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Prisonniers dans la folie, c'est ce qui nous réunit [PV Brian L. Planers]

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MessageDim 25 Jan - 12:21

Prisonniers dans la folie, c'est ce qui nous réunit
   feat. Brian L. Planers & Nina Planers
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je dois aller là bas, puisque j'obéis à la voix. Dans ce trou que certains appellent Gnouf mais que je surnomme le plus souvent prison. Des portes s'ouvrent et des blocards font des vas et vient entre les pleurs d'y entrer et la joie d'en sortir. Je ne suis aucun des deux, la curiosité m'a simplement piquée comme l'aurait fait un puissant poison.

"Nina, avances encore. Tu n'as pas atteint l'objectif!"

Ces paroles je les entends en permanence, elle hurlent dans mon esprit, et crient lorsque je m'assoupi. Je ne peux les ignorer, c'est comme si elle m'avaient créer et que, un esclave jusqu'aux restants de mes jours je resterais, à les écouter. A les obéir, faire ce qu'elles veulent en permanence, sans jamais penser par moi-même.
Parfois je lutte, mais cela ne sert à rien. Je suis incapable de me rebeller contre elles car elles m'ont inventé. Sinon comment expliquer le bloc et tout ce qui s'en suit? Non ce n'est pas possible. C'est tout simplement impossible.

"Dépêches toi."

- Je fais ce que je peux! je lance à haute voix.

Des personnes se retournent et m'observent, moi, celle qu'ils prennent pour une folle, une moins que rien. Quelque chose qu'ils considèrent comme un animal et même parfois un objet. Pourtant je ne leur ai rien fait! Ou peut être simplement pousser. Mais cela, c'était hier et j'ai juste suivit les ordres étant un bon soldat. Il y a t-il un mal à ça?

Peut être que oui, peut être que non, mais au final quelle importance. La condition humaine n'accepte que ses semblables, elle a peur des étrangers. Pourtant je n'en suis pas une, je suis une personne comme eux. Alors pourquoi sont-il si horrifiés en ma présence, pourquoi veulent-ils que je parte? Ce n'était pas ça le pacte. Nous étions sensés nous serrer les coudes.

Même avec mes voix je me rends compte que beaucoup de choses ne vont pas.

"Accélères"

Soupirs. Je marche plus rapidement, et j'atteins enfin l'endroit souhaité. Du côté de la liberté, je me sens délivrée. Mais ce n'est qu'une infime partie de moi qui y est. L'autre est dans cette cage, avec le jeune homme qui me fait face.

"Assieds toi."

C'est ce que je fais, la bouche amère tandis que ma chevelure corbeau vole en rythme avec le vent qui est le seul à pouvoir franchir les murs du labyrinthe et revenir en vie.

Je l'entends souvent me parler, dans des bourrasques effrénés. Je comprends son langage. Il me dit que nous allons bientôt sortir d'ici, que le monde est vaste dehors et que nous ne sommes pas en sécurité au bloc.

Et je le crois. Ce qui déplaît fortement à la voix. Enfin, à toutes. Elles sont plusieurs mais seule la plus forte est omniprésente.

Le jeune homme parle, il fait un monologue et je souris, me rendant compte que son visage m'est familier. Que tout chez lui me rappelle ma maison.

Je sens des parfums différents m'assaillir de toutes parts et je ferme doucement les yeux, me laissant faire par ses délices venant me chatouiller les narines et me faisant oublier que je suis prisonnière.

© Gasmask    
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MessageDim 25 Jan - 21:25

<< Non je ne sais pas quand je vais sortir du Gnouf. Oui je m'impatiente. Ce que je fais pour tuer le temps ? Tu le sais pourtant aussi bien que moi. Tu ne me quittes jamais. Tu fais partie de moi. Tu es moi. Mais pour éclairer ta petite lanterne qui à l'air de s'être éteinte, je ne fais rien pour m'occuper. Non je ne peux rien faire de toute façon. A part me gratter. Me gratter le dos de la main, avec mes ongles. Me gratter encore et encore, jusqu'au sang. Oui je continu de me gratter. Oui ça me fais mal. Non je n'arreterai pas. J'apprécie, comme toi. On apprécie, tous les deux. J'apprécie.
Oui ma peau commence à devenir rouge. Oh, une goutte. Rouge foncé. Oui je saigne.
Oui je souris. >>

Il s'arrêta de parler, contemplant la goutte de sang qui brillait sur le dos de sa main prenant petit à petit une plus grosse ampleur à mesure qu'il grattait. Puis celle ci fini par glisser le long de sa main et tomba par terre, vite remplacé par une suivante. Il s'arrêta de gratter, fasciné par la mini flaque de sang par terre.
<Tiens, encore un. >>

Il changea de position de sorte à être en fasse de la sortie du Gnouf. Il laissa vagabonder son regard sur les murs du labyrinthe.

<< Ça doit être génial dedans. Oui je souris à l'idée de ce qu'on peut y trouver. Il doit y avoir déjà plus de choses à voir que ici dans le... Bloc ? Oui je crois que ça s'appelle comme ça.  
Regarde la elle en face, pourquoi elle s'avance comme ça vers moi ? Elle va me libérer ?
Non elle ne va pas le faire. Elle vient s'assoire. Son regard je dois éviter. Je ne veux pas savoir ce qu'il y a dedans. Mais je sens qu'elle me fixe, ça me gêne.
Oui je lève mes yeux vers elle. Non elle ne baisse pas le regard. Elle n'a pas l'air de me juger intérieurement.
Oui elle me sourit. Je lui rends d'ailleurs. Elle n'a pas un visage qui m'est si inconnu que ça. Peut être que je la connaissais dans ma vie d'avant ?
Non je ne sais pas. Faudrait peut être que je lui dise quelque chose... ça me dérange pas de lui parler à elle. Même si je ne la connais pas.>>


- Hum... Bonjour.
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MessageLun 26 Jan - 22:01

Prisonniers dans la folie, c'est ce qui nous réunit
   feat. Brian L. Planers & Nina Planers
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je viens de remarquer qu'il s'est mis à me parler, avant de soudainement arrêter. Il a laissé place au vent un mince instant pour que je puisse lui répondre sincèrement.

- Hum...Bonjour.

Deux mots, dont un qui ne sert à rien. Notre conversation est elle déjà réduite à ça? A rester dans un étrange silence jusqu'à ce que l'un de nous prenne la parole l'air gêné, effrayé parce qu'il peut annoncer?

"Je ne t'ai pas emmené ici pour rien. Tu dois lui dire que c'est ton frère."

Comment ça? Pourquoi la voix me dit elle une nouvelle aussi importante d'un ton si monotone?

- Tu me racontes n'importe quoi! On ne se ressemble même pas! Ou pas beaucoup alors. Et de toute façon je suis seule, je l'ai toujours été alors pourquoi ça changerait?

La voix me sourit, d'un sourire triste et peiné.

"Tu n'es jamais seule."
"C'est vrai nous sommes là nous."

- Vous êtes là pour quoi? Pour me donner des ordres? Allez continuez je vous reprocherai rien après tout je suis là pour exécuter vos moindres désirs. Sinon je ne serais pas ici, devant la cage du garçon que je suis sensé appelé frère!

Un ton de révolte. Un ton qui ne leur plaira pas. Je le sais déjà, elles vont me demander de me taire. Elles vont se disputer et mon esprit deviendra le chaos, un champ de bataille où combatte des forces dont je ne connais pas moi même l'étendu. Elle vont me faire du chantage avec mes souvenirs qu'elles m'ont pris, qu'elles ont enfouis au plus profond de mon être et qu'elles font ressortir lorsque ça leur chante.

- J'ai un message pour toi, je lance au garçon qui me fait face.

J'attends qu'il m'adresse la parole et continue de rêver les yeux clos à un monde qui n'appartient qu'à moi.


© Gasmask    
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MessageMar 27 Jan - 13:17

<< Oui j'attends sa réponse. Oui elle se fait attendre.>>

-Tu me racontes n'importe quoi! On ne se ressemble même pas! Ou pas beaucoup alors. Et de toute façon je suis seule, je l'ai toujours été alors pourquoi ça changerait?

<< Oui je la dévisage. Pourquoi ? Quelle question, je lui dis bonjour et voilà ce qu'elle me répond. Oui on dirait que ce n'est pas à moi qu'elle répond. Parle t-elle à elle même ? Possible. Pourtant c'est rare de se contredire comme ça. Je suis toujours d'accord avec toi, enfin moi, enfin nous. Peut être qu'elle a des personnes dans sa tête autre qu'elle ? Aucun idée. Oui je vais lui demander.
Non je n'ai pas le temps d'en placer une.>>


- Vous êtes là pour quoi? Pour me donner des ordres? Allez continuez je vous reprocherai rien après tout je suis là pour exécuter vos moindres désirs. Sinon je ne serais pas ici, devant la cage du garçon que je suis sensé appelé frère!

<< Frère ? Elle parle de moi là ? Oui elle raconte sûrement n'importe quoi. Non on est pas frère et soeur. Dans tous les cas je n'est plus aucun souvenir je peux pas être au courant, et puis elle non plus. A moins que les autres Blocards m'est menti et qu'en fait je suis le seul à ne pas connaître mon passé ? Pourquoi auraient ils fait ça ? En tout cas ça se voit qu'elle n'est pas seule dans sa tête. Pas comme moi. Moi je n'ai que toi, fin nous, fin moi. Je suis seul et je me persuade de ne pas l'être en dialogant avec moi même. Je comprend pourquoi les autres me jugent.
Elle elle ne me juge pas. Elle aussi à des problèmes.>>


- J'ai un message pour toi.

<< Oui elle a l'air de parler à moi. Oui je devrais lui répondre. Non elle ne me fait pas peur. >>

- Je t'écoute.

<< Oui son regard vient de se planter dans le mien. Non elle ne répond pas tout de suite. Oui je commence à être gêné. >>
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MessageMar 3 Fév - 21:58

Prisonniers dans la folie, c'est ce qui nous réunit
   feat. Brian L. Planers & Nina Planers
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Les voix ne se taisent pas. Les voix ne se taisent jamais, que je dorme, que je mange, que je respire, peu leur importe tant que je les entends dans mon esprit. Elles hurlent parfois pour que je les écoute, me lance des informations au fur et à mesure de l'eau, me livre des choses impensables et me croulent sous un poids énorme; comme si le ciel s'abattait sur mes épaules en permanence. Atlas est sensé s'occuper de cela, pas moi! Je ne suis qu'une simple blocarde qui obéit aux ordres. Rien de plus. Alors pourquoi devrais-je porter une responsabilité aussi grande?

"Concentres toi, je te rappelle que tu dois parler à ton frère"

Je soupire. L'ignorance est quelques fois la plus belle liberté. J'aimerais tellement être une fille normale, aimer les même choses que les autres blocards et ne pas passer pour une folle à chaque fois que je me mets à répondre à la voix. Je ne comprends pas pourquoi je suis la seule à l'entendre, à pouvoir lui parler. Elle est réelle, alors ils devraient pouvoir discuter avec elle.

"Nina, qu'est ce que j'ai dit?"

- Oh toi c'est bon!

Je regarde le jeune homme enfermé dans le Gnouf et ses sombres pensées. Il me rappelle quelqu'un. Une personne que je connaissais bien. Peut être ont-elles raison...Mais comment pourrait-elle savoir l'identité de chacun?

- Je t'écoute.

Que dois-je lui dire?

"Ce que nous souhaitons"

Ah l'intimité, en voilà une chose qui me manque. Enfin je ne sais même pas si je l'ai connu mais parfois je me demande ce que ça fait d'être seul et où est la vraie vie. Car ce n'est pas ici que je recevrais les réponses voulues. Prisonnière dans cette folie, je ne pense qu'à m'en échapper. Ma seule porte de sortie et le labyrinthe. Il m'intrigue avec ses immenses portes et ses airs malveillants. Je rêve des fois, que j'y entre.

"Il attend."

Je souris.

- On m'a dit que tu étais mon frère et que je devais te faire sortir de là.

J'écoute les voix, mais il m'arrive aussi d'agir de mon propre chef. Je ne vois pas pourquoi je devrais les respecter et faire tous ce qu'elles veulent sans compensation. Alors peut être que je suis leur messager, mais pas que. J'éprouve des sentiments, des émotions et ce comme toutes les autres personnes qui peuplent cet endroit intriguant et dangereux. Cet endroit que je connais par cœur. Je peux vous la réciter cette douce symphonie qui résonne constamment à mes oreilles, qui me murmure des paroles en écho...des rimes, des ordres, des mots. Tout est une histoire d'harmonie. Sauf pour partir de ce trou. En dehors des beaux discours et des grandes gueules, les blocards ne font rien. Ça ne m'étonne même pas qu'on soit toujours bloqué au bloc. Coincés. Emprisonnés.

© Gasmask    
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MessageLun 9 Fév - 22:20

<< Oui je la fixe avec insistance. Elle semble débattre avec elle-même. Mais pourquoi ? Oui elle m’intrigue. Je l’aime bien sans la connaître. Quand je la regarde je sens quelque chose de chaud et doux qui m’enveloppe, comme si j’étais en sécurité, dans un endroit familier, et pas ici. Son odeur me berce et me calme. >>

Il fit une pause dans cette description de son ressenti pour lui-même et scruta le visage de la fille en face de lui.

<>

Il laissa sa question sans réponse flotter dans l’air frais qui s’engouffrait dans le Gnouf. Il ne pensait plus à rien, sont esprit était vide de toutes pensées.

<< Je crois qu’elle ne me répondra jamais. Elle réfléchit beaucoup trop longuement. Pourtant ma question n’était pas compliquée. Ce n’était même pas une question. C’est elle qui m’a dit qu’elle avait quelque chose à dire.>>

- On m'a dit que tu étais mon frère et que je devais te faire sortir de là.

<< Oui j’aurais préféré qu’elle se taise. Déjà que sa présence me met mal à l’aise… elle aurait pu au moins s’abstenir de dire des choses qui n’ont aucun sens et qui ne font que m’embrouiller. >>

- Pourquoi tu dis des choses comme ça ? T’es qui d’abords ? Il se passe quoi dans ta tête ? Pourquoi j’ai confiance en toi alors que je ne t’ai jamais parlé ?

Brian avait à présent les larmes aux yeux à cause de la confusion que lui avait créée la jeune fille. Il lui déversa un flot de questions que le perturbait depuis qu’elle s’était assise devant lui.
Comme avant, elle mit du temps à répondre. Pour combler le silence que créait la réflexion de la jeune brune, Brian dit :

- On n’est pas frère et sœur. Comment tu pourrais le savoir en plus ? A ce que j’ai compris plus personne n’a de souvenir ici. Pourquoi tu me mens ?

Il rajouta cette dernière question puis fixa la fille les lèvres tremblantes. Il avait accumulé trop d’informations ce jour-là et voilà que une jeune fille vint lui dire une information aussi grosse que celle-là.
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Prisonniers dans la folie, c'est ce qui nous réunit [PV Brian L. Planers]

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