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La petite maison dans la prairie, sans la prairie... et sans la maison ? (Feat Lucas et Nina)

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MessageVen 30 Jan - 21:45



Tu regardes partout autour de toi, mais tu ne vois rien, rien d'effrayant, pas de monstre caché dans ton ombre. Juste toi, et le reste du monde. Mais un pincement au cœur et cette petite voix dans ta tête te souffle que tu n'es pas tout seul. Pire... Que tu es en danger. Danger... Mais de quoi ? Tu essaye de respirer, mais l'air est brûlant, et tu peine à retrouver ton souffle, alors tu cours, tu sauves ta peau comme tu peux. Oui... Tu cours jusqu'à ce que tes poumons te brûlent. Tu n'oses pas te retourner, de peur de tomber nez à nez avec ce monstre que tu imagine dans tes cauchemars. L'asphalte te semble brûlant. Mais tu ne peut pas t'arrêter. Petit à petit, tu commence à comprendre que ce à quoi tu as affaire est un chasseur hors pair. Que quoi que tu fasse, tu es condamné. Alors tu te stoppe. Et tu regarde tout autour de toi, avant de tomber face à ta pire peur. Elle te saute au visage avec violence, tu essaye de crier, mais tu es piégé, tu essaye de te réveiller, mais tu es coincé. Tu sens quelque chose de dur, tranchant et froid s'enfoncer dans tes paumes, ainsi que dans tes pieds, tu sens ce liquide chaud couler, mais tu ne le vois pas, tu es entouré par l'obscurité, cet obscurité que tu redoute tant.



J'ouvris les yeux, ces derniers papillonnaient, la lumière ne m'aidais pas. Je tentais de respirer, je pris une grosse goulée d'air, me remplissant les poumons jusqu'à m'en faire mal. Je toussais, j'avais envie d'hurler, ma main était crispé à l'endroit où se situait mon cœur, je frottais ma joue, j'avais dus baver comme un sagouin si j'en jugeais par la désagréable sensation que j'avais sur ma joue.  C'est ensuite que j'atterris réellement. Où j'étais ? Au labo... Je m'étais endormis, et j'y avais, à en juger par le soleil et mon mal de dos, passé la nuit dans une position des plus grotesques. Je passais une main sur mon visage, laissant échapper un petit couinement ensommeillé. Certains étaient déjà dans leur recherches, mais moi je persistais à essayer de me débarrasser de tout ce brouillard qui parasitait ma caboche. Mes cheveux ? En surprenant le regard d'une chercheuse, je compris que je devais ressembler à un mouton pur souche. J'espérais seulement qu'ils n'avaient pas dessinés des obscénités sur mon visage... Le visage... C'est sacré !
Vous savez depuis ce rêve, enfin... Ce cauchemars, parce que pour moi ça en restait un, je me sentais oppressé, à l'étroit, je me sentais carrément capable de faire une crise de panique. Voilà que j'allais en devenir claustro à cause d'un foutu cauchemars. Je poussais un petit soupir, me laissant tomber sur ma chaise, regardant autour de moi pour voir où j'en étais dans mes recherches, tout avait bien avancé, puisque j'étais resté jusque très tard (en fait jusqu'à ce que je me mette à pioncer) à étudier tous ces précieux échantillons du labyrinthe, à faire des croquis, et à les classer. Je ne pouvais pas travailler dans ces conditions. J'offris un immense sourire, tout aussi faux que d'habitude, avant de leur expliquer que j'avais besoin de quelques échantillons. Nous travaillions d'arrache pied depuis des mois, certains ne comprenaient pas trop le concept de « avoir besoin d'air ». Je sortis sans même me retourner, marchant sans savoir jusqu'où mes pas allaient me mener, J'allais encore me perdre, comme tant d'autres fois. Les mains enfoncés dans le fond des poches, je marchais sans rien dire. Avant de lever la tête et de regarder tout autour de moi. Je savais où je me trouvais, c'était déjà ça non ? Soudain, je vis au loin une silhouette connue. Je connaissais pas des masses de gens ici. Alors quand j'en croisais, j'en profitais. En réalité, ma relation avec cette fille était carrément étrange. J'ignorais si je la détestais, ou si j'adorais sa compagnie. Je ne savais pas, mais je savais aussi que ces petits fils que j'avais et qui me retenais tel un pantin à cette chose appelée « Société » étaient vraiment trop peu nombreux pour que je les ignorent.

« Nina ? »
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MessageDim 8 Fév - 12:30

La petite maison dans la prairie, sans la prairie... et sans la maison ?
   feat. Lucas Reed & Nina Planers
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
J'entrouve doucement les paupières, bercée par les rayons du soleil qui filtrent à travers les rideaux et des dortoirs et par cette agréable chanson appelée silence. Je pose mes pieds nus sur le sol dur et froid du bloc puis attrape des vêtements et retiens un bâillement. Je m'étire lentement, profitant de la solitude qui règne dans cet endroit pour le moment paisible et calme. C'est reposant de ne pas avoir à parler avec des gens, à être poli et devoir faire ce que l'on m'ordonne. Excepté les voix.

"Tu croyais qu'on était partie?"

Je soupire. Au moins j'aurais essayé d'être normale quinze secondes. Je secoue la tête et passe une main dans ma chevelure brune ébouriffée. Elle est grasse, cela fait longtemps que je ne l'ai pas lavée. Je souris à cette pensée et retiens un petit ricanement. Qu'est-ce qu'il me prends? Parée et habillée, je finis par sortir de mon cocon et pars en direction des champs comme j'ai tellement l'habitude de le faire. Je croise des gens sur ma route et la voix des fois m'ordonnent de leur crier des choses à la figure, de les pousser...Et je ne peux qu'accepter. Alors on me dénonce du doigt, on me regarde bizarrement, on me donne des leçons. Mais je les connais toutes! Pourquoi sont-ils comme cela avec moi? Je n'ai ps choisi d'être comme ça, c'est elles qui sont venues, et pas le contraire! Pourquoi personne ne me comprend t-il? N'ont-ils pas la même chose au plus profond d'eux mêmes?

"Joues pas à la sentimentale, ça ne te va pas du tout Nina"

- J'en ai rien à foutre!

Soudain j'entrevois dans un coin des champs une magnifique fleur rouge qui resplendit de beauté et de charme. Je m'approche silencieusement telle une ombre et l'attrape de mes mains sèches et rugueuses après tant d'heures passées exposées à la chaleur du bloc. Et c'est à cet instant précis que le monde s'arrête et que j'entrevois un miroir me permettant de voir mon reflet. Mais je ne me reconnais pas. Est-ce réellement cette fille fragile et sale? Je tourne la tête et pousse une porte sombre vers un nouveau lieu. Je me rends alors compte de la splendeur du jour et de tous ses présents. Des oiseaux chuchotent à mes oreilles des paroles merveilleuses, tandis qu'une mélodie résonne dans chaque parfum des feuilles. Les couleurs ne sont que plus vives et élégantes qu'auparavant.

- Nina ?

Un mot, un simple mot me réveille de mon rêve de liberté. Je me retourne rapidement, souhaitant savoir à qui j'ai à faire. C'est Lucas. Ami ou ennemi? Je ne pourrais savoir, mais lui l'ignore encore. Nous sommes comme indécis face à nos diverses sentiments que nous éprouvons lorsque nous passons du temps ensemble tous les deux. Tout est contradictoire.

"Demandes lui pourquoi il est là."

- Qu'est ce que tu fais ici?

© Gasmask    
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MessageDim 22 Fév - 0:21




Juste devant moi se tenait cette nana...Nous nous connaissions tous les deux. Mais avec cette connaissance, c'était un bordel innommable. En fait je ne savais pas... Je ne savais plus. Des jours je ressentais le besoin et l'envie de l'étrangler, d'autres, de la serrer dans mes bras. Mais aujourd'hui était un jour ni blanc, ni noir... Gris disons. Donc j'étais assez neutre. Elle me demanda alors ce que je fis ici. Je la regardais un long moment, de haut en bas, avant d'arquer un sourcil.

« Tu aimerais bien le savoir hein ? C'est un secret Nina, tu sais tenir un secret mon chou ? »

Je lui adressais un clin d’œil et un sourire mauvais. Pourquoi j'étais ici ? Bah... Qu'est-ce que ça pouvait bien lui rapporter ? Elle pouvait toujours rêver de m'entendre dire que je venais pour lui donner un coup de main. Moi je me démerde seul, je vois pas pourquoi je devrais aider les autres. Je la regardais, elle, cette fille si bizarre.Elle disait entendre des voix. Des personnes lui parlaient. Mais je savais aussi que plus on lui disait que ces voix n'existaient pas, plus elle s’énervait. Je sourit doucement. Après tout, je n'avais pas toutes les réponses de toute façon, qui étais-je pour balancer à cette fille qu'elle était « malade » seulement parce qu'elle ne correspondait pas à l'image qu'on se faisait d'une personne normale. Moi j'étais pas normal non plus. Alors je la comprenais, mieux que personne. J'arquais un sourcil.

« Bon si tu veux tout savoir, j'avais besoin de prendre l'air, et mes pas m'ont mené... BON d'accord.... En fait je me suis encore perdu. Tu connais mon sens de l'orientation ? Moi non plus... »

Non franchement... J'étais un vrai cas. Et ça, Esther se désespérait de me le dire. Oui... ça faisait un petit paquet de temps que j'étais là. Mais.. J'arrivais quand même à me perdre. Heureusement, le bloc n'était pas la chose la plus grande qu'on ait pus créer, Grand Milo merci. Je lui lançais un regard acéré de perspicacité.

« Mais... Je te retourne ta petite question, qu'est-ce que tu fous là ma biche, t'es pas là pour mes belles mirettes ? Je me trompe ? »

J'aimais l'embêter. En fait... C'était mon petit plaisir quotidien, emmerder le monde de ma seule présence. Et y parvenir m'arrachais des sourires. D'étranges demis sourires, qui faisaient hausser les sourcils des gens, parce que pour le reste du monde, je restais une étrangeté sur patte. Je la fixais. De cet air impénétrable et insondable que j'aimais prendre, puis mon regard se fixa sur un point invisible à l'horizon. Pendent quelques temps. Une sorte d'absence réflexive pendent laquelle on aurait pus entendre les doux rouages de mon cerveau bien huiler se mettre en place, et tourner.

« ça te dirait de tirer au flan et de faire suer ton monde Nina ? Parce que moi je ne rêve que de ça, tous les matins, tous les jours aussi. J'ai envie de me rendre exécrable. Que les gens voient ce que je suis vraiment. »

Un petit rire d'illuminé passait la barrière de mes lèvres, quand j'étais pas carrément apathique, j'étais comme ça. Et quand je voulais jouer les gentils garçons frêle et innocent, je mettais un de mes masques, celui d'innocence pur. Mais l'innocence, et je l'avais compris avec mon caractère, m'avait quitté il y a bien longtemps. J'avais ce besoin incroyable, inexplicable de me mener moi même vers l'autodestruction. Je cassais tout ce qui me passait entre les mains, sans le vouloir, juste en répondant à mes besoins, et cette envie... Elle me prenait aux tripes. Une fois j'en étais même venu à me ratiboiser les cheveux. Toutes ces boucles... Elles étaient tombés au sol. Et elles y étaient restés. Jusqu'à ce que quelqu'un les ramassent.

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