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Vous voulez un café ? Une immune fera l'affaire Ft. Iris Vaast

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Alessandro Fiorentino


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MessageMar 3 Mar - 21:02




Vous voulez un café ?

Une immune fera l'affaire










Personne. Il n'y avait personne dans ce bar miteux. Tout était vieux et moche dans cet endroit. Les meubles étaient abîmés et usés. Le sol était fait de carrelage, ou alors était-ce d'une couche de poussière recouvrant celui ci. Les vitres qui restaient étaient d'un opaque presque total. Le seul endroit où la poussière n'était pas encore présente était la machine à café. Même sur le bar, une couche de poussière était présente, même sur les bouteilles.

C'était la mi-journée. Hélène était arrivé il y a quelques heures et avait été libérée pour l'après midi, le temps que les généraux de défense préparent leurs plans face à l'invasion de fondus qui arrivait. Franchement, quelle plaie cette invasion. Comme si le WICKED n'avait que ça à faire.

Hélène, qui était assise sur un siège qu'elle avait dépoussiéré, soupira. Elle regardais son café qu'elle n'allait sans doute pas boire. Il lui avait pris l'idée de « visiter » la ville de Denver. Mauvaise idée. Cela faisait vingt minutes que la brune avait commencé son excursion et elle s'ennuyait déjà. En moins de quelques minutes, elle avait fait le tour du quartier principal et avait décidé de s'éloigner un peu du centre. Pour conclure son petit tour, elle avait décidé de rentrer dans ce café, étant le moins atteins des alentours. Elle avait demandé un café qui lui avait été servie de suite. Dès sa cliente servie, le patron de l'endroit retourna en arrières cuisines, laissant Hélène seule.

Dans un autre contexte, le fait d'être seule dans un café comme celui ci aurait put être effrayant. Mais il faisait jour et Hélène était armée, comme toujours. Elle avait pris avant de quitter le QG du WICKED un pistolet chargé à son maximum, en cas de besoin express de tuer. A son point d’ennuis, elle était à la limite de le sortir pour tester son efficacité envers les bouteilles qui trônaient sur les étagères. Elle se retenait, vraiment.

Pour se retenir de cette étrange divertissement, elle détacha ses cheveux bruns qui étaient coiffés en tresse pour les recoiffer en une queue de cheval, laissant échapper quelques mèches sur les côtés qu'elle rabattu derrière ses oreilles. Cela lui donnait un effet plus autoritaire. Et elle aimait être autoritaire, avoir du contrôle sur autrui lui faisait du bien, elle se sentait plus existante de ce fait.

Sa main descendu cependant le long de son torse pour aller chercher le pistolet dans la poche intérieur de sa veste noire, qu'elle portait par dessus un chemisier rouge avec un jean noir et des bottes à talons. Mais la porte du bar claqua et elle reteint son geste, avisant la suite.





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MessageLun 9 Mar - 21:41




Enfin... Enfin j'étais de retour chez moi. Après ce si long voyage. Mon corps tout entier n'était que souffrance, et j'avais clairement besoin d'une bonne douche. Ma peau était rougie par le soleil... Mes cheveux avaient repoussés d'un petit centimètre, recouvrant le tatouage qui parsemait mon cuir chevelu mais surtout, mon corps tout entier. Il fallait fêter ça. Se faire un nouveau tatouage peut être... Je revenais le sac plus léger, mais la tête remplie de souvenirs, mauvais, comme bon. Des rencontres, des confrontations, et j'avais, en somme grandie. Je n'étais plus la même femme que j'étais quand je suis partie. Je passais au garage, j'habitais juste au dessus. Le temps de prendre une douche et de me changer pour enfiler des vêtements propres. Ça sentait bon la lessive. Je fermais les yeux aux anges. Je sentais le savon, et la lessive, et il n'y avait rien de plus doux. Je m'installais un moment sur le canapé, je ne dormais pas, mais j'étais pas non plus totalement éveillée, mon cerveau semblait déconnecté, alors que d'habitude il tournait à plein régime, exercice de mémoire, comme se rappeler de toutes les capitales des pays, ou des états de notre chère Amérique. Je finis par me relever, et par me rendre dans un lieu qui me faisais envie de puis bien longtemps... Le bar. J'avais tellement envie de rafraîchir mon gosier avec autre chose que de l'eau. J'avais jamais été un enfant de cœur... En plus, j'avais une légère prédilection pour la bibine en tout genre, tant que ça me faisais oublier ces souvenirs horribles qui hantaient depuis les éruptions solaires mon crâne... Et que ça me rendais carrément invincible. Je me présentais donc au bar le plus proche. Il était miteux... Mais je m'en foutais carrément... Parce que... Parce que j'avais besoin de ce truc, tout comme Adam avait eu besoin de sa dose à lui. J'étais droguée, mais à autre chose. Et cet empêchement... Ce besoin n'avait cessé de enfler. Je m'installais au comptoirs. Les yeux rivés sur ce dernier, je ne voyais rien d'autre... Je m'assis à une de ces chaises de bar. Posant mes pieds sur les barres prévues à cet effet, le parquet collait, j'aimais pas trop ça... Je relevais les yeux vers le serveur.

« Du bourbon siouplait... Et laissez la bouteille, j'ai de quoi payer. »


Je lui tendis quelques billets verts, chiffonnés dans tous les sens. J'étais quand même assez économe, je planquais mes billets verts dans un livre que j'avais creusé moi même, personne ne les trouveraient chez moi. Je bus cul sec le premier verre, poussant un soupir de pur plaisir. Avant de me resservir un deuxième verre, et de le siroter tout en tournant sur ma chaise pour me retrouver à vue d'une jeune femme. Je levais mon verre en sa direction. Le tout s'accompagnait d'un signe de tête, mais pas plus. Ma langue refusait de se délier. Les contacts sociaux, c'était pas pour moi. Moi j'étais la paria, la fille qu'on avait fait souffrir pendent longtemps, pauvre créature qui n'était pas à l'abris des balles que lançaient les langues acérés de vos chérubins. Moi j'étais celle dont on se moquait, celle qu'on voyait comme hors norme. On m'avais frappée, après les cours, on avait piqué mes affaires, alors que j'étais sous la douche. Tellement de choses... Que j'en suis restée meurtrie, dans la chair, autant que dans mon cœur... Certaines cicatrices sont visibles, d'autres marquent votre âme. Je poussais un petit soupir, avant de me retourner vers ma boisson. Au début j'avais crus que ça aiderait à me rendre... Sociale. Je m'étais trompée... Je m'étais trompée et maintenant je savais que la bibine m'était essentiel pour supporter le regard des autres, car dans le monde adulte, c'était plus perfide, moins visible. Mais j'étais Immune, les gens, pour certains, le savaient. Pour d'autres... Ce n'était qu'une question de temps. Le regard des autres... Qui auraient pus croire que c'était une donnée si importante que je prenais en compte ? J'eus un sourire sans joie, avant de prendre plus mon temps. Gardant une gorgée dans ma bouche, je laissais la saveur se dévoiler, la chaleur habituelle et rassurante me gagner, j'avalais le tout lorsqu'un picotement s'installa sur ma langue. Laissant le liquide descendre le long de mon œsophage, sur un sillon brûlant mais bienvenu. C'était bien frai, agréable. Et surtout... ça manquait à ma vie de grande solitaire, car les grandes rencontres que j'avais fais là bas... était avec des personnes ayant l'épée de Damoclès au dessus de la tête. Les reverrais-je un jour ? Je n'en savais rien... Fichtrement rien. Mais le pays ne m'avais pas tant manqué que ça, à bien y réfléchir.

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MessageMer 11 Mar - 14:43




Vous voulez un café ?

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Une jeune fille était entrée. Elle n'avait pas vu Hélène pour l'instant. Elle était étrange. D'une taille moyenne, ce qui choqua le plus Hélène fut ses cheveux. La moitié de son crâne était rasé. Pendant les premières secondes, on aurait put croire que ses cheveux étaient juste rabattus de l'autre coté mais elle s'assit d'une manière à ce que Hélène ai toute vue sur son crâne, celui ci recouvert de tatouages.

La créatrice fut choquée par cette coiffure, si l'on pouvait encore désigner cela comme telle. Elle avait vécu dans une famille qui avait gardé sa noblesse d'antan et une coupe de cheveux comme celle ci était inimaginable. C'était à se demander comment vivaient les gens ici.

Concentrée sur ses cheveux, Hélène n'observa pas vraiment son comportement, bien qu'il ne paraissait pas anormal. En effet, elle commanda un bourbon. Il était pas contre facile d'entendre son accent. Un accent qui disait qu'elle ne venait pas d'un milieu aisé, paradoxalement à ce qu'elle annonça : qu'elle avait l'argent. Elle avait dit ça avec naturel. Comme si elle n'avait pas peur que quelqu'un l'entende, qu'il essaye de la voler. Car c'était apparemment le climat qui régnait dans la ville.

La jeune inconnue avala son verre d'une traite. Hélène n'était pas fan des alcools aussi forts et cela réaffirma ses à priori sur l'inconnue. Au deuxième verre qu'elle se servit elle aperçue Hélène. Et d'une manière qui devait être sympathique, elle leva son verre dans sa direction, lui adressant en même temps un signe de tête.

Hélène se demanda comment réagir. Une situation si… Comme celle ci ne lui était jamais arrivée, ne fréquentant pas beaucoup de bars comme celui ci. Cela pouvait paraître bête, alors elle laissa sa tasse de café pour aller s'asseoir à côté de l'inconnue. Peut être qu'elle voulait lui parler ? Expliquant son geste. Elle s'assit avec énergie sur un siège et la salua d'un :

- Bonjour ! Vous vouliez quelque chose ?

Cette question était un peu hésitante, comme la pensée d'Hélène.







HRP:
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MessageJeu 16 Avr - 8:58



-Bonjour ! Vous vouliez quelque chose ?


Je tournais la tête pour effleurer du regard l'inconnue. Et de lui lancer un micro sourire. Ho... Saluer dans un bar bondé, je savais... Mais entamer une conversation c'était autre chose. Surtout qu'elle me posait une question et... Que je ne savais pas du tout comment répondre. Machinalement je me mis à mâchouiller ma lèvre. Alors... Qu'est-ce qu'on m'avais dis déjà ? Ha moui... Se tenir droite... Avenante et agréable... Mais j'ignorais à quoi ressemblait une jeune fille DROITE, AVENANTE et AGRÉABLE puisque... Bah on m'avais toujours considéré comme une bizarrerie, et qu'on avait toujours réagis avec méchanceté avec moi. J'eus un sourire mi figue mi raison.

« Bonjour, je ne voulais en aucun cas vous déranger mademoiselle... Je vous saluais juste... On m'a dis que par ici, c'était comme ça que ça se faisait. »

Je baissais les yeux un instant. Petit tailleur, mains finement manucurés... On voyait bien qu'elle était aisée, en fait ça se voyait par tous les pores de sa peau. Alors qu'est-ce qu'une colombe faisait parmi les corbeaux ? C'était une question qui me traversa l'esprit. Les gens qui vivaient ici était soit des personnes ayant des responsabilités, soit des personnes coincées ici faute de mieux OU des raclures de bidet. Je devinais rapidement qu'elle était ici pour affaire, et qu'elle n'était pas le premier plouc venu. Je plissais les yeux. Avant de me verser délicatement un nouveau verre.

« Vous avez l'air de ne pas être d'ici. Alors je me présente... C'est ce qu'on fait dans ce genre de circonstance. Je suis Iris, Iris Vaast. Je tiens un garage pas loin d'ici. »

En fait... L'avantage à rencontrer des étrangers, c'est qu'ils ne vous connaissent pas. Et qu'ils ne vous jugent pas ? Mais je savais malgré tout que le nom avait un poids, je donnais l'opportunité à cette femme de me blesser avec ses mots, dès à présent. Mais j'étais bien droite, le regard franc. Bon... Pas de sourire... Mais c'était habituel, je ne souriais que très rarement, mes expériences personnelles m'avaient appris qu'il fallait rester réservée pour survivre... Il ne fallait pas se dévoiler, parce que se dévoiler menait invariablement à la méchanceté humaine, en face. Je fermais doucement les yeux, encore fatiguée de ce long voyage. Il me tardait de remettre les mains dans le cambouis... De me retrouver en compagnie des moteurs et des outils. Me retrouver dans ce lieu si apaisant. Loin de tous et de ces malheurs. Loin de ces êtres qui m'avaient un jour pris les êtres que j'aimais tant.

« Vous êtes nouvelle dans le coin c'est ça ? Ce lieu n'est pas le plus sûr vous savez... J'espère que vous avez de quoi vous protéger. »


Nous n'étions plus à l'époque où les hommes protégeait la veuve et l'orphelin. C'est sans doute pour ça que j'aimais tant la littérature des chevaliers. La légende du roi Arthur, et de tous ses acolytes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lus, j'allais me mettre au lit, armée d'un de ces livres un peu niais, et le compulser jusqu'à plus soif.
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