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Symphonie des sens ! [Leah ft. Isaac] [Abandonné]

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Isaac Welligton


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MessageMer 7 Jan - 21:47



Je t'emmène au clair

                                   de nuit...
 


Elle avait posé sa main sur mon cœur battant et me souriait. Nos mains étaient à présent mêlées, aucun de nous deux ne désiraient les retirer. Lorsque je lui proposais de venir elle retirait les siennes et bougeait les épaules tout en mimant des mots avec ses lèvres. Je lisais dans ses yeux de la curiosité, elle devait probablement se demander où je voulais l'emmener, ceci m'amusait. Tout en se dirigeant vers l'extérieur elle passait un bras au niveau de mon coude, nous étions à présents liés, des sourires naissaient sans cesse sur nos visages.

À l'instant où nous passions la porte, elle m'adressait un petit regard, comme inquiet. Peut-être que l'excitement et la joie lui faisait aussi cet effet, je n'en avais pas la moindre idée. Je lui renvoyais un sourire qu'elle me rendit aussitôt et elle se blottie contre moi. Cela faisait du bien de sentir que quelqu'un pouvait ressentir une impression de sécurité. Allait-elle deviner où nous allions ? Mystères... Mais je ne comptais pas lui dire. Nous étions dehors à présent, j'admirais le ciel, avant de recommencer la marche. Nos pas étaient lents, comme si nous savourions chaque seconde. Tout était si calme, le silence délicieux. Je la serrais encore un peu plus contre moi, je ne pouvais pas m'en empêcher. Avais-je déjà ressenti un tel besoin avec quelqu'un d'autre ? Probablement, j'avais 19 ans. Cela me fit sourire, les histoires d'adolescents devaient pour être la plupart puériles et non-sincères. Encore tant de complexes et difficultés à cet âge-là, qu'il paraissait impossible à la confiance de réellement s'installer. Là tout était différent, nous étions tel des adultes sûr de ce qu'ils désiraient, savourant l'instant magique. Nous traversions  la zone d’entraînement puis  une partie du bosquet, pas encore tout à fait déserts à cette heure-ci. Voyant que nous étions bientôt arrivés, je retirais mon bras avec délicatesse et je me positionnais derrière elle. J'étais également collé à elle. Elle pouvait sentir mon souffle dans ses oreilles et son cou. Quelques secondes s'écoulaient puis je mis alors mes mains pour cacher ses yeux.

Je fis un pas en avant pour que nous continuâmes notre chemin. Encore quelques pas et nous y étions presque. Puis, toujours en lui cachant la vue, je l'a fis asseoir  puis je m'installai à ses côtés. Je retirais enfin mes mains. Nous nous trouvions sur un banc et un délicieux paysage s'offrait à nous. Les arbres tanguaient doucement sous la force du vent doux, le ciel se remplissait d'une teinte de plus en plus écarlate et les reflets orangés se reflétaient dans l'eau. J'entendais le bruit paisible du ruisseau : un paradis. Ce n'était pas la première fois que je venais ici. C'était pour moi un endroit où je pouvais me couper du monde sans rien dire à personne, réfléchir, penser et rêver. À présent c'était la première fois que j'étais accompagné. Je me sentais vraiment rempli de chance immense avec cette jolie demoiselle à mes côtés. Je me retournais vers elle, approchai ma main de son visage et lui passait une mèche de cheveux derrière l'oreille. Je lui souris et je continuai à lui caresser la joue. Nous restâmes quelques instants comme cela. Je me perdais dans son regard, que j'oubliais la notion du temps. Nous ne parlions pas, mais nous nous comprenions.

- Je viens souvent admirer cet endroit, c'est mon préféré je crois, lui avouais-je alors. C'est pour cela que j'ai désiré t'amener ici. J'aime admirer les reflets de soleil dans l'eau, j'ai l'impression que c'est magique. Aussi magique que toi maintenant, je n'ai d'yeux que pour toi...

Mes paroles devaient sonner un peu inattendues, mais sa présence mêlée au paysage me plongeait dans une dimension assez poétique. Je m'approchais alors tout près d'elle.

- Leah.., murmurais-je .

Je disais son prénom juste pour le simple plaisir de l'entendre. Je m'approchais tout doucement d'elle, chatouillant alors ses pommettes de mes doigts, tout en remontant dans ses cheveux. Ils étaient si souples et tant agréable au toucher. Parfois ma peau effleurait son cou et j'avais comme des petits frémissements au bout de mes doigts. Ma main montait alors de nouveau vers son visage. Je plantai mon regard dans le sien. Ses prunelles scintillaient, elle était si belle. Je déposais alors mes lèvres sur les siennes.




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Dernière édition par Isaac Welligton le Ven 1 Mai - 11:18, édité 1 fois
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MessageMer 14 Jan - 15:01

Spectacle hivernal



Nous avancions, paisiblement ... Les coeurs, aussi léger que nos pas. Enlacés, durant tout le temps de notre balade. Je sentais sont étreinte, je l'imaginais plus forte à chaque instant. Je ne voulais pas qu'il me lâche, que quelque chose brise ce lien. Je regardais ses pieds, les miens, j'écoutais la vie nous entourant. Tout semblait paisible, pourtant, il y avait encore bien des choses à entendre. Il n'était pas bien tard, les Blocards s'étaient éparpillés aux quatre coins du bloc. Le premier lieu que nous dépassions, était le plus tranquille.

Les dortoirs étaient soit vide, soit complètement endormie. Il y avait parfois, quelques vrombissements, venant de-ci, de là. Le bruit était quasiment imperceptible, j'avais appris, à être attentive. Il le fallait, j'avais espoir qu'un jour, les sons sortent enfin de ma gorge. Pour cela, je me disais, que je devais écouter, chaque vibration sonores.

Quelques pas plus loin, la zone d'entrainement accueillait encore quelques blocards, qui tâtait du bois. Se perfectionnant, inlassablement, animé par une peur constante. Je jetais un oeil sur les combattants, ils semblaient déterminés. Un grand brun était debout, observant leurs gestes , une mine désemparé coller au visage. Peut-être était-il pressé d'en finir pour savourer les entremets du soir ? Ou bien les blocards étaient-ils complètement nuls ?

En effet, a défaut de régner une animation des plus folles, nous avions droit à un parfum des plus alléchants dans l'air. Cela était généralement signe d'une bonne pitance. Ceci était plutôt rare, non pas que les cuisiniers soient peu doués, mais parce que le choix des consommables n'étaient pas bien large. L'odeur ne m'était pas inconnu, je crois bien que nous avions là : du Navet, des pommes de terres et un délicieux cochon.

Plus loin se trouver le bosquet, nous avancions jusque là, quand Isaac, d'un geste lent, retira son bras. Je ne sais pas pourquoi, un vent de panique me submergea. Je ne comprenais pas, je le regardais, surprise. Il m'échappait, encore une fois ?! J'avais un peu peur, qu'il s'en aille, que je me retrouve seule. Il avait retiré son bras, mais demeurait tout près. Son souffle caressant mes cheveux, son corps réchauffant le mien. J'avais l'impression de faire un bon en arrière, me rappelant notre premier soir. Face au miroir, cette fois, nous étions bien plus proches. Je sentais, un peu plus d'assurance en moi. Je n'avais aucunement envie, de me faire petite, de disparaitre. Bien au contraire, je n'échangerais ce souvenir pour rien au monde. Je crois, que nous avions beaucoup de chance dans notre malheur.

Il déposa ensuite, ses mains, me cachant la vue. Je déposais les miennes, par-dessus les siennes, surprise. C'est certainement ce qu'il voulait créer, un effet de surprise. J'avançais, difficilement, guider par ses pas. Je savais que je ne tomberais pas, il était là, tout près. Son odeur, le contact de sa peau. J'avais remis mes bras le long du corps, faisant confiance à mon guide. J'écoutais : Je savais ou nous étions, l'eau qui se laisse glisser sur les cailloux. Le bruissement des arbres, le craquement des branches sous nos chaussures. Je crois, que cet endroit est magnifique. Je ne suis pas sûre, je ne me souviens plus, je ne venais pas souvent ici, voir jamais. Il continuait de me guider, a un moment, ses mains se baissèrent, m'indiquant de faire de même. Je ne comprenais pas, je devais me baisser ? Pourquoi cela ? Dans l'agitation, une de mes mains rencontra quelque chose. C'était dur, je pouvais y déposer ma paume. Je frottais la surface, elle semblait large, surement était-ce fait pour s'y asseoir. Ce que je m'empressais de faire.

Soudain, ses mains s'échappèrent de mon visage. Je m'empressais de regarder ou j'étais mise. Un sourire se dessinait sur mon visage, Un banc évidemment. Pourquoi n'y avais-je pas penser ? Les blocards avaient aménagés chaque parcelle du village. Il faut dire, que certains avaient eu le temps. Les jours étaient plus durs, mais ça n'avait pas toujours été le cas. Mes yeux se baladèrent, détaillant, chaque arbres, couleurs. Je ne me souvenais que des grandes lignes de ce lieu. J'étais bien contente, de le redécouvrir avec lui ce soir. J'étais venue en journée la première fois, ... le spectacle que l'heure nous offrait, était des plus épatante. Je posais alors, une main sur la cuisse d'Isaac, souriante. Il se tournait vers moi, d'un geste lent, il replaçait une mèche de mes cheveux. Celle-ci s'était échappée sur ma joue. Lui aussi, était parfaitement souriant. Je crois ne jamais l'avoir vu triste, peut être était ce grâce a ces moments ?! Il me faisait beaucoup de bien, à moi.

- Je viens souvent admirer cet endroit, c'est mon préféré je crois. C'est pour cela que j'ai désiré t'amener ici. J'aime admirer les reflets de soleil dans l'eau, j'ai l'impression que c'est magique. Aussi magique que toi maintenant, je n'ai d'yeux que pour toi...

Je clignais des yeux, entrouvrant la bouche. Quoi ? ... Décidémment, nous allions de surprise en surprise. Je me doutais, que nos moments étaient intenses en émotion. Je ... je ne savais comment réagir, devais-je me jeter à son cou ? Simplement rester là, l'observer ? Je ne savais pas, je ne m'étais pas preparée à ce genre de discours. Nous nous connaissions à peine. Et pourtant, tout semblait si simple, si compliquer. Je cherchais des yeux, une réponse, un signe ...

- Leah..


je reportais mon attention sur lui, " Oui ... "

J'avais envie de lui souffler ces mots, de savoir la suite de notre histoire. Les arbres étaient devenus silencieux, spectateur de notre romance. La rivière avait pris un autre cours, ne troublant plus de son chant, laissant nos mouvements. J'humectais mes lèvres, il s'approchait, je crois que j'avais un peu peur. Non, après réflexion ce n'était pas ça ... au contraire.

L'impatience, ses doigts toujours en train de se mouvoir dans mes cheveux. Effleurant, ma joue, mon cou, affolant mes sens. Ma lèvre inférieure devenait tremblotante, à mesure que le désir se propageait. Il était si près depuis ses derniers mots, je déposais une main sur sa cuisse. Je ne voulais pas qu'on en reste là. Ce qu'il venait de dire, tous nos échanges ...

A mon grand soulagement, il fit enfin, ce que je n'avais réussi depuis tout ce temps. Nos lèvres, se rencontrèrent, tous les mots du monde n'aurait su mieux exprimer tout cela. Nos yeux étaient clos, de leurs branches, les arbres commencèrent à applaudir.

La nature reprenait son cycle, nos lèvres se quittèrent, mais nos sentiments étaient là, frémissant ! J'ouvrais les yeux lentement, tout cela n'avait rien d'un rêve. Pourtant, tout était similaire à ce que j'avais pu imaginer au cours des derniers jours.

De ma main, je lui désignais toutes ces choses autour de nous, l'eau, les arbres, le soleil couchant, lui. Je refermais mon poing, le plaçait sur mon coeur, puis sur ma tempe. Je laissais un soupir de satisfaction se manifester.

J'étais si heureuse ... Je lui déposais un dernier baiser, sur le nez.
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Isaac Welligton


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MessageDim 18 Jan - 17:30



Découverte de désirs
                           
                           interdits...
 


La chaleur se propageait à une vitesse incroyable. Tandis que je m'approchai d'elle, je sentis sa main monter sur ma cuisse, je frissonnai, c'était si agréable. Poussé par ce désir fou, mes lèvres goûtèrent les siennes. À cet instant-là, je fus entièrement coupé du monde. Tant d'émotions surgissaient. J'avais commencé à l'embrasser doucement, avec délicatesse, puis l'envie me poussait à en faire plus, à continuer... Un grain de folie envahissait et affolait tous mes sens, les yeux fermés, la chaleur se faisait de plus en plus forte, réchauffant chacun de mes membres. Mon plaisir, toujours plus envieux à chaque fraction de secondes, j'entendais nos souffles qui se mêlaient, je sentais nos lèvres qui se découvraient pour la première fois, tout était intense. Ce sentiment m'était comme inconnu, ce fut comme si l'on me dictait de continuer. Je compris alors. Ce n'était plus la raison qui me contrôlait, mais mon corps. Ma raison ne possédait plus aucun pouvoir. Nouveau et inconnu, je n'avais jamais ressenti quelque chose de semblable depuis mon arrivée au bloc. Tel un débutant, je découvrais ces plaisirs jusque là interdits. Nos lèvres se rencontrèrent toujours avec plus d'entrain. Elles étaient si tièdes, si agréable, je voulais prolonger cet instant parfait. Seuls avec le soir, aucun bruit ne nous perturbait. Mes lèvres devenaient brûlantes, mes mains s'enfouirent alors encore plus dans ses cheveux au fur et à mesure que je me perdais. Je ne m'en rendis  pas compte et je m'y accrochai tellement pour savourer l'instant magique en entier. Pourquoi les meilleurs sont-il toujours les plus courts ? C'est probablement pour cela qu'ils ont de la valeur. Quittant ses lèvres, reprenant mon souffle, nous ouvrîmes nos yeux doucement en même temps et je la découvrait rayonnante. Je lui souris tout en lui déposant un dernier baiser, très bref, comme pour faire durer le plaisir. J'étais parfaitement heureux. Je l'admirais dans la beauté du soir. Plus jamais je ne voulais ne plus revoir ses yeux, son visage. J'étais si heureux que je découvris l'émotion m'envahir beaucoup trop vite à présent que je reprenais petit à petit contrôle de mon corps. J'aurais pu rester des heures à la regarder sans ne rien dire. Nous écoutions tendrement le silence.

Mes lèvres, sans que je m'en rende compte, voulaient exprimer ce que je pensais. Je lui murmurai d'une voix paisible :

- C'était merveilleux Leah...

J'avais tant de fois imaginé la scène dans ma tête et je pris conscience que ce qui venait de se produire était bien plus fort. Je lui passai mon bras sur ses épaules et la blottit contre moi. Je lui déposai un baiser sur la tête. Son petit corps si mince n'eus aucun mal à se loger dans mon étreinte. Nous nous réchauffions même si nous n'avions pas froid. C'était si agréable. Elle me désigna chaque élément de la nature, ses doigts se plièrent pour ne former qu'un poing, qu'elle plaça sur son cœur, puis près de sa tête. Elle soupira, je l'accompagnai. Tout deux laissions exprimer notre admiration, notre joie et notre satisfaction. À mon tour, je levai mes deux mains, brassant l'air, pour ensuite les ramener toutes les deux vers ma poitrine. L'air était pour moi rempli de perfection que je voulais enfermer à tout jamais dans mon cœur. Puis, je me levai et lui prit la main. J'avais envie de plonger dans l'eau,mais elle devait être froide. Ou peut être pas. Je ne pouvais pas savoir. L'air autour de nous semblait si bouillant. L'herbe semblait moelleuse, je voulais m'allonger à ses côtés et admirer le ciel rempli de couleurs jusqu'au petit matin. Une chose était sûre, je voulais quelle reste avec moi toute la nuit. J'allais trouver une solution, mais la voir partir m'était tout simplement pas envisageable, voir impossible car je savais que mon cœur allait se briser en mille morceaux. Rien que cette pensée la voir s'éloigner de moi résonnait comme douloureuse. Notre moment ne faisait que commencer et j'avais le sentiment que nous avions tout le temps devant nous. Je commençai à marcher, l’entraînant  comme une sorte de petite balade, main dans la main.

À ce moment-là, je ne pensais à rien d'autre qu'à elle. Je m'étais enfin retrouvé, le vrai Isaac était bien présent. Aucune mauvaise folie ne régnait dans mon corps, seul la folie amoureuse se faisait qu'encore plus s'installer, elle lui prenait même la place. L'on m'avait dit que les bonnes personnes font toujours ressortir le bon en nous, c'était le cas. Lorsque j'étais avec elle, je me sentais désarmé de toute onde négative. Au sol, je vis une belle fleur violette. Je me penchai et la cueillit, en prenant le plus grand soin de ne pas l'abîmer. Je me relevai doucement puis d'un geste lent, je la glissai près de son oreille. La couleur lui allait à ravir et ne faisait que ressortir encore plus le doré.

- Elle te va à ravir, lui soufflais-je alors à l'oreille dans un murmure si bas que seule elle pouvait l'entendre.

Me trouver si près d'elle, me faisait toujours frissonner. Elle faisait littéralement chavirer mon cœur pour une raison que j'ignorais. Elle n'était pas comme les autres, la vie coulait en elle. Je lui adressai un sourire qui se voulait mesquin et amusé. Je lui désignai les fleurs au sol. Elles s'étalaient par dizaines et paraissaient former un paradis de couleur. Ce soir, je ne désirais pas être le grand Isaac qui doit montrer l'exemple aux autres. Non, je voulais me laisser entraîner et guidé par la joie, je voulais rire, m'amuser, profiter et ressentir la moindre chose que le destin m'offrait. Je voulais emporter Leah dans cette opportunité si unique. Grâce à mon regard illuminé, elle avait sans doute compris. Je me mis à courir dans l'herbe remplie de fleurs, dans l'espoir qu'elle se joigne au jeu. Sans doute était-ce un jeu de mon passé.

Gambader dans la nature et courir représentait une certaine liberté. L'air rencontra mon visage, je courus toujours et encore, mais pas aussi vite que je le faisais quotidiennement, non, là cette fois-ci c'était agréable. Tandis que je continuai, avec un sentiment serein et envieux de ne faire que l'enfant, à un bref moment je sentis mon pied déraper sous l'herbe et les fleurs. Je tombai au sol et je devinai que Leah était près de moi. Peut-être me trompais-je, mais l'avais-je aussi entraînée dans ma chute ?




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MessageJeu 29 Jan - 12:16

Wonderful.





Toutes les merveilles du monde finissent par disparaitre.

Que ce soit le tombeau de Mausole, ou bien même le temple d'Artémis. Toutes, rencontrent un sort funeste, aussi colossale qu'elles puissent avoir été. Il n'en reste plus qu'un souvenir, nous sommes tel la pyramide de Khéops. Nous attendons notre tour, sans se soucier vraiment du temps qui nous séparent de la fin. Profitant inlassablement du fait d'être encore debout, résistant.

Il me pris la main, me menait plus près encore. Nous étions comme, au coeur de la fôret. Nous étions, d'apparence isolé, les bruits du bloc n'étaient plus avec nous. Il ne restait que la nature et sa musique. Lors de notre escapade au coeur de la fôret, il saisit une fleur, violette. D'un geste semblable au premier, il glissa la tige de celle-ci sur mon oreille. Il était si près de moi, j'avais le souffle court, attentif à ses moindres gestes. Ses moindres murmures, qu'il était bon d'entendre ce qu'il me disait. Il me faisait part de ses tendresses visuelles au quels il assistait. Je me sentais si bien, désirable, intéressante, c'était si rare.

Il adopta ensuite, un regard joueur, je ne sais pas s'il n'y avait pas une pointe de mise au défi. Il se mit a courir, traversant les herbes et fleurs. Tout cela était si enfantin, je le regardais amusée. J'avais envie de rire, non pas de lui, de joie. Tout semblait si beau, débordant de douceur, a cet instant. Un élan me poussa à étirer une jambe, puis l'autre. Je bondissais telle une astronaute sur la lune. Je fis de même que lui, l'imitant, profitant. Je plaçais mes bras, étendu l'un d'un côté, l'autre à l'opposer. Je fermais les yeux un instant, profitant de l'air, du vent frais, fouettant mon visage agréablement. Une sensation de liberté, j'avais le sentiment de pouvoir m'envoler. Voler, par delà les murs du labyrinthe. Quitter ce monde clos, pour des espaces dorés, des étendus de sable infiniment grand. Un soleil omniprésent, des oasis. Peut être même des champs, de tournesols ou de colza. Un lac, une végétation sauvage ...

Les sept merveilles du monde, n'étaient pas plus belle que ces paysages dans ma tête. Elles semblaient si minuscule, face aux émotions que je ressentais à ce moment-là. Je repensais a ces doux mots, délaissé au creux de mon oreille. Il avait le don d'apaiser mes maux. J'ouvrais les yeux, cessant de courir, je voulais le voir de nouveau. Il courait encore, dans une autre direction, je me lançais derrière lui, le retrouvant.

Tout était parfait ...

Soudain, sans que personne ne s'y attende. Il trébucha sur l'herbe glissante. Le sol était certainement humide, nous étions si près du cours d'eau. Je me jetais donc, à son secours. Cela était bien entendu inutile. Son poids m'emporta dans sa chute si vite, j'aurais dû y penser. Il semblait évident, d'un point de vue extérieur, que je ne l'aurais pas retenu. Nous étions à présent, empilés, comme deux sacs de pomme de terre.

Un petit rire s'échappait de mes lèvres, riant de ma propre stupidité. Je roulais alors, à côté de lui. Mes yeux rencontrèrent le ciel. Je le désignais, il était beau ...

Nous étions sur des jeux d'enfants semble-il, alors contempler les nuages étaient certainement au programme. Le ciel n'était plus qu'un gros nuage, orange, recouvrant absolument la surface visible de notre position.

ciel:


Je regrettais un instant de ne pas avoir pris mon livre avec moi. A defaut de pouvoir écrire, parler, j'aurais pu désigner des phrases. Exprimant , mes idées, ressenties, c'est un moyen que j'avais trouvé récemment pour communiquer. Cela semblait efficace, quand j'avais ce fichu livre avec moi, bien sûr.

Il fallait que je trouve, comment parler, la télépathie n'étant pas une capacité que j'avais développée. Je me sentais impuissante. C'était-ci dur pour moi, je le regardais, j'avais tant à lui dire. Je ne savais pas, je ne pouvais que me blottir contre lui. Continuant de regarder ce nuage, bouffant le ciel, intégralement. Tout comme ce mutisme, me rongeait petit à petit. La pyramide était en train de prendre un coup de vieux. Je sentais les fondations trembler, je voulais résister. J'étais si triste à ce moment-là, il était si heureux. Je ne laissais rien transparaitre, continuant de sourire, l'observant amoureusement. Je déposais mes lèvres sur son front. Je fermais ensuite les yeux, retenant mes tristesses. Je me replongeais dans nos souvenirs, ces paroles. Je n'avais jusque-là rien dis, pourtant cela ne l'avait pas empêché de m'apprécier jusque maintenant. Pourquoi me faisais-je autant de soucis? A ce moment précis ?

La pyramide, retrouvait petit a petit, sa stabilité. Tout cela n'était que passager, une crainte parmi tant d'autre ? Ici bas, nous avions tous perdu notre passé, j'y avais également perdu ma voix. Du moins, j'avais perdu l'habitude de vivre sans elle. Chacun, au bloc, était à deux doigts de perdre sa vie. Un ami, proche ou non... un collègue. Je crois que c'est ses conditions de vie, qui nous empêche d'être totalement heureux.

Le monde extérieur est vaste, des tas de gens meurs, mais personne ne se connait comme ici. Je pense qu'il est plus simple de faire abstraction. Ici, nous sommes dans un espace confiné, tout le monde se connait. Tous se sait, on se croise chaque jour, échange des politesses. C'est comme vivre en HLM, on supporte ses voisins, jusqu'à ce qu'un jour il déménage. Puis un autre arrive et on se dit :

" finalement, mon ancien voisin n'était pas si con "  

Aujourd'hui, mon voisin était le plus charmant du village.  
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MessageSam 31 Jan - 18:57



De paisibles notes de

                        musiques résonnent dans ma

                                 tête, folie !
 


Dans ma chute, je l’entraînai. Je sentis sa main me retenir, mais mon poids la fit basculer aussi. J'entendis un petit rire. Le sien. Mes oreilles furent immédiatement réceptives. J'aimais beaucoup ce son cristallin, il était si agréable. Si seulement je pouvais entendre sa voix. C'était juste par curiosité non pas comme un besoin. Je savais depuis le début que c'était impossible donc cela ne me dérangeait pas plus que cela. Son petit poids tombai sur le mien, nous nous retrouvions par terre, empilés. Elle se mit à rouler sur le côté, je fis de même. À ce moment-là, ce fut comme une course qui s'entamait entre nous. Les éléments tournaient et tournaient encore dans tous les sens que cela créait un tourbillon de belles choses. Je roulais très vite, tout était en descente comme si la terre s'était pliée à nos désirs. Tellement lancé dans mon élan j'en oubliai qu'un jour ou l'autre j'allais heurter un obstacle. Cela arrivait presque aussitôt que la pensée m'avait traversé l'esprit. Je ralentissais, peut-être parce que j'étais plus lourd et Leah semblait au contraire accélérer ,sûrement elle aussi entraînée par la vitesse. Mon corps heurta le sien. J'étais heureux. Ce n'était pas un arbre. La vitesse, l'élan et l'impact avaient été si fort que ma jambe gauche se retrouvait maintenant de l'autre côté. J'emprisonnai presque Leah sous mon corps, je la regardai tout en souriant.

- Ça va ?, lui demandais-je amusé afin de vérifier quand même que je l'avais pas cogné trop fort.

Je ne voulais pas bouger, j'étais si bien. Je me rapprochais d'elle, tout en bougeant légèrement afin de faire en sorte que je ne l'écrase pas totalement. Je posai mes mains sur le sol, au niveau de ses épaules. Nous étions maintenant l'un dessus-dessous de l'autre en train de nous regarder. Je me penchai pour l'embrasser de nouveau. Je ne pouvais pas résister. C'était comme si mon instinct me le disait, comme si notre position nous y forçait. Puis je descendis dans son cou, il était tiède, même Quittant le sol, mes mains se posèrent sans même que j'y prête vraiment attention sur ses hanches ce qui fit que nos corps étaient à présent collés. Je continuai à l'embrasser, me laissant totalement emporté dans mes désirs et envies. Puis mes bras la saisir, relevait son buste, nous nous redressions, nous étions à présent assis toujours entremêlés. J'enroulai mes jambes autour d'elle, je ne voulais pas couper le contact, mais au contraire le rapprocher. Mon pouls s'emballa au fur et à mesure que je continuais. La situation m'était inconnue mais, à la fois si familière, c'était étrange. Je fus troublé durant quelques secondes en cherchant à trouver ce que je cherchai. En vain, je me heurtai à un grand mur de pierre. De toute manière ce n'était pas le moment d'y penser. Ressentais-elle aussi cela ? Je fermai les yeux et l'embrassai tout doucement, puis un peu plus rapidement au fur et à mesure. Je passai ma main autour de sa chevelure, pour aller jusque dans son cou. Ma main commença à descendre dangereusement. Je touchais le début de son dos. Je ne m'en rendais pas compte, mais je continuai. J'attendis sûrement que quelque chose me stoppe, mais rien en moi ne le fit. Je souriais bêtement, heureux. Les notes de musique résonnaient à mes oreilles telle une mélodie. Familière. Je jurai pouvoir la connaître par cœur dans ses moindres notes, son moindre rythme. Tant d'émotions. C'était comme si mes doigts frôlaient les touches d'ivoire, avec la plus grande finesse. Sa peau brûlait sous mes doigts, j'avais envie de continuer. J'avais chaud, j'avais envie de retirer ma veste, mais je me retins. Bientôt je la rallongeai sur le sol, touchant la fraîcheur de l'herbe, ici j'entendais aussi bien ces notes de musique.

- Leah, murmurais-je encore une fois. Je posai ma main sur son menton pour que nos regards se fixent. Je lui souris. Mes mains continuaient leur chemin, de la chaleur se créant sans cesse tel un brasier.

L'herbe froide se transforma en paradis de fleur qui nous recouvraient. Si douce et si confortable que c'était agréable... L'écoulement de l'eau dans le lac s'accompagnait à ma mélodie avec perfection. Cette chanson si magique commençait à m'emporter avec elle, dans une folie si paisible.




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MessageDim 15 Mar - 20:53


Isaac Welligton


Le sujet est clos, étant donné que la membre n'est plus sur le forum.

Mais, ils passèrent une heureuse soirée au bord du ruisseau en échangeant des rires et quelques baisers et se quittèrent très tard le soir, avec des étoiles pleins les yeux.


#LaSymphonieDesSens #Leah&Isaac #rp
© Charney
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