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Tchou tchou ! ( Ft Jared )

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MessageLun 23 Mar - 9:35


Mais pourquoi il avait fait-ça il est con ou quoi on s’entendait bien ! C’est pas une raison pour agir comme ça.. Vous l’auriez fait vous ? Imaginez, un petit enfant trop sympa mais qui, certes, essaye de vous subtiliser votre dague durant la nuit, est-ce qu’est c’est une erreur impardonnable ? Et bien je pense que non, je pense qu’il faut laisser une place au pardon, a la repentance, au regret, pour que chacun puisse apprendre de ces erreurs et évoluer en société. Alors bon, il avait beau être très sympa ce mec, il est mieux inanimé car déjà il arrête de bouger dans tous les sens, et il parle forcément beaucoup moins, vous me direz : Oui, il est mort. Ce que j’accepte, mais c’est vachement réducteur, je dirai plutôt qu’il est parti.. parce qu’il le devait, mais on va pas en faire tout un fromage, l’histoire est simple : Je me suis fait surprendre durant une tentative de subtilisation d’ordre matériel ne m’appartenant pas, le sujet du vol ne l’a pas bien pris, il a sauté sur moi, et s’est mystérieusement retrouvé planté sur un pieu en faire.. Alors je pense que c’est surtout le destin qui agit, moi j’y suis pas pour grand-chose, je dois avoir une sorte d’ange gardien qui veille sur moi, je ne sais pas vraiment. Ce qui est sûr, dans tous les cas, c’est que je me retrouve à côté d’un cadavre encore chaud au milieu du couloir principal de ce maudit train. Ah oui, c’est vrai, je n’avais pas précisé, amis lecteurs, nous sommes dans un train, abandonné mais plutôt bien conservé, laissé ici sur ses rails tels un vestige du voyage rapide de la belle époque.

Le mec, ou plutôt « l’ex-mec » était allongé à côté de moi, se vidant de son sang, une grosse flaque c’était formé par terre, une mini inondation qu’on aurait pu prendre pour du jus de fraise si nous avions été dans le wagon bar, mais il avait décidé qu’on dormirait dans le couloir, par « mesure de sécurité » Elle est belle sa sécurité, il est mort ! Comme quoi les adultes n’ont pas toujours raison, c’est ce que je me tue à leur dire. « Je me tue » Mais qu’est-ce que je suis drôle, un sourire narquois s’affiche sur mon visage, ce sourire ferait peur a plus d’un, mais bon, l’ironie était belle, car le mort ici, ce n’était pas moi ! Puis, une question me vain a l’esprit, avait-il souffert ? Je me le demande, est-ce que ça faisait mal de se retrouver perforer par un pieu en métal si long qu’il ressort de l’autre côté de l’abdomen, dans le dos, un peu comme le piquet central d’une toile de tente ? Parce qu’il n’avait poussé aucun cris, il été resté silencieux, les yeux écarquillés, me fixant, le regard immobile, la bouche ouverte laissant se déverser un épais filet de sang, puis il s’était mis à trembler, a convulser, là planté sur son pic tel un pantin au bout de son fil, le sang coulant à flot le long du pic.. Puis le sang avait arrêté de couler de sa bouche, il avait arrêté de convulser, il s’était calmé, il ne résistait plus, ses pieds glissèrent vers l’arrière et il s’enfonça encore plus profondément sur le pieux, jusqu’à se retrouver allongé sur le sol. Mon compagnon s’en était allé, enfin, son âme, car son corps était encore là, sa face livide contre le sol, et qu’est-ce que j’allais faire maintenant ? Oui, j’avais l’habitude d’être tout seul, et oui à la manière d’une lycéenne briseuse de cœur, mes histoires à moi finissaient aussi souvent comme ça, sur un cœur brisé, ou au moins un cœur qui s’arrête de battre, et comme c’est moi qui raconte cette histoire, vous vous doutez bien que c’est moi qui largue les gens, si vous voyez ce que je veux dire. Bon, c’est pas question d’être pressé, mais si je le laisse planté comme ça un moment, il va devenir tout raide et ce sera impossible de le déplacer, puis quelqu’un pourrait nous surprendre, en ME surprendre.. Quoiqu’en y réfléchissant, je n’aurai qu’à faire couler deux ou trois larmes, dire que c’était mon papa et l’affaire sera dans le sac. Alors ce qui compte c’est de fouiller dans sa veste et son sac, et.. lui. Comment ça c’est bizarre ? Mon mot d’ordre : On sait jamais.

Je me redressais donc tranquillement, en faisant gaffe à ne pas me tremper dans cette maudite hémoglobine, car ça aurait taché mes habits et ça ce n’est pas fair-play, et me décide a relever ce cadavre. Je craque mes doigts, craque ma nuque, essaie de craquer mes paupières, mais rien n’y fais. Une fois mes étirements effectués, je me rappelle qu’il fait 1m80 et sûrement 100 kg. Alors bon, ça risque pas d’être simple, mais qui ne tente rien a rien. Je me mets accroupis devant sa tête, attrape ses épaules qui touchaient le sol car il était face contre terre, et me mettais à tirer, tirer, tirer, mais ce bougre était bien trop lourd, il ne se décollait même pas un tant soit peu du sol. Alors on allait essayer de casser le pieu, et du coup on aurait juste à retourner ce porc saigné. Un coup de pied, deux coups de pieds, 3 coups de pieds, je sentais mon pied faiblir, et je pense qui si je sentais la douleur, j’aurais sûrement pas pu marcher correctement pendant au moins 3 jours, alors on n’allait pas prendre de risque et arrêter là pour cette technique. Et je vis une hachette de secours, toujours derrière sa vitre de sécurité plus loin dans le couloir, et là, nombre d’idées me vinrent en tête. Je couru vers le petit boitier et le brisais d’un coup de coude. Une fois la hachette en main, tout était plus simple. Les coups pleuvaient sur le pauvre homme, je lui découpais les bras tel un boucher aveugle, il n’y avait plus de sang qui s’écoulait des membres, tout était déjà sur le sol, et pourquoi je le trucidais de la sorte ? Qui sait, il était si gros, il avait peut-être mangé un trésor. Une fois les bras en charpie, des morceaux de chair rougeâtres jonchaient le sol un peu partout dans la pièce, et je me mis à découper les jambes de la même façon. Mon bras fatiguait a force de faire des allers-retours, a force de faire se déchirer la peau, les os, les muscles par des coups de hache, et il fallait s’attaquer au gros morceau. Je l’ouvrais ainsi méticuleusement ( Et c’est bien la première fois que ça arrivait ) par le dos, laissant apparaitre sa colonne vertébrale que je m’attelais à briser par des coups de hache successif aux mêmes endroits. Une fois fais, il ne restait plus a ouvrir le dos par le milieu, en écartant les cotes par derrière, tel l’aigle de sang dans la mythologie scandinave, je plongeais donc mes mains dans ses entrailles quand un bruit d’origine inconnue perturba mon rituel.
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MessageLun 23 Mar - 23:19


 

 
❝Jared x Björn

 
   ♡ Si prêt de la mort



Que m'avait-il pris de quitter Chicago ? Franchement que m'était-il passé par la tête ? Parfois, je me le demandais. La réponse avait été la peur évidemment. À Chicago, tout était rempli de quartiers mal famés, avec des rats qui couraient et des connards d'infectés du dernier stade qui venaient m'attaquer dans mon sommeil. Sur une semaine, j'avais bien dû me réveiller au moins une dizaine de fois en sursaut. Je devais bien paraître con avec pour seule arme mon couteau de combat. Telle était la vie. Mon pistolet m'avait été dérobé tout comme ma machette. Ah ma machette qu'est-ce-que je l'adorais ! Quand au pistolet, contrairement aux américains je n'étais pas en train de me faire dessus, trop excité par le seul fait d'en posséder un. Non, le tenir ne me procurait aucun bonheur. C'était cela d'être anglais, que vouliez-vous ! Anglais un jour, anglais toujours !

Cela faisait des jours que je marchais dans cette maudite terre brûlée, mon corps et mes muscles commençaient à se déshydrater à cause du manque d'eau, bref, je me demandais bien combien de temps j'allais encore tenir avant de crever. La soif. L'ennemi le plus cruel lorsque l'on explore le désert est bien cette terrible soif. J'avais tout de même été malin en gardant mes réserves d'eau le plus longtemps possible ! Mais, maintenant, c'était fini. J'avais ingurgité la dernière goutte cinq minutes auparavant. Grave erreur mais, ma gorge était encore sèche. Malédiction. Putain mais, il fallait que je trouve la ville la plus proche ! Si j'avais décidé de déménager de mon petit Chicago à mes risques et périls c'était bien pour obtenir plus de sécurité ailleurs. Allais-je en trouver dans celle que je m'aventurais ? Je l'espérais. De toutes manières, j'allais bien voir. Je n'eus même pas à sortir ma carte pour regarder où j'en étais dans mon chemin. Désormais, je savais. Je pouvais voir l'orée de la ville au loin. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je grimaçai. Elles étaient si sèches que même un léger sourire suffisait à faire perler le sang. Ma langue était râpeuse et j'avais l'impression d'avoir avalé un seau de sable, eurk. Je poussai des soupirs au fur et à mesure que je marchais, mon sac à dos sur mes épaules, je faisais de mon mieux pour garder la tête haute. Dans combien de temps allais-je m'écrouler lourdement sur le sol ? Bordel Jared, il fallait tenir encore un peu, puis après ce serait la libération. J'éclatai de rire à moitié hystérique. Une fois dans la ville, je ne serais plus seul et il faudrait alors que je cherche des endroits en sécurité. Et si celle-ci était pire que Chicago ? Non, franchement, ce n'était pas possible de faire pire ! Je détestais tous ces idiots d'infectés ! S'ils s'approchaient de moi, je jurais que j'allais les trancher. Je m'arrêtai net. Que venais-je encore de penser ? De la violence. Putain mais, ça recommençait ces conneries-là dans ma tête ! Ce n'était moi mais, cette maudite Braise qui était en train de déjà me changer ! Je l'avais juste attrapé, cela allait si vite, que des frissons me parcoururent tout entier. Je repris ma marche pendant de longues minutes. Oui mon but. Limite en train de me traîner, je venais d'atteindre mon but ! Nouvelle ville, me voici, me voilà ! , m'exclamais-je intérieurement.

Il fut facile de me repérer. Débrouillard et très fort en orientation, je n'eus aucun mal à tout assembler dans mon esprit. Tout était vieux et en ruines. Les pierres des bâtiments s'étaient toutes effrités et comme à Chicago, j'avais du mal à croire que la vie régnait encore ici... et pourtant... j'en étais certain. Si certain que je ne pus m'empêcher de porter ma main droite à mon couteau, glissé sous ma ceinture. Je détestais ce monde. Pourquoi avions nous besoin d'armes pour se sentir rassurer ? J'aimais tellement mieux ma méthode de négocier en premier au lieu de frapper comme une brute.Malheureusement parfois, je n'avais pas vraiment eu le choix. C'était soit frapper ou se faire frapper pour mourir. Un vieil écrivain français me revint en tête à cette pensée là. Il aurait dit qu'au contraire, l'être humain à toujours le choix. Il avait sans doute raison mais, cette idée-là semblait quelques fois un peu immense et difficile.

Je continuai ma route, vagabondant de droite à gauche dans les rues sombres et morbides. Rien. Où allais-je passer la nuit ? Il me fallait trouver à manger. Oh Jared même pas en rêve ! Ici de la nourriture ? Il allait falloir chercher dans les vieilles maisons. Ma partie favorite : la quête de nourriture ! La dernière fois que j'avais vraiment avalé autre chose que de l'eau remontait à... je ne savais même plus mais quelques jours en tous les cas. Mon estomac était tellement noué et criait tellement famine que si je me mettais à faire encore le moindre effort, j'étais quasi-sûr que mon estomac allait cette fois-ci se retourner complètement. Il fallait que je tienne encore un peu. Je me dirigeai encore un peu plus loin dans l'espoir de trouver pleins de maisons mais, à la place je tombai sur autre chose. Des rails. Un train. Enfin des vieux wagons tout pourris complètement hors service. Pour une raison que j'ignorais, ma foutu curiosité me poussa à y mettre un pied dedans. Pourquoi ? Ce n'était sûrement pas là que j'allais trouver de quoi me nourrir. Néanmoins, j'y grimpai.

Le petit effort suffit à me donner le tournis. Maudites étoiles qui dansaient devant mes yeux ! J'étais faible ! Trop faible ! Je détestais ça ! Si je rencontrais un ennemi j'étais dans la... c'était certain ! Une baffe et je m'écroulerais. Il ne suffisait plus de vivre mais, de survivre en m'y accrochant. Je me demandais même bien comment je pouvais encore marcher alors que je mourrais d'envie de m’effondrer et de me laisser crever. Plus je marchais et plus le train sous moi grinçait. Je fis de mon mieux pour continuer à respirer normalement tout en avançant. Je chancelai et me rattrapai à une barre. J'actionnai la poignée pour changer de wagon. J'étais en train de visiter un train, pourquoi donc ? La vérité était que ça me rappelait tellement de souvenirs, la bonne vieille époque avant toute la catastrophe. Moi, petit, assis sur les genoux de ma mère en train de sourire à tous les passagers ou encore moi adolescent adossé avec mon casque sur mes oreilles à rêver à des espoirs interdits...

Puis, tout à coup, un bruit me tira de ma rêverie. À peine franchit l'autre wagon, je découvris quelqu'un de dos, accroupi sur le sol, penché et concentré sur quelque chose. Intrigué, je me rapprochai, doucement pour ne pas lui faire peur. BOUM, trop tard, la personne m'avait entendu et se retourna vers moi. Ce que je vis alors me glaça le sang. Je reculai de deux pas. Se tenait devant moi un adolescent pas plus âgé que treize-quatorze ans, le visage barbouillé de .. de sang ? Quoi ? Mes yeux se mirent à le fixer. Sa bouche, ses mains, tout le sang était en train de couler. Était-il blessé ? Non. Non. Oh mon dieu. Comment avais-je pus ne pas le voir ? Trop concentré sur le garçon j'avais fait abstraction à la terrible révélation qui se tenait à côté de lui, la chose sur lequel il était concentré. Je n'avais pas besoin de ma rapprocher pour voir ce que je voyais. Des intestins étaient sortis du cadavre et baignaient dans une marre de sang. Voilà ce que le garçon avait été surpris en train de faire. Trifouiller et .. manger ? Un cadavre ?

Quoi ? Je me reculais terrifié par la scène mais, les étoiles devant mes yeux se transformèrent alors en grosses vagues qui me percutèrent en plein dans la figure. Je portai soudainement la main à ma bouche, soudainement secoué par mon estomac. Oh bon sang. J'avais espéré trouver de la nourriture et là... trop tard. À bout de force, mon corps ne fut qu'exprimer ce qu'il attendait depuis trop longtemps. Le mal-être. Je fus saisi d'un haut-le-cœur. Je me penchai sur le côté et vomi. J'eus du mal à m'arrêter. Mon estomac vide rendait la tâche encore plus douloureuse qu'elle ne l'était et mes mains allèrent agripper la rambarde la plus proche, mais je glissai. Je m'écroulai à terre, ne parvenant toujours pas à chasser ses images d'horreurs que mes haut-le-cœur ne firent que redoubler. J'étais faible et je me sentais misérable. La tête me tournait et le sang tapait à mes oreilles. J'avais juste envie d'en finir et de me laisser ici finir ma triste existence qui de toute manière ne rimait à rien. Cependant, je repris conscience, après avoir repris pendant de longues minutes mon souffle, que je me trouvais dans le même endroit qu'un psychopathe meurtrier tueur éventreur de gosse ! Comment ce putain de monde en était arrivé là ? Celui-là était sans hésitation un infecté, c'était obligé. Mon dieu, il était comme moi et il représentait mon.. mon futur. Je me retins de me remettre à rendre. Ces pensées me répugnaient totalement.

- T'es qui toi ?, fis-je enfin d'une voix méfiante.

Tout mon corps était rempli d'affolement et de répulsion. Tuait-il tous les gens qu'il trouvait sur son passage ? En temps ordinaire, une espèce de gamin ne m'aurait pas effrayé mais, mourant j'étais bien incapable de me défendre. Un moins que rien. J'avais honte. Honte de moi. Honte de mon incapacité. Comment avais-je pu être aussi imprudent dans le désert en mangeant bien trop rapidement toutes mes vivres ? Avait-il conscience de ses actes ou bien son humanité s'était totalement évaporée ? Je n'en avais aucune idée. Seul la communication allait pourvoir me le révéler. Étais-je le prochain sur sa liste ?


 
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MessageJeu 26 Mar - 11:30

Mais qui était cet étrange personnage qui venait de faire son apparition dans l’embrasure de la porte de la cabine ? En tout cas ce qui est sûr c’est qu’il n’avait pas l’air ravi de voir ce qu’il voyait.. ça va, ça arrive non de trouver de gens en train de s’amuser comme il peuvent.. hé ! Y’a eu une catastrophe mondiale, on est tous en train de survivre alors si on peut même plus s’amuser.. OK y’a du sang OK y’a des intestins, OK le mec est mort, mais franchement, à part ça, y’a pas de quoi avoir peur.. après tout, je n’ai que 14 ans, j’ai une tête d’ange, ça peut pas être moi qui l’ai tué..  Si ? Ça peut être moi ? Ok bien joué, mais maintenant va falloir prouver le contraire a ce type. Il avait l’air bien fragile en tout cas, au vue de sa réaction.. Vous auriez dû voir la façon dont il est devenu plus blanc qu’il n’était déjà, et qu’il s’est mis à dégobiller ses tripes par terre ! J’avais envie d’en mourir de rire, mais ça aurait été bon, j’aurais direct été catalogué « psychopathe » , alors va falloir que je trouve une histoire a la con pour me justifier, et justifier la scène un peu gênante qu’il avait vu se produire. Par contre vomir c’est un truc que je comprendrai jamais, on galère toute la journée à trouver de la nourriture pour ne pas mourir de faim, lui comme moi j’imagine, sauf que ce type se permet de tout rendre ! C’est d’un stupide, a part si il remange ensuite ce qu’il a vomi, mais ça c’est une coutume très peu répandue chez les humains. Si fermé.

Il avait l'air perdu dans le vague, comme absent.. Et moi j’étais là, debout, là où il se tenait en premier lieu, mais j’avais lâché ma hache, effectivement, pour donner un peu de crédibilité. Une crédibilité qui n’allait pas me servir à grand-chose si il s'évanouissait, car à ce moment-là je partirai. Quel gaillard mon dieu, une vraie femmelette, à croire qu’il ne s’est jamais battu, et que si on se faisait attaquer maintenant c’est moi qui devrait le défendre, du haut de mes 1m60 ! Non mais je vous jure, on n’est pas sorti de l’auberge avec lui. J’attendais donc quelques minutes, et le voilà qu’il se remit à papillonner des yeux, il reprenait ses esprit, enfin j'allais me retrouver devant quelqu'un, plus devant une coquille vide effrayée par un petit enfant sage. Je ne sais pas comment je dois le prendre, mais quand ses yeux se posèrent à nouveau sur moi, il redevint agité et effrayé ! Pourtant je n’ai pas une tête à faire peur, je regardais mon reflet dans une vitre, « Ah si, quand-même » Mon visage était couvert de sang séché, mes cheveux aussi, et le sourire que j’avais naturellement et constamment sur le visage me rendait encore plus effrayant, il fallait donc que je l’efface. Puis l’étranger me demanda qui j’étais. Ça y est, va falloir que je gère, c’est mon moment. Je m’approchais donc doucement de lui, avec un visage triste d’orphelin, je m’asseyais en tailleur devant lui et dit d’une voix tremblotante « Je.. je m’appelle Björn.. » Aller Björn, c’était pas le moment de craquer, pas le moment de faire une blague ou d’afficher un sourire carnassier, non rien de tout ça, tu étais là pour convaincre comme tu l’as fait plein de fois, tu les bernes tous ! « Mais.. mais tu sais monsieur.. il ..il faut pas que t’es peur de moi.. » je laissais échapper une larme d’un mon œil droit « le gros là-bas, il .. il a enfermé mes parents quelque part dans la ville, et .. et la clef .. il .. il .. il l’a mangé il m’a dit.. » MAIS QUELLE HISTOIRE DE DINGUE !!! J’SUIS UN GENIE !! Hop, on base tout sur la pitié, et en plus, il voudra peut-être m’aider à retrouver mes parents imaginaire tiens, j’avais le cerveau en ébullition, c’était trop beau !!  Je fis éclater un gros sanglot, pleurant à chaudes larmes « Al..al..alors m..mmoi je voulais la ré..ré..récupérer pour les libérer, mais il..il v..v..oulait pas, alors je l’ai ..tu..tu..tué pour la reprendre…pardonnnnnn paaaaaardonnnn.. je voulais pas… je sais que c’est mal.. » je m’allongeais pas terre, pleurant énormément, face contre terre en me cachant le visage avec le bras, et tapant des pieds. Le petit enfant triste parfait, non ?


Dernière édition par Björn Svensson le Sam 28 Mar - 15:31, édité 1 fois
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MessageVen 27 Mar - 13:42


 

 
❝Jared x Björn

 
   ♡ Si parfait

Mes yeux ne pouvaient pas quitter le cadavre. Comment ce gosse pouvait-il être aussi atteint pour avoir tué et découpé un autre être humain ? Le monde partait en vrilles et j'en étais désespéré. Le sang partout témoignait bien cette boucherie sans aucun doute. Une musique dramatique ne cessait de résonner dans ma tête tandis que les oreilles me sifflaient sans ne jamais s'arrêter. Je lui avais demandé qui il était mais, à présent je voulais juste fuir et ne plus le voir. Je ne voulais plus savoir. Je ne voulais plus voir. Devenir aveugle, égaré dans une obscurité apaisante, voilà ce que je souhaitais plus que tout au monde. Mais, c'était trop tard, car il m'avait répondu et je m'étais attendu tout sauf ce qu'il s'apprêtait à me dire. Au début il avait juste regardé ses pieds comme pour se concentrer puis il s'était mis à s'exprimer d'une voix chevrotante pour ensuite éclater en sanglots comme un gamin. Ses paroles. Si logiques. Le mec par terre avait attrapé et enfermé ses parents dans un endroit inconnu et avait finalement dissimulé la clé dans son ventre. Non mais comment quelqu'un pouvait faire ça ? Un infecté. Un damné sans espoir. Un fou. Ce que j'allais devenir un jour ou l'autre. Les larmes continuaient de couler sur ses joues. La pitié me vint, c'était ma nature humaine qui ressurgissait. Mais il y avait autre chose. De la colère et des souvenirs. J'avais souvent pleuré devant ma mère exactement de cette manière-là pour l'atteindre et obtenir ce que je voulais plus jeune. Quelque chose clochait. La scène était trop exagérée, trop parfaite pour être réellement authentique, sans compter ses réactions trop excessives. Même s'il était très bon comédien je n'étais pas encore assez fou pour ne pas discerner le vrai du faux. Et oui, le problème était que je ne le croyais pas. Il n'y avait plus d'explications rationnelles dans ce monde depuis bien longtemps. Les excuses ne marchaient plus avec moi, j'en avais tellement vu et je m'étais tellement fait piégé pour les avoir écoutées. J'avais appris la leçon et je n'allais pas retomber dans le panneau. Je me rapprochai vers lui et lui posai une main sur les épaules l'air compatissant. J'allais juste jouer la comédie pour le surprendre. Je voulais voir les traits de son visage se déformer à cause de mes mots qui allaient suivre.

- Björn..., commençais-je calmement alors que la peur m'envahissait. Je comprends.. Mais...- ma voix changea pour se transformer en quelque chose de très sec – je ne te crois pas.

C'était sorti. Ce mec était un psychopathe voilà tout. Pas de violence Jared , pas de violence. Je ne voulais pas. Pourtant, mes doigts, tremblants et apeurés de subir le même sort se refermèrent sur son bras.

Dégouté et lâchant prise aussitôt, je m'approchai du cadavre en serrant les dents et en faisant abstraction aux grognements de mon estomac. Non, je n'allais pas fuir cette fois-ci. Le mec avait été tranché par l'arme que tenait le petit.

- Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
, rugis-je tout à coup dans un éclat de rage. Tu te rends compte de l'âge que t'as pour faire ça ? Non mais j'y crois pas !!!

Trop tard. Je m'étais énervé. Trop tard, j'avais oublié de me faire passer pour un américain avec leur fichu accent tout sale. Tant pis, j'avais dévalé ces mots aussi british qu'ils sonnaient, aussi paternel, aussi stupide, mais cela me fit un bien fou de les lui crier.

- Tu te rends compte que l'humanité part aussi en vrille à cause de putain de barbares comme toi et...

J'étais tellement en train de gueuler que je me stoppai net. Je relâchai immédiatement mon emprise sur lui soudainement effrayé par mon excès de violence. Je ne pouvais pas supporter que les gens fassent du mal aux autres juste à cause d'une putain de maladie ! Ok, il n'y avait aucune solution et j'étais moi-même pas très certain de vouloir vivre mais, aller jusqu'à aller trancher je préférai crever que d'avoir à le faire. De toute façon parents ou pas, là n'était pas la question. Je ne croyais pas une seule seconde à sa comédie.

- Tu vas me dire la vérité petit et sans mentir. J'suis très fort à ça donc t'avise pas de recommencer ton cinéma. Je te veux aucun mal mais, toi au contraire j'ai l'impression que t'en veux à tout le monde ça se lit sur ton visage.


Je ne devais plus monter ma peur mais, mon inquiétude ne pouvait pas quitter le ton de ma voix.
Je regardai autour de moi. Tout était dans un était sans nom. La banquette des sièges arrachée et les barres de fer qui ressemblaient plus à un vieux tas de rouille vulgaire. Néanmoins les sièges pouvaient toujours servir d'endroit où passer la nuit. Mais, je ne parvenais pas à imaginer m'endormir dans un endroit pareil s'il y avait des gens comme ce Björn là-dedans. J'en avais la chair de poule. Il ne me plaisait pas. Cet endroit sentait la mort.


 
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MessageSam 11 Avr - 11:08

Mes espoirs de devenir un jour acteur studio et star d’Hollywood volèrent en éclat quand il se rapprocha de moi. Au début j’espérais un air compatissant, peut-être même une légère larme lui coulant de la joue -Il était si faible que cela ne m’aurait pas étonné- car après tout j’avais été l’incarnation parfaite d’un enfant désespéré, mais apparemment pas assez. Il avait compris que je mentais, ou alors il été aussi dénué que moi d’empathie et ne voulait donc simplement pas me croire, car cela lui éviterai de m’aider. Ce qui était sûr en revanche, c’est qu’il s’était convaincu au plus profond de lui-même que j’essayais de le mener en bateau, certes il n’avait pas tort, mais son emportement à mon encontre était bien trop exagéré. Tout ça parce que mÔsieur a aperçu un cadavre LEGEREMMENT découpé en morceau.. Mais bon dieu, ne peut-on pas voir ça comme de l’art.. contemporain ? Car c’est effectivement ce qui berce notre époque noire, la barbarie. Dans un monde sans loi, on est obligé d’imposer la sienne, aussi violente et sinistre soit-elle.

Alors oui il m’insultait, ou il m’avait touché l’épaule, mais non je n’allais pas m’énerver et le tuer, car tout n’était pas perdu. J’avais trouvé mon nouveau moyen de transport, mon nouvel hôte avec lequel je pourrai jouer mon rôle de parasite quoiqu’il arrive. Même si nous ne partons pas sur de bonne base, j’allais fixer les problèmes, les résoudre et nous allons comme des chats, retomber sur nos pattes. Bon, le soucis c’est de savoir comment, car vu comme s’est parti, ça s’annonce plutôt compliqué, et il a pas l’air d’humeur à écouter.. J’vais pas lui foutre un coup derrière la tête pour l’assommer quand même ? Impossible, de toute façon il est trop grand. A la limite, je pourrai lui en mettre un coup dans la cheville pour la lui briser, mais il risque de mal le prendre et deviendrait un boulet à traîner avec moi, mais comme j’aime pas les boulets, il serait plus probable qu’il vienne rejoindre son pote le cadavre dans la cabine. M’enfin, j’ai atteint mon cota de meurtre pour aujourd’hui, et si je dépasse, le syndicat des tueurs anonymes va me dire que je mets la population humaine en voie de disparition ET C’EST PAS MON BUT. Moi je suis un enfant je suis là POUR M’AMUSER ! Mais quand y’a des cons comme ce type qui viennent t’interrompre en pleine partie de Docteur Maboul, comment tu veux t’amuser dans ce monde de brute ?

Ah, enfin quelque chose d’intéressant, finalement il n’est pas qu’une coquille vide a l’accent insupportable ! Après avoir divagué pendant un bon moment, à être passé de peur, a énervement, a peur, a tristesse, a colère encore, il a ENFIN ouvert sa gueule pour dire un truc constructif. Monsieur veux la vérité, bah monsieur va l’avoir. Droit comme un « i » je laisse tomber ma hache sur le côté. « Tu vois dans la vie, y’a des choses qui dérangent. Par exemple, y’a une tache sur ton T-shirt, tu le mets à la machine à laver, elle s’en va. Y’a de la poussière par terre, tu l’enlèves. Y’a un gros porc qui te fait chier, tu le bute. C’est comme ça que ça fonctionne, on élimine, on fait disparaitre ce qui nous dérange. » Je disais ceci avec un sourire figé sur les lèvres, comme quand vous parlez d’un sujet qui vous passionne, ou sur lequel vous êtes un expert. Mes lèvres étaient écartées d’un bout à l’autre de mon visage. Et je me mis à sautiller de joie.
« Mais après, ces trucs là ça ressemble à des corvées tu vois, sauf que moi j’aime tellement ça. Donne-moi un couteau, et un groupe de personne, je fais le ménage. Comme quoi, entre un technicien de surface et un tueur en série, y’a pas beaucoup de différence, les deux sont là pour nettoyer. »

Je me baissais, repris la hache en main, me retournais et d’un grand coup nécessitant une bonne dose de force, je la plantais dans le dos du cadavre allongé là depuis le début de la scène, ce spectateur anonyme. Un fou rire vint se loger dans ma gorge, je ne pus m’arrêter de rire pendant un moment, allongé par terre dans cette marre de sang, roulant sur le sol, mon ventre me faisait mal à force, mais en même temps vous auriez vu la réaction qu’avait eu le cadavre, une sorte de spasme avait saisi tout le corps, c’était si inattendu que ça en devenait hilarant. Après cette bonne dose de rigolade, je me relevais, maculé de sang, une chérubin écarlate. « Bon après, forcement il l’avait cherché hein, un motif sur un T-shirt n’est pas une tache, lui il est passé de l’un a l’autre. Alors toi, pour le moment t’es pas une tache tu vois ? Donc t’as rien à craindre. » Le sourire quitta mes lèvres, et j’allais m’asseoir sur la banquette de la cabine, collé contre la fenêtre, regardant a l’extérieur « TCHOU TCHOUUUUU »
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MessageLun 13 Avr - 11:16



❝Jared x Björn

   ♡ Trahison ?

Il semblait très contrarié et à la fois déçu. Je le comprenais. Il m'était arrivé de bouder pendant un après-midi tout entier à son âge quand ma mère avait nié mes jolis talents de menteur que j'avais toujours considéré comme ma meilleure arme. Le gamin se redressa à la suite de mes paroles et commençait à m'avouer sa vérité à lui. Ce que j'entendis me fit à la fois sourire et à la fois peur. Il était en train de comparer la vie humaine à de vulgaires exemples de la vie quotidienne tels de la poussière que s'en était pathétique. Comment pouvait-il plaisanter avec tout ça ? Visiblement j'étais encore toujours peu habitué à l'humour américain qui me paraissait si incompréhensible et inaccessible. Après avoir esquissé un sourire assez crispé il remettait cela cette fois-ci en évoquant que tuer était tout simplement une corvée aussi facile à faire que le ménage. Ce mec devait blaguer (mais il n'en avait pas du tout l'air) alors il était complètement barjo. La dernière solution était la meilleure étant donnée son statut. Il était encore plus infecté que moi c'était sûr. Je devais paraître si inoffensif à côté de lui. Quel gâchis. Le pire pour moi avait toujours été de voir des plus jeunes que moi dans cet état-là. Je me sentais responsable d'eux et voulait les accompagner. Or celui-là ne m'inspirait pas confiance. Il y avait dans son regard une lueur de tueur et il y prenait du plaisir. Effrayant. BAM. Il avait asséné un coup de hache, tout à coup, dans le corps du cadavre comme pour le finir et j'avais tressaillé. Comme si ce n'était pas assez ! Néanmoins, je me contentai de grimacer et ne dit rien. Il s'assit sur la banquette du train jute derrière lui et me fixait avec ses petits yeux de cocker malheureux. Comédie. ''Tchou tchouuuu!'' s'exclama-il.

Avait-il vraiment besoin de crier ça ? Dans quel but ? Celui de m'effrayer encore plus ? Bon, non il fallait que j'arrête ma paranoïa. Les gens m'avaient souvent dit que c'était toujours à cause de ce petit défaut que je me faisais beaucoup d'ennemis. Cette fois-ci je ne voulais pas. La gentillesse. Valeur qui manquait énormément dans ce pauvre petit monde. Et lui alors ? Bon, l'important était qu'il ne comptait pas me tuer tant que je n'aurais pas fait quelque chose de mal. En revanche, si je continuais à faire mon sale poulpe, c'était certain que... je frissonnais intérieurement. Il fallait que je joue le jeu. Je m'avançai et me mit à sourire. Et maintenant ? Qu'allions nous faire ? Rester à se regarder dans le blanc des yeux pendant des heures à se faire une conversation banale ou bien partir à l'aventure ? La deuxième option me semblait la meilleure évidemment. Même si j'aimais la compagnie faire la conversation avec des inconnus n'était pas trop mon fort. Je n'aimais pas trop le blabla inutile, car je pensais que les gestes et les actions valaient bien mieux que des pauvres mots. Bon évidemment , il y avait une seule exception qui échappait à cette règle, c'était tout le contraire : la violence. Elle se réglait avec des mots et non avec des gestes. Voilà pourquoi je ne comprenais pas ce gamin à l'air meurtrier avec sa hache. Il devait d'ailleurs me trouver bien pathétique. Je n'avais pas fier allure, j'étais tout simplement vanné et sale. Pourtant, il n'avait pas l'air d'avoir envie de bouger. Que venait-il faire ici ? Était-ce son refuge pour dormir ? En tous les cas, j'ignorai si c'était une bonne astuce ou pas. La nuit, cette place devait grouiller de fondus encore plus horrible. Ou bien.... faisait-il partie de ces zombies sans cœur ? De ce que j'en avais vu oui. De ce qu'il m'en avait par la suite prouvé... pas vraiment, car il m'avait épargné. Épargné ? Non mais m'entendais-je parler ? Un grand gaillard de vingt-deux ans apeuré face à un adolescent ? Si je n'avais pas eu l'envie de m'écrouler sur le sol pour dormir, j'aurais facilement éclaté de rire. Mais au même moment, alors que je m'apprêtai à ouvrir la bouche pour demander ce qu'il comptait faire à présent j'entendis des pas et des grincements. Je me stoppai net dans mes mouvements soudainement paralysé. Je me mis à le fixer avec des grands yeux remplis de rage. Il m'avait eu le petit !

- Traître, murmurai-je.

Les grincements s'accompagnèrent de bruits bien trop familiers. Des grognements. Des zombies ! Non! Bordel ! Ma main se porta à mon couteau et je voulus ouvrir la porte de l'autre wagon. Trop tard. Ils étaient déjà-là.


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MessageMar 21 Avr - 12:30

Traite !? Moi !? Un traitre ? Mais pourquoi aurais-je fais ça ? Pourquoi aurais-je mené une horde de fondu vers nous ?! J’ai beau ne pas être bien net comme la plupart des gens, je n’étais pas suicidaire pour autant, je tiens à la vie autant que lui, sinon je n’aurais pas survécu si longtemps, malgré cette braise prenant au fur et à mesure du temps possession de moi.. Mais il n’était plus le temps de tergiverser ! Nous devions agir, les zombies étaient déjà au bout du couloir du wagon, et contrairement à ce qu’on peut croire, malgré leur état de décomposition aussi bien mentale que physique, ces sales bêtes à une vitesse relativement rapide ! Mais bien heureusement pour nous, la discrétion n’était pas leur fort, sinon ils nous seraient tombés dessus pendant notre discussion houleuse. Ainsi, d’un geste vif, je saisissais la main de mon nouveau camarade, et son équilibre encore instable me permis de l’attirer avec moi dans la cabine malgré sa masse plus forte que la mienne, il s’écroula avec l’élan sur le corps en charpie de mon ancien compagnon de route.

Le sang gicla un peu partout, il faut dire que tout ceci c’était passé très vite et que l’hémoglobine n’avait pas encore eu le temps de sécher, peut-être même que c’était cette odeur de sang qui avait attiré cette horde ici, mais en tout cas ce n’était pas de mon initiative. Je fermais la porte de la cabine avec précipitation et en bloquait l’ouverture avec la hache qui était posée là. Cette barricade de fortune déjà endommagée n’allait pas tenir très longtemps, mais pour mettre un peu de temps de notre côté, je me levais et entassais tout ce que je trouvais dans la cabine contre la porte, ILS NE PASSERONT PAS CES CHIENS DEGENERES ! Tout en pratiquant mon remues ménage d’enfer, j’adressais quelques mots a l’homme que je venais de sauver en quelque sorte et pour le moment. « J’l’ai entendu ton « Traitre » , et crois moi j’y suis pour rien !! Je tiens assez a la vie pour ne pas vouloir gâcher la mienne en te tendant une embuscade.. humpf » j’essayais de bouger un canapé qui était bien trop lourd pour la force d’un enfant même sportif comme je le suis « Alors je veux bien que tu me crois responsable, mais met ça de côté pour le moment et aide moi a déplacer ce putain de canapé si tu veux pas finir dévoré vivant, a moins que ce soit ton truc, et dans ce cas-là jette toi dans le tas, ça me laissera le temps de m’enfuir, mais sinon un coup de main serait pas mal ! »
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MessageMer 22 Avr - 14:09



❝Jared x Björn

  ♡ Faits comme des rats


Aussitôt il me prit la main d'un geste vif et je chancelai violemment. Il m'avait trop surpris et je venais de trébucher royalement sur le cadavre. Immédiatement après un sursaut de dégoût je me relevai aussitôt et le fusiller du regard. Il l'avait fait exprès j'en étais sûr ! C'était déjà assez dégueulasse de voir des gens coupés en mille morceaux et l'autre débile de gamin devait me faire prendre un bain dans cette espèce de corps ! Salopard il me le payera ! Le sang gicla et j'en eus sur mon visage. Je l'essuyai avec ma manche d'un geste très rapide. Répugnant. Les autres fondus étaient en train d'arriver ! J'étais quasi- certain qu'ils nous avaient retrouvé à cause de ce cadavre.

- Bordel c'est ta faute ça avec tes envies meurtrières à la con !


J'étais maintenant très réveillé grâce à mon instinct de survie. Le garçon se jeta sur la porte de la cabine pour pouvoir la refermer. Il ne fallait surtout pas que les fondus rentre, mais à quoi un pauvre blocage pouvait-il servir s'ils étaient une dizaine à enfoncer la porte ? Il s'empara d'un vieux canapé qui trônait pour une raison bien inconnu dans ce wagon et essaya de le pousser vers la porte. Il en profita pour me dire d'une voix remplie de venin qu'il avait entendu ce que j'avais dit et prônait son innocence. Bah voyons. Ce mec était presque aussi fou que les autres, tout cela n'était qu'un acte. Il me cria dessus pour que je l'aide à bouger le canapé. Je fonçai droit dessus et donna de grand coup dedans pour le faire bouger. Après quelques efforts il finit contre la porte bien positionné. Puis, incontrôlable, je me jetai sur lui et le plaqua contre la paroi du wagon.

- Je te préviens. Tu changes de camp au dernier moment, je t'éclate la gueule petit ! J'aime pas la violence, mais quand il s'agit de ma propre survie je fais avec ! Sinon, si t'es vraiment avec moi, on va les niquer ces enfoirés tu peux compter sur moi !

Les fondus étaient maintenant apparus. Nous les voyions de l'autre côté de la vitre en train de taper contre la porte. Nous étions morts. Ils continuaient de taper et je fis signe au gamin de venir m'aider à pousser encore plus le canapé même si ce dernier était maintenant bien mis. BAM. Quelque chose vola en éclat. Je me retournai le cœur battant et je vis un fondu juste derrière moi. Ce dernier avait brisé la vitre de derrière ! Que nous étions bêtes ! Avec force, je lui foutus mon coude dans la mâchoire. Mon coup favori ! OK je le faisais presque tout le temps si bien que mon coude droit allait probablement un jour finir en miettes, mais cette technique marchait à tous les coups. Il tomba par terre et j'en profitai pour lui donner des multiples coups de pied, mais je m'aperçus bientôt que ce n'était que seulement une petite victoire. Le reste qui suivait promettait d'être bien périlleux. Les autres fondus venaient de comprendre ce que leur sale compagnon avait fait et déjà d'autres jaillissaient par cette ouverture forcée. Quelques uns bloquaient maintenant le canapé. Nous étions fait comme des rats, dans notre propre piège. Intelligent.


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MessageMer 13 Mai - 22:46

L’inconnu blanchâtre de dégout d’avoir trébuché sur le cadavre me saisit avec violence et me plaqua contre le mur : Qu’est-ce qu’il voulait encore ? J’imagine que ça ne devait pas être un câlin ! Quoique, vu son caractère a peine caché de lâche, ça ne m’aurait guère étonné qu’il se mette à pleurer en me serrant dans ses bras ! Je suis méchant de penser ça, et j’étais surtout totalement dans le faux. Au moment où je relevais la tête, les pieds dans le vide et maintenu avec force contre le mur de la cabine, je croisais son regard, et cette peur qui jusqu’à maintenant le caractérisait en tout point avait disparue. Une lueur de rage, de férocité et de haine l’avait remplacée, ce n’était plus le même homme que j’avais devant moi, le couard venait d’enfiler une armure mental de hargne et de violence.. Lui qui se disait pacifique. Quoiqu’il en soit, cet excès de fureur allait nous être bien utile pour combattre les fondus qui approchaient à grand pas, ainsi l’alliance de nos forces qu’il proposait devenait inévitable.

Nous nous efforçâmes donc de renforcer la barricade de la porte principale de la cabine quand d’un coup une bruit se fit entendre, les fondus avaient cassé la vitre de la cabine, celle donnant sur le couloir.. Comme quoi, ils ne sont pas forcément tout le temps cons. L’étranger se mit à se battre contre le premier qui parvint jusqu’à nous, et il savait se battre ce bougre qui se disait pacifique ! Il réussissait mieux à cacher son jeu que moi, car je n’aurai jamais soupçonné une once de ses talents au combat ! Il allait donc pouvoir m’être utile par la suite de mes aventures.. Enfin, si on s’en sortait. La situation était compliquée, quasi désespérée, nous étions acculé contre la paroi opposée à celle de la porte et de la fenêtre donnant sur le couloir, mais dos a une autre fenêtre, celle donnant sur l’extérieur, et apparemment, le choix à faire allait être simple : Mourir dévoré ou bien sauter, encore. Laissant le type un peu en avant, prêt à en découdre, je saisi le premier objet qui me tombait sous le main et l’éclatait avec toute la force dont je disposais sur la fenêtre à laquelle nous étions de dos, celle-ci vola en éclats. Des morceaux de verre vinrent joncher le sol, et certains coupèrent mes joues en de multiples endroits, dont un tout particulièrement prêt de l’œil, mais ce qui comptait, c’était l’issue qui venait de se créer.

Je jetais à nouveau un coup d’œil dans la cabine, et le spectacle me terrorisa. 6 fondus entamaient leur démarche lente et déséquilibrée dans la pièce, droit sur nous. Ils ont beau être faible et décomposés, ils étaient résistant, alors 6 d’entre eux contre un homme et un enfant, nous ne ferions pas le poids longtemps. C’est pourquoi d’un geste vif je sautais sur le rebord de la fenêtre, qui n’était pas très haut -1 mètre du plancher, a tout casser- faisant fi des morceaux de verre qui me taillaient les jambes et m’apprêtais a sauter a l’extérieur du train, ne pouvant m’empêcher de crier un le légendaire « Geronimooooooo » pendant ma chute. C’est là que je me rendis compte du seul avantage de ces éruptions solaire = La sécheresse et le sable. Car sauter de 3 mètres et atterrir sur du béton, c’est diffèrent que ce cas précis ou on atterrit sur du sable fin. Ainsi je fis un tour sur moi-même guettant une éventuelle menace, puis regardait avec insistance et prières la fenêtre du train, attendant avec impatience une nouvelle de mon compagnon.
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MessageVen 15 Mai - 11:12



❝Jared x Björn

   ♡ Faits comme des rats

Piégés. Voilà ce que nous étions. Ces connards de fondus étaient loin d'être stupides. Au contraire ils avaient tenté de passer par une autre ouverture pour venir nous chercher. Lorsque je donnai des coups pour tenter de les vaincre, j'eus toujours ce dégoût en moi. Un jour quelqu'un d'autre allait me le faire sans aucune once de pitié. Et puis je l'avais touché. Cela ne me rendait encore pas plus contaminé que je l'étais ? Devenais-je encore plus parano ? Oui possible. En tous les cas nous étions cernés. Le garçon derrière moi ne semblait pas trop sûr de lui tout à coup comme si ses talents d'éventreurs avaient disparus comme par magie. Finalement, il n'était pas aussi dangereux que je l'avais pensé. Juste un peu effrayant, mais pas dangereux. Je calculai à vitesse grand V dans ma tête. Qu'allions nous faire ? Nous étions encerclés et tous fonçaient droit sur nous. Je donnai un coup de pied dans l'estomac du deuxième qui s'apprêtait à me défoncer. Puis soudainement je ne vis plus le garçon dans mon champ de vision.

Bon dieu, mais où était-il passé ? M'avait-il abandonné comme un lâche ? Non, impossible de sortir d'ici de toute manière. Je n'eus pas à tourner la tête pour le chercher par le bruit je j'entendis. Un gros Slaf. Des éclats de vitres. Mon cœur se mit à battre encore plus fort. Encore d'autres fondus ? Non non non ! Putain ! C'est alors que je compris. Le bruit venait de ma droite donc cela ne pouvait pas être un fondu. C'était le gamin. J'entendis un grand cri qui ressemblait à Géronimo. C'était lui c'était certain. Il avait sauté du train. Il fallait que je fasse pareil avant qu'un infecté se poste devant ma seule issue. De toutes mes forces je donnai un autre coup dans la tête d'un fondu et je m'empressai de passer une jambe par la vitre puis l'autre. Mais je sentis une main m'agripper la cheville. Non ! Je n'avais pas été assez rapide et il avait compris. Paniqué, je portai ma main très vite à ma ceinture et je dégainai mon couteau de combat et lui tranchai la main. Avais-je bien visé ? Apparemment oui vu qu'un liquide rouge commençait à couler le long de la vitre. Je sortis la deuxième jambe et je sautai. J'atterris très maladroitement dans le sable et me mis à tousser. J'avais sans doute avalé des grains.

Le plus vite possible je me redressai et je me mis à courir. Le garçon en avait fait de même et je vis qu'il me cherchait du regard. Maintenant nous devions courir, courir et encore courir. J'avais déjà fait de la course poursuite avec des fondus et s'il y avait bien deux choses fondamentales que j'avais retenu c'était qu'ils n'abandonnaient pas facilement et qu'aller se cacher dans des vieux immeubles abandonnés était bien la dernière option à faire. Nous suivaient-ils ? Aucune idée, mais en tous les cas nous avions réussi à mettre de la distance. Ils n'allaient pas tous passer par la vitre les six en même temps et puis j'en avais déjà mis trois hors d'état de nuire. Et maintenant ? Où allions-nous aller ? Je décidai de suivre mon nouveau compagnon. Après tout, c'était lui qui avait eu la merveilleuse idée de casser l'autre vitre pour s'échapper. Je m'étais trompé sur son compte. S'il avait vraiment voulu me trahir, il m'aurait déjà tué depuis le début. Le monde pouvait encore s'entre aider, j'en étais certain.


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MessageDim 31 Mai - 18:09


Finalement il avait sauté aussi ! Pour un trouillard, il ne se débrouille pas trop mal ! Je l’apercevais pourtant couvert de sang, était-ce le sien ou celui d’un fondu ? De toute façon, on a pas le temps de réfléchir a ça maintenant, il fallait fuir, les fondus commençaient déjà eux aussi à se balancer par la fenêtre.. On voyait un point commun qu’avaient les fondus avec mon nouveau compagnon : La réception après chute ! Toute aussi lourde et mal assurée. La situation n’était pas à la rigolade, il fallait songer à sauver nos peau, nous commencions donc à courir, mais pour aller où ? A gauche s’étendait un désert sans fin ou la chaleur atroce nous anéantirait en quelques heures, et à droite, la ville, le repaire des fondus.. Il nous fallait donc rester à l’orée de la ville, là où la population est très réduite, et ou la sécheresse du désert de nous tuera pas.. Ou du moins pas tout de suite.

La course effrénée que nous menions depuis maintenant un moment m’épuisait, après tout, j’avais des bien plus petites jambes que lui, mais ma fierté m’obligeait à essayer de garder la tête de notre expédition, à ne pas le laisser me dépasser, surement parce que c’est moi le plus jeune, et que je devais donc me montrer indispensable à ses yeux pour pouvoir jouer mon grand rôle de parasite et continuer encore longtemps à pomper toutes les ressources et les services qu’il pourra me fournir, jusqu’à ce que sa mort nous sépare.. Oui, c’est ma main que j’appelle « Sa mort », et le temps uniquement nous montrera leur rencontre. J’étais essoufflé, les jambes lourdes mais encore poussé par la peur d’être rattrapé par le groupe de fondus qui était maintenant loin, c’était le moment de faire une pause. Pas une halte, une pause, car a l’odeur il pourrait nous retrouver des kilomètres a la ronde, et puis il n’y a pas ici d’endroit ou passer la nuit, chose inquiétante d’ailleurs, car il était proche de 16h, et le campement est une chose à laquelle nous ne devrions pas tarder à penser.

Je me posais contre un petit édifice en pierre qui longeait la voie ferrée, une sorte de petite cabane, ça a surement dû faire office de toilette publique il y a bien longtemps, ou de poste de garde, je ne saurai dire, mais en tout cas celui-là n’avait pas été fréquenté depuis belle lurette, et l’ombre qu’il y avait à l’intérieur nous fournirait un court repos mais bien mérité. Je m’adressais a l’étranger qui n’était pas encore rentrée dans l’abris « Alors, au final, t’es qui ? »
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MessageJeu 4 Juin - 18:37



❝Jared x Björn

   ♡ Just crazy

Le gamin pendant sa course regarda à droite et à gauche comme s'il semblait hésiter pour l'itinéraire. Moi-même j'ignorai où nous allions. Je venais juste d'arriver dans cette nouvelle ville donc contrairement à Chicago je n'étais pas du tout familier avec les lieux. Pour moi, je me sentais comme noyé dans une sorte de labyrinthe de la mort. Il détourna ses yeux du grand désert qui s'étalait au loin : le lieu d'où je venais juste, assoiffé comme pas possible. Je me demandais encore comment je pouvais courir après avoir parcouru tant de kilomètres aujourd'hui. Du repos, oui j'en avais plus que besoin. Lorsque je continuai de courir je sentis mes genoux partirent vers l'avant dangereusement prêt à me faire basculer la tête la première. Mon inconscient voulait donc m'attirer sur le sol pour que je puisse m'endormir, pensais-je amusé. Quelques temps après, je le sentis ralentir également, signe de fatigue. Lui aussi commençait à en avoir assez de courir. Je tournai la tête pour savoir si nous les avions semer et j'eus la bonne surprise de voir que plus personne ne nous suivait de près. Ouf. Nous nous rapprochons d'endroits fréquenté d'autrefois. Cela faisait tellement toujours aussi bizarre d'imaginer et de reconstituer ce que la ville était il y a déjà bien longtemps. En ce qui me concernait, c'était incessamment la même nostalgie pesante. Mon cœur se faisait lourd dans ma poitrine et mon estomac se serrait dans un gros nœud. Jamais je n'étais parvenu à chasser ces impressions chaque fois que je m'aventurais dans un nouvel endroit. Björn se stoppa près d'un grand édifice de pierre à côté d'une genre de vieille cabane de bois. Sans doute de vieux toilettes, pensais-je. Y avait-il encore quelque chose dedans ou bien pouvions nous dormir ici sain et sauf ? Je me mis à penser aux nombres de fois à Chicago où je m'étais réveillé en sursaut à cause des débiles de fondus qui grognaient près de ma couche. Chaque soir, j'avais peur de m'endormir car une peur bleue bouillait en moi : celle de ne pas me réveiller à temps et d'être mangé. Voilà pourquoi j'étais parti. Personne. Personne à Chicago. Voilà ce qui m'avait poussé ici. J'espérais tellement trouvé un nouveau compagnon de route pas trop cinglé pour remettre en action les ''tours de garde'' la nuit. La sécurité. Voilà ce que j'étais venu chercher ici. Drôle de ville. Attaqué dès ma première heure ici. Un événement qui me donnait très envie de retourner d'où je venais. Mais à quoi bon ? J'avais failli mourir dans ce désert. Je n'avais pas fait toute cette route pour rien.

- Alors, au final, t'es qui ?, fit une voix.

Je sursautai et me rappelai qu'il fallait que je revienne à la réalité. Le gamin. Oui le gamin me demandait qui j'étais. Ne lui avais-je déjà pas dit ? Où bien je perdais déjà la tête ? Je me mis à paniquer donc à rougir.

- Je.. euh Jared ! Je te l'ai pas déjà dit ça, si ou pas ? Si ?
, insistais-je complètement effaré. Oui, oui ou non ? On l'a échappé belle, rajoutais-je après un petit silence de ma part. Bon alors, t'es là depuis plus longtemps que moi toi ici, tu connais les coins les plus dangereux j'imagine non ? Et là, où sommes nous ?

Tellement de questions à la fois, je devais me calmer. Je me penchai vers le sol et me mit à quatre pattes sur la terre. Tel un chien, je reniflai en tentant de découvrir la moindre trace de fondus à l'odeur répugnante. Que faisais-je par terre ? Pourquoi ? Pourquoi mes membres m'avaient-ils poussé à faire ça ? Jamais je n'avais fait une telle stupidité pareille. Pourtant, je continuais en avançant tel un petit chien, puis je regardai le gamin. Avec de grands yeux ouverts.

- Ils sont là... ça sent les fondus, oui les fonduuus !!!



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MessageMer 8 Juil - 18:22

La course avait épuisé mon compagnon, ou du moins je l’imagine, car je le voyais mal imiter un chien assoiffé et harassé par simple plaisir, mais je le comprenais, nous avions couru longtemps pour semer ce groupe de fondu, plusieurs kilomètres, et maintenant il était temps de nous reposer. Nous nous trouvions juste à côté de cette petite cabane en pierre qui, après une inspection visuelle rapide ne possédait qu’une seule issue, et au final cela m’avait tout l’air d’être une sorte de cabine utilisée pour la maintenance des voix de chemin de fer à l’époque où ils servaient encore. Par chance, la grosse porte métallique qui en celait autrefois l’entrée avait été défoncée, comment ? Je ne sais pas, mais tant mieux car à nous deux, sans armes, véhicules ou explosifs, jamais nous aurions pu en venir à bout. Pendant cette réflexion, j’entendais « Jared » parler dans mon dos, car oui apparemment c’était son nom, il me l’avait surement déjà dit, mais dans le feu de l’action du train, je n’avais pas dû y prêter attention, puis il faut dire que ce fut malin, car retenir un prénom a la con comme ça, ça n’apporte rien de bon. Il commença a faire la discussion, quand tout d’un coup il hurla aux fondus !

« IL NOUS ON TROUVEEEE » hurlais-je. Le temps était de nouveau a la pensée rapide et efficace ! La fuite nous était impossible, car qui retourne en arrière retombe sur le groupe précédemment semé, et qui fonce en avant tombe sur le groupe qui nous fonce dessus ! Une seule solution : Tenir l’état de siège ! Je fonçais tête baissé dans la maisonnette en pierre, enjambant la porte en métal a moitié enfoncée et faisais un rapide état des lieux : Des outils, des petits meubles en métal, une trappe au plaf.. « UNE TRAPPE AU PLAFOND » criais-je ! Voilà notre solution de sortie, ou plutôt devrai-je dire : DE COMBAT !
« Jareeeeed, rejoins-moi !! J’ai un plan !!! » Je commençais a faire le tour en rassemblant tous les outils possible, chaque objet tranchant, chaque objet pointu, et chaque objet lourd et compact pour les entasser en dessous de la trappe. « JAREEEEED !!! Il faut que tu barricade la porte de façon a ce qu’elle tienne un maximum de temps, va pour 10 minutes au max !! » je faisais glisser péniblement une étagère, sans succès, et m’attelais donc a sauter pour attraper l’échelle qui dépassait de la trappe, mais peine perdue, j’étais trop petit. « Jared, tout repose sur toi ! Barricade cette satanée porte, et fait descendre cette putain d’échelle ! »
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MessageMer 15 Juil - 16:42



❝Jared x Björn

  ♡ Madness

La folie. Voilà ce qui me prenait. Les fondus n'étaient pas réellement là, ils étaient juste inventés par mon esprit détraqué. Je continuai de marcher à quatre pattes pour renifler. Ça ne sentait pas les fondus, juste une odeur de terre en émanait. Quel idiot. Pourtant, je ne parvenais pas à m'arrêter de délirer. C'était comme si je les voyais arriver au loin avec leurs armes. Des marcheurs venus envahir notre petite cabane. Il y avait de la brume au loin et j'étais certain de distinguer des ombres blanches... Mais ma vraie raison me rassurait en me disant qu'il n'y avait rien du tout. Comment m'arrêter ? Je me mis à hurler de terreur. J'avais peur et je devenais complètement cinglé. Puis, les cris de mon compagnon n'arrangèrent pas la chose. Lui aussi les voyait, lui aussi devenait fou. Ou alors il se fichait de moi en entrant dans mon jeu pour accroître ma panique. Je me retournais vers lui avec ma dague à la main. Pour qui se prenait-il ? Il cherchait une trappe dans la cabane pour fuir. Voulait-il m'aider en faisant croire à ma folie que j'allais être sauvé ? Si c'était cela, ma peur augmentait de plus en plus vite. Déjà, je me mis allongé sur le dos sur le sol en poussant des cris, puis des gémissements. J'avais l'impression d'être attaqué par eux. Je pouvais sentir leurs couteaux me déchirer la chair. Le sang coulait sur le sol. Ou bien, c'était tout simplement mes yeux qui voyaient du rouge. Oui, la vie je ne la voyais plus en rose comme autrefois, mais je la percevais écarlate comme remplie de violence et de mort. Illusion. Mon camarade allait-il m'aider à me sortir de mon cauchemar éveillé ? Il voulait que je le rejoigne, car il disait avoir un plan. Pourtant, je savais que ça ne servait à rien vu que les fondus n'étaient pas là. Barricader. Je devais me lever pour faire obstacle aux fondus, mais je n'y arrivais pas. J'avais mal et j'étais terrorisé. Je devais attendre que cette crise se calme. Une crise oui. Cela ne m'était jamais arrivé auparavant, c'était la première fois. Fondu oui fondu que j'étais en train de devenir à présent petit à petit. La flamme de la raison s'était éteinte pour laisser place aux ténèbres qu'il y avait en moi. La rallumer ! Oui je el devais et maintenant ! Aidez-moi ! Oui, j'avais besoin d'aide, pas besoin de la comédie de mon idiot de compagnon qui me faisait encore plus peur ! Tout reposait sur moi. Non, il avait tort, mais il avait quand même raison. Je devais me reprendre et lui devait m'aider, mais autrement... Le soleil me brûlait les yeux. Mais pourtant le soleil était parti. Non, c'était la douleur qui me disait de revenir sur terre. Je continuais de hurler comme si je voulais chasser un cauchemar. Je devais refaire surface et j'avais besoin d'une corde, et très rapidement. J'allais me noyer.


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Tchou tchou ! ( Ft Jared )

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