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Pain is a gift. Without the capacity of pain we can't feel the hurt we inflict. [Niels ft. Jocasta & Félix]

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Niels Welligton


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MessageMar 29 Jan - 1:45

Pain is a gift. Without the capacity of pain we can't feel the hurt we inflict. Stay afraid, but do it anyway. What's important is the action. You don't have to wait to be confident. Just do it and eventually the confidence will follow. ( Porz Goret → Yann Tiersen )Encore une nouvelle journée venait de commencer pour le jeune homme. Sa nuit n’avait pas été aussi agréable que les autres, car il s’était réveillé au beau milieu de la nuit paniqué par ses poumons qui cherchaient désespérément de l’air. La raison pour laquelle il avait fait cette crise d’asthme nocturne était toute simple. Un cauchemar de l’ancien monde.. Il était si loin ce temps-là, où tout allait à peu près comme il le voulait. Il avait été habitué à certaines choses qui aujourd’hui n’existait plus. Jamais il n’aurait imaginé que son monde ne finisse comme cela. Tout simplement dévasté. Il avait revu la mort de son papa et son frère qui avait pris le pistolet. Lui.. tout simplement blessé au sol, luttant contre ses poumons et sa vision floue. Ce jour-là où tout avait basculé. Ce jour-là où il avait vu son papa pour la dernière fois.. et ce premier jour où il avait véritablement du sang sur les mains.. ce jour-là où il en avait voulu à Isaac.. ce jour-là où il avait commencé ses semaines de silence total.. Oui, le monde avait changé et le jeune homme s’était redressé une fois sa crise passée pour sécher ses larmes dégoulinantes sur ses joues. Maintenant, il était si seul. Sans sa famille. Son frère prisonnier dans l’endroit de traître où il travaillait tous les jours.

Il avait fini par se rendormir, tout simplement épuisé émotionnellement pour se réveiller de très bonne heure le matin. Il devait finir d’écrire son rapport pour le Bras Droit avant de reprendre sa blouse blanche. Une tasse de thé, breuvage divin dont il n’avait pas eu la chance de reboire avant de travailler pour le WICKED était posée à côté de lui. Ses yeux gris clairs fixaient la tasse avec envie, mais aussi avec culpabilité. Le monde crevait pour trouver toutes sortes de ressources et lui avait sa tasse tout prête et toute chaude.. Devait-il la boire ? Et si c’était de nouveau la dernière ? Niels se mordit les lèvres et soupira avant de se frotter les yeux. Il était tout simplement perdu. Sa vie avait-elle un sens ? Pourrait-il un jour réellement aider son grand-frère ? Et que se passerait-il le jour où il tomberait nez à nez avec un écran d’un des créateurs s’occupant de ce fameux labyrinthe qu’il n’avait pas encore vu en images ? Comment réagirait-il ? Parviendrait-il à contenir toutes ses émotions devant ses collègues ? Ce moment-là était un des moments les plus attendus, car cela signifierait qu’il prenait enfin un pas en avant dans ses recherches, mais également le plus redouté. Il n’était pas sûr d’être assez fort pour voir son frère prisonnier sans pouvoir y faire quelque chose dans l’immédiat..

Les doigts tremblants, Niels saisit alors la tasse qu’il but par petites gorgées en fermant les yeux pour profiter du goût exquis qui lui rappelait l’Angleterre.. Il avait principalemet gardé son accent prononcé, son affection pour le thé ainsi que son caractère pragmatique. L’heure de se mettre en route venait d’arriver lorsqu’il avait achevé son rapport. S’armant de courage, il se rendit au WICKED où comme tous les matins, il passa la sécurité. Pas contaminé. Il pouvait donc rentrer. De toute manière, jamais il ne le serait pour la simple et bonne raison qu’il faisait partie des.. immunes. Perle rare pour un jeune homme de son âge. Un seul connaissait son secret.. Matthew Davenport. Secret bien noté dans son dossier. À tout moment, ce responsable des ressources humaines pouvait se décider à clâmer haut et fort son immunité afin de l’envoyer dans le labyrinthe. C’était ce dont Niels avait peur bien, mais il savait aussi pertinemment que ses connaissances scientifiques étaient bien plus utiles à l’extérieur qu’à l’intérieur du dédale.

Aujourd’hui, après avoir passé des jours sur des choses de petit nouveau encore en formation, il allait un peu passer à de la pratique et travailler sur un infecté de premier stade.. Il l’avait redouté, car c’était le meilleur moyen pour les autres de comprendre son secret. Personne ne devait faire le lien entre lui et son frère qui ne portait non plus un nom, mais un numéro d’après les infos du bras droit. Alors il devait jouer sur l’excitation d’être en charge de cette mission, mais aussi de la crainte d’attraper la Braise. Tout un jeu dont le jeune Welligton jouait pour le moment à la perfection. En compagnie d’une collègue, il se débrouillait plutôt bien. L’infecté était installé sur un fauteuil retenu par des lanières de cuir, demandant constamment au blondinet et à la femme ce qu’ils allaient faire de lui. Il aurait pu tomber sur un infecté complètement atteint qui lui aurait sauté à la gorge, mais ils avaient été gentils avec lui. Sans doute estimaient-ils qu’il fallait faire chaque chose en son temps. Jetant un coup d’œil aux instructions, il sut qu’il en était arrivé à l’étape d’aller quérir un neuro-scientifique afin qu’il interprète les données qui n’étaient pas du domaine du blond.

Pourquoi cette journée était-elle différente ? Ne pouvait-il pas continuer ses tâches normales qui moralement ne lui posaient aucun problème ? Prenant alors un petit sourire qu’il adressa à sa collègue, il sortit de la salle d’examen, soulagé de prendre l'air, et se dirigea vers l’étage supérieur en tâchant de ne pas trop se perdre dans le grand dédale qu’était également le WICKED..
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MessageMar 29 Jan - 11:03

Pain is a gift. Without the capacity of pain we can't feel the hurt we inflict.
Felix le pressentait, ça allait être une journée moyenne, voir carrément insupportable. Pour la simple et bonne raison qu’aujourd’hui c’est lui qui était de garde, ce qui signifiait que, pour permettre aux autres neuroscientifiques d’avancer dans leurs recherches sans être interrompus ou importunés, c’était lui qui allait se charger de maintenir les échanges avec les autres services. Pour des raisons évidentes, on ne lui demandait que rarement de se prêter à ce genre d’exercices, mais il fallait bien faire un roulement ou les autres n’avanceraient jamais. De son point de vue c’était stupide. Les sujets de recherches des autres scientifiques de son service étaient tous futiles de toute manière, pourquoi ne pouvait donc pas le laisser travailler tranquillement ? Ca faisait toute une semaine qu’il se préparait mentalement à cette journée, bien que personne n’en sache rien, évidemment. Faire semblant de se comporter comme un être humain était l’un des exercices les plus ardus qu’il devait réaliser.

C’est donc avec prudence qu’il gagna le siège de WICKED ce matin-là, avec l’étrange sensation que tout le monde l’observait, attendant la moindre faiblesse de sa part. Ce n’était que sa paranoïa couplée à son aversion pour les gens qui lui donnaient cette impression, mais il ne pouvait pas s’en rendre compte. Passablement agacé, il passa d’abord se chercher un café. Cette boisson chaude, toute comme le sucre dont il avait chargé sa tasse en quantité étonnante, étaient devenus des denrées rares pour la plupart du commun des mortels, mais rien n’était rare pour le WICKED. Qu’est-ce que ça pouvait faire à Felix que certains mourraient de faim et de soif dans la Terre Brûlée et de tout autre chose dans le reste du monde tant que lui continuait à tout avoir à disposition et à être en sécurité ? Rien du tout.

Une fois installé à son poste de travail, il jeta un regard autour de lui, encore une fois habité par la sensation qu’on l’observait. Il n’en était rien, les autres scientifiques du pôle étaient à leurs recherches et personne ne semblait faire attention à lui. C’est au bout d’une vingtaine de minutes qu’il commença à se détendre, un peu, il avait un peu décompressé, et se disait que, peut-être, sa journée ne serait pas si mal que ça. Après tout, ce n’est pas parce qu’il était d’astreinte qu’il allait être dérangé, si ça se trouve -c’était un peu utopiste de penser ça mais il n’en était pas là- personne n’aurait besoin de lui et il pourrait bosser tranquille.

Galvanisé par un regain d’énergie, que ce fusse dû au café ou à sa révélation soudaine, Felix se mit au travail. Il était en train d’analyser un comportement, un schéma classique, sain et sans contrainte, d’un des Blocards -comme ce nommaient eux même ces gamins dégénérés- donc d’un Immune, celui d’un humain normal et saint et celui d’un fondu, ou comme on tenait à les appeler ici « un infecté ». Le but ici était d’établir un schéma simple dans le but de différencier d’un clin d’œil les différences cérébrales d’un échantillonnage d’individu. Bien entendu, cette étude avait déjà été réalisée maintes et maintes fois, en effet c’était même l’une des premières mises en places sur lesquelles il avait travaillé lorsqu’ils avaient découvert l’existence des Immunes, mais il ne s’agissait pas ici d’une énième étude de recherche, il s’agissait là de dresser un algorithme informatique qui s’occuperait de gérer les changements distinctifs entre les individus, facilitant ainsi de 50% le travail des chercheurs, augmentation de productivité à la clé.

C’était le milieu de la matinée et il n’avait toujours pas été interrompu, cette idée commençait même à s’éloigner un peu dans son esprit au détriment de ses recherches. Le service neurosciences était important, bien entendu, mais les autres services n’en avaient pas toujours besoin, la plupart des analyses et résultats étaient traités via messageries, il n’y avait que les cas particuliers qu’il se devait de traiter en personne. Il s’était d’ailleurs occupé de plusieurs tickets sans avoir l’impression de perdre son temps. Après tout, envoyer ces résultats aux autres services constituait une avancée dans la recherche, quelle qu’elle soit, du remède, c’était leur principal objectif. À tous.
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Jocasta R. Banks


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MessageMar 29 Jan - 16:47




 

Pain is a gift 

ft. N. Welligton & F. Johnson



En ce jour d’année 2160, le soleil se lève tôt et surplombe rapidement la cité saine. Les rayons se reflètent en miroir sur les hautes tours du centre du W.I.C.K.E.D. mêlant les teintes bleutées du bâtiments aux attraits chauds de la cause du virus. S’il y avait bien un endroit où l’on pouvait se sentir en sécurité, c’était bien au sein des imposantes enceintes de la ville saine qui se refermait sur le cœur même du département des expériences de la zone mortelle. C’est ainsi que, loin des catacombes de la population mondiale et dans le calme à outrance de la santé, Jocasta s’éveille unanimement au soleil. Malgré les conditions optimales à son sommeil, elle sort d’un endormi cotonneux et peine à se lever. Le matin durant s'annonce ainsi particulièrement ardu pour la jeune femme tandis qu’elle se traîne jusqu’à son lieu de travail.

Comble du comble pour cette dernière qui se voit assagit de dossiers quelconques qui pèsent sur la pile déjà amoncelée sur son bureau. Un long soupir vient ponctuer le silence environnant alors qu’elle se muni d’un stylo et commence à gribouiller quelques notes sur un post-it. Les essaies physiques sur de nouveaux sujets commençaient tout juste et déjà son travail s’était décuplé. Il n’y a pourtant jamais été question d’un emploi de tout repos lorsqu’elle avait accepté le job, mais voilà que son plus proche supérieur (qui, loin d’être un exemple de zèle extrême) avait déserté de ses fonctions du jour au lendemain. Rien d’étonnant à vrai dire au vue des mesures particulièrement pointues prises en considération par les dirigeants mêmes de l’organisation.

Toujours étant que Jocasta se doit non seulement de s’occuper de ses propres tâches mais également de celles de son collègue disparu. Sans un soupçon de chagrin dans l’âme, elle se met donc au travail, n’ayant dans l’esprit que la potentielle promotion qu’elle pourrait obtenir par delà cette “fâcheuse” perte. Cependant, ses soupirs se multiplient pendant les heures passées et la montagne de papiers volants ne réussit guère à la divertir davantage. Dotée d’une impatience peu commune, les tic-tac incessants de l’horloge la plus proche commencent à l’agacer sérieusement si bien qu’elle se décide à continuer ses travaux poussés dans le cœur même de son département, histoire de se changer les idées.

Quittant son poste de responsable, elle enfile sa blouse de scientifique et se lance dans le long couloir menant au centre des recherches. Comme à l’habitude générale, les collègues jasent à son passage mais Jocasta ne se limite plus à ce genre de futilité. Elle se contente de se diriger vers son emplacement principal : le bloc des expériences. Sur le chemin, elle bifurque dans le couloir gauche et tombe nez à nez avec un jeune homme blond qui lui bloque pendant quelques instants le passage. Jocasta gronde intérieurement et contourne ce dernier sans prendre le temps de s’attarder sur son insigne. Elle fulmine tout en poursuivant son chemin. Son malheureux collègue avait par malchance - ou par stupidité - eut la brillante idée de laisser traîner quelques affaires plus ou moins importantes concernant de nouveaux sujets aux essais prochains sur le comportement psychologique et il se devait que Jocasta s’en charge à son tour. Les dernières discussions s’achèvent alors lorsqu’elle se présente dans l'entrebâillement de la porte néanmoins, elle fait mine de ne pas l’avoir remarqué. Non sans agacement, elle prend place derrière la vitre qui la sépare du sujet et s’empare de la fiche de l’infecté.

Numéro 404 ne semble pas réellement atteint. C’est après une brève observation qu’elle constate qu’il ne s’agit que d’un infecté de stade 1. Seul ce type d’infection était admise dans cette partie du bâtiment, les autres phases étant bien trop exigeantes et ardues à traiter. Il existait pourtant une autre aile spécialisée pour les fondus à un stade 3 ou plus mais ce n’est aujourd’hui guère la priorité de Jocasta. La sous-responsable du département neuroscientifique s’enquiert d’un stylo et signe quelques papiers pour l’autorisation des procédés expérimentaux. Il ne lui manquait plus qu’une équipe complète d’un autre neuroscientifique et le travail pourrait commencer. Décidée à faire les choses par soi-même, elle fait volt-face avant qu’un chercheur ne la retienne.

- “Un assistant est parti à l’étage pour trouver un autre neuroscientifique.”

(c) DΛNDELION


Dernière édition par Jocasta R. Banks le Jeu 18 Avr - 10:02, édité 1 fois
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MessageLun 11 Fév - 0:41

Pain is a gift. Without the capacity of pain we can't feel the hurt we inflict. Stay afraid, but do it anyway. What's important is the action. You don't have to wait to be confident. Just do it and eventually the confidence will follow. ( Porz Goret → Yann Tiersen )
L’air du couloir semblait un peu plus léger que l’atmosphère de concentration qu’il avait quitté. Alors qu’il s’aventurait pour aller à l’endroit où se trouvait les neuro-scientifiques, Niels prenait bien le soin de regarder chaque porte avec son intitulé dessus. Son but était toujours de retenir le plus d’informations possibles et de connaitre les lieux par coeur pour confirmer les plans du WICKED avec le Bras Droit. Il fallait toujours s’assurer que rien ne change et si c’était le cas, sa mission était de repérer cela et de les avertir. Chaque détail pouvait avoir son importance dans une mission et il était bien décidé à bien faire son boulot des deux côtés pour ne pas se faire démasquer par l’élite en blouse blanche, ni perdre la confiance des autres du QG.

Si seulement il pouvait avoir accès aux salles où bossaient les créateurs du labyrinthe.. Si seulement il avait une occasion pour modifier les droits de son badge sur la session d’un responsable afin de pouvoir y entrer comme il le voulait.. ça il allait devoir s’en occuper, trouver une solution, un plan. Comment ferait-il ? Il devait déjà trouver un responsable loggé sur sa session, le faire aller ailleurs assez rapidement pour que ce dernier ne prenne même pas le temps de se déconnecter, et hop, le tour serait joué ! Personne d’autre ne devait être aussi dans la pièce.. La mission semblait tellement infaisable en ces lieux.. L’autre solution consistait tout simplement à demander à un responsable de le faire entrer là-bas pour une très bonne raison qu’il n’avait pas encore trouvé, mais cette idée semblait assez improbable..

Presque arrivé à l’étage des neuro-scientifiques, le blondinet s’arrêta pour souffler un peu. Pourquoi, lui, asthmatique n’avait-il tout simplement pas prit l’ascenseur comme il le faisait quand il était en compagnie de collègues ? Pour mémoriser, regarder et se familiariser avec les couloirs justement. Il ferma les yeux et tenta de calmer sa respiration. Sa poitrine avait ce petit point de douleur légère qui pouvait exploser à tout instant s’il continuait. Son traitement faisait bien effet évidemment, mais il n’était jamais à l’abri d’escaliers et d’essoufflements. Il s’assit donc sur une marche, profitant du coin très calme et posa sa main sur sa poitrine. Contrôler sa respiration oui.. inspirer.. expirer, doucement encore et encore et se détendre. Il sourit, car il revoyait alors des images de son passé, d’une mère et d’un petit garçon blond assis sur son lit, faisant exactement la même chose. La mère le regardait avec inquiétude et lui caressait avec lenteur les cheveux pour le rassurer. Elle était là pour lui, et elle le serait toujours disait-elle à l’enfant. Niels frissonna, laissant pendant quelques secondes le souvenir le submerger. Cette sensation de chaleur agréable ne pouvait pas être refusée, mais il finit par expirer et par tout faire évaporer. Le souvenir avait disparu. La réalité était là et il rouvrit les yeux en se relevant lentement, tâchant d’effacer la mélancolie de ses traits.

Il marcha alors jusqu’à la porte, la fameuse porte pour laquelle il avait fait tout ce chemin et frappa. Deux fois. « Toc toc » puis il entra. Il regarda autour de lui et découvrit à peu près le même show que dans son département. Des scientifiques et des bureaux. Quelque chose par contre changeait. La décoration au mur. Des dizaines clichés de cerveau s’étalaient sur les murs, comme des posters répandus sur les murs de la chambre d’un adolescent fan de son idole. Au fond de la pièce, il pouvait également y voir tout un tas de machines gigantesques qui servaient à analyser justement le cerveau, et il ressentit ce petit pic de curiosité. Il appréciait en apprendre d’avantage, ce n’était pas pour rien qu’il n’avait pas vraiment encore choisi sa spécialité - il n’en avait guère eu le temps aussi avec cette fin du monde -.

Avec sa petite liste en main du planning des neuro-scientifiques, il savait d’ors et déjà pour qui il était là. Aujourd'hui, c’était M. Johnson qui était de garde pour ce type de mission. Cela tombait plutôt bien, car c’était un homme qu’il n’avait encore jamais rencontré, alors il n’allait pas dire non à du nouveau et à des infos supplémentaires. Ce fut plutôt confiant qu’il s’avança avec vers le bureau de ce dernier, ayant bien fait le lien entre son visage et la petite photo affichée à côté de son nom sur le planning qu’il avait. Il s’avança alors vers son bureau et prit la parole, d’un air sérieux et poli :

- Bonjour Monsieur Johnson. Je suis Niels Welligton, assistant médical, et nous avons besoin de vos services au département d’en bas.

Sa phrase était claire et comme il le fallait, pensa t-il. Il n’avait clairement pas remarqué quelques regards de certaines personnes à côté qui l'observaient avec curiosité et à la fois.. appréhension.


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