sortir non? Il n’est certainement pas nécessaire de faire tout un plat d’une petite égratignure sur le bras. Si? Je tendis mon bras à Milo et il remonta ma manche en douceur. Pour une personne aussi froide, il avait tout de même une certaine délicatesse lorsqu’il était question de ses patients. C’était peut-être moi qui a cette fâcheuse tendance à voir trop de biens d’autres. Il observa ma blessure sous tous les angles. Je l’entendis soupirer presque silencieusement.

Son regard me pousse à retirer ce que j’ai dit précédemment, je serai peut-être ici beaucoup plus longtemps que je ne le désir. L’odeur de désinfectant me monte à la tête et j’ai une horrible nausée qui commence à faire son apparition. Pitié Aiden ne vomis pas; sinon tu auras droit à tout un examen de santé et c’est définitivement pas dans tes projets pour l’après-midi n’est-ce pas? Sans dire un mot, il s’éclipsa me laissant seule avec mon lit temporaire. Je regrettais amèrement d’être venue ici. Peut-être que je pourrais fuir. Oui; je peux être assez discret pour cela. Peut-être en rampant au sol? Il faudrait tout de même que j’attrape une bouteille de désinfectant au passage, c’est risqué. Peut-être que je devrais fabriquer mon propre désinfectant; suffit d’avoir de l’eau et un procéder pour l’oxygéner et je pourrais obtenir du peroxyde.

Mes pieds n’ont pas le temps de toucher le sol que Milo est de retour près de moi avec son matériel. Une aiguille et du fil? Des points? Hors de question! Je n’ai aucune envie de m’attarder ici pour des points! Sans oublier le fait que je vais devoir revenir pour me faire enlever les points une fois la blessure cicatrisée? Et pendant que je réfléchis à un moyen de me sortir de cette situation, Milo s’active autours de ma blessure comme s’il s’agissait d’un banal exercice de routine. Ce l’est j’imagine. Combien de blessures a-t’il désinfecté de la sorte depuis son arrivé au bloc? Beaucoup trop probablement.

« Ça risque de piquer un peu » dit-il d’une voix très mécanique « La prochaine fois, fais gaffe. Je ne sais pas comment tu t'es fait ça, et je ne veux pas le savoir, mais je doute que ce soit en posant un piège à lapin dans le petit bois ».

J’échappe un petit grognement et grimace alors qu’il commence à nettoyer la plaie. J’ai l’impression qu’il me prend pour un ingrat. Un adolescent qui s’est amusé à faire le fou et qui mérite définitivement ce qui lui arrive et qui ne devrait certainement pas abuser de son précieux temps de la sorte. Je ne lui reproche pas, il ne me connait pas et il ne peut pas réellement savoir d’où vient la blessure. Son manque d’intérêt est peut-être la porte de sortie que j’attendais afin de me sortir d’ici sans un paquet de pilules à prendre et le mot fou tatouer dans mon front. Je tiens tout de même à donner une image plus représentative de moi-même et décide donc de jouer la carte de l’innocence.

« Je n’ai pas fait le fou si c’est ce que tu tentes d’insinuer. Je ne suis pas un adolescent qui se croit invincible, loin de là. Ce n’est pas réellement de ma faute si je me retrouve avec cette blessure. » Je me mords la lèvre, pour me faire taire. Je suis tellement tendu que je débite n’importe quoi, incluant des choses qui me sont nuisible. Je me racle la gorge avant de poursuivre. « J’étais somnambule, je ferai gaffe à l’avenir. » Ce n’est certainement pas ma réplique la plus brillante, mais dans la situation actuelle il s’agit malheureusement de l’excuse la plus plausible. Et puis, c’est marrant les somnambules non?

La sueur perle sur mon front alors que je regarde Milo absorbé dans son travail. Si ça se trouve il est tellement concentré qu’il ne remarque pas que je suis si tendu. Avec un peu de chance, il n’a même pas entendu que je lui faisais la conversation. Je serre les dents, non à cause de la brulure du désinfectant sur mon bras, mais dans l’espoir que cela contrôlera ma nausée qui se refuse à partir. J’ai la tête qui tourne, j’ai chaud et j’ai l’impression de trembler de nervosité. Moi qui normalement n’a peur de rien; me retrouver ici est le pire de mes cauchemars.

Je fixe le fil et l’aiguille. Impossible, je ne tiendrai pas ici aussi longtemps.

« Je ne crois pas que le fil et l’aiguille soit nécéssaire tu sais, la blessure n’est pas si profonde; ça devrait aller… » dis-je d’une voix trahissant l’angoisse.
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MessageJeu 29 Mai - 11:37

Aiden grimace sous mes soins. C’est sûr que ce n’est jamais bien agréable, surtout pour quelqu’un qui n’a pas encore appris à dompter la douleur. Il est jeune, cela peut se comprendre. Néanmoins, il aura intérêt à s’y habituer rapidement car dans le Bloc, c’est marche ou crève. Peut-être sera-t-il forcé d’affronter de nouvelles souffrances dans les semaines à venir, pires que celle que je lui inflige actuellement. En tant que trappeur, ça risque même de devenir sa routine. Je ne lui souhaite pas, bien sûr, mais il faut s’y attendre. Pauvre môme. J’exerce une légère pression sur son bras, peut-être un peu trop forte pour le jeune garçon. Depuis que je suis Medjack, j’ai appris à faire abstraction de la douceur et de la sensibilité de chacun. Je ne suis pas là pour faire dans les ressources humaines (tiens, encore une expression qui me revient sans que je ne sache comment elle a percé les méandres de ma mémoire). Tout ce que l’on attend de moi, c’est que je soigne ceux que l’on m’amène. Rien de plus, rien de moins. Je m’applique donc à cette tâche et peu m’importe si mes patients en reçoivent quelques picotements. C’est toujours mieux qu’une infection, non ? J’oublie toutefois que je n’ai qu’un gamin en face de moi. Lorsqu’il trouve le besoin de se justifier, en disant que bien sûr ce n’est pas de sa faute, qu’il n’est pas idiot etc, je ne peux m’empêcher de hausser les sourcils. Ne me voyant pas très convaincu, il s’empresse de m’ajouter qu’il était tout simplement somnambule. Pourquoi pas.

« Somnambule ? répété-je d’un air dubitatif. Tu n’as vraiment rien trouvé de mieux ? Mais garde tes secrets. Comme je t’ai dit, cela ne m’intéresse pas de savoir comment tu t’es fait ça. Si je questionnais tous ceux qui viennent me voir… Sinon, dans c’bloc, personne n’est invincible. Si t’as compris ça, alors c’est déjà pas mal. Maintenant, je vais devoir te recoudre. Tu peux détourner le regard si tu veux ».

L’adolescent semble légèrement inquiet quant à mon intention. C’est dingue le nombre de blocards qui peuvent avoir peur de si petites choses. Après tout, c’est comme de la couture, sauf que c’est sur de la peau. Au fond, il n'y a pas vraiment de différences. Le fil et l’aiguille, pas nécessaires ? Si je ne le fais pas, la plaie va non seulement s’infecter, mais Aiden risque aussi d’avoir mal à chaque fois qu’il se servira de son bras. Quelque chose me dit qu'il va en avoir besoin durant la confection de ses pièges, donc je ne peux pas le laisser dans cet état. Et puis, c’est quand même assez profond. On voit presque les nerfs. Je ne sais pas ce qu’il lui faut.

« Ecoute, je sais encore ce que je fais, rétorqué-je avec froideur. Si j’estime qu’il y a besoin de suture, c’est que c’est le cas. Franchement, c’est pas ça qui fait le plus mal. C’est désagréable, certes, mais pas vraiment douloureux. Au pire, parle-moi. Ca détournera ton attention de ce que je suis en train de faire ».

Autour de nous, mes collègues Medjacks s’activent auprès de leurs patients. La jeune fille de tout à l’heure semble être dans un état stable, ce qui est plutôt rassurant compte tenu du fait de l’opération que nous avons dû pratiquer. Et puis, à côté de ces grandes interventions, il y a ces petits points de suture. A force d’en faire sur la plupart de mes camarades, je suis devenu un expert en la matière. On pique, on tire et on recommence. Cinq points devraient suffire.

« Stark, apporte-moi des pansements », ordonné-je d’une voix forte.
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