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The beginning of an electric night. ϟ (Alec)

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MessageMar 20 Mai - 17:09

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Assise sur un des lits défoncés du dortoir qu'elle s'est approprié, je lance des regards vers l'extérieur. Marmonnant des paroles incompréhensibles, ronchonnant. Je soupire en baissant la tête vers son bras gauche, parsemé de blessures en tous genres. Hématomes, coupures, bleus. La routine quoi. La journée dernière, j'ai croisé le chemin de plusieurs murs qui sont apparus comme par magie devant moi. Ce n'est pas la première fois qu'elle j'allais dans la partie sud du labyrinthe. En revanche, c'est la première fois que j'en sortais dans cet état. Mais ça ne me dérange pas plus que ça. J'aime bien cette partie du labyrinthe. Parce que c'est sans aucun doute la plus dangereuse et la plus imprévisible. Et elle j'aime ça, j'adore même. J'en redemande tout le temps. D'ailleurs, c'est un peu pour cette raison que c'est toujours moi qu'on envoie dans cette zone. Parce que je raffole de l'adrénaline et du risque. Et aussi parce que les autres n'aiment pas trop s'aventurer par là. Mais ils ne veulent pas l'admettre.

C'est l'heure. J'enlève mes chaussures rapidement et me met à foncer dans le petit bois en évitant le regard de tout le monde. C'est le bon plan pour échapper aux miliciens. Foncer droit vers note but, ne jamais reculer ni même regarder derrière nous. À cette heure là, je devrais déjà dormir depuis au moins deux bonnes heures, mais comme je me fous de leur stupide règlement et que je n'ai pas du tout envie de me reposer, je fonce prendre un petit peu de bon temps. Bien sûr, ça ne marche pas toujours. Je me suis faite chopper une fois, par cette garce de Juliet qui rodait dans les environs. Et hop, le Gnouf. Mais cette situation était tellement ironique. Je me souviens de la fois où j'ai enfermé cette salope à ma place. C'était tellement hilarant de voir la rouquine se dandiner, hurler et souffrir derrière les barreaux.

Je cours à travers les feuillages, sans me soucier des directions que je prends. Je suis rentrée saine et sauve. Encore une fois. Mais pour combien de temps ? Aucune idée. J'm'en fiche royalement. Courir, c'est ma façon de m'évader, et je l'ai bien trouvée. Certains passent la plupart de leur temps à écrire dans un stupide journal intime, d'autres préfèrent s’apitoyer sur leur sort et passer leurs journées à pleurer. Pour ma part, tous les matins, à une heure précise, je cours encore et encore pour arpenter les grands murs du labyrinthe. Ne sachant si je retrouverai la sortie, ni même si je ne me ferai pas attaquer par les violentes créatures de celui-ci, ni même si les pièges ne m'empêcheront pas de finir ma route. En fait, je pars à l'improviste, c'est complètement ça.
Je gambade pieds-nus à travers les pins et les chênes, m'éloignant petit à petit de mes priorités. Et je m'en fous. Parce qu'à cette heure-ci, lorsque le soleil atteint le sol et que toute trace de lumière disparaît, la seule chose dont j'ai envie, c'est de me laisser bercer par l'eau fraîche du ruisseau.

Mes pieds s'enfouissent dans la bouillasse, à mesure que j'approche du rivage. Je cours de toutes mes forces en souriant bêtement. On pourrait même croire qu'à cet instant, je suis victime d'une hallucination. Que je fais la course avec un être que seules mes yeux sont capables de voir et de comprendre, un être qui n'est pas là physiquement. Seulement dans mes pensées. Mais pourtant, ce n'est pas ça. Je me contente uniquement de profiter des quelques endroits agréables du bloc. Parce que le lendemain, je devrai retourner risquer ma vie pour en sauver d'autres. Et je ne sais pas si je reviendrai. Mais ça ne m'a jamais effleurer l'esprit.

Arrivée près de l'endroit, j'observe les horizons, à la recherche d'une quelconque présence. Non pas que je sois pudique, loin de là. C'est plutôt que je déteste tout le monde, et que je n'ai pas envie qu'un petit con me voit sous une forme que je préfère garder secrète. Mes pieds trempent dans l'eau tiède du ruisseau et je hôte mon tee-shirt beige usé et troué, laissant apparaître ma belle poitrine. Ne voulant pas m'attarder, je décide de garder mon short grisâtre, le trempant au premier plongeon. La sensation de l'eau sur mon corps endolori me permet d'oublier toutes les blessures présentes sur celui-ci. Je remonte à la surface après quelques secondes et expire profondément dans l'air en brassant l'eau de mes deux bras. Je me laisse flotter en regardant le ciel de mes deux yeux verts, la brise me caressant la peau à chaque nouveau souffle.
 


Dernière édition par Clarke Turner le Mar 17 Juin - 18:54, édité 7 fois
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MessageMar 27 Mai - 22:39

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Parfois on a beau se voiler la face, notre masque fini toujours par se fissurer. Devant les autres on faut comme si de rien n’était, on continue d’être celui qu’ils veulent voir et pour ma part le grand rigolo de service qui se fiche des conséquences. Ce qui est vrai au fond, c’est ce que je suis. Un blagueur qui fait tout son possible pour aider les autres à retrouver le sourire et à communiquer la bonne humeur dans le Bloc. C’est ce qui me permets de me vider l’esprit, d’oublier ce qui me fait peur. Seulement là, allongé dans mon lit dur, les yeux plantés sur le plafond, le sommeil refusant de venir, j’essaye de refouler toutes ces pensées qui essaient de briser les défenses de mon esprit. Mais à dire vrai c’est dur. Je viens de me répéter 3 fois les actions que j’ai faites dans la journée et 2 fois ce que j’avais prévu de faire demain. Mais toujours le sommeil refusait de venir et je savais comment les choses allaient continuer à ce rythme-là. Inconditionnellement mes pensées allaient dériver et je ne pourrais les retenir. Et quand je reste trop longtemps sans rien faire je sais aussi ce qu’il risque d’arriver … Des flash-backs. Et ça, il en est tout bonnement hors de question.

Sentant que le sommeil n’était pas prêt de m’emporter, je me redresse soudainement et m’extirpe d’un bond de mon lit. J’enfile rapidement un teeshirt et un short, tentant de me concentrer sur chacun de mes gestes avant de lacer mes baskets et de m’élancer dans la nuit pour courir. A cette heure, le couvre-feu est déjà passé depuis longtemps et je prends garde à ne pas passer devant les tentes des miliciens, juste au cas ou. Je n’ai techniquement pas le droit de sortir ainsi et je risque fort de finir au Gnouf si je me fais choper mais je m’en fiche, c’est mieux que de rester dans ce lit et de prendre le risque de laisser ces souvenirs m’envahir. Rapidement, j’augmente le rythme de mes foulées, me concentrant sur la puissance. En général je peux courir longtemps, après tout c’est ce que je fais à longueur de journée. Mais mon but ici est aussi de me fatiguer en donnant tout ce que j’ai. Soudain une impression de déjà-vu me submerge, moi courant dans les sous-bois à la nuit tombée mais avec de la musique dans les oreilles. Là il me manque juste la musique. Je secoue la tête comme pour chasser ces visions et les faire fuir tandis que je force encore un peu plus et que je me concentre sur la douleur dans mes muscles et sur la façon dont mes membres s’articulent tandis que je sprint. Je me concentre aussi sur ma respiration inspirant et expirant plus fort que nécessaire. Seulement ce qui devait arriver arriva : ne m’étant pas échauffé, ma cuisse gauche se met soudain à me brûler et je dois m’arrêter alors que je suis saisi d’une crampe. Comme un idiot je me mets à sautiller sur place en jurant tandis que je me rapproche d’un arbre pour m’agripper. Après avoir lâché mon flot de nom d’oiseau, je m’oblige à inspirer et expirer longuement, emplissant mes poumons au max. Puis je regarde autour de moi pour me repérer et savoir plus ou moins où je suis. Dans la nuit ce n’est pas forcément facile mais après quelques secondes je m’aperçois que je me trouve juste a coté du ruisseau. Ça peut s’avérer pratique pour faire disparaître une crampe un petit plouf non ?

Non sans mal, et en marchant comme un handicapé, sautillant à moitié, je finis par m’approcher et qu’elle n’est pas mon étonnement quand je me rends compte qu’il y a déjà quelqu’un dans ce ruisseau. Une autre personne qui ne respecte pas les règles apparemment. J’observe discrètement la personne qui barbote tranquillement dans l’eau. Non je ne suis pas un voyeur c’est faux !
Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte qu’il s’agit d’une fille, avec cette longue crinière blonde, il y a de toute manière très peu de garçons qui correspondraient. Je l’admire fendre les eaux telle une sirène tel hypnotisé par son sortilège. Toute envie de faire un plouf a disparu et je pourrai rester des heures durant à la contempler. Enfin non, pas des heures durant. Déjà l’hyperactif que je suis se serait lassé avant et puis ma crampe me rappelle à l’ordre. Je fais un pas de côté pour la dégourdir mais marche sur une branche qui craque bruyamment sous mon pied, me donnant alors l’impression de résonner terriblement dans le silence noctambule de la forêt. Si je voulais continuer à être discret cela est raté, la belle tourne le visage dans ma direction et je me rends compte que je mate depuis toute à l’heure cette tigresse de Clarke Turner, cette beauté folle et indomptable.
Décidant qu’il est temps pour moi de me montrer puisque de toute façon elle m’a entendu et qu’il ne servirai à rien de rester caché, je m’avance en essayant de boitiller le moins possible tout en affichant mon plus beau sourire charmeur qui a le don d’en faire fondre plus d’une. « Salut Clarke, je ne m’attendais pas à te voir dans le coin à cette heure-ci. » je lui lance un petit sourire avant de me rendre compte qu’elle est en réalité torse nue et que son teeshirt traîne à quelques pas de moi. Est-ce qu’elle a aussi enlevé son bas ? Cette idée agrandie un petit peu plus mon sourire mais j’essaye de la chasser de mon esprit, ne souhaitant pas passer pour le pervers de service, ce n’est tellement pas moi. « Tu avais du mal à dormir toi aussi ? Si je peux me permettre de te donner un conseil d’ami, fait attention où tu te déshabilles, on fait une petite fête pas loin et il y a une dizaine de mecs en chaleur qui ne résisteraient pas bien longtemps devant une scène comme celle-ci. Qui sait dans combien de temps ils débarqueront d’ailleurs. » je me redresse, faisant mine de regarder au loin et de tendre l’oreille. C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de raconter des conneries pour pousser les gens à bout.

Comme si j’estimais que nous étions seuls, je fini de me rapprocher et m’accroupi au bord de l’eau tout en ne lâchant pas la jolie blonde du regard, la fixant avec intensité. « L’eau est bonne ? » je demande avec une espèce d’innocence espiègle en essayant d’oublier la douleur qui me lancine la cuisse.
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MessageMar 17 Juin - 19:41

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Si un jour, je devais partir du labyrinthe, je pense que l'endroit que je regretterais le plus serait bien le ruisseau. La température de l'eau est tellement parfaite, l'eau tellement claire, tellement pure. La seule pensée qui peut gâcher ce moment, c'est quand j'imagine que je ne suis pas réellement dans l'eau. Que c'est simplement une foutue "impression". Et puis, il y a aussi le fait que ces gens me regardent, nue.  C'est évident qu'il me regarde. Ils regardent tout le monde, tout le temps. J'en suis persuadée.

Je me laisse flotter à travers ce vaste flot avant d'incliner mes paumes vers le bas et de disparaître dans la marée. Le contact entre mes yeux et l'eau m'irrite légèrement, mais c'est supportable. Je tourne sur moi même grâce à la vitesse de mes pieds, parfois, ça se termine en roulade avant, et puis je remonte à la surface. Je répète cet enchaînement une bonne dizaine de fois avant de remonter pour de bon.

Un craquement sonore se fait entendre. Instinctivement, je tourne la tête vers la forêt. Une silhouette noire se cache derrière une grosse branche sur la droite. Question discrétion, il ou elle peut encore s'améliorer...
Après quelques secondes, un garçon brun s'avance en boitant dans ma direction. Alec. Il arbore un sourire charmeur comme à son habitude, en essayant tant bien que mal de marcher normalement. Ce qui n'est pas une grande réussite. « Salut Clarke, je ne m’attendais pas à te voir dans le coin à cette heure-ci. » dit-il en souriant.
Il manquait plus que ça. Comme si j'avais besoin d'avoir ce bouffon dans les pattes.

Ses yeux se penchent vers ma poitrine. Effectivement, j'avais oublié ce petit détail. Je soupire en le fusillant de mon regard noir habituel. « Pourquoi tu fixes ma poitrine comme ça ? T'as jamais vu de seins de ta vie, peut-être ? » Question idiote. C'était sans doute le cas. « Tu avais du mal à dormir toi aussi ? Si je peux me permettre de te donner un conseil d’ami, fait attention où tu te déshabilles, on fait une petite fête pas loin et il y a une dizaine de mecs en chaleur qui ne résisteraient pas bien longtemps devant une scène comme celle-ci. Qui sait dans combien de temps ils débarqueront d’ailleurs. »

Je ne peux pas m'empêcher d'afficher un léger sourire en coin. Même si sa remarque est surement fausse, j'aimerais bien voir ça. « J'imagine qu'ils ne résisteraient pas non plus à un bon poing dans la gueule. » répondis-je d'un ton sarcastique.
Il s'avance un peu plus, toujours en boitillant vers la rive. Mais bordel, il peut pas arrêter de sourire ? Il est vraiment chiant, je me demande s'il se rend compte que c'est gênant pour la personne en face. « L’eau est bonne ? »

« Même si c'était pas le cas, je pense que tu n'as pas fait tout ce chemin pour rester à regarder. » Je fais une pause avant de continuer : « Tu t'es fais quoi à la jambe, chéri ? » Non pas que la réponse m'intéresse. Mais si je dois passer toute la nuit avec lui alors autant engager la conversation directement.

 
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